Microsoft prepare sa propre app store sur iOS

Bientôt un xbox store sur iOS : l’heureuse annonce de Microsoft

Mars 2024 restera définitivement à jamais gravé dans les mémoires des gamers adeptes des produits à la pomme croquée. La cause : Microsoft a annoncé son intention de rendre ses titres Xbox disponibles en cloud gaming sur iOS et iPadOS.

Pour Apple, cette nouvelle marque surtout un douloureux tournant. En effet, la firme va tout simplement perdre son (juteux) monopole sur les jeux mobiles sur iOS. Sachant qu’elle touche une commission de 30 % sur tout achat effectué sur son app store, cela va faire mal.

À ses yeux, cette commission est tout à fait justifiée : c’est son écosystème. Et pour y distribuer leurs jeux, les éditeurs de jeux vidéo doivent se plier à ses règles.

Par contre, les créateurs de jeux et les autorités législatives ne sont pas du tout d’accord avec ces règles. Ils ont plus tendance à parler d’abus de position dominante.

Naturellement, Apple nie vigoureusement ces accusations. Mais difficile de ne pas y songer tant cette expression revient fréquemment dans le procès Apple vs Epic Game.

En conséquence, l’Union Européenne a décidé de lutter contre les monopoles des géants Américains de la technologie via une nouvelle loi : la loi sur les marchés numériques, ou Digital Market Acts.

Et si cette loi donne des sueurs froides à Apple, un autre géant de la tech se frotte les mains : Microsoft.

La loi sur les marchés numériques : la bonne nouvelle pour Microsoft

Depuis longtemps, Microsoft vise le lucratif marché des joueurs iOS. Seulement, la récalcitrance d’Apple à voir l’explosion du cloud gaming freine les projets de Microsoft – et du défunt Google Stadia.

Après avoir purement interdit la pratique, Apple a assoupli ses règles. Désormais, les éditeurs peuvent proposer des jeux en ligne… à condition de proposer chaque jeu directement sur l’app store.

C’est cette règle qui fait hurler de rage Microsoft : impossible pour eux de proposer tous les titres de leur catalogue comme des applications natives iOS.

À la place, les joueurs iOS qui souhaitent savourer des titres Xbox doivent se rabattre sur une application s’exécutant dans le navigateur. Hélas, les performances et l’expérience de jeu ne sont pas optimales.

Pourquoi Apple s’oppose au cloud gaming sur iOS et iPadOS ?

iPad avec une manette de Xbox
iPad avec une manette de Xbox

Apple n’est pas opposé au développement du marché des jeux mobiles, mais plutôt au développement de marchés alternatifs.

Autrement dit, la firme de Cupertino ne souhaite pas que les joueurs puissent se passer de sa boutique d’applications.

Ici aussi, la raison évoquée est de maintenir les joueurs dans un environnement sécurisé. Mais difficile de ne pas remarquer qu’Apple craint surtout de voir les éditeurs de jeux s’affranchir de ses multiples taxes.

La loi sur les marchés numériques européenne, ou le pas forcé d’Apple vers l’ouverture

Pour revenir à la DMA, elle permettra à toute société qui le souhaite de créer sa propre plateforme de jeux.

Cela implique trois choses pour les éditeurs de jeux :

  • exit la commission de 30 % à verser à Apple sur chaque transaction ;
  • ils ne seront plus soumis à certaines règles d’utilisation d’Apple ;
  • ils pourront proposer une expérience immersive et des achats in game.

Et vous vous en doutez, Microsoft ne pouvait pas laisser une telle occasion pour (enfin) ouvrir son Xbox pass sur iOS. C’est ainsi que le patron de XBOX, Phil Spencer, a déclaré : « Nous voulons être en mesure de proposer l’expérience Xbox ainsi que nos contenus et ceux de nos partenaires tiers sur tous les écrans où quelqu’un voudrait jouer ».

Couplé à cette déclaration, il a aussi annoncé une date de lancement de la boutique d’application Microsoft sur iOS : 2024.

Avec le rachat d’Activision Blizzard – l’un des mastodontes du jeu vidéo, avec des licences sur des titres comme Warcraft ou Call of Duty – Microsoft semble en bonne voie pour séduire les joueurs.

Affaire à suivre donc.

6 étapes pour créer la maquette de son site web

Véritable vitrine de votre image de marque, votre site web à la lourde mission d’attirer les internautes et de les convaincre de vous passer commande.

Par conséquent, hors de question de négliger son esthétique et son ergonomie. Sinon, vos précieux clients iront vers des sites web mieux construits : ceux de vos concurrents.

Face à la myriade d’éditeurs de site avec lesquels vous devrez lutter, vous disposez d’une technique imparable pour optimiser votre site : la création de maquettes.

Elle est d’autant plus efficace si vous la réalisez en amont des autres phases de la création d’un site web, juste après l’étude de marché.

Souhaitez-vous apprendre à construire un site web élégant et vendeur ? Voici comment créer une maquette de site web irrésistible.

Qu’est-ce qu’une maquette de site web ?

Une maquette est une représentation statique ou dynamique de votre futur site internet.

D’ailleurs, en faisant quelques recherches sur votre moteur de recherche favori, vous avez sûrement dû voir plusieurs appellations de la maquette : zoning, wireframe, mockup, maquette graphique, etc.

En réalité, il s’agit des différents stades de conception de la maquette.

Pourquoi concevoir la maquette de votre site web ?

Si vous souhaitez monter un site web rapidement, une mauvaise agence digitale peut vous recommander de sauter l’étape du maquettage. Et ce, en prétextant que vous allez gagner du temps.

Ne faites surtout pas cela.

Pourquoi ?

Car une maquette vous offre plusieurs avantages, notamment :

  • elle vous permet de détecter les problèmes de webdesign rapidement ;
  • elle vous permet de rester focalisé sur l’expérience utilisateur durant la conception de sites web sans être perturbé par les éléments graphiques ;
  • elle vous permet d’optimiser l’architecture de votre site et de vos pages web.

Enfin, dernier avantage des maquettes : elles vous permettent de sélectionner la meilleure agence web pour votre projet. En effet, ce sera beaucoup plus simple pour vous d’expliquer à des développeurs ce que vous attendez en leur montrant une image.

6 étapes pour construire votre maquette from scratch

Sans plus tarder, voici 6 étapes pour construire votre maquette.

1 – déterminez l’objectif de votre site web et créez un flux utilisateur

Quel objectif souhaitez-vous réaliser via votre site web ?

La réponse peut sembler évidente, et pourtant ce n’est pas (toujours) le cas.

Voici quelques objectifs fréquents des sites web :

  • pousser les visiteurs à télécharger une application ;
  • fournir plus d’informations aux prospects afin qu’ils aillent acheter sur un autre site de vente ;
  • rediriger les visiteurs vers d’autres sites vitrine ;
  • poussez les utilisateurs à prendre contact avec vous.

Cher Lecteur,

Cette liste est non-exhaustive, à vous de trouver l’objectif qui vous convient le plus à votre business.

Une fois cela fait, vous pourrez passer à l’étape suivante : créer un flux utilisateur.

Un flux utilisateur est une série d’étapes que vos internautes vont traverser depuis votre page d’accueil. À mi-chemin entre la conception de site centré-utilisateur et le marketing, il vous permet de créer un parcours client optimisé.

En effet, au sein d’un tunnel de vente optimisé, difficile pour vos internautes de ne pas sortir la carte bancaire. Par contre, si entre chaque étape, ils rencontrent des points de friction, ils déserteront vos pages web sans se retourner.

2 – analysez vos concurrents et créez un mood board

Qui sont vos concurrents ?

En sachant face à qui vous devrez vous battre, vous pourrez analyser les stratégies qu’ils utilisent sur leurs sites web.

Voici la liste des éléments qui peuvent vous intéresser :

  • leurs chartes graphiques ;
  • leurs typographies et polices ;
  • leurs palettes graphiques ;
  • le style de tous les éléments visuels.

Une fois votre analyse terminée, collez toutes vos découvertes sur une planche ou sur un coin de mur : félicitations, vous venez de créer votre moodboard !

Grâce à ce tableau, votre chef de projet sera capable de bien saisir vos attentes en termes de graphisme.

3 – déterminez l’arborescence de votre site web

En plus du référencement naturel ou payant de votre site, vous devez prendre en compte un autre élément marketing : le taux de conversion.

Afin de maximiser ce KPI, vos prospects doivent pouvoir naviguer de manière fluide sur votre site. Imaginez un seul instant avoir à suivre un tutoriel pour comprendre l’organisation des pages d’un site parce qu’il est mal organisé.

En combien de temps quitteriez-vous définitivement pareil site web ?

Pour éviter cela, nous vous recommandons de créer un sitemap visuel.

Grâce à lui, vous pourrez optimiser vos boutons d’appel à l’action et trouver le meilleur agencement de vos pages.

4 – Établissez l’architecture générale de vos pages

Comment allez-vous organiser l’information au sein de vos pages ?

Pour répondre à cette question, armez-vous d’un crayon et d’une feuille et segmentez votre page web en différents blocs : c’est l’étape du zoning.

Wireframe d'une page web
Page découpée en blocs

À chaque bloc, allouez un type de contenu (image, texte, vidéo, etc.) et des dimensions approximatives. Ce sont ces blocs qui constitueront vos futures interfaces utilisateur.

Si votre site web comporte beaucoup de pages, contentez-vous des pages principales :

  • la page d’accueil ;
  • la page catégorie et une fiche produit si vous voulez créer un site d’e-commerce;
  • la page service si vous désirez créer un site vitrine ;
  • la page contacts si votre site à une forte dimension B2B.

Par ailleurs, en tant que créateur de site, gardez à l’esprit que Google recommande de construire votre site en priorité pour les mobiles. Et si votre site n’est pas responsive design, votre référencement naturel SEO sera pénalisé.

Vous voilà prévenu.

Pour éviter le faux pas en termes de webdesign, une astuce est de vous focaliser sur la création d’un site minimaliste.

5 – dessinez votre wireframe et transformez-le en prototype

Vous savez d’ores et déjà à quoi ressembleront vos interfaces.

Maintenant, il est temps d’approfondir les détails de vos ébauches : il est l’heure de dessiner votre wireframe !

D’ailleurs, nous vous avons préparé un article complet sur les wireframes.

Et pour être certain que votre site web offrira une expérience utilisateur époustouflante, rendez vos wireframes fonctionnels. Autrement dit, transformez-le en prototype grâce à des logiciels de prototypage comme Figma.

Grâce à son côté dynamique, vous pourrez le faire tester par des utilisateurs réels – et de préférence qui ne font pas partie de votre équipe. Cela vous permettra de récolter de précieuses données utilisateurs afin d’améliorer votre site.

6 – transformer votre prototype en maquette graphique

Vous souvenez-vous de votre mood board ?

C’est à ce moment qu’il entre en jeu : vous allez insérer tous les éléments visuels que vous avez identifiés plus haut sous Adobe Photoshop ou Illustrator.

Couleurs, typographies, visuels… absolument tous les éléments de votre identité visuelle doivent être ajoutés au prototype.

À la fin de ce travail de longue haleine, vous pourrez (enfin) contempler le rendu visuel qu’aura votre futur site web.

D’ailleurs, si vous souhaitez créer un site irrésistible et qui vous générera du CA, que dites-vous de discuter de votre projet avec nos experts du web ?

1 nouveau package NPM sur 2 est un spam SEO

Apparu avec Node.js, NPM est un gestionnaire de packages qui fait fureur auprès des développeurs JavaScript.

À l’aide d’une seule commande “npm install”, ceux-ci peuvent télécharger des millions de scripts sans avoir à passer des heures à les configurer.

Une facilité qui attire aussi… des pirates informatiques !

Ainsi, dans son audit de sécurité du 30 mars 2023, Sandworm.dev a détecté 185 731 spams SEO sur 335 000 packages. Soit approximativement 50% de packages douteux.

Audit de Sandworm.dev du 30 mars 2023
Audit de Sandworm.dev du 30 mars 2023. source : sandworm.dev

L’épidémie est si grave que sandworm.dev précise dans son billet de blog « Juste au cours de la dernière heure à compter de la rédaction de cet article, 1583 nouveaux paquets de spams de livres électroniques ont été publiés ».

Concrètement, qu’est-ce qu’un package npm qualifié de spam SEO ? Rien de plus qu’un package vide ne contenant qu’un fichier readme.txt.

En l’ouvrant, vous serez assailli par plusieurs promesses douteuses ainsi que des liens vers des sites web.

SandWorm a détecté trois grands types de sites web malicieux :

  • un canal Telegram destiné aux russophones ;
  • les incontournables sites de distribution d’e-book et de vidéos gratuites ;
  • des sites de distribution de cartes-cadeaux Fortnite.

Voyons-les tout de suite.

La chaîne russe Telegram

Forget about financial problems forever: a new method of earning will allow you to earn millions without leaving your home!”

Plusieurs packages contiennent une description similaire, avec la même promesse.

Tous vont vous rediriger vers un canal Telegram de 7 000 membres écrit en langue russe. Sur celui-ci, vous trouverez (ô surprise) des techniques et astuces réservées au trading.

Et pour être certain d’atteindre le maximum de personne, ces packages ont tous des noms faisant échos à l’actualité : la guerre en Ukraine, les décisions d’investissement de Gazprom, etc.

Les Ebook et vidéos gratuits

Peut-on parler de phishing sans parler des sites qui vous promettent de vous distribuer gratuitement des e-books et des vidéos ?

Visiblement pas.

Si vous suivez un lien redirigeant vers ces derniers, vous serez assailli par des promesses d’e-book et de vidéo entièrement gratuits. La seule condition pour les avoir est de démontrer que vous êtes bel et bien un humain.

Et n’espérez pas avoir à remplir un simple captcha ou à lire une phrase. Non, ces cybercriminels vont vous demander de répondre à des sondages, de regarder des publicités et de commenter des vidéos.

Vous sentez la tentative d’hameçonnage ?

Au bout de ce long périple fait de clics énervés sur les publicités, vous n’obtiendrez absolument rien.

Regardez au moins le côté positif, vous auriez pu recevoir un lien contenant un malware…

Les V-bucks

Si vous êtes un aficionado des champs de bataille de Fortnite, alors vous connaissez certainement les V-bucks.

Il s’agit de cartes-cadeaux vous donnant accès à de la monnaie virtuelle dans les modes Battle Royale et Créatif. Des outils précieux pour les gamers donc.

Sans surprise, des cybercriminels se sont mis à les utiliser comme des outils d’hameçonnage.

Ainsi, certains packages npm vous redirigeront vers des sites de bienfaiteurs qui vous les offriront gratuitement.

Et tout comme pour les e-books, vous devrez prouver que vous êtes humain en répondant à des sondages et en interagissant avec des publicités.

Spoiler : vous n’aurez jamais votre carte-cadeau.

Quelles leçons en tirer pour les développeurs ?

La prudence.

Dans la majorité des cas, les packages sont seins. Hélas, certains d’entre eux peuvent être du pur spam SEO, ou carrément contenir des portes dérobées.

Par conséquent, avant de télécharger un package, toujours lire sa description et examiner son contenu.

6 étapes phares pour créer votre site d’e-commerce

Souhaitez-vous vous lancer dans la passionnante aventure de l’e-commerce ?

Seulement, face à la concurrence féroce entre les e-commerçants, hors de question que vous vous lanciez sur un coup de tête.

Il vous faut un guide.

Et c’est justement ce que nous vous proposons dans cet article : un guide complet sur les 6 étapes indispensables à la création d’un site d’e-commerce.

Bonne lecture.

1- réalisez une étude de marché

Avant d’investir plusieurs milliers d’euros pour créer une boutique en ligne, vous voudrez être certain qu’elle sera rentable, n’est-ce pas ?

En effet, absolument rien ne garantit que la niche que vous visez vous attirera de nouveaux clients.

Raison pour laquelle nous vous recommandons de mener deux études avant de monter un site internet :

  • une étude de marché ;
  • une analyse de la concurrence.

Grâce à cela, vous serez certain que votre site de vente attirera des prospects et saurez comment créer une proposition de valeur unique et irrésistible.

Cher Lecteur,

Selon la taille de votre entreprise et celle du segment de marché que vous visez, ces analyses peuvent s’avérer chronophages. Néanmoins, vous lancer sans elles diminue grandement vos chances de succès, surtout si vous faites du dropshipping.

2 – Rédigez le cahier des charges de votre projet web

Le cahier des charges est un document qui formalise vos attentes quant à la conception de sites web et son implémentation.

Il fournit au chef de projet de l’agence de communication en charge de votre projet web les informations suivantes :

  • la liste des fonctionnalités de votre futur site marchand ;
  • les modes de retraits acceptés ;
  • les modes de paiements pris en charge (PayPal, carte bancaire, etc.) ;
  • l’architecture du site web ;
  • le nombre de pages de votre catalogue de produits ;
  • votre budget ;
  • votre cible marketing ;
  • vos attentes en termes de webdesign et d’ergonomie des pages web.

Bonus : fournissez aussi les résultats de votre étude de marché à l’agence digitale ou au freelance en charge de votre projet. Cela permettra à votre prestataire d’avoir une vision complète sur votre site web, et donc, de mieux combler vos attentes.

À ce stade, cela permettra à votre développeur de vous orienter vers un développement web sur-mesure ou vers un CMS.

3 – Choisir votre agence web

Imaginez un instant…

Un prospect arrive sur les pages de votre site et explore votre catalogue de produits. Et là horreur : un horrible bug vient nuire à son expérience-utilisateur.

À votre avis, que fera-t-il ?

Il va tout simplement quitter votre site d’ecommerce et aller chez vos concurrents. Ce qui vous fera perdre des ventes et fera bondir votre taux de paniers abandonnés. Sans parler de votre taux de stress.

Pour éviter ce type de problème, vous pouvez mener des tests utilisateurs, mais le mieux reste de construire un site web irréprochable.

Pour cela, vous avez deux options : coder votre site vous-même ou faire appel à une agence web

Développer votre site d’e-commerce vous-même

Bien sûr, vous pouvez développer un site vous-même et sans aucunes connaissances techniques via un logiciel de création de sites internet. Quelques clics sur le CMS open-source WordPress – couplé à son plugin WooCommerce – ou Shopify suffisent à avoir un site clé-en-main.

Mais cette solution à trois inconvénients majeurs :

  • vous allez perdre beaucoup de temps à créer votre site internet ;
  • votre site internet manquera de certains outils indispensables (module de gestion de contenu, option de paiement, etc.) ;
  • vous devrez gérer vous-même les aspects techniques avec votre hébergeur (hébergement web, nom de domaine, DNS, etc.).

En prime, le webdesign de votre site marchand aura des lacunes en termes d’ergonomie et d’UX design.

Raison pour laquelle nous vous conseillons de faire appel à une agence web.

Confier la création de votre site d’e-commerce à une agence web

Sous la supervision d’un chef de projet dédié, elle se chargera de donner vie à votre site d’e-commerce exactement comme vous l’imaginez. Voire en mieux.

De plus, grâce à la gestion de projet en mode agile, vous serez constamment au cœur de la création de votre site web. À chaque nouvelle itération, vos feedbacks sont recueillis et intégrés au prochain sprint.

En optant pour cette solution, vous économiserez à la fois du temps et plusieurs milliers d’euros en maintenance et évolutivité. Et pour trouver le prestataire parfait pour réaliser votre projet, voici un guide qui vous montrera comment sélectionner une bonne agence web.

4 – Créez les grandes lignes de votre communication digitale

Cher Lecteur,

Avez-vous remarqué que face à certaines publicités, vous êtes capable d’identifier les marques derrière sans même avoir vu leurs logos ?

Pour réaliser cette prouesse, les chargés de stratégie de communication et/ou webmarketing s’appuient sur deux éléments :

  • la charte graphique, qui structure tous les éléments de votre future identité visuelle ;
  • la ligne éditoriale, qui crée un canevas pour tous les éléments de votre communication écrite.

En respectant les consignes de ces deux documents, vous rendrez toutes vos publicités facilement reconnaissables par vos prospects.

Et pour créer une charte graphique détonante et inoubliable, n’hésitez pas à collaborer avec un webdesigner. Ce créatif déploiera des trésors d’ingéniosité pour rendre votre communication visuelle marquante.

5 – Créez votre stratégie de communication digitale

Avoir un site internet est une chose, attirer des prospects et les transformer en client – voire en ambassadeur de votre marque –  est une autre paire de manches.

Et c’est là qu’entre en jeu le plan marketing : il vous indique clairement quelles actions effectuer pour réaliser des ventes.

Votre précieux plan en poche, vous saurez sur quels canaux d’acquisition investir vos efforts et comment optimiser votre budget marketing.

Pour vous donner une idée, voici quelques canaux de communication que vous pouvez utiliser :

  • le référencement naturel SEO ou optimisation pour les moteurs de recherche ;
  • Le référencement payant via Google AdWords ou Taboola ;
  • Les publicités payantes sur les réseaux sociaux ;
  • les promotions sur les réseaux sociaux ;
  • un programme de parrainage ;
  • l’emailing.

Cette liste est loin d’être exhaustive. À vous de trouver celles qui vous conviennent.

En prime, une fois que vous aurez attiré des internautes sur votre page d’accueil, faites leur vivre un parcours client optimisé de bout en bout.

6 – Intégrez vos contenus et mettez votre site d’e-commerce en ligne

À ce stade, tous les préparatifs de votre aventure dans le passionnant monde de l’e-commerce sont prêts.

Vos contenus soigneusement rédigés, il est temps pour vous de procéder à l’intégration de vos fiches produits dans votre back-end.

Cher Lecteur,

Cette étape sera beaucoup plus simple si votre boutique en ligne s’appuie sur un back-end Shopify en headless.

Une fois cette étape terminée, souriez : votre site d’e-commerce est prêt à être mis en ligne.

Et afin d’être certain que votre projet de site d’e-commerce soit une réussite, venez en discuter avec l’un des experts de Poyesis !

App mobile ou web app : quel type d’appli choisir ?

App mobile ou web app : laquelle choisir ?

Si vous êtes ici, c’est que vous souhaitez faire développer une application pour mobile.

Seulement, vous hésitez : devez-vous opter pour le développement d’une application mobile, ou pour une application web ?

Ne vous inquiétez pas, après avoir lu ce guide, vous saurez exactement quel type d’application mobile choisir afin d’atteindre vos objectifs.

Que sont les applications mobiles et les applications web ?

Interfaces web app et mobile App de yelp.com. Source : careerfoundry.com
Interfaces web app et mobile App de yelp.com. Source : careerfoundry.com

Avec des interfaces responsive design quasi-identiques et un fonctionnement similaire, les applications mobiles et les applications web sont parfois difficiles à distinguer. Surtout pour les non-développeurs.

Et pourtant, vous le verrez, il s’agit de deux types d’applis mobiles totalement différents.

Qu’est-ce qu’une application mobile ?

Une application mobile est un logiciel spécialement conçu pour être exécuté sur un système d’exploitation mobile (Android, iOS, Windows Phone, pour ne citer qu’eux)

Pour l’utiliser, vous devez obligatoirement la télécharger et l’installer via le magasin d’applications officiel du fabricant. Chez Google, la boutique d’applications est plus connue sous le nom du “Google Play Store”. Chez Apple, on parle d’”Apple Store”.

Une fois installée sur le smartphone de vos clients, votre application mobile vous donne les pleins pouvoirs sur l’ergonomie et la conception des interfaces utilisateur.

Vous pouvez déchaîner votre créativité (ou celle de votre webdesigner) sans aucune contrainte en termes de rendu visuel.

Mieux encore, vous n’aurez pas non plus à développer des composants natifs : vous les trouverez prêts à l’emploi dans les SDK fournies par les constructeurs.

Autant de possibilités que vous pouvez utiliser pour offrir un parcours d’achat optimal à vos utilisateurs (et augmenter vos ventes).

Côté programmation informatique, développer une application mobile native nécessite de maîtriser plusieurs technologies :

  • les langages de programmation Swift/Objective-C pour iOS et Kotlin/C++/Java pour Android ;
  • un environnement de développement, Android Studio (Android) ou Xcode (iOS)

Attention toutefois : en optant pour la création d’applications mobiles, vous allez devoir développer une application pour chaque plateforme.

Qu’à cela ne tienne, vous pouvez contourner cette limite en développant des applications mobiles hybrides avec Flutter ou React Native. Contrairement à celles développées avec des langages natifs, elles peuvent être déployées sur les plateformes Android et iOS via un seul code.

Les avantages d’une application mobile

Les voici :

  • elles sont parfaitement optimisées pour les mobiles ;
  • elles ont des temps de chargement bas ;
  • elles peuvent fonctionner hors-ligne ;
  • elles offrent des fonctionnalités avancées pour le marketing mobile, notamment pour l’e-commerce ;
  • elles offrent des capacités de personnalisation de l’expérience utilisateur avancées.

Les inconvénients d’une app mobile

Les voici :

  • elles ne sont pas compatibles avec toutes les distributions des systèmes d’exploitation mobile ;
  • elles sont coûteuses à maintenir et à mettre à jour ;
  • à chaque modification, même mineure, elles doivent être approuvées par le propriétaire de l’OS afin d’être publiées sur les boutiques d’application ;
  • elles peuvent être rejetées des magasins d’applications (surtout celui d’Apple), vous empêchant ainsi de pouvoir distribuer votre app ;
  • elles offrent peu de possibilités d’améliorer leur visibilité sur les app stores.

Maintenant, passons aux web apps.

Qu’est-ce qu’une application web ?

Aussi appelées « sites mobiles », les applications web sont des sites web pensés et conçus uniquement pour les terminaux mobiles.

À mi-chemin entre le site web responsive design et l’application mobile, une web app à trois particularités :

  • elle s’exécute sur le navigateur du smartphone et n’a pas besoin d’être téléchargée ;
  • ses interfaces utilisateur ne sont conçues que pour les périphériques mobiles, pas pour les desktop ;
  • elles sont accessibles exclusivement via internet et ne peuvent pas être téléchargées via des app stores.

Vous vous en doutez, ces particularités des applications web ont leurs lots d’avantages et d’inconvénients.

Les avantages d’une web app

Voici les avantages que vous gagnerez à développer une application web :

  • vous toucherez une audience beaucoup plus large, car elle fonctionnera sur toutes les plateformes mobiles ;
  • vous n’aurez pas à faire approuver votre application par les éditeurs des apps stores ;
  • vous aurez un coût de développement de loin inférieur à celui d’une appli mobile ;
  • vous pourrez effectuer des tests utilisateurs et mettre votre application à jour à en temps réel ;
  • vous aurez accès à plus d’outils de marketing, tel que le SEO, pour promouvoir votre appli face au nombre croissant d’applications sur les app store.

Néanmoins, les web apps ont aussi des inconvénients.

Les inconvénients d’une application mobile

Les voici :

  • vous n’avez pas accès à toutes les fonctionnalités natives des OS mobiles (oubliez les notifications push) ;
  • votre application stockant ses bases de données sur des serveurs web, elle sera plus lente qu’une application mobile ;
  • vous n’aurez pas accès à certaines fonctionnalités natives fournies par les OS mobiles ;
  • vous ne pourrez pas personnaliser l’expérience utilisateur dans ses moindres détails ;
  • vous ne pourrez pas vendre le téléchargement de l’application.

Voilà, maintenant que vous connaissez tout de ces deux types d’applications, il est temps de répondre à votre interrogation : quel type d’application développer ?

Pour répondre à ces questions, armez-vous d’un bloc-notes et répondez aux 5 questions suivantes.

5 questions pour choisir entre développer une app mobile ou une web app

Développeur d'application avec IDE sur son PC

À ce stade, vous l’avez sans doute remarqué : il n’existe pas un type d’application supérieur à l’autre.

Tout dépend de votre objectif marketing, de votre entreprise… de vous.

Et pour déterminer quel type d’application développer, les questions suivantes vous seront utiles.

1 – Souhaitez-vous atteindre tous vos utilisateurs potentiels ou juste une niche ?

À partir de quels périphériques vos clients utilisent vos services digitaux ?

C’est une question cruciale à vous poser. Et ce, même si vous n’avez pas encore de client  : elle vous permet de savoir sur quel type de produit digital lancer votre offre.

Ainsi, si vos clients accèdent majoritairement à vos services sur PC, alors la meilleure option est de développer une application web. Pourquoi ? Car les CMS vous permettent de convertir votre site web en web app via un builder intégré !

Ainsi, une fois que vous aurez créé votre site d’e-commerce sous Shopify, vous pourrez demander à l’agence web de votre choix de le transformer en web app.

A contrario, si vos clients utilisent des périphériques mobiles, alors faites développer une application mobile hybride. Et pour cause, dans ce cas, leur expérience utilisateur sera la plus importante à leurs yeux, alors autant l’optimiser autant que possible.

2 – À quelle fréquence vos utilisateurs vont utiliser votre application ?

Imaginez un instant…

Il est à peine 12 heures.

C’est la septième fois de la matinée que vous vous connectez à votre messagerie professionnelle. Et pour la septième fois, vous devez aller fouiller dans votre gestionnaire de mots de passe pour retrouver vos identifiants.

Cela vous semble pénible n’est-ce pas ? Suffisamment pour chercher un concurrent plus facile à utiliser.

Si vos services sont utilisés plusieurs fois par jour, alors, il vaut mieux simplifier au maximum son utilisation : développez une application mobile et assurez-vous que votre utilisateur la télécharge.

Par contre, si vos services sont très rarement consultés, une application web fera parfaitement l’affaire.

3 – Vos services peuvent-ils supporter la latence ?

La latence est un terme informatique pour désigner le délai de transmission des données entre les différentes entités nécessaires au fonctionnement de votre appli.

Selon votre secteur d’activité, vos utilisateurs ont des degrés de tolérance différents envers celle-ci.

Si votre application est une application d’email, alors un léger décalage entre l’envoi et la réception de message est tolérable. Une app web fera parfaitement l’affaire.

A contrario, si vous créez un jeu mobile multijoueur ou une appli de trading, la moindre seconde de retard vous vaudra des avis négatifs. Et éventuellement des procès. Dans ce cas-là, développez une application mobile.

4 – quelle est la complexité de votre application ?

Cher Lecteur,

Sachez que certaines fonctionnalités natives sont inaccessibles via les applications web. Et même celles qui le sont ont des rendus visuels totalement différents des app natives.

Si votre application nécessite des fonctions complexes, par exemple la géolocalisation, optez pour une application mobile.

5 – En combien de temps voulez-vous faire développer votre application mobile ?

Interfaces de Google Analytics sur Mobile et sur son application web.
Interfaces de Google Analytics sur Mobile et sur son application web. Source : brainhub.eu

En développant une application web, vous épargnez à votre développeur d’applications et à votre chef de projet beaucoup de tâches. En voici quelques-unes :

  • La programmation d’une version pour chaque système d’exploitation mobile, voire de distributions spécifiques.

Pourquoi nous vous parlons de cela ? Car cela fait considérablement baisser le temps nécessaire pour créer votre application !

De plus, vous pourrez allouer un montant au développement de loin inférieur au budget d’une appli mobile.

Si vous souhaitez savoir avec précision quel type d’application répondra le mieux à vos exigences, venez discuter avec nos spécialistes de développement mobile.

7 facteurs pour définir le budget d’une app mobile

Combien vous coûtera votre application mobile ?

Au moment de vous lancer une nouvelle application, impossible pour vous de ne pas vous poser cette question… À part si vous disposez d’un budget illimité et de délais infinis (ce qui n’est probablement pas le cas).

En parfait Homo sapiens du 21e siècle, vous avez demandé à votre moteur de recherche : « Comment définir mon budget pour la création d’une application mobile ? ».

Et là, surprise : tous les sites de développement mobile vous donnent des fourchettes de prix larges. De 5 000 à 600 000 € voire 1 million d’euros.

Autant dire que vous n’êtes pas plus avancé 😥.

Heureusement pour vous, nous vous avons préparé ce guide grâce auquel vous aurez une estimation (précise) du coût de votre application mobile.

Quelles sont les fourchettes de prix de développement d’une application ?

Main tenant un lot de billets de dollars

Vous vous en doutez, développer une application mobile peut vous coûter extrêmement cher selon l’ampleur de vos fonctionnalités.

Ainsi, Angry Birds est connu pour avoir nécessité 100 000 € (140 000 $ de l’époque) de budget uniquement pour son développement.

Heureusement, toutes les applications ne nécessitent pas des budgets aussi élevés qu’Angry Birds. Voici les prix de développement d’une application mobile en 2022 en France selon une étude de HubSpot :

  • application basique (par exemple pour un évènement ou type vitrine) : entre 3 000 € et 10 000 € ;
  • application de type e-commerce : de 15 000 € à 35 000 € ;
  • application de type marketplace : de 20 000 € à 60 000 € ;
  • application type réseau social : entre 20 000 € et 35 000 €, mais il peut facilement atteindre les 100 000 €.

Alors oui, ces fourchettes de prix sont extrêmement larges.

Mais elles sont loin d’être inutiles.

En effet, sachant quels sont les 7 postes de dépenses qui les font varier autant, vous pouvez affiner votre budget.

Et justement, les voici.

7 postes de dépenses phares du budget de votre application mobile

Cher lecteur,

Comme tout produit ou service, le coût final d’une application dépend de nombreux facteurs. Ainsi, pour définir votre budget “création d’application”, vous n’avez qu’à jouer sur ces différents éléments.

Armez-vous d’un crayon et d’une feuille (ou ouvrez un fichier Excel) et notez les postes de dépenses suivants :

  1. la phase pré-projet ;
  2. la phase de conception des interfaces et de l’UX design ;
  3. la phase de développement et de tests utilisateurs ;
  4. la maintenance et les coûts des évolutions de votre app ;
  5. les frais de web-marketing ;
  6. les frais liés à l’OS de votre application ;
  7. les dépenses annexes.

Sans plus tarder, voyons ensemble ce qui se cache derrière ces catégories de dépenses.

1 – La phase pré-projet

Cette phase représente entre 10 et 15 % du coût d’une nouvelle application mobile.

Il s’agit du moment où le chef de projet de votre équipe agile va répondre à plusieurs questions :

  • Quelles seront les fonctionnalités de l’application ?
  • Intégrera-t-elle un back-end natif ou sera-t-elle faite en headless ?
  • Sur quelle boutique d’application sera-t-elle publiée ? Play Store ? Apple Store ? Windows Store ? Les 3 ?
  • Combien de temps sera nécessaire pour développer l’application ?
  • Quelles technologies seront utilisées par vos développeurs (Java, Swift, React Native, Flutter, un builder, etc.) ?
  • S’agira-t-il d’une application native ? hybride ?

Une fois ces réponses en poche, votre chef de projet mènera deux études indispensables pour la création de votre application :

  • l’étude technique et de faisabilité (est-ce que votre idée d’application est techniquement viable) ;
  • l’analyse marketing et concurrentielle, ou benchmarking (est-ce que votre idée d’application est commercialement viable).

Toutes ces réponses vous seront livrées sous la forme d’un cahier des charges fonctionnel. Grâce à ce document, vous pourrez choisir entre faire appel à un freelance ou plutôt à une agence web.

Côté budget, vos besoins étant parfaitement formalisés, vous pourrez déterminer s’il vaut mieux opter pour un développement en régie ou au forfait.

2 – La phase de conception

Elle représente habituellement entre 10 et 15 % du budget nécessaire à la création d’une application mobile.

C’est à ce moment que vos webdesigners dévoilent toute leur créativité pour dessiner des interfaces-utilisateurs à couper le souffle (et responsive design).

En prime, ces derniers vont aussi peaufiner l’UX design de votre app afin d’optimiser le parcours-client offert par celle-ci. Et ce, sans oublier l’expérience utilisateur.

Afin de visualiser le design de votre future application telle que la verront les mobinautes, vous recevrez régulièrement des wireframes.

3 – La phase de développement et de tests

Cette phase compte généralement pour 60 % du coût de développement de votre logiciel.

C’est à ce moment que les développeurs d’applications entrent en jeu : ils vont coder l’application grâce aux langages de programmation.

À la fin de chaque sprint – un sprint = 1 semaine chez Poyesis – vous recevrez une nouvelle version fonctionnelle de votre app mobile. Grâce à vos retours et aux données récoltées lors des tests utilisateurs, votre application sera progressivement affinée.

4 – La maintenance et les évolutions

Ici, le montant est difficile à évaluer.

Et pour cause : il dépend grandement de l’agence à qui vous avez confié le développement de votre application.

En effet, s’il s’agit d’une agence à la moralité douteuse, elle ne mentionnera pas les coûts de maintenance durant la phase de négociation. Ce n’est qu’après la livraison de votre projet que vous risquez d’être (désagréablement) surpris par une facture de maintenance salée.

Pire encore si votre application est rejetée de la boutique d’application à cause d’un bug que vous devez impérativement corriger. Elle sera en position de force et en abusera.

Notre conseil pour éviter de voir ces frais exploser est le suivant : choisissez votre prestataire avec soin et discutez dès le départ des frais de maintenance.

5 – Les frais de web-marketing

Au moment où nous écrivons cet article, nous sommes en mars 2023.

Selon Statista, 31 500 applications mobiles ont été publiées sur l’Apple store en février 2023. Côté Android, 87 000 applications ont fait leur apparition sur les écrans de téléchargement du Google Play Store.

Pourquoi nous vous donnons ces statistiques ?

Pour vous rappeler une vérité souvent oubliée du marché des applications : il est concurrentiel. Une fois votre application mobile développée, vous devrez lutter face à une myriade d’autres applications mobiles pour gagner des utilisateurs.

Par conséquent, nous vous recommandons sincèrement de prévoir des frais de publicités et de web-marketing.

Sinon, vous risquez d’être désagréablement surpris par des frais de marketing digital à la fin du développement.

6 – Le système d’exploitation

Téléphone avec le logo de l'OS Apple

Cher Lecteur,

Êtes-vous surpris d’apprendre que développer une application native iOS coûte beaucoup plus cher que de la développer pour Android ?

Accéder au marché des applications iOS peut vite s’avérer coûteux (et rentable).

De manière générale, le choix du système d’exploitation sur lequel votre app va fonctionner impacte le prix.

Premièrement, vous devez acheter une licence de développeur pour pouvoir publier votre application sur la boutique d’applications de l’éditeur. Voici les tarifs des licences chez les principaux éditeurs :

  • Google Play Store : 25 € pour une licence à vie ;
  • Apple Play Store : 99 € par an ;
  • Windows Store : entre 19 € (comptes personnels) et 99 € (comptes d’entreprise) pour une licence à vie.

Mais ce n’est pas tout.

Selon le système d’exploitation mobile que vous visez, vous devrez aussi acquérir un environnement de développement spécifique. À titre d’illustration, xCode est l’IDE indispensable pour développer une application native iOS.

Heureusement, il existe un moyen simple de faire chuter ces frais : créer une application hybride pour iOS et Android via les frameworks React ou Flutter.

7 – Les dépenses annexes

Cher Lecteur,

Les dépenses annexes désignent toutes les dépenses qui ne rentrent ni dans le développement mobile, ni dans les frais de publicités. Sans surprise, ces postes de dépenses sont fréquemment oubliés par les personnes souhaitant créer une application.

Les voici :

  • les frais de stockages de vos données sur un service cloud ;
  • les coûts d’intégration des API de services tiers à l’instar de la géolocalisation et des notifications push ;
  • les dépenses d’infrastructures informatiques (serveur, CDN, etc.) ;
  • les frais d’utilisation des IA telles que ChatGPT.

Voilà !

En jouant sur ces différents paramètres, vous pourrez définir le coût de votre application de manière précise.

Si vous voulez avoir un devis au centime près, que dites-vous de discuter de votre projet de création d’application mobile avec nos équipes ?

Crédit Impôt Innovation pour site web : êtes-vous éligible ?

Créé en 2003 en tant qu’extension du CIR (Crédit d’Impôt Recherche), le CII est une mesure fiscale destinée aux jeunes entreprises, aux PME et aux TPE. Depuis l’entrée en vigueur de la loi de finances 2023, vous pouvez solliciter une réduction de 30 % sur vos dépenses d’innovation auprès du fisc.

Vous l’aurez compris, le crédit d’impôt innovation vise à vous pousser à investir dans l’innovation et dans la conception de prototypes.

Mais avant de sauter de joie, laissez nous vous mettre en garde : pour financer votre site web via le CII, votre entreprise doit remplir certaines conditions.

Quelles sont les conditions que votre entreprise doit satisfaire pour prétendre au CII ?

En quête d’une exonération fiscale via le CII ? Votre entreprise est éligible aux aides fiscales si elle remplit les deux conditions suivantes :

  • votre total bilan est inférieur à 43 millions d’euros ou votre CA est inférieur à 50 millions d’euros ;
  • vous comptez moins de 250 salariés.

Ainsi, si vous faites partie des petites et moyennes entreprises, des jeunes entreprises ou des TPE, vous êtes de facto éligible. Par contre, si vous êtes une ETI, cela peut s’avérer plus compliqué, mais tout n’est pas perdu : vous avez accès au crédit d’impôt recherche.

Quelles conditions pour financer votre site web via le crédit d’impôt innovation ?

S’il faut répondre à cette question en un mot, ce serait : innovation.

Le caractère innovatif de votre futur site web est la clé qui vous donnera accès aux réductions d’impôt offertes par le CII.

Deux cas de figure se présenteront à vous lors de votre dépôt de dossier de candidature :

  • votre produit digital ou service est déjà sur le marché ;
  • il s’agit d’un nouveau produit.

Si votre solution innovante n’est pas encore commercialisée à date, vous n’avez qu’une chose à faire : déposer votre demande.

Par contre, si vos concurrents commercialisent une solution ayant les mêmes fonctionnalités, vous devrez prouver que la vôtre sera haute-performance. Autrement dit, qu’elle remplit les conditions suivantes :

  • elle apporte de nouvelles fonctionnalités ;
  • elle a une meilleure ergonomie ;
  • elle a une meilleure éco-conception.

Ainsi, qu’importe que vous créez votre site en via un template ou en headless, vous pouvez prétendre au financement de l’innovation. La seule condition étant qu’il contienne une innovation ou renforce votre compétitivité.

Pour savoir immédiatement si les opérations de conception et de prototypage de votre (futur) site web sont éligibles, vous pouvez utiliser cet outil.

Quel est le montant du crédit d’impôt innovation ?

Si vous décrochez une aide à l’innovation via le CCI, vous aurez une réduction d’impôts allant jusqu’à 30 % des dépenses engagées.

Précision importante : les opérations de production, de marketing et autres dépenses relatives à l’après-conception ne sont pas des dépenses éligibles.

En effet, le CII ne couvre que 6 catégories de dépenses liées à la création de votre site web :

  • les dépenses de fonctionnement ;
  • les dépenses de personnel ;
  • les frais de propriété intellectuelle de votre site web ;
  • les frais de défense de vos brevets, dessins et autres ressources créées pendant la phase de conception ;
  • Les dotations aux amortissements ;
  • Les frais de sous-traitance auprès des agences agréées – et nous insistons sur « agréées ».

Et pour cause : une agence agréée CII est reconnue comme une agence fiable et délivrant des livrables de qualité. En effet, pour prétendre à l’agrément CII, une agence web doit montrer au MESR qu’elle peut mener à bien des projets complexes et novateurs qui satisferont ses clients.

Dernier point : seule une agence agréée CII peut vous faire bénéficier d’une réduction d’impôt CII. Si votre prestataire n’est pas agréé CII, vous pouvez dire adieu à cet avantage fiscal.

Au total, vous pouvez prétendre à une exonération d’impôt de 120 000 € maximum. Vous vous demandez pourquoi ce plafond ? Car l’administration fiscale a effectué un plafonnement des projets éligibles CII à 400 000 €.

Si le montant du crédit d’impôt est supérieur à votre impôt sur l’année civile en cours, alors il est étalé sur les 5 années suivantes. Toutefois, si votre entreprise est une PME, vous pouvez faire une demande pour obtenir un remboursement immédiat.

Comment sécuriser votre CII sans craindre les redressements fiscaux ?

Impossible pour nous de ne pas vous mettre en garde contre l’un des dangers du CII : les redressements fiscaux.

En effet, lorsque vous remplirez le formulaire cerfa n°11081, vous mentionnerez les éléments contenus dans votre cahier des charges.

Or, entre le moment du dépôt de la déclaration et la livraison de votre site, votre marché peut évoluer. Naturellement, votre site web aussi va évoluer… et s’éloigner du cahier de charges initial (celui que vous aurez déposé auprès du Ministère du Redressement Productif).

C’est d’ailleurs pour cette raison que les entreprises aiment utiliser un développement en mode agile : pour prévenir et anticiper les évolutions de leurs marchés.

Par contre, l’administration fiscale ne l’entendra pas de cette oreille : à ses yeux, la différence entre la solution innovante détaillée dans votre cahier des charges et celle produite sera trop grande.

Pour vous, en tant que dirigeant d’entreprise, cela n’augure rien de positif : vous perdrez votre financement à l’innovation et subirez un redressement fiscal.

Heureusement, là aussi, il existe une solution pour protéger votre trésorerie des affres de la fiscalité : le rescrit fiscal.

Le rescrit est une prise de position formelle et définitive de l’administration quant à l’éligibilité de votre projet au CII. Grâce à lui, vous êtes certain que vous ne perdrez pas vos avantages fiscaux suite à un contrôle fiscal.

Pour l’obtenir, rien de plus simple : l’agence en charge de votre projet digital n’a qu’à faire une demande auprès des services fiscaux compétents. Si vous ne recevez aucune réponse sous un délai de 3 mois, bonne nouvelle : votre demande de rescrit est légalement acceptée.

Comment bénéficier du CII pour votre site web ?

Ça y est, vous vous êtes décidé à profiter des 30 % de réduction offerts par le CII.

Mais comment bénéficier du crédit impôt innovation pour votre site web ?

Vous avez deux options :

Encore une fois, nous insistons sur le fait que l’agence ou le freelance de votre choix doit être agréée. Sinon, vous ne pourrez pas prétendre à un quelconque remboursement auprès du service des impôts.

Voilà, vous savez tout sur le CII et comment il peut réduire le coût de développement de votre logiciel.

Souhaitez-vous discuter de votre projet digital ? Contactez-nous et nous vous répondrons immédiatement.