Faire le cahier des charges de son app web/mobile : le guide

Vous voulez créer une application ou faire une refonte de votre site web.

Et vous vous demandez comment faire pour que vos équipes réalisent exactement le produit que vous avez en tête.

Ne cherchez plus, la solution à votre problème porte un nom : un cahier des charges.

Nous allons vous montrer étape par étape, comment rédiger le vôtre simplement.

C’est parti.

Qu’est-ce qu’un cahier des charges ?

Un cahier des charges est un document présentant tous les aspects d’un projet et faisant office de document juridique entre le maître d’œuvre (vous) et son prestataire.

Il contient les points suivants :

  • les objectifs du projet ;
  • la charte graphique ;
  • les fonctionnalités de l’application web/mobile ;
  • les contraintes techniques ;
  • les prestations attendues ;
  • le budget ;
  • la deadline et les jalons.

Cette liste n’est pas exhaustive. Ainsi, vous pourrez rajouter d’autres éléments en fonction de votre projet web.

Dit comme cela, rédiger un cahier des charges pour son site web ou son app a l’air simple.

Ce n’est pas toujours le cas.

Déjà, en rédigeant votre cahier des charges, vous risquez de vous rendre compte qu’il y a beaucoup d’éléments qui sont encore flous.

Ensuite, synthétiser ces éléments dans un document parfaitement détaillé demande beaucoup de temps.

Autant de raisons pour lesquelles beaucoup d’entrepreneurs préfèrent sauter cette étape. Ils commencent par un prototype et l’améliorent ensuite.

Ne faites surtout pas ça.

Pourquoi ?

Tout simplement parce que rédiger le cahier des charges de votre service digital vous apporte trois avantages.

3 raisons de toujours rédiger un cahier des charges

Sans plus tarder, entrons dans le vif du sujet.

1 – Une meilleure communication entre tous les membres de votre équipe

Est-ce que vous savez à quoi ressemble une interface graphique ?

Et un menu ?

Ou une icône ?

Certainement.

Mais est-ce que vous êtes sûr que vos collaborateurs ont les mêmes images en têtes que vous ?

La réponse est non.

Développer une application ou créer un site web fait intervenir plusieurs personnes aux profils différents :

  • l’initiateur du projet, vous ;
  • des webdesigners ;
  • des développeurs web ;
  • des rédacteurs web ;
  • Des consultants SEO qui vont optimiser votre nouveau produit pour les moteurs de recherche et/ou les app store ;
  • Des spécialistes du marketing digital.

Imaginez si toutes ces personnes ont des idées différentes en tête et que chacune pense que tous pensent comme elle… vous courez à la catastrophe.

Heureusement, vous pouvez éviter cela en rédigeant un cahier des charges.

2 – Le respect des délais et du budget

Certes, un cahier des charges n’est pas un outil magique qui vous garantit que votre projet sera livré dans les temps.

Et encore moins dans le respect du budget.

Mais sans lui, alors vous êtes certain que non seulement votre projet aura des retards, mais qu’en plus, vous dépasserez votre budget initial.

Et les chances que vous receviez un produit qui corresponde à vos attentes sont encore plus maigres.

Grâce au cahier des charges, votre prestataire et vous connaîtrez les caractéristiques et les étapes du projet.

Ce qui a trois avantages :

  • l’agence web à qui vous faites appel peut vous fournir une estimation réaliste des délais de livraison en début de contrat ;
  • vous pouvez facilement contrôler l’avancement du projet grâce au rétroplanning ;
  • vous pouvez mieux estimer le budget nécessaire.

 3 – L’assurance que vous obtiendrez la totalité des droits sur vos livrables

Saviez-vous que selon la loi, vous n’êtes pas forcément le propriétaire d’un site web ou d’une application que vous avez fait développer ?

Eh oui, si vous n’êtes pas vigilant lors des négociations avec votre agence de développement web, vous risquez devoir lui verser des royalties… sur votre propre app.

Application conçue à vos frais et selon votre idée.

Si ce sujet vous intéresse, nous l’avons expliqué dans cet article de blog.

Alors si vous hésitiez encore à réaliser un cahier des charges, cet argument à lui seul devrait suffire.

Vous n’avez pas envie de vous retrouver confronté à une légion d’avocats spécialisés en propriété intellectuelle, n’est-ce pas ?

Rédiger son cahier des charges de A à Z : les 9 parties que votre cahier doit avoir

Maintenant, entrons dans le vif du sujet : comment rédiger un cahier des charges précis ?

Voici les 9 sections que votre cahier des charges devra contenir :

  1. Le pitch d’élévation ;
  2. La présentation du projet ;
  3. Les flows d’utilisateurs (user flows)
  4. L’arborescence et le contenu de l’application ;
  5. La charte graphique ;
  6. La liste des fonctionnalités ;
  7. Les prestations attendues (+ les délais) ;
  8. Le budget ;
  9. Le lexique.

Voyons-les en détail.

Section 1 : l’elevator pitch

Honnêtement, le pitch d’élévation, ou argumentaire éclair, n’est pas obligatoire.

Mais ce paragraphe peut vous aider à mieux vous faire comprendre par vos (futurs) collaborateurs.

Son but : expliquer clairement votre projet, votre organisation, les enjeux du projet et l’audience cible en quelques paragraphes.

Voici 2 raisons pour lesquelles vous devriez toujours rédiger cette partie :

  • Vous vous imprégnez mieux de votre propre idée : vous serez surpris du nombre d’entrepreneurs qui n’arrivent pas à présenter leurs idées de business sans d’innombrables slides PowerPoint ;
  • Vous captivez votre audience : en 30 à 60 secondes maximum, vos lecteurs sauront déjà ce que vous attendez d’eux. Ce qui peut avoir un énorme impact sur la suite.

Concrètement, voici les éléments que vous les questions auxquelles vous devez répondre dans cette partie :

  • Qui êtes-vous ?
  • Quel problème votre application ou votre site web va résoudre ?
  • Sous quel angle allez-vous aborder ledit problème ?
  • Quelle est la plus-value de votre offre par rapport à vos concurrents ?

Ok.

Combiner tous ces points sur une seule page Word A4 peut sembler difficile.

Toutefois, vous n’avez pas besoin de les approfondir ici. Vous le ferez dans la section suivante.

Pour vous donner une idée, voici un template de pitch d’élévation du Founder Institute.

Si vous souhaitez apprendre à créer votre elevator pitch, cet article d’Asana est fait pour vous.

Section 2 : La présentation du projet

Après avoir teasé votre entreprise et votre idée d’application à votre potentielle agence digitale, vient le moment de tout lui dire.

Et c’est justement ce que vous ferez dans cette partie : vous lui révèlerez toutes les informations importantes sur votre entreprise, y compris le rôle de cette app dans la stratégie de celle-ci.

Pour cela, vous allez scinder cette partie en 3 sous-parties :

  • le contexte ;
  • les objectifs de l’application ;
  • (facultatif) votre écosystème numérique.

Présentation du contexte

Concernant votre organisation, voici les éléments dont vous devrez parler :

  • La date de création de votre entreprise ;
  • Les services\produits que vous offrez ;
  • Le profil type de votre public ;
  • Votre nombre de collaborateurs ;
  • Vos concurrents ;
  • Votre plus-value ;
  • Le type de projet :

Ici, le mot d’ordre, c’est l’exhaustivité.

N’ayez pas peur de rentrer dans les détails.

Vous avez des chiffres intéressants ? Des statistiques sur vos ventes ? Partagez-les.

Attention toutefois à ne pas rallonger cette partie avec des détails peu pertinents – comme l’historique détaillé de votre société.

Enfin, soyez clair sur le type d’application que vous attendez. Indiquez clairement s’il s’agit d’une :

  • application native ;
  • application hybride ;
  • Progressive Web App (PWA).

Vous ne savez pas quel type choisir ? Ce guide vous aidera à déterminer le meilleur type d’application selon votre business.

Les objectifs de l’application

Pourquoi voulez-vous lancer ce projet ?

Quelle est son importance dans la stratégie globale de votre entreprise ?

Quelle audience voulez-vous atteindre grâce à ce dernier ?

Les réponses à ces questions permettront à votre agence partenaire de mieux cerner vos attentes.

D’ailleurs, il y a fort à parier qu’elle vous aide à mieux cadrer votre projet pour que le produit final match le plus avec vos attentes.

Présentation de votre écosystème numérique

D’entrée de jeu, sachez que cette partie est totalement facultative si vous n’avez pas encore d’application ou de site web.

Dans le cas contraire, demandez-vous comment vos plateformes vont interagir ensemble.

Et pour être certain que l’entreprise en charge de votre projet sera sur la même longueur d’onde que vous, répondez aux questions suivantes :

  • Comment fonctionne cette plateforme ?
  • Quel est son modèle économique ?
  • Quelles sont ses statistiques sur ses métriques principales (taux de rebond, nombre de téléchargements, etc.) ;
  • Qui s’occupe de son hébergement, etc.

Grâce à ses précieuses informations, toutes les parties prenantes pourront facilement intégrer vos autres services digitaux dans le projet.

Section 3 : les flows d’utilisateurs

Comment est-ce que vos clients vont utiliser votre service ?

Quels chemins de navigation suivront-ils dans leurs parcours d’achats ?

Sur quelles interfaces/pages devront-ils effectuer des actions ?

C’est ici que vous expliquerez tout cela.

Plutôt que de longs discours, simplifiez-vous la vie : montrer des users stories ou des cas d’utilisateurs.

Voici à quoi ça ressemble.

Source : Mockplus

Ça a l’air simple et pourtant, dessiner ces chemins de navigations vous offre 3 avantages :

  • les points de frictions sont faciles à repérer, ce qui améliore l’expérience utilisateur ;
  • vous avez moins de chances d’oublier une page importante ;
  • vous pourrez visualiser les connexions entre vos différentes interfaces graphiques.

Bonus : pourquoi ne pas en profiter pour optimiser le parcours utilisateur de votre app au maximum ? Voici comment le faire et si vous voulez booster votre parcours d’achat avec ChatGPT, c’est par ici.

Section 4 : arborescence et hiérarchie du site

Comment est-ce que vos pages seront reliées entre elles ?

Quelle logique suivront-elles ?

Combien de pages votre app aura ?

Encore une fois, n’hésitez pas à présenter la hiérarchie de votre site web ou appli mobile sous forme visuelle.

Conseil : utilisez les cartes mentales, vous pouvez en créer sur des sites tels que Mindmeister ou Miro.

Section 5 : la charte graphique

Avez-vous remarqué qu’à chaque fois que vous êtes face à un produit Google, vous reconnaissez instantanément la marque ?

Ce n’est pas dû au hasard. C’est parce que Google – comme toutes les entreprises – veille à la cohérence visuelle de tous ses produits.

Notamment :

  • les couleurs de la marque ;
  • la typographie ;
  • les styles artistiques ;
  • les différentes variations du logo.

Tous ces éléments se retrouvent dans la charte graphique.

C’est littéralement la bible de votre webdesigner.

Elle contient des règles qui régissent tous les éléments de votre communication, et vos services numériques n’y font pas exception.

Si vous n’avez pas encore créé d’identité visuelle et/ou de charte graphique, deux choix s’offrent à vous :

  • demander à votre webdesigner ou à l’agence qui réalisera votre projet de s’en charger ;
  • créer vous-même votre identité visuelle.

Vous vous en doutez, la deuxième option n’est envisageable que lorsque vous débutez et que votre budget est limité.

Voici un excellent article de blog d’Hubspot qui vous aidera à créer l’identité visuelle de votre marque.

En bonus, vous pouvez aussi intégrer des maquettes de votre future app et des sources d’inspiration – aka sites et applications de vos concurrents. Elles aideront vos collaborateurs à mieux cerner vos attentes en termes d’UX design.

Pour apprendre à créer des maquettes, c’est par ici.

Section 6 : les spécificités techniques et fonctionnelles

Cette partie se compose de trois sous-parties :

  • l’énoncé du périmètre du projet ;
  • la liste des fonctionnalités de votre application ;
  • la liste des contraintes techniques à respecter.

Sans plus tarder, voyons chacune de ces parties.

L’énoncé du périmètre du projet

Parfois appelé « Scope de projet », le périmètre du projet vous pousse à définir des contraintes à votre projet.

L’objectif étant d’éviter une dérive des objectifs, et donc une charge de travail supplémentaire – et des coûts budgétaires qui vont saigner votre trésorerie.

Ici, il s’agit de lister la présence ou non de certaines fonctionnalités. Voici quelques questions auxquelles vous devrez répondre :

  • Vos contenus seront-ils multilingues ?
  • Sur quels supports votre application ou votre site web seront utilisables ?
  • Allez-vous réutiliser des modules d’une autre de vos plateformes digitales ?
  • L’application intégrera-t-elle un mode hors-connexion ?
  • Un moteur de recherche intégré ?
  • Un espace client ?
  • La géolocalisation ?
  • Les notifications push ?

Pour en apprendre plus sur le scope du projet, faites un tour sur cet article du blog gestion de projet.com.

La liste des fonctionnalités du projet

Quelles seront les fonctionnalités de votre application ?

Qu’est-ce que l’utilisateur pourra faire avec elle ?

Vous l’avez compris, c’est ici que vous listerez toutes les fonctionnalités que vous souhaitez avoir.

Listez les fonctionnalités aussi bien côté client (le front-end) que côté administration (le back-end).

Mais saviez-vous qu’en soignant cette partie, vous pouvez faire subventionner votre projet par l’État français à hauteur de 30 % ?

Cette manne financière porte un nom : le crédit impôt innovation (CII).

Et voici un article qui vous explique comment bénéficier du CII 😁.

Les contraintes techniques du projet

En tant que dirigeant d’entreprise qui souhaite voir que ses ventes grandissent — et non l’inverse — vous le savez : même le client le plus fidèle ira chez vos concurrents si son expérience sur votre plateforme est désagréable.

Ainsi, votre produit peut avoir toutes les fonctionnalités recherchées par votre persona, mais s’il est plein de bugs ou lent… vous connaissez la suite.

C’est pour éviter cela que l’on définit des contraintes techniques.

Il ne s’agit pas de fonctionnalités ni de limites comme dans le cas du périmètre du projet. Mais bien d’exigences techniques que votre prestataire devra absolument respecter.

En voici quelques-unes :

  • la vitesse d’exécution : votre application doit s’exécuter le plus rapidement possible ;
  • Les systèmes d’exploitation sur lesquels votre app doit pouvoir s’exécuter ;
  • Les contraintes de sécurité que l’app doit respecter : protection 3D Secure si vous créez un site e-commerce, certificats SSL, etc ;
  • le respect des labels de l’informatique verte, etc.

Ce dernier point vous intéresse ? Alors courez lire cet article sur l’informatique verte pour apprendre comment améliorer vos notes ESG\RSE.

Section 7 : Prestations attendues et délais

Maintenant, il est temps de déterminer clairement comment votre prestataire va réaliser votre projet.

Pour y parvenir, discutez avec votre chef de projet informatique sur les points suivants :

  • la liste des actions que l’agence web devra effectuer ;
  • Quelles actions dépendent de l’agence ? De vous ?
  • Quels seront les délais pour chaque activité ?
  • Combien coutera chaque activité ?
  • Quelles seront les personnes-ressources nécessaires pour la réalisation du projet ?

Au terme de cet échange, vous devriez avoir entre les mains un rétroplanning détaillé assorti du budget nécessaire.

Section 8 : Budget

Quand il s’agit de l’appel d’offres, deux camps idéologiques s’affrontent :

  • Celles et ceux qui pensent qu’il ne faut pas divulguer le budget alloué par l’entreprise lors de l’appel d’offres ;
  • Celles et ceux qui pensent le contraire.

Si vous ne révélez pas la tranche budgétaire que votre entreprise est prête à mettre, voici ce qui a fortes de chances de se passer :

  • Vous terminez la rédaction du cahier des charges et lancez l’appel d’offres ;
  • plusieurs agences web répondent ;
  • vous sélectionnez les meilleurs d’entre elles ;
  • vous discutez plusieurs semaines ensemble sur le cahier des charges ;
  • au moment où vous révélez votre budget, le responsable de l’agence vous tourne le dos, car vous êtes hors du budget qu’il imaginait.

Ok, c’est frustrant.

Mais c’est surtout une perte de temps énorme vu que vous allez devoir recommencer le processus.

À vous de voir.

Bonus : voici un tuto détaillé sur la création d’un budget pour son application mobile.

Section 9 : Le lexique

Non, le lexique n’est pas obligatoire.

Mais mettez-vous à la place de vos collaborateurs – surtout s’ils ne sont pas dans votre secteur d’activité.

Vous leur demanderez de créer un produit digital pour un secteur dont ils ne connaissent presque rien.

Dans ces conditions, des erreurs d’interprétation, des malentendus et le stress ne sont pas loin.

Heureusement, vous pouvez éviter cela en incluant un lexique à la fin de votre document.

Quelques conseils de rédaction pour réussir le cahier des charges de votre application

Félicitations !

Vous savez maintenant comment rédiger un cahier des charges précis.

Mais avant de nous séparer, nous avons deux conseils à vous donner. Les voici :

  • faites toujours relire votre cahier des charges par un développeur web ou un chef de projet informatique ;
  • n’ayez pas peur de revenir sur certains éléments – le cahier des charges n’étant pas toujours statique ;
  • différenciez les fonctionnalités importantes de votre app à celles qui sont justes agréables à avoir.

D’ailleurs, que dîtes-vous de discuter de votre future application ou de votre projet web ? Contactez notre chef de projet et nous en discuterons ensemble.

Ça ne vous engage à rien, alors qu’attendez-vous ?

CMS Headless : est-ce fait pour moi ?

Est-ce que vous voulez dépasser les limites de votre application mobile ou site web actuel ?

Partager facilement vos contenus sur tous vos différents canaux d’acquisition ?

Ou alors vous voulez vous démarquer de vos concurrents en créant une plateforme d’expérience numérique – ou DXP pour les intimes – qui éblouira vos clients ?

Si vous avez répondu oui à l’une de ces questions, alors nous avons peut-être la réponse à vos tourments : les CMS headless.

Découvrez tout sur ces systèmes de gestion de contenu – ou content management system dans la langue de Shakespeare —, tout de suite.

Qu’est-ce qu’un CMS headless ?

Un CMS headless est un système de gestion de contenu avec une petite particularité : la partie gérant le contenu (le back-end) et la couche de présentation sont dissociées.

Pour les relier, les développeurs utilisent des API, et non des accès directs vers la base de données comme c’est le cas avec des CMS traditionnels.

En gros, vous avez une plateforme pour créer, éditer et sauvegarder vos contenus, et plusieurs autres pour les afficher.

On parle alors d’une approche « Best of Breed » : vous prenez uniquement les meilleurs morceaux de chaque logiciel et vous les assemblez via des API.

Si vous ne savez pas ce qu’est une API, il s’agit de requêtes fournissant des données aux sites internet à partir d’outils de gestion de contenu.

CMS headless vs CMS Découplés : faites bien la différence

Ok.

Si l’on suit la logique qui dit qu’un CMS headless est un CMS qui sépare la couche de présentation avec le back-office, alors tout CMS un tant soit peu modulable est un headless.

Sauf que ce n’est pas exactement vrai.

En surfant sur le web, vous verrez beaucoup de CMS modulaires appelés par abus de langage headless, mais qui sont en fait des CMS découplés.

Les CMS découplés sont des systèmes de gestion de contenu dont les interfaces d’administration ne sont compatibles qu’avec quelques front-end pré-déterminés.

Exit alors les possibilités quasi-infinies de conception de vos propres interfaces web.

Pourquoi les CMS headless sont aussi populaires ?

Selon une étude d’Experro menée en 2023, 35 % des sites web américains fonctionnent en headless.

Sachant qu’ils sont plus complexes que les CMS monolithiques traditionnels, pourquoi les entreprises en raffolent-elles ?

Pour le comprendre, il faut revenir à une autre tendance du marketing digital : le recyclage des contenus, ou CROPE.

En gros, créer un contenu une fois et le publier partout (Create Once, Publish Everywhere).

Sauf que, si vous avez déjà essayé de partager un contenu de votre site sur différents canaux, vous aurez remarqué 2 problèmes :

  • cela prend du temps, car vous devez adapter le contenu selon les formats de chaque plateforme ;
  • vous faites beaucoup de copier-collers.

La raison de ces pertes de temps est – paradoxalement – celle qui a fait le succès des CMS monolithiques : la création de contenu via un éditeur WYSIWYG intuitif et visuel.

La raison : l’information est entremêlée avec les éléments de mise-en-forme et le code source de la page.

Impossible de réutiliser vos contenus – images, vidéos, textes, codes HTML/CSS, etc. – sans avoir à faire de multiples copier-coller.

Malheur à vous si vous vous rendez compte après coup qu’un de vos contenus doit être modifié… Bonjour les pertes de temps.

Et c’est là qu’interviennent les CMS headless : ils vous permettent de récupérer uniquement votre contenu, structuré par des balises et des métadonnées, via des API.

On parle alors de Content As A Service (CaaS), et c’est vachement pratique pour les adeptes du marketing omnicanal.

5 avantages des CMS headless pour votre business

Vous vous en doutez, le marketing omnicanal n’est pas la seule raison qui pousse les entreprises à migrer vers des headless.

Experro a mené une étude auprès d’un panel d’entreprises afin de savoir quels ont été les bénéfices apportés par les CMS headless.

Le graphe est assez parlant.

En plus de ces avantages, voici d’autres avantages que vous procurent les CMS headless :

  • une plus grande capacité de personnalisation de l’expérience utilisateur ;
  • plus de flexibilité sur la conception graphique de vos pages web ;
  • plus de facilité à distribuer vos contenus ;
  • moins de risque d’attaque informatique ;
  • moins de problèmes de compatibilité.

Détaillons-les davantage.

Personnaliser davantage l’expérience utilisateur

Depuis plusieurs années, le secret d’un site e-commerce à succès se trouve dans la personnalisation.

Personnalisation des contenus.

Amélioration et personnalisation du parcours utilisateur.

Bref, les internautes adorent être chouchoutés.

Certes, vous pouvez offrir une expérience utilisateur unique à vos clients en intégrant ChatGPT sur votre plateforme, mais vous serez toujours limité.

Ainsi, si au départ, vous aviez un blog WordPress qui a fini par se transformer en une boutique en ligne… ça restera toujours du WordPress – WooCommerce malgré ses bonnes intentions, étant encore assez loin d’un Shopify ou d’un BigCommerce.

En conséquence, vous aurez moins d’options de personnalisation que si vous aviez créé votre boutique Shopify dès le départ.

Heureusement, vous pouvez contourner cette limite en couplant la partie gestion de contenus de WordPress avec un logiciel de gestion de contenu dédié au e-commerce.

Plus de flexibilité sur l’UX design de vos pages web

Avez-vous déjà eu un coup de cœur pour un template, pour découvrir qu’il est impossible à reproduire sur votre CMS ?

Si oui, ce point est fait pour vous : grâce au headless, vous aurez beaucoup plus de choix quant à la conception de vos pages web.

Exit les limitations de votre créativité par des composants prédéfinis, des layoutes ou des options de mise en page.

Libre à vous de créer un site web minimaliste, maximaliste, brutaliste ou rétro… votre webdesign ne dépend plus que de vous.

Et pour savoir créer une maquette de site web, et justement voici un tuto complet sur le wireframing.

Plus de facilité à faire du marketing omnicanal

L’omnicanal, c’est un peu la tendance dominante chez les marketeurs.

Son principe est simple : partagez vos contenus sur toutes les plateformes susceptibles de toucher votre audience.

Sauf que, comme vu plus haut, c’est une activité chronophage avec un CMS monolithique.

Heureusement, grâce aux API et leurs données structurées, vous pourrez même automatiser cette tâche.

Plus d’évolutivité

Lorsque vous créez votre site web, vous y investissez de l’argent.

Alors, hors de question de devoir un jour tout jeter à la poubelle parce que vous avez suivi une tendance. Ce n’est pas le Metaverse ici.

Justement, les CMS headless reposent sur une architecture logicielle durable, conçue pour évoluer avec les nouvelles technologies.

Ainsi, si vous avez créé votre site d’e-commerce sous Shopify en utilisant le headless, vous êtes certain qu’il pourra toujours évoluer.

On parle alors d’architecture Mach (voici un article en anglais très détaillé dessus)

Plus sécurisé que les CMS traditionnels

Les histoires de cyberpirates qui réussissent à s’infiltrer dans des sites WordPress via des failles de sécurité des thèmes sont légion.

Les extensions et les plugins ne sont pas en reste non plus.

D’ailleurs, WordPress n’est pas le seul outil de gestion de contenu web à être régulièrement visé par des attaques informatiques.

Mais pourquoi est-ce qu’on en parle ?

Pour vous faire prendre conscience d’un élément récurrent dans les attaques informatiques : l’infection commence généralement par un seul portail web, avant de se propager aux autres.

Heureusement, vous pouvez éviter ce problème en adoptant une architecture headless.

Et pour cause : c’est impossible pour qui que ce soit d’accéder à la plateforme de publication à partir de votre base de données, et vice-versa.

Autrement dit, si jamais des pirates informatiques parviennent à infiltrer une partie de votre site, les autres parties resteront indemnes.

La raison étant que les API fournissent uniquement les données en lecture seule.

Les inconvénients des CMS headless

Avant de vous ruer sur la page de contact de votre agence web favorite pour migrer votre site sous un headless, nous devons vous mettre en garde : ils ont aussi leurs lots d’inconvénients.

Voici ceux qui reviennent le plus souvent :

  • les problèmes de mise en page ;
  • une grande dépendance envers vos développeurs web en cas de pépin ;
  • des coûts de maintenance beaucoup élevés ;
  • une plus grande complexité.

Explorons chacun de ces points en détail.

Vous n’avez aucune idée du rendu final de vos contenus

Lorsque vous utilisez un CMS mêlant gestion des contenus et couches de présentation, vous pouvez prévisualiser vos pages AVANT de les publier.

Ce n’est pas toujours le cas avec les sites headless.

En effet, le back-end n’a aucune idée de comment le rendu visuel final de la page sera généré.

Vous êtes dépendant de vos développeurs web

Si vous avez pris votre temps pour choisir une bonne agence web, ce point est minime.

Par contre, si vous avez eu le malheur de faire appel à une agence de développement web médiocre, vous allez le regretter.

En effet, c’est l’agence qui crée votre site qui sait comment il fonctionne. C’est donc elle qui pourra réagir rapidement en cas de glitch sur votre UX ou de bugs.

Si elle est de mauvaise foi et que vous ne disposez pas d’un chef de projet informatique en interne, vous risquez d’être surfacturé.

Votre site web vous coûtera beaucoup plus cher

En plus du budget « création de site », vous devrez en plus ajouter d’autres frais, notamment :

  • les frais d’hébergement sur le cloud de vos deux CMS auprès d’un hébergeur comme AWS France, ou l’achat de serveurs dédiés si vous préférez l’hébergement sur-site ;
  • les abonnements annuels pour chaque CMS, excepté si vous optez pour un CMS open-source comme WordPress.org, Ghost CMS ou Strapi CMS ;
  • La maintenance de chaque plateforme, etc.

Au final, migrer votre site sous un CMS headless va considérablement augmenter votre budget site web.

Ce qui nous amène à la question suivante : quand devez-vous utiliser un CMS headless ?

Quand devez-vous utiliser un CMS headless ?

Ok, maintenant, vous savez ce qu’est un CMS headless, pourquoi vous devriez l’utiliser et ce qu’il vous en coûtera.

Mais est-ce que vous en avez besoin ?

Après tout, si votre site web fait déjà très bien l’affaire, pourquoi entamer une refonte de ce dernier ?

En réalité, la réponse à cette question dépend uniquement de vos besoins (et de ceux de vos clients). Si vous êtes dans l’une des situations suivantes, un CMS headless est sans aucun doute la meilleure solution pour vous :

  • vous avez besoin de plus de liberté et de flexibilité quant à la gestion et la conception de votre site web ;
  • vous voulez vous différencier de vos concurrents en proposant des parcours d’achat inédits ;
  • vous voulez améliorer le parcours d’achat de vos clients, mais vos développeurs sont limités par votre CMS ;
  • vous faites du marketing omnicanal, et en avez marre de devoir à chaque fois copier-coller vos contenus ;
  • votre site web a évolué et a besoin d’autres fonctionnalités présentes chez d’autres CMS.

Si vous vous reconnaissez dans l’un de ces cas, contactez notre chef de projet informatique. Nous vous aiderons à déterminer si oui ou non, un CMS headless est pertinent pour votre présence en ligne.

Comment choisir le meilleur CMS headless pour votre entreprise ?

Cher Lecteur,

En parcourant le web, vous tomberez sur d’innombrables CMS headless. Notamment :

  • les CMS monolithiques, mais transformables en headless grâce aux API REST : WordPress, Shopify, Drupal, etc ;
  • les solutions open-source : ghost CMS, Netlify, Tina CMS, Keystonejs, etc ;
  • les CMS headless propriétaires : Cockpit, Sanity IO, Contentful, etc.

Lequel est le plus adapté à votre situation ?

Eh bien, difficile à dire tant votre entreprise et vous êtes unique.

Alors, nous avons une autre idée : pourquoi ne pas en discuter lors d’un appel ?

Contactez notre chef de projet informatique et nous vous aiderons à trouver le meilleur CMS headless.

Green code : rendez vos logiciels verts et ESG/RSE friendly

Ordinateur posé sur une table en bois au milieu d'une forêt

Les émissions de CO2.

Quand on pense à ce gaz à effet de serre, on pense immédiatement aux mines de charbons, aux pots d’échappement des voitures ou aux cheminées des usines.

Et pourtant, une autre source de pollution est très souvent oubliée par les défenseurs de la protection de l’environnement.

Spoiler, vous l’avez entre les mains : il s’agit du numérique.

Si au début des années 2000, la dématérialisation était parfois présentée comme un moyen de réduire l’empreinte écologique des entreprises, aujourd’hui… le constat est plus mitigé.

Preuve en est la conclusion d’une étude de l’ADEME et de l’ARCEP : 4 % des émissions de GES de la France proviennent des technologies de l’information ou TIC.

Hélas, cela se répercute aussi sur votre score ESG\RSE. Il baisse en partie à cause de vos logiciels-maison.

Heureusement, il existe une solution pour amoindrir l’impact de votre matériel informatique et faciliter la transition écologique de votre boîte : le green code.

Sommaire

  • Qu’est-ce que le green code ?
  • Pourquoi les applications ne sont pas optimisées ?
  • Quels sont les avantages du green coding ?
  • 11 pratiques du green code à appliquer au sein de votre entreprise

Qu’est-ce que le green code ?

Développeur web assis dans un champ
Développeur web assis dans un champ

Le green code, ou code informatique vert en français, est un code source allégé et optimisé autant que possible. Il s’agit d’une partie d’une démarche écologique plus large menée par les DSI : le green IT.

L’objectif ?

Obtenir un logiciel nécessitant moins de puissance de calcul, d’espace de sauvegarde, et surtout plus rapide.

Adopter l’éco-design pour votre application a trois avantages en termes de business et de compétitivité :

  • votre bilan carbone va chuter – à vous les certifications des labels écologiques ;
  • votre responsabilité sociétale va être revue à la hausse ;
  • vos clients seront plus heureux, car votre solution digitale sera plus efficace ;
  • vos équipements électriques et ceux de vos clients auront une plus grande durée de vie.

Seulement, vous vous en doutez, la plupart des logiciels sont loin d’être optimisés à 100 %.

Et c’est assez facile même pour vos clients de s’en apercevoir :

  • la batterie de leurs périphériques fond comme neige au soleil dès qu’ils allument votre application ;
  • vos produits digitaux sont affreusement lents.

Pour les internautes, ce sont des red flags : la plupart d’entre eux désinstalleront votre application ou quitteront votre site à l’instant.

Bref, si votre application est un obésiciel – un programme remplit de bouts de codes lents, dupliqués et nécessitant une puissance de calcul démesurée – il n’y a pas que votre chargé de responsabilité sociétale qui est concerné.

Vos commerciaux, marketeurs, chefs de projets informatiques et chargés du SAV le sont aussi.

Pourquoi les applications ne sont pas optimisées ?

Ordinateur émettant une fumée noire
Ordinateur émettant une fumée noire

Deux raisons expliquent ce problème:

  • les développeurs doivent souvent livrer des applications dans des délais serrés, ce qui réduit le nombre d’heures consacrées à l’optimisation du logiciel en développement ;
  • la loi de Moore.

Si vous n’êtes pas un aficionado de la programmation informatique, voici ce que dit cette loi édictée par Moore : « la puissance de calcul des ordinateurs doublera tous les deux ans ».

Édictée pour la première fois en 1971 et corrigée en 1975, elle s’est révélée exacte jusqu’au début des années 2020.

Et cette loi a eu un impact considérable sur les créateurs de logiciels : ils ont eu beaucoup plus de puissance de calculs que nécessaires pendant longtemps.

Exit les longues heures à analyser la taille des mémoires tampon pour gagner quelques kilo-octets.

Exit les multiples tests d’algorithmes et de techniques de parallélisation pour gagner quelques millisecondes de temps d’exécution.

Oui, ça a grandement contribué à diminuer les temps de développement. Par contre, cela a conduit à la production d’une montagne de codes informatiques inutiles, mal écrits et basés sur des algorithmes non-optimisés.

Sans surprise, ils tendent à augmenter la consommation de ressources sur les périphériques sur lesquels ils s’exécutent. Ce qui, à l’heure où les enjeux environnementaux et le réchauffement climatique sont des sujets sensibles pour les consommateurs, passe mal.

Concrètement, voici quelques moyens simples de repérer des codes non-optimisées sans avoir à faire un audit énergétique de votre logiciel :

  • Il utilise des langages de programmation et/ou des frameworks qui ne sont plus mis à jour ;
  • Les équipes techniques lui ajoutent régulièrement de nouvelles couches de codes pour repousser sa fin de vie malgré son obsolescence apparente ;
  • Il s’exécute sur un système d’exploitation trop différent de celui pour lequel il a été conçu.

Autant de raisons qui poussent les DSI français à se soucier de plus en plus de la RSE de leur entreprise.

Quels sont les avantages du green coding ?

Interface logicielle ouverte en plein milieu d'une fôret
Interface logicielle ouverte en plein milieu d’une fôret

Les avantages de minimiser l’impact environnemental de vos logiciels sont légion. En voici quelques-uns :

  • une architecture logicielle réalisant de plus grandes économies d’énergie ;
  • le renforcement de l’image de marque de votre entreprise auprès des consommateurs grâce à l’obtention de labels d’éco-conception (Green code lab, label Numérique Responsable, etc.) ;
  • des budgets moins élevés pour le remplacement de votre parc informatique, vu que ces derniers ont une plus grande durée de vie.

Sceptique ?

Ce sont pourtant les bénéfices que Salesforce MuleSoft a obtenus en adoptant quelques bonnes pratiques environnementales de l’informatique verte. La consommation électrique de ses data centers a chuté de 14 %.

Maintenant que vous savez à quel point la rentabilité de votre entreprise peut croître grâce au green coding, passons au point suivant : quelles sont les pratiques de green coding ?

11 pratiques du green code à appliquer au sein de votre entreprise

Vous souhaitez éco-concevoir vos produits digitaux ? Voici quelques astuces qui peuvent vous aider :

  1. créez un site web minimaliste ;
  2. utilisez des algorithmes optimisés au sein des modules de vos programmes informatiques ;
  3. éliminez les fonctions inutiles au sein de votre programme ;
  4. réduisez la quantité de bouts de code dupliqué, et créez des fonctions plutôt ;
  5. refactorisez les fonctions non-optimisées ;
  6. utilisez des structures de données efficaces et adaptées aux données que vous allez y stocker ;
  7. utilisez les bons formats d’image — par exemple, assurez-vous que toutes vos images soient aux formats .jpg ou .WebP si vous créez un site e-commerce ;
  8. évitez les chargements automatiques de ressources non-utilisées – à l’instar des vidéos d’arrière-plan ;
  9. limitez le nombre de requêtes HTTP/HTTPS vers vos serveurs ;
  10. développez votre logiciel selon une architecture micro-services ;
  11. utilisez des solutions cloud comme celle d’AWS respectant les directives européennes pour profiter des optimisations à grande échelle des géants de la tech.

Vous trouvez ces explications techniques ? Retenez juste qu’ici, le mot d’ordre est de créer un logiciel consommant le moins de ressources informatiques possibles.

Et si vous souhaitez avoir des idées spécialement pour votre logiciel, site web ou application mobile, contactez notre chef de projet. Son œil d’expert vous aidera à trouver les modifications à apporter à votre code pour le rendre plus éco-responsable.

RGPD VS Cloud Act : héberger vos données chez AWS France est une bonne idée ?

2020.

Si pour beaucoup, 2020 rime avec le Covid-19, l’inflation et le « quoi qu’il en coûte », pour les experts français de la cybersécurité, elle rime avec scandale.

En cause, la BPI France et la fintech française Doctolib ont toutes deux commis la même erreur : héberger les données de leurs clients français – dont peut-être les vôtres – chez Amazon AWS.

Immédiatement, les experts de la protection des données et certains décideurs français sont montés au créneau contre Amazon Cloud.

Leur leitmotiv : héberger des données chez Amazon Cloud ne garantit pas qu’elles soient traitées selon le RGPD européen. En plus de les exposer au Cloud Act américain.

Paradoxalement, la même année, l’infrastructure cloud d’AWS était utilisée par 80 % des entreprises du CAC 40 ; par 66 % des startups du Next 40 ; et 8 licornes made in France sur 10 utilisaient ses services cloud (source).

Alors est-ce que vous pouvez faire confiance à la solution Cloud d’Amazon ? Est-ce qu’Amazon traitera les données de vos clients selon les normes européennes ? Ou alors finiront-elles sur la table d’une énième agence de renseignement/espionnage industriel états-unienne ?

Découvrez-le tout de suite.

Qu’est-ce que AWS ?

Si vous n’êtes pas un expert de l’infrastructure informatique ou un DSI, AWS vous est peut-être inconnu.

Amazon Web Services – ou AWS pour les intimes – n’est rien d’autre que le leader dans l’industrie des services du cloud computing. Loin devant d’autres géants comme IBM cloud, Google Cloud Platform (GCP) et Oracle Cloud Infrastructure.

En appuyant le déploiement de vos applications cloud sur l’infrastructure informatique d’Amazon AWS, vous bénéficierez de :

  • de machines virtuelles aptes aux calculs hautes performances, un must si votre entreprise est dans le secteur de la finance ou du marketing ;
  • des analyses en temps réel de vos données, grâce à des algorithmes de machine Learning ;
  • un espace de stockage extensible à l’infini, répondant à vos besoins en termes d’agilité et de flexibilité, et bien d’autres.

La liste des produits AWS est longue.

Malgré cette offensive de charme qui ne laisse aucun DSI indifférent, certaines associations font la traque aux clients des datacenters d’Amazon.

Et voici pourquoi.

Pourquoi AWS est parfois critiqué en France ?

Drapeau américain
Drapeau américain

La réponse tient en une phrase : Amazon est une entreprise américaine, et par conséquent soumis aux lois états-uniennes.

Si l’amour du pays de Joe Biden pour l’espionnage n’est plus un secret, courant 2018, il a pris des proportions jamais atteintes.

Et ce, à cause du vote de deux lois extraterritoriales par le congrès américain visant l’informatique en nuage : le Cloud Act et le FISAA.

Les lois extraterritoriales des USA : une arme de surveillance

Connaissez-vous les lois extraterritoriales ?

Si votre réponse est non, sachez qu’il s’agit d’un type de lois qui ont la particularité de s’étendre hors de la juridiction du pays du législateur qui les promulgue.

Et dans ce domaine, les champions toutes catégories sont les USA et leurs 14 agences de renseignements.

Vous voyez le rapport avec le fait d’utiliser les infrastructures d’Amazon Cloud ou ne serait-ce que l’un de ses services de stockage ?

Pour bien le comprendre, un point sur les deux lois évoquées plus haut s’impose.

Le Clarifying Lawful Overseas Use of Data Act, ou Cloud Act

Entre les nombreux scandales de l’ère Trump, la promulgation du Cloud Act en 2018 est passée relativement inaperçue. Excepté dans la presse spécialisée dans l’informatique et chez les grandes entreprises.

Que dit le Cloud Act ?

Cette loi donne aux organismes gouvernementaux américains le droit d’accéder aux données des applications hébergées hors des USA. Et ce, qu’importe que la société — l’hébergeur tout comme l’entreprise cliente — soit américaine ou non.

Avant de crier au génocide des libertés individuelles permit par le Cloud Act, sachez que cette loi n’est pas seule.

Le Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA)

La loi FISA est une loi datant de 1978, votée par le congrès américain afin de servir de cadre légal à la collecte d’informations via les ressources informatiques alors naissantes.

Seulement, depuis 2001, ses pouvoirs ont été étendus grâce au “PATRIOT ACT”, avant d’être modifiés en 2008 suite à la crise des subprimes.

Pourquoi nous parlons de cette loi d’une autre époque ? Parce qu’elle a encore été étendue en 2018 pour 5 ans.

D’ailleurs, voici ce que dit le site officiel du bureau d’assistance à la justice (américaine) : « [La loi FISAA] définit les procédures pour la surveillance électronique et physique et la collecte sur les renseignements étrangers ».

Vous trouvez cela dangereux ? Attendez de lire la section 702 de ladite loi.

Dès le premier paragraphe, vous êtes mis(e) dans le bain :  « La section 702 est une disposition clé de la loi de 2008 modifiant la loi FISA qui permet au gouvernement de procéder à une surveillance ciblée de personnes étrangères situées en dehors des États-Unis, avec l’assistance forcée des fournisseurs de services de communication électronique, afin d’obtenir des informations sur les services de renseignement étrangers. »

Et avant que vous ne vous posiez la question : non, votre consentement n’est pas requis pour que les agences puissent collecter vos données. D’ailleurs, ni mandat ni décision de justice ne sont requis –ce qui suscite la colère des GAFAM.

D’où le surnom de « Guantánamo du numérique » que lui a donné Guillaume Tissier, DG de la firme “Forward Global”.

En lisant ces deux lois, vous avez sans doute remarqué que le respect de la législation des pays des cibles n’est pas une priorité pour le législateur américain.

Et voilà, vous venez de comprendre la principale peur des entreprises qui ne souhaitent pas utiliser le stockage cloud d’Amazon.

La souveraineté numérique française, ou pourquoi héberger ses données chez AWS inquiète

Vous l’avez compris, la raison pour laquelle certaines personnes vous déconseillent d’utiliser AWS n’est pas due à ses performances. Mais plutôt à la perte de souveraineté de la France sur vos données.

Et ces personnes ont à moitié raison, et à moitié tort.

En effet, le sujet de la souveraineté technologique de la France est un sujet brûlant. Aussi bien à l’Élysée que dans les cercles de réflexions français et chez les experts des systèmes d’informations.

Preuve en est cette déclaration du président Emmanuel Macron le jour de la clôture du salon VivaTech 2023:

Heureusement pour vous, l’Europe n’a pas tardé à vous protéger, ainsi que vos données et celles de votre entreprise, de l’espionnage américain.

Le RGPD et le Data Privacy Framework (Ex Privacy Shield) : les ripostes européennes

Drapeau de l'Union Européenne

Imaginez un instant…

Lors d’un meeting avec votre responsable informatique, vous apprenez que les données de vos clients ont été dérobées par les USA directement auprès de votre hébergeur.

Ce serait un cauchemar, vos clients ne tardant pas à vous claquer la porte au nez et à revenir accompagnés d’une légion d’avocats.

Heureusement, grâce aux deux lois de protection des données de l’Union Européenne, cela n’a aucune chance d’arriver.

Le RGPD

Le RGPD, ou Règlement Général sur la Protection des Données, est un ensemble de mesures qui visent à rendre impossible l’usage de données personnelles par un tiers sans son autorisation.

Le RGPD est aussi extraterritorial.

Et vous vous en doutez, ce texte de loi recèle des pépites administratives. Notamment,  l’article 48 intitulé : « Transferts ou divulgations non autorisés par le droit de l’Union ».

Il dit ceci : « Toute décision d’une juridiction ou d’une autorité administrative d’un pays tiers exigeant d’un responsable du traitement ou d’un sous-traitant qu’il transfère ou divulgue des données à caractère personnel ne peut être reconnue ou rendue exécutoire de quelque manière que ce soit qu’à la condition qu’elle soit fondée sur un accord international, […], sans préjudice d’autres motifs de transfert en vertu du présent chapitre. »

Cela signifie 2 choses pour vous :

  • les données de votre entreprise ainsi que celles de vos clients européens et/ou stockées en Europe ne seront pas partagées sans votre accord tacite ;
  • même si vous faites appel à un sous-traitant, vos données sont toujours protégées.

Et bonne nouvelle : Amazon AWS est membre du CISPE (Cloud Infrastructure Services Providers en Europe) et dispose d’un Data Center installé en France depuis 2017. Autant dire donc qu’en hébergeant vos données chez AWS France, vous êtes certain d’être sous la protection du RPGD européen.

De plus, les membres du CISPE se sont engagés à stocker leurs données entièrement dans l’Espace Économique Européen. Bien loin de l’oncle Sam et de ses agences de renseignements.

Mais, ne cédez pas à l’optimisme trop vite.

En effet, le RGPD est clair : vos données peuvent être échangées avec une puissance étrangère – les USA – si un accord international existe.

Et une ébauche d’accord existe : le Data Privacy Framework.

Le Data Privacy Framework

Bien avant l’essor des technologies cloud, l’échange de données USA-UE faisait déjà l’objet d’âpres débats.

Preuve en est le Safe Harbor, promulgué en 2000 et aboli en 2015.

Suivi du Bouclier de Protection des données UE-USA, promulgué en 2016.

Pour reprendre les mots de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL), le Privacy Shield était : «… un mécanisme d’auto-certification pour les sociétés établies aux Etats-Unis d’Amérique. ».

Il visait à améliorer le sort des données informatiques européennes sur 3 aspects :

  • l’option pour un plaignant (européen) de faire supprimer ses données ;
  • la collecte de quantités importantes de données ;
  • une délimitation des pouvoirs et de l’indépendance du médiateur.

Seulement, cet accord a vite été jugé insuffisant et a été enterré en 2020 par la Cour de Justice de l’Union Européenne par l’arrêt Schrem contre Facebook Ireland Ltd.

Depuis mars 2022, les deux puissances travaillent en commun sur un nouvel accord : le Privacy Shield 2.0 ou Data Framework Privacy.

Tweet de Ursula Von Der Leyen sur le Data Framework Privacy

 

Et lui aussi, semble mal parti.

Ici, nous n’allons pas détailler le Privacy Shield de long en large, vu qu’il a été abandonné. Ni même son successeur, dont les informations sont encore rares.

Notre objectif étant de vous faire savoir que de tels accords existent.

Au final, est-ce qu’héberger vos données chez AWS France est une mauvaise idée ?

Réponse courte : non.

Stocker vos données chez Amazon vous offre les garanties qu’elles seront traitées selon le RGPD. Et pour cause : la firme américaine est parfaitement conforme au RGPD et stocke toutes vos données sur le sol européen.

Vous vous demandez comment l’entreprise réagirait face à une injonction de l’oncle Sam lui ordonnant de partager vos données ?

Comment Amazon compte protéger vos données des lois américaines

Amazon le sait, si des scandales de partage de données d’utilisateurs européens venaient entacher son image, sa croissance serait brutalement interrompue.

Hors de question pour AWS d’avoir son projet Nightingale (Google) ou son scandale Cambridge Analytica (Facebook). Alors, l’entreprise fait tout pour s’opposer au cloud Act.

Sur sa page web dédiée à la confidentialité des données, voici ce que la firme déclare :

  • elle ne divulguera pas vos données, y compris aux organismes gouvernementaux américains ;
  • en cas d’injonction d’une agence fédérale, elle redirigera la source vers vous, afin que vous puissiez donner votre accord tacite ou pas ;
  • Si elle est obligée à partager vos données, elle vous donnera un préavis raisonnable pour que vous puissiez obtenir une ordonnance préventive ;
  • elle délivrera uniquement le minimum d’informations si toutes les possibilités de recours sont épuisées ;
  • et enfin, elle contestera toute demande non-conforme au RPGD.

Et pour finir, voici quelques avantages offerts par Amazon.

L’aspect légal étant parfaitement défini et sécurisé, une autre raison peut vous pousser à utiliser les services d’Amazon : les fonctionnalités de sa branche Cloud.

Les avantages du Cloud computing d’AWS France

En voici quelques-uns :

  • AWS Activate, qui offre aux PME et aux Start-up 100 000$ de crédit à utiliser dans les services Amazon ;
  • un chiffrement sur une clé longue de 256 bits grâce à la norme AES 256 qui rend impossible le déchiffrement de vos données par une attaque de force brute ;
  • des tarifs flexibles, qui ne vous font payer que ce que vous utilisez réellement ;
  • une puissance de calcul extensible au besoin.

En conclusion, est-ce que stocker vos data chez Amazon est risqué ? Non, pas du tout.

Néanmoins, si vous souhaitez savoir quel est le meilleur hébergeur pour votre logiciel ou application web, contactez l’un de nos chefs de projets.

Comment intégrer l’API de ChatGPT ? Guide complet de A à Z

Robot analysant des données

ChatGPT…

À part si vous vivez en autarcie sur une île reculée, vous avez sans doute entendu parler de cette IA. Polyvalente, puissante et facile à utiliser, elle attise les intérêts des départements informatiques et innovation des entreprises.

Et justement, aujourd’hui, nous allons vous montrer comment utiliser l’API de CHatGPT pour l’intégrer à votre application ?

Allons-y.

Sommaire

5+1 étapes pour intégrer ChatGPT au sein de votre application web/mobile

Étape 1 : quel modèle GPT allez-vous choisir ?

GPT-4

Les avantages de GPT-4 face à GPT-3.5 turbo

Les inconvénients de GPT 4 comparé à GPT-3.5 turbo

GPT-3.5

GPT-3.5 Turbo

Les avantages de GPT-3.5 Turbo par rapport à Text-Davinci-003

Les inconvénients de GPT-3.5 par rapport à Text-Davinci-003

Text-Davinci-003

Les avantages de Text-Davinci-003 par rapport à GPT-3.5

Les inconvénients de Text-Davinci-003 comparé à GPT-3.5

Text-Davinci-003 vs GPT-3.5 : lequel choisir ?

Étape 2 : Obtenez votre clé API chez Open AI

Comment récupérer votre clé API chez OpenAI ?

Combien coûtent les différentes clés d’accès à l’API d’Open AI ?

3 – Installez le client de l’API sur votre serveur

4 – Authentifiez-vous grâce à votre clé API

5 – Dialoguez avec ChatGPT

Bonus : donnez une mémoire conversationnelle à votre ChatGPT maison

Pourquoi intégrer l’API de ChatGPT au sein de votre application mobile ou site web ?

Excepté pour l’excellent coup de communication que cela ferait à votre entreprise, intégrer ChatGPT à plusieurs avantages. Notamment :

  • l’amélioration de la qualité de l’expérience utilisateur de votre plateforme ;
  • l’augmentation de vos ventes (et donc de votre CA (émoji sourire) ;
  • l’amélioration de votre service client.

Bien sûr, on pourrait allonger la liste à l’infini, mais nous avons mieux à vous proposer : deux articles qui vous montrent comment augmenter la performance et la rentabilité de votre entreprise grâce à ChatGPT.

Cela vous intéresse ? Alors c’est par ici si vous souhaitez augmenter les ventes de votre marketplace grâce à l’intelligence artificielle. Et pour booster votre expérience-utilisateur, cliquez ici.

Maintenant que vous connaissez les avantages que vous pouvez tirer de l’algorithme phare d’OpenAI, entrons dans le vif du sujet.

5+1 étapes pour intégrer ChatGPT au sein de votre application web/mobile

Robot sortant d'un téléphone portable
Robot sortant d’un téléphone portable

Pour résumer, voici le parcours que vous devez suivre :

  1. choisir le modèle GPT qui conviendra le mieux à vos besoin ;
  2. récupérer votre clé API sur le site web de OpenAI ;
  3. installer votre client ChatGPT sur votre serveur ;
  4. vous authentifier grâce à votre clé API ;
  5. dialoguer avec ChatGPT via des lignes de codes.

Rassurez-vous, même si vous n’êtes pas un développeur d’application ou un génie de l’informatique, ces manipulations sont faciles.

C’est parti !

Étape 1 : quel modèle GPT allez-vous choisir ?

Derrière le nom ChatGPT, saviez-vous que se cachent plusieurs modèles de traitement de langage naturels ?

Vous trouverez ces modèles regroupés en « familles de modèles », et il y en a deux qui nous intéressent :

  • la famille « GPT 4 », qui correspond, vous l’aurez compris, à ChatGPT-4 ;
  • la famille « GPT-3.5 » dont le nom est suffisamment explicite.

Avant de vous présenter les différentes IA génératives d’OpenAI, sachez que nous n’avons sélectionné que celles qui bénéficieront de mises à jour régulières sur le long-terme. Pour découvrir tous les modèles GPT, rendez-vous sur la page officielle d’OpenAI.

GPT-4

GPT-4 regroupe les dernières itérations faites sur le modèle GPT. De plus, c’est aussi la seule de toutes ces IA qui soit capable de prendre des images en entrée.

Par conséquent, si vous comptez utiliser votre Chatbot carburant à l’IA sur des photos, optez pour cette IA.

Parmi la famille de modèles GPT-4, voici les deux entre lesquels vous devrez choisir :

  • GPT-4, qui est le modèle par défaut ;
  • GPT-4-32K, qui est identique au précédent, à l’exception qu’il gère un contexte 4 fois plus grand (32768 tokens vs 8192 tokens pour la version de base).

Finalement, la seule différence entre les deux modèles proposés dans cette famille réside dans la taille du contexte.

Ainsi, si vous prévoyez d’utiliser l’IA pour gérer de (très) longues conversations, optez pour l’API de GPT-4-32K.

Attention toutefois : les jetons de GPT-4-32k vous coûteront trois fois plus cher que ceux de GPT-4.

Les avantages de GPT-4 face à GPT-3.5 turbo
Les inconvénients de GPT 4 comparé à GPT-3.5 turbo
  • il est 10 à 30 fois plus cher que GPT-3.5 turbo ;
  • vous devez vous inscrire sur une liste d’attente donnant un accès prioritaire aux développeurs d’applications contribuant à l’amélioration de l’IA.

Maintenant, passons en revue l’autre alternative qui s’offre à vous : GPT-3.5

GPT-3.5

GPT-3.5 est la version à cheval entre ChatGPT 3 et ChatGPT 4. Elle est donc un bon équilibre entre performance, disponibilité et prix.

Cependant, ne vous laissez pas avoir par son nom : cette famille de modèles ne comporte pas du tout les mêmes que ChatGPT-3.

Ainsi, Ada, Curie et Babbage ne sont plus de la partie. Seul le modèle Instruct Davinci est encore présent.

Et justement, voici les modèles de langages disponibles dans la famille ChatGPT-3.5 :

  • GPT-3.5  Turbo ;
  • Text-Davinci-003.

À noter que contrairement à GPT-4, la taille de leurs contextes est de 4096 tokens tous deux.

GPT-3.5 Turbo

GPT-3.5 Turbo est le modèle par défaut de cette famille de modèle.

Honnêtement, vous pouvez tout faire avec, y compris les tâches prises en compte par le modèle Text-Davinci-003.

Mais alors pourquoi nous vous demandons de choisir entre les deux ? Pour des questions de performances.

Pas de panique, nous vous avons préparé un résumé des avantages et des inconvénients de ce modèle par rapport à son jumeau.

Les avantages de GPT-3.5 Turbo par rapport à Text-Davinci-003
  • il obtient de bien meilleures performances sur les tâches de classification zero-shot (la capacité du modèle à identifier et à traiter des catégories de données qu’il n’a jamais rencontrées) ;
  • corollaire du premier point, GPT-3.5 obtient de meilleurs scores sur les tâches d’analyse de sentiments ;
  • ses capacités de résolution des problèmes mathématiques sont supérieures à celles de Text-Davinci-003.
Les inconvénients de GPT-3.5 par rapport à Text-Davinci-003
  • il a tendance à produire des réponses trop longues lorsqu’un utilisateur lui pose une question -et vous ne voulez pas noyer vos clients sous une masse de texte et réduire à néant vos efforts d’optimisation du parcours client. N’est-ce pas 😉? ;
  • lorsque vous devrez faire une classification non-supervisée entre plusieurs classes, il va utiliser vos ressources de manière inefficace.

Après ce rapide aperçu de GPT-3.5, passons maintenant à Text-Davinci-003.

Text-Davinci-003
Leonard De Vinci regardant un écran d'ordinateur, image créé par Dalle-Bing
Leonard De Vinci regardant un écran d’ordinateur, image créé par Dalle-Bing

Si vous êtes en quête d’un algorithme d’IA ayant de très bonnes performances sur les tâches de traitement du langage naturel, alors il est fait pour vous.

Plus exactement, Text-Davinci-003 devance GPT-3.5 sur une tâche bien particulière : l’apprentissage non-supervisé K-Shot.

C’est la capacité du modèle à découvrir des relations entre les éléments à partir d’un jeu de données. Et contrairement à GPT-3.5 qui nécessite des jeux d’entraînements extrêmement étoffés, ce modèle n’a besoin que de quelques exemples.

Pour résumer.

Les avantages de Text-Davinci-003 par rapport à GPT-3.5
  • il est bien plus performant que GPT-3.5 lorsqu’il s’agit de trouver des relations entre les éléments d’une petite database ;
  • ses réponses aux prompts sont beaucoup plus courtes que celles fournies par GPT-3.5 turbo.
Les inconvénients de Text-Davinci-003 comparé à GPT-3.5
  • il est moins performant lorsqu’il s’agit d’analyser les sentiments de son interlocuteurs ;
  • ses réponses sont légèrement moins précises ;
  • il n’excelle pas sur les tâches nécessitant un raisonnement mathématiques.
Text-Davinci-003 vs GPT-3.5 : lequel choisir ?
Leonard De Vinci affrontant un robot
Leonard De Vinci affrontant un robot

Face à ces différences hautement techniques, vous vous demandez lequel des deux choisir ? Voici un petit guide :

  • Choisissez GPT-3.5 Turbo si vous voulez utiliser ChatGPT pour la création de contenu, la recherche scientifique ou la gestion de votre SAV et vos médias sociaux ;
  • Choisissez Text-Davinci-003 si vous comptez faire de la vision par ordinateur, de la conception de produit ou si vous êtes un professionnel de la cybersécurité.

Vous ne vous retrouvez pas dans l’une de ces catégories ? Nous pouvons vous aider à choisir le meilleur modèle GPT pour votre entreprise.

Une fois que vous aurez fait votre choix, place à l’étape suivante : obtenir l’accès à l’API d’OpenAI.

Étape 2 : Obtenez votre clé API chez Open AI

Une API, ou Application Programming Interface, est une interface de programmation qui vous permet d’utiliser un service tiers.

En une seule requête, vous avez accès à toutes les fonctionnalités de ChatGPT. Mais sachez que si vous souhaitez intégrer d’autres IA signées OpenAI – Whisper, DALL.E et Moderation -, vous pourrez utiliser la même clé.

Et si vous souhaitez personnaliser votre ChatGPT maison, vous avez deux options : faire du fine-tuning et/ou demander à votre chef de projet informatique de ré-entraîner le modèle sur des données spécifiques à votre entreprise.

Maintenant que tout est dit, entrons dans le vif du sujet.

Comment récupérer votre clé API chez OpenAI ?

D’emblée, sachez qu’Open AI vous donne jusqu’à 25 clés d’accès, ce qui vous permet d’intégrer des versions de ChatGPT customisées.

Pour obtenir une clé, suivez les étapes suivantes :

  • allez sur le site web de OpenAI ;
  • créez un compte ou connectez-vous ;
  • accédez à l’onglet « View API Keys » ;
  • sur cette page, faites un clic sur le bouton « Create new secret key » ;
  • une fenêtre ou un pop-up va s’ouvrir devant vous, recopiez le code fourni.

Félicitations, vous venez de créer votre clé pour accéder aux services d’OpenAI !

Grâce à elle, vous allez prouver aux serveurs d’OpenAI que vos demandes de connexions sont légitimes. Et aussi que vous n’êtes pas un pirate informatique.

Une fois votre clé obtenue, vous devrez vous plier à quelques mesures de sécurité pour éviter de voir votre compte piraté. Notamment :

  • ne la partagez jamais avec qui que ce soit ;
  • ne la recopiez pas sur un fichier texte que vous laisserez traîner sur le bureau de votre PC ;
  • créez une clé pour chaque projet – ainsi, vous pourrez ajuster votre modèle.

Avant de passer à la prochaine étape, nous devons répondre à une question qui hante le comptable qui sommeil en vous : combien coûtent les accès à l’API d’OpenAI.

Combien coûtent les différentes clés d’accès à l’API d’Open AI ?

Vous vous souvenez des différents modèles vus plus haut ? Voici leurs coûts respectifs :

  • GPT-4 simple : 0.03$ pour 1000 jetons en mode « Rapide » et 0.06$ pour 1000 jetons en mode « Achèvement » ;
  • GPT-4-32k : 0.06$ pour 1000 jetons en mode « Rapide » et 0.12 $ pour 1000 jetons en mode « Achèvement » ;
  • GPT 3.5 Turbo et Text-Davinci-003 : 0.002$ pour 1000 jetons (et oui, nous avons bien compté les 0).

Sachant qu’un token, ou jeton, équivaut à environ quatre caractères. Soit approximativement 750 mots pour 1000 jetons, cela vous donne une idée de votre budget final.

Mais pas de panique, vous n’avez pas besoin de sortir votre carte bancaire pour intégrer ChatGPT sur votre plateforme. Et pour cause, OpenAI vous offre 5$ de crédit gratuit lors de l’ouverture d’un nouveau compte.

Votre API en main, il est temps de vous en servir.

3 – Installez le client de l’API sur votre serveur

Pour pouvoir utiliser votre API, vous devez installer ce que l’on appelle un « client » sur votre serveur. La manipulation est assez simple.

La voici :

  • connectez-vous à votre serveur, avec les accès administrateurs de préférence ;
  • créez un répertoire facile d’accès, voire à la racine de votre arborescence ;
  • ensuite créez un fichier texte.

L’extension du fichier va dépendre du langage de programmation favori de vos équipes de développeurs :

  • .py pour les passionnés de python ;
  • .js si vous êtes plus Node.js/JavaScript ;
  • .rb si vos développeurs web utilisent le langage Ruby.

Même si l’API fonctionne avec tous les langages de programmation – y compris via des requêtes HTTPS avec le langage cURL- il est recommandé d’utiliser les bibliothèques développées par OpenAI.

Il en existe deux : une rédigée avec le framework node.js (JavaScript) et une autre en python. Nous utiliserons celle en python pour la suite

Ouvrez votre IDE -environnement de développement intégré, si vous n’en avez pas, téléchargez notepad++ ou vs code. Ensuite, selon le langage de programmation que vous avez choisi, recopiez l’instruction suivante dans votre terminal :

!pip install openai

Félicitations, vous venez d’installer le client d’OpenAI sur votre serveur.

4 – Authentifiez-vous grâce à votre clé API

Maintenant que vous pouvez chuchoter du code informatique dans les oreilles d’OpenAI, vous devez lui prouver que vous êtes légitime.

Vous devez authentifier vos requêtes.

Pour y parvenir, rien de plus simple : remplacez la valeur de la variable d’environnement « OPENAI_API_KEY ». Et voici comment procéder :

import openai
import openai_secret_manager  

secrets = openai_secret_manager.get_secret("openai")
api_key = secrets["api_key"]  
openai.api_key = api_key

À partir de maintenant, vous pouvez poser vos questions à ChatGPT.

5 – Dialoguez avec ChatGPT

Après de si longues minutes à suivre ce tutoriel, vous brûlez d’envie d’envoyer vos prompts à ChatGPT. N’est-ce pas ?

Voici comment procéder :

response = openai.ChatCompletion.create(
  model="gpt-3.5-turbo",  
  messages=
    {"role": "system", "content": "Tu es un expert du développement web."}
)

Et pour récupérer sa réponse, rien de plus simple : accéder à la variable choices.message.content.

completion.choices[0].message.content

Félicitations ! Vous venez d’intégrer l’API de ChatGPT au sein de votre plateforme.

Libre à vous de modifier les prompts et de vous amuser avec les résultats. Souhaitez-vous découvrir tous les paramètres des fonctions de l’API ? Voici le lien de la documentation de l’API ChatGPT.

Toutefois, en testant votre chatbot, une anomalie va rapidement vous sauter aux yeux : il oublie absolument toute votre conversation à chaque prompt.

Impossible pour lui de fournir des réponses contextualisées. Ce qui, il faut l’avouer, retire un peu l’intérêt d’utiliser ChatGPT.

Heureusement, ce problème se corrige assez facilement.

Bonus : donnez une mémoire conversationnelle à votre ChatGPT maison

Robot entrain d'acquérir une mémoire
Robot entrain d’acquérir une mémoire

Pour que votre instance de ChatGPT n’ait plus une mémoire de poisson rouge, vous devez comprendre la structure de cette instruction :

completion = openai.ChatCompletion.create(
  model="gpt-3.5-turbo",
  messages=[
    {"role": "ROLE_AUTEUR_MESSAGE", "content": "VOTRE_PROMPT"}
  ]
)

Détaillons la.

Comment utiliser les paramètres de la fonction openai.ChatCompletion.create pour conserver l’historique de conversation

  • « role » : ce paramètre détermine le comportement de l’IA lors de votre conversation ;
  • « content » : il s’agit de votre prompt.

Pour que votre ChatBot dopé à ChatGPT puisse retenir votre conversation, vous devez modifier le paramètre « role ». Vous pouvez lui donner 3 valeurs :

  • « system », elle vous permet de « dire » au modèle quel comportement il doit adopter. Ainsi, vous pouvez lui demander d’agir comme un expert dans un domaine précis ;
  • « user », signifie que la commande que l’IA doit traiter la commande de ce message comme s’il s’agissait d’une entrée fournit par votre client final ;
  • « assistant », cette valeur permet de dire au modèle que le contenu du message provient de lui. C’est grâce à cette valeur que vous pourrez sauvegarder votre conversation dans la mémoire du modèle.

Plutôt que de longues explications, nous allons prendre un cas concret.

Comment créer un chatbot avec une mémoire : code + explications

Supposons que vous voulez utiliser l’API de ChatGPT, vous voulez que ChatGPT se comporte comme un professionnel du développement web.

Supposons aussi que vous ayez une idée précise sur quelle est la meilleure agence de développement web parisienne.

Enfin, supposons que l’internaute qui discute avec votre ChatBot souhaite contacter la meilleure agence de développement web de Paris.

Voici ce que cela va donner.

response = openai.ChatCompletion.create(
  model="gpt-3.5-turbo",  
  messages=[
    {"role": "system", "content": "Tu es un expert du développement web."},
    {"role": "user", "content": "Quelle est la meilleure agence de développement web Parisienne à qui confier mes projets ?"},
    {"role": "assistant", "content": "Poyesis !"},
    {"role": "user", "content": "Comment est-ce que je peux les contacter ?"}
  ]
)

Vous n’avez plus qu’à adapter les contenus de cette commande selon vos objectifs.

Ça y est !

Vous venez d’incorporer avec succès ChatGPT au sein de votre application.

Si vous êtes à la recherche d’une agence de développement informatique pour vous aider à profiter de toute la puissance de ChatGPT, contactez-nous.

ChatGPT :11 idées pour booster les ventes de sa marketplace

Vous cherchez comment profiter de ChatGPT pour augmenter les ventes de votre site d’e-commerce ?
Vous connaissez déjà nos 5 méthodes pour créer une expérience utilisateur inédite sur votre plateforme grâce à l’IA d’OpenAI.

Maintenant voici 11 techniques web-marketing dopées à ChatGPT que vous pouvez appliquer maintenant sur votre marketplace pour augmenter vos ventes.

Prêt ? C’est parti !

Sommaire

11 façons créatives d’utiliser ChatGPT pour augmenter les ventes de son site d’e-commerce.

      1. Faire une recherche de marché rapidement grâce à ChatGPT
      2. Affiner vos buyer persona
      3. Répondez aux questions de vos internautes de manière conversationnelle
      4. Trouver les mots-clés employés par vos clients
      5. Améliorer l’efficacité de vos campagnes publicitaires
      6. Anticiper les dates idéales pour des offres promotionnelles
      7. Rendez vos recommandations de produits plus performantes
      8. Rédiger des titres et descriptions irrésistibles sur vos fiches produits
      9. Rédiger des FAQ
      10. Traduire des pages produits efficacement en adaptant le style et la voix
      11. Trouver comment vous différencier par rapport à vos concurrents grâce aux avis clients de vos concurrents

Les inconvénients d’utiliser ChatGPT pour améliorer vos ventes

11 façons créatives d’utiliser ChatGPT pour augmenter les ventes de son site d’e-commerce.

Cher Lecteur,

Sans plus tarder, entrons dans le vif du sujet.

1 – Faire une recherche de marché rapidement grâce à ChatGPT

Cher Lecteur,

Vous savez à quel point la recherche de marché est fondamentale pour construire un site internet d’e-commerce qui cartonne. Elle est la base de votre plan marketing et de votre stratégie digitale.

Si vous la ratez, ou n’êtes pas assez précis, vous courrez au désastre.

Alors, que dites-vous d’affiner davantage votre ciblage marketing ? D’obtenir des données précises sur les caractéristiques sociales et démographiques de vos clients potentiels ?

C’est chose faite avec ChatGPT. Et voici concrètement comment ChatGPT peut vous aider dans votre recherche de marché :

  • l’intelligence artificielle peut analyser et résumer les points importants de votre secteur d’activité : clients, concurrents, fournisseurs, supply chaine, etc ;
  • à partir de là, il peut vous proposer des idées d’articles à ajouter à votre catalogue.  Ainsi que les meilleurs canaux digitaux pour toucher votre audience.

Cerise sur le gâteau : pour obtenir ces insights, vous n’avez qu’à le lui demander via un prompt.

Sceptique ?

Admirez les résultats qu’il nous retourne pour le prompt suivant : « Tu es à la tête d’une boutique en ligne dans le secteur de {Votre secteur d’activité} et tu vises le marché {Pays ou ville que vous desservez}. Donne-moi la liste de tes 10 concurrents les plus importants, tes fournisseurs potentiels ainsi que les personnes susceptibles de te passer commande. Pour finir, classe les persona dans un tableau à deux colonnes, la première contenant le type de persona et la seconde une liste des canaux digitaux par lesquels tu peux les atteindre. »

Réponse ChatGPT
Réponse ChatGPT
Réponse ChatGPT
Réponse ChatGPT

Magique, n’est-ce pas ?

2 – Affiner vos buyer persona

En tant qu’e-commerçant, les buyer personas sont le fondement de toute votre stratégie marketing digital.

C’est simple : sans ces précieux clients imaginaires, vous confiez vos ventes à la chance.

Grâce à ChatGPT, vous pouvez en un prompt obtenir une masse d’informations sur vos clients idéaux. Mieux encore : l’intelligence artificielle d’Open AI peut vous montrer des clients auxquels vous n’auriez pas pensé.

Une fois que vous aurez collecté les insights fournis par ChatGPT, “humanisez-les” via l’outil Make My Persona de Hubspot.

Réponse ChatGPT
Réponse ChatGPT

Mais, l’IA d’OpenAI peut faire encore mieux.

Que dites-vous de découvrir tous les problèmes qui minent les esprits de vos consommateurs ? Eh bien, demandez juste à ChatGPT via un prompt et vous connaîtrez tous les points de douleurs de vos personas.

Pratique, n’est-ce pas ?

3 – Répondez aux questions de vos internautes de manière conversationnelle

Cher Lecteur,

Dans notre article présentant les avantages d’intégrer ChatGPT au sein de vos services digitaux, nous avons parlé des recherches conversationnelles.

Cette fois-ci, nous vous proposons une manière inédite de combiner des techniques de marketing numérique, d’expérience-client et l’IA.

Comment ? Regardez cette vidéo de Carrefour AI pour comprendre.

Vous avez remarqué quelque chose de particulier sur ce commercial ?

Il n’existe tout simplement pas.

Et pourtant, dès le moment où la branche “intelligence artificielle” de Carrefour a annoncé ce projet, les marketeurs y ont vu une opportunité. Une opportunité de « simplifier la vie du consommateur » ; autrement dit le pousser davantage à l’achat.

Pour le moment, ce projet n’est pas encore opérationnel. Néanmoins, gardez un œil sur ce projet.

4 – Trouver les mots-clés employés par vos clients

Cher Lecteur,

Avez-vous déjà croisé une boutique en ligne remplie de jargon professionnel ? Comment vous êtes-vous senti ?

Si vous n’étiez pas là pour faire un achat professionnel, il y a de fortes chances que vous ayez été perdu.

En effet, vos cibles et vous n’utilisez pas toujours les mêmes mots pour décrire le même produit. Et si votre site de vente ne se positionne pas sur les mots utilisés par vos clients, il y a peu de chances qu’ils vous trouvent. Et s’ils parviennent à vous trouver, votre taux de conversion risque d’être proche de zéro.

Pour éviter ce désastre marketing, vous pouvez compter une fois de plus sur l’intelligence artificielle d’Open AI.

Voici ce que le modèle de langage naturel signé Open AI peut faire pour vous :

  • enrichir le champ sémantique de vos pages web, vous évitant ainsi de répéter plusieurs fois les mêmes termes. Ce qui a tendance à ennuyer les internautes et à infliger des pénalités SEO sur votre site internet ;
  • générer une liste de mots clés utilisés par vos clients et les insérer sur vos fiches produits et pages de catégorie ;
  • classer vos mots-clés en fonction de l’intention de recherche de l’internaute ;
  • générer du contenu de qualité ;
  • trouver les mots clés employés par des professionnels d’une niche précise. Une option parfaite si votre marketplace est orientée B2B.

5 – Améliorer l’efficacité de vos campagnes publicitaires

Cher Lecteur,

Vous souvenez-vous des mots clés dont on parlait plus haut ? Ils sont aussi valables lorsqu’il s’agit de vos campagnes de publicités payantes.

Si vous configurez votre campagne Google Ads ou Google Display Ads sur les mauvais termes… votre ROI risque d’être mince, voire, vous perdrez l’argent investi dans la publicité.

Heureusement, vous pouvez compter sur ChatGPT.

Demandez-lui de vous générer des groupes d’annonces en fonction des mots clés employés par vos internautes. En quelques secondes, vous devriez avoir une liste prête à l’emploi comme celle-ci-dessous.

Réponse ChatGPT
Réponse ChatGPT

6 – Anticiper les dates idéales pour des offres promotionnelles

Le Black Friday, les fêtes de Noël, le Cyber Monday, les soldes d’hiver, la fête des célibataires… A certaines périodes de l’année, vous êtes certain que votre CA grimpera en flèche.

Autant dire que pour vous, vendeur en ligne, vous ne devez surtout pas louper ces périodes de rush.

Seulement voilà : vous ne pouvez pas connaître tous les évènements liés à votre secteur d’activité ou à l’e-commerce en général.

Ainsi, si vous vendez des articles de puériculture, alors la fête des mères est un moment important pour vous. Par contre, si vous êtes spécialisé dans la vente d’équipement sportif, vous êtes moins concerné.

Et heureusement, vous pouvez compter sur ChatGPT pour obtenir une liste de tous les marronniers et évènements de votre niche.

Réponse ChatGPT
Réponse ChatGPT

Vous pouvez aller plus loin en lui demandant de vous suggérer des idées d’offres promotionnelles liées à ces dates.

7 – Rendez vos recommandations de produits plus performantes

Cher Lecteur,

En discutant avec des webmarketeurs et des spécialistes du e-commerce, peut-être avez-vous déjà entendu les termes « ventes croisées » et « ventes incitatives ».

Il s’agit de deux méthodes de recommandations de produits qui font des merveilles auprès des e-commerçants. Et justement, vous pouvez optimiser les vôtres grâce à ChatGPT.

Pour cela, rien de plus simple : demandez au chef de projet de votre agence web d’intégrer ChatGPT dans votre boutique en ligne. Ensuite, demandez-lui de configurer l’intelligence artificielle pour qu’elle analyse les insights de chaque client.

8 – Rédiger des titres et descriptions irrésistibles sur vos fiches produits

Cher Lecteur,

Saviez-vous que le titre d’une fiche produit impacte grandement la décision des internautes de visiter votre fiche produit ?

Hors de question donc de le négliger. Vous devez l’optimiser pour que lorsque vos prospects les voient, ils n’aient qu’une seule envie : découvrir votre produit.

Là encore, ChatGPT peut vous aider, en vous fournissant de bonnes sources d’inspiration.

Comme d’habitude, demandez-le-lui directement via un prompt et admirez le résultat. Google oblige, précisez à l’outil de ne pas dépasser les 70 caractères pour que votre H1 s’affiche sur les résultats des moteurs de recherche.

Réponse ChatGPT
Réponse ChatGPT

Certes, ce n’est pas comparable à des titres rédigés par des copywriter célèbres, mais vous pouvez vous en servir comme base.

Bonus : pour améliorer la précision des recommandations fournies par l’intelligence artificielle, précisez la méthode de copywriting (AIDA, SONCAS, etc.).

9 – Rédiger des FAQ

Dans votre processus de vente, les FAQ sont les endroits parfaits pour lever tous les doutes de votre futur client.

Seulement, pour lever des doutes, encore faut-il les connaître.

Et c’est là qu’entre en jeu l’IA d’Open AI : décrivez vos personas, demandez-lui quelles sont leurs peurs et dites-lui de vous rédiger des réponses.

Réponse ChatGPT
Réponse ChatGPT

Après cela, vous n’aurez plus qu’à les écrire sur votre site.

10 – Traduire des pages produits efficacement en adaptant le style et la voix

Avez-vous des fournisseurs étrangers ?

Si oui, vous avez sans doute été confronté plusieurs fois à des descriptions rédigées dans un anglais approximatif. Alibaba étant sûrement le grossiste le plus connu pour ses descriptions alambiquées.

Ces traductions faites via des logiciels de traduction automatique vous obligent à les réécrire et à les adapter. Ce qui est coûteux et particulièrement chronophage.

Heureusement, vous pouvez vous épargner cette souffrance en faisant appel aux services de traduction de ChatGPT.

Contrairement à Google Translate et DeepL qui retournent (logiquement) les mêmes traductions pour les mêmes textes, ChatGPT les réécrit. Et croyez-nous, ce petit détail fait toute la différence.

Pourquoi ? Premièrement parce que cela vous évite de voir votre référencement naturel chuter à cause de contenu dupliqué. Deuxièmement, parce que l’outil d’OpenAI vous permet de personnaliser le style et le ton du message en fonction de votre cible.

11 – Trouver comment vous différencier par rapport à vos concurrents grâce aux avis clients de vos concurrents

À la tête de votre entreprise d’e-commerce, vous le savez : vous n’êtes pas probablement pas le seul sur le votre segment de marché.

D’autres entreprises – vos concurrents – proposent des services et produits qui répondent aux mêmes besoins que vous. Alors pourquoi est-ce que vos prospects se ruent sur leurs rayons virtuels et pas sur les pages de votre site ?

Pour trouver la réponse, ne cherchez plus : demandez à ChatGPT d’analyser les avis clients de vos concurrents.

Plus exactement, demandez lui quels sont les points positifs ainsi que les points négatifs contenus dans les avis.

Les inconvénients d’utiliser ChatGPT pour améliorer vos ventes

Cher Lecteur,

Avant de nous séparer, nous devons vous mettre en garde : misez l’augmentation de vos ventes uniquement sur ces techniques est du pur suicide sur le long terme. Et ce pour une raison : tous vos concurrents vont faire de même.

Tout comme Google dans les années 2000 ou Photoshop en 2003, ChatGPT est une innovation technologique majeure.

Et tout comme celles-ci, les entreprises qui sauront s’en servir le plus tôt  – dont vous – en tireront des avantages énormes.

Seulement, à l’instar de ces logiciels, ces outils vont se démocratiser. Autrement dit : vous ne pourrez plus vous en servir comme atout de différenciation ou comme seul levier de croissance.

La raison ? Absolument tous les marketeurs, e-commerçants et gestionnaires de sites d’e-commerce vont les utiliser.

Sceptique ? Pensez au système de recommandation de produits. Lorsqu’il a été utilisé pour la première fois par Amazon en 1998, c’était une exclusivité de la librairie. Pouvez-vous encore imaginer une marketplace sans un système de recommandations solide ?

Probablement pas.

Même son de cloche pour le système de protection des transactions, ou « Escrow ». Lui aussi, lorsqu’il a été introduit par Boston Computer Exchange, il était perçu par les consommateurs comme une raison d’acheter chez cette compagnie.

Aujourd’hui, il est devenu omniprésent sur toutes les marketplaces.

De plus, avec la concurrence féroce entre les GAFAM et les géants chinois de la tech sur l’IA, les services IA deviendront monnaies courantes.

Par conséquent, pour garder un train d’avance sur vos concurrents et sécuriser vos ventes, vous devez aller un cran plus loin.

Vous devez enrichir votre écosystème avec la puissance de l’API ChatGPT.

Et nous pouvons vous y aider. Venez discuter avec nous pour découvrir comment nos développeurs peuvent intégrer ChatGPT dans votre marketplace.

Top 5 des meilleurs outils pour créer des maquettes de site

Comment expliquer votre idée de site web à votre chef de projet informatique ?

Comment être certain que vos développeurs web placeront vos magnifiques pop-ups, bannières, landing pages et formulaires comme vous le souhaitez ?

Depuis que vous avez décidé de créer votre site d’ecommerce ou de créer un site vitrine au design minimaliste, ces questions vous hantent. Et pour cause, si votre équipe de webdesign et vous n’êtes pas sur la même longueur d’ondes, votre projet web risque d’échouer.

Et s’il aboutit, vous devrez encore modifier votre site internet pour optimiser son parcours d’achat. Alors que cela aurait normalement dû être fait durant la conception de votre internet.

Bref, vous avez besoin de créer une maquette de votre futur site web.

Raison pour laquelle nous vous avons écrit un guide complet pour vous apprendre à créer la maquette de vos pages web de A à Z.

Aujourd’hui, nous allons aller encore plus en profondeur dans le maquettage. Aujourd’hui, vous verrez quels sont les 5 meilleurs outils pour créer votre maquette.

C’est parti.

1-Figma

Page d'accueil Figma
Page d’accueil Figma

Note sur Capterra : 4.7/5 ⭐

Lancé en 2015, Figma est LE logiciel phare des graphistes web et des clients qui raffolent de puissance et de collaboration.

Avec Figma, exit les multiples versions du projet sauvegardées dans divers répertoires, les logiciels à foison et les rendez-vous chronophages… Figma gère tout cela pour vous.

En plus de vous offrir de nombreuses fonctionnalités – dont le tableau collaboratif FigJam qui permet aux clients, développeurs et designers de faire un brainstorming efficace -, Figma est accessible via votre moteur de recherche favori.

Pour vous donner une idée de toute la puissance que Figma vous offre, voici quelques-unes de ses fonctionnalités :

  • la création de bibliothèques de styles, parfaites pour conserver et réutiliser vos composants graphiques ;
  • les aperçus de chaque page sur des périphériques précis (smartphones, tablettes, pc, etc.) ;
  • la génération automatique des codes HTML5/CSS et Android/iOS de vos pages web, Android/iOS ;
  • le partage de projets entiers ou d’une page spécifique d’un artboard via un simple lien ;
  • l’intégration de nombreux plugins vers des banques d’images comme Unsplash ou IConify pour les icônes.

Autre atout du logiciel : vous pouvez effectuer des tests utilisateurs en partageant le lien de votre application web à vos panélistes.

Sur leurs écrans, votre site web apparaîtra exactement comme s’il est hébergé sur un serveur et accessible au public.

Côté travail collaboratif, Figma se démarque grâce à 3 éléments :

  • l’intégration d’un outil de travail collaboratif en VoiP directement dans l’application ;
  • la visibilité des curseurs de vos collaborateurs en temps réel ;
  • un outil de tchat très élaboré.

Cerise sur le gâteau : vous n’avez besoin de connaître que 10 raccourcis clavier Figma pour pouvoir l’utiliser comme un artiste web professionnel.

Combien coûte Figma ?

En optant pour Figma, vous devrez choisir entre l’un des 3 forfaits suivants.

Le forfait gratuit

Il vous donne droit à :

  • 3 fichiers FigJam ;
  • 3 fichiers de conception Figma ;
  • l’accès à l’application mobile ;
  • un nombre illimité de fichiers personnels.

Le forfait Professionnel

Proposé à 12$/mois/éditeur, il vous offre :

  • un nombre illimité de fichiers Figma ;
  • la possibilité de partager vos créations via un lien hypertexte ;
  • la possibilité de créer une bibliothèque graphique pour votre équipe ;
  • les conversations audio.

Le forfait Organisation

Disponible à 45$/mois/éditeur, il vous offre, en plus des éléments du forfait professionnel, les options suivantes :

  • la création de branches et de fusion ;
  • la gestion centralisée de vos fichiers ;
  • l’accès aux plugins et aux widgets.

Figma en résumé

Les avantages de Figma

  • C’est un outil complet ;
  • Il est optimisé pour le travail sur mobile et tablette ;
  • Le logiciel est facile à prendre en main ;
  • Ne nécessite pas d’installation.

Les inconvénients de Figma

  • Pas d’options de retouches photos ;
  • Les composants ont tendance à s’éparpiller si vous ne les rangez pas manuellement dans des calques ;
  • Indisponible hors-ligne et lent si votre connexion internet est fluctuante.

2 – Cacoo

Page d'accueil de Cacoo
Page d’accueil de Cacoo

Note sur Capterra : 4.7/5 ⭐

Contrairement à Figma, Cacoo n’est pas un logiciel de prototypage, mais un logiciel de conception de diagrammes multi-usage.

Sur Cacoo, vous pouvez créer l’architecture de votre site internet, des cartes mentales et bien sûr, les maquettes de votre site web.

Si vous êtes un aficionado du travail collaboratif, alors bonne nouvelle : en plus de son module de tchat, Cacoo vous permet de collaborer avec vos équipes via la G suite, Visio et la suite Adobe Creative Cloud.

Combien coûte Cacoo ?

Vous avez jeté votre dévolu sur Cacoo ? Si oui, vous avez le choix entre deux forfaits : le forfait gratuit et le forfait pro à 6 $/mois/utilisateur.

Cacoo en bref

Pour résumer, voici les avantages et inconvénients de ce logiciel.

Les avantages de Cacoo

  • simple à utiliser ;
  • dispose d’outils d’analyse de diagrammes en profondeur ;
  • rassemble tous les outils de création nécessaire à la conception d’un site web ;
  • tarification simple et abordable ;
  • vous pouvez exporter vos fichiers de conception au format PDF.

Les inconvénients de Cacoo

  • ses outils de web-design sont moins avancés que ceux de solutions spécialement dédiées ;
  • dans le plan gratuit, vous pouvez uniquement exporter vos créations au format PNG ;
  • à la fin de votre essai, vous ne pourrez plus accéder à vos créations.

3- Mockflow

Home page de Mockflow
Home page de Mockflow

Note sur Capterra : 4.4 ⭐

Vous aimez concevoir la mise en page de vos pages web sur papier ? Si oui, vous allez adorer Mockflow.

Mockflow est un logiciel de conception de wireframes, de maquettes en tout genre et de prototypes interactifs. Petite particularité de Mockflow : tout y est fait pour incorporer des éléments de dessins fait à la main.

Par exemple, lorsque vous annotez vos schémas sur papier, Mockflow les prend en compte et vous permet même de les modifier. Et grâce à son éditeur WYSIWYG en mode glisser-déposer, vous pouvez ajouter des composants à vos pages en quelques clics.

Tout comme Figma, vous pouvez laisser libre à cours à votre génie créatif via un navigateur. Une fois que vous êtes satisfait de vos créations, libre à vous de les télécharger sur votre ordinateur.

Côté intégrations, Mockflow n’a pas à rougir non plus : vous pouvez lier votre artboard à vos comptes Slack, Trello, Office 365, Jira et Microsoft Teams.

Combien coûte Mockflow ?

Chez Mockflow, vous avez le choix entre 5 forfaits.

Le forfait gratuit

Il vous donne droit à :

  • 1 projet ;
  • 3 interfaces ;
  • 10 fichiers de conception.

Le forfait Premium

En déboursant 14 $ / mois, voici ce que vous obtiendrez chez Mockflow :

  • un nombre de projets et de pages illimités ;
  • un accès au service après-vente par email ;
  • l’accès au mode off-line.

Le forfait TeamPack

Accessible à 30 $ / mois, il vous offre :

  • 3 co-éditeurs par projet ;
  • 40 crédits à utiliser auprès de l’IA maison de Mockflow pour générer des images et des textes ;
  • l’accès à une bibliothèque de composants.

Le Plan Startup

Pour les PME/TPE en pleine croissance, ce forfait à 99$ pour 6 mois vous offre :

  • Un nombre de wireframes illimité ;
  • L’intégration de fichiers et de design.

Le forfait entreprise

En échange de 160 $/mois, vous avez droit à :

  • un nombre de co-éditeurs illimité ;
  • la possibilité de sauvegarder vos données sur vos propres serveurs ;
  • l’accès aux outils de présentation à distance ;
  • l’authentification 2FA.

Mockflow en résumé

Pour synthétiser, voici les avantages et les inconvénients de Mockflow.

Les avantages de Mockflow

  • le logiciel est facile à prendre en main ;
  • son gestionnaire de version est complet et facile à utiliser ;
  • l’outil prend en charge les annotations dessinées à la main sur les maquettes.

Les inconvénients de Mockflow

  • la version gratuite est limitée à seulement 3 pages et un seul projet ;
  • les utilisateurs se plaignent de problèmes de latence lorsqu’ils travaillent sur plusieurs pages simultanément.

4 – Miro

Page d'accueil de Miro
Page d’accueil de Miro

Note sur Capterra : 4.7/5⭐

Créé en 2011 par Andrew Khusid, Miro est un logiciel de tableau blanc virtuel.

Sur sa toile blanche, vous pouvez donner vie à des diagrammes de gestion de projet, marketing ainsi qu’à des interfaces de pages web responsive design.

Chez Miro, tout est fait pour que vous puissiez utiliser le logiciel sans avoir de connaissances techniques.

D’ailleurs, dès que vous créez votre projet web sur la plateforme, l’éditeur vous propose plusieurs styles de modèles clé-en-main :

  • des modèles de brainstorming ;
  • des cartes mentales ;
  • des modèles de maquettes.

Atout majeur de Miro : l’outil s’intègre parfaitement à Zoom. Par conséquent, si vous voulez animer vos réunions de présentations et proposer une expérience innovante à vos participants, testez Miro.

Et si jamais vous manquez d’inspiration, allez regarder les chefs-d’œuvre d’autres web-designer sur Miroverse.

Combien coûte Miro ?

Souhaitez-vous utiliser Miro ? Alors, vous devrez choisir entre 4 forfaits.

Le forfait gratuit

Il vous offre :

  • 1 espace de travail ;
  • 3 tableaux modifiables ;
  • 1000 templates.

Le forfait Starter

Moyennant 8 $ / mois, Miro vous offre :

  • un nombre illimité de visiteurs sur vos tableaux ;
  • l’accès au gestionnaire de version ;
  • l’exportation de vos créations dans des fichiers hautes-résolution.

Le forfait Business

Coutant 16$/mois et par membre, il vous offre :

  • des espaces de travail privés et sécurisés ;
  • l’accès à l’authentification unique SSO.

Le forfait business

Si votre entreprise compte plus de 30 membres, ce forfait à prix variable est fait pour vous. Et pour cause, voici ce qu’il vous offre :

  • le contrôle d’accès sur les liens de partage ;
  • les accords de services SLA ;
  • un support technique premium accessible 24/24 et 7/7.

Miro en résumé

Les avantages

  • c’est un logiciel complet pour créer votre identité visuelle ;
  • vous pouvez voir les curseurs de vos collaborateurs en temps réel ;
  • des réunions de présentations de prototypes dynamiques et interactives.

Les inconvénients

  • il est difficile de présenter rapidement les projets créés sur Miro à des non-utilisateurs ;
  • il n’y a pas de librairies personnelles pour stocker et réutiliser vos composants entre vos  pages web ;
  • les temps de chargement de votre wireframe peuvent être élevés.

5- Adobe XD

Application mobile de Adobe XD
Application mobile de Adobe XD

Note sur Capterra : 4.5/5⭐

Difficile de parler des meilleurs logiciels de création de maquettes de sites web sans mentionner Adobe eXperience Design.

Propulsé par Adobe, c’est un logiciel de conception vectorielle pour les applications web et mobiles.

Côté fonctionnalité, Adobe XD fait presque un sans-faute tant vous avez de possibilités. En voici quelques-unes :

  • la création de chemin de navigation complet via de simples clics entre les interfaces ;
  • la création de micro-interactions permettant de rendre les tests utilisateurs encore plus réalistes ;
  • l’insertion d’animations automatisées dans vos prototypes.

Pour utiliser Adobe XD, vous devez l’installer directement sur votre PC. Et si vous utilisez un système d’exploitation Linux ou Chromebook, ne cherchez pas : Adobe XD n’a pas d’application sur ces OS.

De plus, si vous êtes un nomade digital habitué à retoucher ses design sur sa tablette, oubliez immédiatement Adobe XD. Pourquoi ? Tout simplement parce que son application mobile vous permet uniquement de prévisualiser votre maquette sur votre périphérique mobile.

Combien coûte Adobe XD ?

Chez Adobe Inc, tous les logiciels ont exactement les mêmes tarifications :

  • La licence complète du logiciel à 11.99 $/mois
  • L’achat de toutes les licences de la suite Adobe CC (dont Photoshop et Illustrator) à 59.99 $/mois.

Adobe XD en résumé

Les avantages d’Adobe XD

  • il s’intègre parfaitement aux autres outils de la suite Adobe ;
  • il s’intègre parfaitement aux autres outils de la suite Adobe Creative Clouds (Illustrator, Photoshop, After Effects, etc.) ;
  • le logiciel est extrêmement complet ;
  • la documentation et les tutoriels sont facilement trouvables sur le web.

Les inconvénients d’Adobe XD

  • si vous n’êtes pas un graphiste professionnel, vous aurez du mal à l’utiliser ;
  • ses outils de collaboration clients-webdesigners sont moins poussés que ceux des autres solutions concurrentes ;
  • vous êtes obligé d’installer le logiciel sur votre PC/Mac ;
  • il est incompatible avec les systèmes d’exploitations Linux, Chromebook et Android.

Vous vous demandez que logiciel de création choisir pour votre projet ? Écrivez-nous, et nous vous aiderons à trouver la perle rare.

ChatGPT : 5 façons de l’utiliser pour améliorer l’expérience utilisateur de votre app web/mobile

Sorti des laboratoires d’OpenAI, le modèle de traitement de langage naturel ChatGPT, Chat-Based Generative Pre-trained Transformer, chamboule le web.

Rédaction d’articles de blog, de poèmes et même de sermon religieux, ChatGPT et ses concurrents dont Google Bard vous offrent d’innombrables possibilités.

Mais aujourd’hui, vous et nous allons aller plus loin que ces usages connus. Nous allons voir ensemble 5 manières d’utiliser le chatbot pour créer une expérience client inédite au sein de votre plateforme.

Mais avant, faisons un rapide tour sur les avantages d’intégrer ChatGPT dans votre application web/mobile.

3 bénéfices de l’intégration de ChatGPT dans votre site web ou application mobile

Cher Lecteur,

Vous l’avez sans doute remarqué, ajouter le mot « IA » sur un produit a tendance à lui offrir une cure de jouvence. Avec ce mot dans le titre de votre application, vous envoyez un message aux mobinautes : vous êtes au fait des dernières technologies.

Rien que cet argument marketing peut vous pousser à saupoudrer un peu de ChatGPT dans vos services numériques.

Mais ce n’est pas le seul bénéfice que vous pouvez tirer de l’intégration de ChatGPT dans votre application web/mobile. En voici d’autres (qui eux améliorent vraiment votre produit digital).

1- L’augmentation de la satisfaction de vos utilisateurs

En naviguant sur votre plateforme, vos visiteurs peuvent être confrontés à un bug ou ne pas savoir quoi faire.

Généralement, c’est là qu’interviennent vos chargés de clientèle : ils les guident dans leur parcours utilisateur.

Sauf que… cela peut prendre beaucoup de temps. Surtout si vous croulez sous des hordes d’acheteurs comme le sont les sites d’e-commerce durant les périodes de rush.

Sans surprise, vos équipes seront débordées et ne pourront pas répondre à toutes les sollicitations. À part si vous faites appel à ChatGPT.

Grâce à sa capacité de compréhension avancée des textes, le chatbot guidera vos utilisateurs en leur fournissant des réponses personnalisées.

Spoiler : en personnalisant leurs parcours client, vous ferez pousser des sourires sur les visages de vos clients (et ils seront plus enclins à vous confier leurs CB).

2 – La réduction de vos charges salariales et d’externalisation

Cher Lecteur,

Avez-vous déjà prêté attention aux requêtes traitées par votre SAV ?

Si oui, vous avez sans doute remarqué que certains de vos clients les sollicitent pour des problèmes basiques. Des problèmes qui peuvent être facilement résolus, mais qui sont chronophages à traiter.

Si seulement vous disposiez d’un assistant technique ou d’un chargé de clientèle capable de les traiter 24/24 et 7/7…

Vous l’aurez compris : il s’agit de ChatGPT.

En prenant en charge les requêtes à faibles valeurs ajoutées, le chatbot allège la charge de travail de vos équipes. Ce qui vous fera payer moins d’heures de travail.

Et si vous êtes un habitué de l’externalisation : souriez, vous n’aurez plus à faire (autant) appel à ces sociétés.

3 – Une expérience utilisateur plus personnalisée

Saviez-vous que pour 87% des consommateurs, les contenus personnalisés sont déterminants pour se faire une idée de votre marque ?

Pour vos consommateurs, une expérience personnalisée est le signe que vous vous souciez d’eux. Et ils adorent cela.

En intégrant ChatGPT dans votre application, vous aurez accès à des possibilités de personnalisation inédites.

Sceptique ? Voici quelques fonctionnalités que seules les intelligences artificielles génératives vous offrent :

  • l’analyse en temps réel du parcours de navigation de l’internaute ;
  • la création de contenus interactifs spécifiques aux habitudes de chaque consommateur ;
  • l’affichage dynamique dudit contenu à un moment clé du parcours d’achat.

Bien évidemment, il ne s’agit que de quelques usages possibles. Vous voulez découvrir ceux qui conviennent le plus à votre plateforme ? Contactez-nous et nous vous les montrerons.

Maintenant, rentrons dans le vif du sujet.

5 façons d’utiliser ChatGPT dans son application web ou mobile

Les voici.

1 – Créer un service client grâce à ChatGPT

Cher Lecteur,

Imaginez un instant…

Une équipe de chargés de clientèle disponible 7/7, multilingues, rapides et peu coûteuses.

Honnêtement, quel chef d’entreprise n’en rêverait pas ?

Bonne nouvelle : vous n’avez plus besoin d’en rêver. Vous pouvez créer cette équipe en confiant une partie de votre SAV à ChatGPT.

Sous vos instructions, ou plutôt prompts, le modèle GPT est capable de fournir des réponses pertinentes à chaque client.

Bonus : l’intelligence artificielle d’OpenAI est capable d’analyser les sentiments de son interlocuteur en temps réel. Ainsi, face à un internaute mécontent, vous pouvez configurer l’API de ChatGPT pour qu’il passe le relais à un humain.

2 – Créer un assistant personnel de shopping avec ChatGPT

Si vous êtes à la tête d’un site d’e-commerce, vous savez à quel point un système de recommandation efficace est vital.

Bien conçu, il mettra en avant les produits que l’utilisateur est susceptible d’acheter d’apprécier. À l’inverse, s’il est inefficace, vous perdrez des ventes (et agacerez vos prospects).

Et c’est là qu’intervient une fois de plus ChatGPT : vos usagers n’auront plus qu’à décrire l’article qu’il recherche de manière conversationnelle, et l’intelligence artificielle les cherchera pour eux.

Par exemple, si l’une de vos clientes demande aux moteurs de recherche de votre boutique Shopify : « Robe de mariage discrète, mais élégante », il lui retournera uniquement des fiches produits contenant ces mots-clés.

A contrario, si vous avez intégré dans votre marketplace la possibilité de faire une recherche conversationnelle, le résultat sera différent. ChatGPT redirigera l’internaute non pas vers les produits contenant ces mots-clés, mais vers les produits correspondant à sa description.

Et ce petit détail fera bondir vos ventes.

3 – Créer un assistant technique basé sur ChatGPT

Adresse e-mail introuvable, compte bloqué, options manquantes, problème de paiement, problème de navigation, bug… la liste des problèmes que peuvent rencontrer vos utilisateurs est très longue.

Pour empêcher qu’ils ne quittent votre plateforme, vous devez leur fournir une assistance technique. Et rapidement.

Là aussi, ChatGPT fera des merveilles : le chatbot peut analyser des données complexes sous forme de PDF, de graphes et d’images. Mieux encore, il peut proposer des solutions complexes et les envoyer par mail personnalisé à votre utilisateur infortuné.

Bonus : l’intelligence artificielle peut aussi analyser le contexte pour travailler les appels à l’action présents dans vos messages de solution.

4- Gamifier l’expérience de vos utilisateurs avec les contenus interactifs de ChatGPT

Cher Lecteur,

Connaissez-vous la gamification ?

Selon le site definitions-marketing.com : « Le terme de gamification est un néologisme de langue anglaise qui désigne le fait de reprendre des mécaniques et signaux propres aux jeux, et notamment aux jeux vidéos, pour des actions ou applications qui ne sont pas à l’origine des jeux. »

Autrement dit, il s’agit pour vous d’incorporer des mécaniques de gameplay dans le parcours utilisateur de votre plateforme. Et cette démarche vous apportera plusieurs avantages :

  • l’augmentation de l’engagement de vos utilisateurs ;
  • l’augmentation de votre taux de rétention et la baisse des taux de résiliation de vos services ;
  • l’amélioration de la fidélisation de vos clients.

Bien évidemment, pour profiter de la gamification, votre UX designer et vous, devrez vous assurer que vos éléments de jeux soient ludiques. Sans pour autant transformer votre site web ou votre application en un jeu vidéo.

Pour cela, vous pouvez (encore) compter sur ChatGPT. Voici comment tirer parti du chatbot d’OpenAI :

  • créer des textes créatifs basés sur les catégories de produit les plus appréciés par chaque consommateur ;
  • générer automatiquement des devinettes en analysant les insights de chacun de vos utilisateurs en temps réel ;
  • créer des quiz interactifs qui offriront diverses récompenses ou promotions à vos utilisateurs.

Il ne s’agit ici que de quelques moyens d’utiliser l’API de ChatGPT sur votre site web. Si vous souhaitez avoir des propositions propres à votre site ou plateforme, venez en discuter avec nous.

5 – Créer un modérateur automatique alimenté par ChatGPT

Cher Lecteur,

Si vous avez un réseau social ou ne serait-ce qu’un espace commentaire dans votre application, vous le savez : les propos haineux ne sont jamais loin.

Même si vous n’en êtes pas l’auteur, ils dénigrent votre image de marque auprès de vos personas. Et à part si l’icône de votre plateforme est un oiseau bleu, vous devez vous en débarrasser.

Vous devez modérer les commentaires et les avis laissés par les utilisateurs.

Là aussi, ChatGPT fait des merveilles : l’intelligence artificielle est capable d’analyser automatiquement tous les contenus postés par vos utilisateurs. Ensuite, s’ils sont haineux ou discriminatoires, vous pouvez la configurer pour qu’elle les supprime immédiatement.

Comment intégrer ChatGPT dans votre application ?

Vous souhaitez intégrer ChatGPT dans votre application ?

Avant de vous ruer sur l’API, vous devrez vous poser plusieurs questions :

  • quel est l’objectif derrière l’intégration de ChatGPT dans votre application ?
  • de quelle manière souhaitez-vous qu’elle s’adresse à vos utilisateurs ?
  • quels sont les différents scénarios auxquels elle devra faire face ? Comment va-t-elle les gérer ?
  • quel sera son périmètre d’action ?
  • sous quelle forme allez-vous intégrer ChatGPT dans votre application web/mobile ? Sous la forme d’un chatbot ? d’une fonctionnalité ?, etc.

Vous l’avez compris, intégrer ChatGPT dans votre écosystème est un véritable projet informatique à part entière.

Bonne nouvelle : nous pouvons vous aider à le faire. Venez discuter avec l’un de nos chefs de projets informatiques, et ensemble améliorons votre application web/mobile en la boostant à ChatGPT.

[Guide] Convertir un site web en app mobile en 7 étapes

Laptop posé à côté d'une tablette et d'un smartphone

Après avoir hésité entre une web app ou une application mobile, vous avez finalement opté pour la seconde option.

Maintenant que votre décision est prise, vous vous heurtez à une question plus technique : comment convertir votre site web en une application mobile ?

Bonne nouvelle : c’est exactement ce que nous allons vous montrer aujourd’hui.

C’est parti.

Sommaire

Pourquoi votre entreprise a besoin d’une application mobile ?

Cher Lecteur,

Soyons honnêtes : votre site web remplit très bien sa fonction, n’est-ce pas ?

Il est beau, ergonomique, mobile-friendly et parfaitement responsive, alors pourquoi reproposer vos contenus via une app ?

Avant de répondre à cette question, sachez que plusieurs entreprises l’ont fait (et le feront). À titre d’illustration, le New York Times, Canva ou encore Société Générale France pour ne citer que ceux-là.

Application mobile de Canva
Application mobile de Canva

Pourquoi ces entreprises ont-elles converti leurs sites web en application mobile ? Pour au moins l’une des 6 raisons suivantes.

1 – toucher son audience plus facilement

C’est sans nul doute la raison n°1 pour laquelle les entreprises créent des logiciels pour terminaux mobiles.

La raison ? Les mobinautes passent 83 % de leur temps sur les applications déjà installées sur leurs appareils mobiles.

Cher Lecteur,

Vous vous en doutez, être absent de la vie de vos clients 9 heures sur 10 est loin, très loin, d’être une bonne idée. Surtout lorsque vos concurrents les régalent avec leurs contenus via les icônes de leur app placées sur leurs pages d’accueil.

2 – Améliorer l’expérience utilisateur

Imaginez un instant que vous ayez un site web qui répertorie les restaurants dans les villes d’Europe.

Naturellement, vos clients cherchent des informations sur des restaurants proches d’eux. Pour cela, ils doivent spécifier leurs villes, ce qui fonctionne parfaitement.

Seulement, c’est exactement ce que font tous vos concurrents.

Pour rester compétitif, vous devez vous démarquer.

Et pour y parvenir, vous avez une idée de génie : anticiper les heures où vos utilisateurs vont faire rechercher une table pour dîner le soir pour leur proposer une liste de restaurants selon leurs préférences.

D’entrée de jeu, sachez-le : offrir une fonctionnalité pareille via votre site web sera tout simplement impossible.

Pourquoi ? Car vous ne disposez pas d’assez d’informations, notamment leurs positions GPS et leurs heures de connexions.

Par contre, en transformant votre site web en une application mobile, vous aurez accès à toutes ses informations et bien plus.

Mieux encore, vous pourrez offrir plus de services à vos clients, ce qui a tendance à les fidéliser davantage.

3 – Activer les notifications push

Téléphone avec des notifications push
Téléphone avec des notifications push

Pour les marketeurs, les notifications push représentent le nouveau Saint Graal, loin devant l’emailing.

Grâce à elles, vous pouvez envoyer des messages à vos prospects directement dans leurs barres de notifications. Y compris lorsqu’ils sont déconnectés du réseau internet.

Bien sûr, vous pouvez utiliser des notifications push via votre site web, mais vous risquez d’être déçu par les résultats.

Sceptique ? Combien de fois cliquez-vous sur les boutons “autoriser les notifications” qui inondent votre écran lorsque vous naviguez sur le web ?

Probablement très peu.

Raison pour laquelle les marketeurs en quête de performance (et de ventes) préfèrent activer les notifications push via une application.

4 – Étendre la présence en ligne de votre entreprise sur les boutiques d’applications

Si vous êtes désireux de vous créer un nouveau canal d’acquisition, alors vous devriez songer aux boutiques d’applications.

Faciles d’accès, elles permettent aux internautes de trouver rapidement un logiciel qui répond à leurs besoins.

Dans ce cas, pourquoi ne pas vous assurer que vos prospects tombent directement sur votre application ?

Pour cela, créez une application mobile et optimisez son référencement naturel sur les app stores et le tour est joué.

5 – Améliorer le référencement naturel SEO de votre site web

Une méthode simple pour acquérir encore plus de trafic est de capter l’attention de votre audience via une application.

Dit comme cela, ça a l’air très abstrait. Mais c’est exactement ce que font les plateformes journalistiques comme le New York Times, Fox News, The Guardian ou encore Al Jazeera pour ne citer qu’eux.

Techniquement, vous pouvez accéder à leurs contenus sur leurs sites web.

Mais n’êtes-vous pas ravi d’être alerté des dernières nouvelles directement sur votre smartphone via une notification (oui, encore elles) ? N’êtes-vous pas heureux·se de consulter ces précieux contenus directement via une application à l’ergonomie soignée ?

Concrètement, comment est-ce que les applications impactent le référencement des éditeurs de sites ?

La réponse vient encore une fois de Google : le moteur de recherche a tendance à mettre en avant les sites web avec des applications. Du moins, ceux ayant des applications avec des avis positifs.

La logique étant que si les mobinautes notent positivement votre app, alors vos contenus sont sûrement attractifs.

6 – Récolter plus de données-utilisateur

Cher Lecteur, vous savez certainement à quel point les données-utilisateurs sont indispensables pour optimiser vos parcours-clients.

Seulement, lorsqu’un internaute accède à votre site web via son navigateur, vous ne contrôlez jamais son expérience à 100 %.

La dernière mise à jour de son navigateur web est incompatible avec l’un de vos widgets ? À vous les problèmes de design.

Son browser est équipé d’un VPN ainsi que d’un bloqueur de publicités et de pop-ups et ? Oubliez toute possibilité de collecter ses données personnelles.

Dernier coup de grâce pour votre marketing : votre site web mobile ne vous donne pas accès aux données de son smartphone. Exit donc des possibilités de tracking, de segmentation, de reporting, etc.

Maintenant que vous êtes convaincu des avantages de proposer vos contenus aussi bien sur votre site web que via une app mobile, entrons dans le vif du sujet : comment convertir votre site web en application mobile ?

Adapter votre site web en application mobile en 7 étapes

Cher Lecteur,

Sans plus tarder, voici comment passer d’un site web à une application en 7 étapes.

1 – Définissez l’objectif de votre application

Avant de vous lancer dans la création de votre application mobile, posez-vous cette question : est-ce qu’elle doit être identique à mon site web ou offrir plus de fonctionnalités ?

Si vous choisissez de proposer exactement les mêmes services sur mobile, alors votre application sera un clone de votre site.

C’est ce qu’a fait Canva avec son application mobile en offrant exactement les mêmes fonctionnalités. La seule différence – et la raison de l’adoption massive de l’app – étant qu’elle est avant tout pensée pour les mobiles. Aux yeux des créatifs et des designers, ça fait toute la différence.

L’autre option, c’est que vous utilisez votre application pour fournir des fonctionnalités impossibles à implémenter avec votre site web. C’est le choix fait par IKEA avec son application IKEA Studio.

Elle utilise la réalité augmentée pour vous permettre de visualiser directement les meubles dans votre salon.

D’ailleurs, si vous avez créé votre site d’e-commerce sous Shopify et que vous cherchez à vous différencier, voici comment vous pourriez tirer parti de la RA.

2 – Choisissez le ou les système(s) d’exploitation mobile(s) de votre future app

Sur quel(s) OS mobile(s) allez-vous distribuer votre (future) application ?

En plus d’être l’un des facteurs les plus importants du budget de développement d’une app, cette décision impactera votre rentabilité.

Pour vous donner une idée, Android accapare 62.12 % du marché des smartphones contre 37.29 % pour iOS en France (chiffres de décembre 2022). Pourtant, côté rentabilité, Apple est réputé pour générer plus de revenus.

De plus, chaque éditeur vous impose des conditions à remplir pour accéder à son magasin d’applications. Ainsi, le Google Play Store est facilement accessible tandis que l’Apple Play Store rejette 40 % des demandes de publications d’applications.

Toutefois, ne vous faites pas de cheveux gris : nous vous avons préparé un guide pour braver haut la main les tests de l’équipe App review de la firme de Cupertino 😉

Pour choisir sur quel système distribuer votre app, analysez les données de navigation de vos clients sur votre site web. Vous devriez trouver cette information sur Google Analytics.

3 – Listez les futures fonctionnalités de votre site

Vous l’aurez compris, il s’agit de déterminer le périmètre des fonctionnalités de votre app mobile.

Si vous avez décidé de cloner celles déjà présentent sur votre site : recopiez-les et ajustez-les pour un usage sur mobile.

Dans le cas contraire, choisissez une agence web diablement efficace et demandez à votre chef de projet de vous définir un cahier des charges.

4 – Créez les maquettes des interfaces-utilisateurs

Saviez-vous que la raison majeure pour laquelle Apple rejette des applications vient de la mauvaise conception de leurs interfaces ?

Au moindre bug ou widget horrible esthétiquement discutable, Apple rejettera votre demande de publication.

Sceptique ? Lisez les conditions draconiennes mentionnées par la firme de Cupertino dans son guide.

Hormis Apple, ce seront surtout les utilisateurs qui crieront aux scandales si votre application n’est pas ergonomique. De plus, si vos interfaces-utilisateurs ne sont pas belles, vous aurez le combo gagnant pour déclencher une pluie d’avis négatifs.

Heureusement, vous pouvez éviter cette situation en collaborant avec un webdesigner professionnel et en suivant quelques règles :

    • optez si possible pour un menu hamburger ou fixe ;
    • créez l’UX design en reprenant les codes du design minimaliste pour les sites web ;
    • retirez tous les éléments superflus de vos interfaces.

Une fois que votre designer aura terminé la création des maquettes de l’app, il sera temps de passer à l’étape suivante.

Astuce : pour être capable de fournir des feedbacks à votre designer, voici une liste des 10 raccourcis clavier indispensables de Figma, le logiciel préféré des graphistes web 😉

5 – Choisissez le type d’application mobile à créer

Lorsqu’il s’agit de proposer les contenus de votre site web à des mobinautes via une app, 2 choix s’offrent à vous :

    • développer une Progressive Web App ;
    • créer une application native ou hybride.

Voyons-les plus en détail.

Les Progressives Web App, peu coûteuses mais peu performantes

Propulsées par Google, les PWA sont des pages web de votre site internet compilées au format .apk ou .ipa et optimisées pour les mobiles. Elles utilisent exactement les mêmes technologies et les mêmes langages de programmation (HTML5/CSS, JavaScript…) que les sites web classiques.

Vous pouvez y accéder de deux manières :

    • via une URL ;
    • en la téléchargeant depuis le Google Play Store.

Côté Apple, sans surprise, la firme maintient son lucratif marché d’applications opposé au PWA. Ce qui a 2 conséquences sur vous :

    • vous ne pourrez pas proposer votre PWA sur l’App store ;
    • Safari, le navigateur maison de la pomme, va automatiquement retirer le bouton de téléchargement de votre app.

Pire encore, Apple limite grandement l’usage des fonctionnalités de son hardware aux progressives web app : Bluetooth, détecteur de positions, notifications push, etc. Autant dire que vous serez limité auprès des utilisateurs d’iOS.

Pour résumer.

Les avantages des PWA
    • elles sont faciles à mettre en place via des builders et des plateformes No-Code ;
    • elles ne nécessitent pas de maîtriser les technologies spécifiques aux mobiles telles que React Native et Flutter ;
    • vos prospects peuvent y accéder via une URL ;
    • elles ont des coûts de développement très bas.
Les inconvénients des PWA
    • elles sont beaucoup plus lentes que des applications natives ou hybrides ;
    • vous ne pouvez pas contrôler le rendu des interfaces à 100 % ;
    • vous n’avez pas accès à toutes les fonctions du hardware ;
    • l’expérience utilisateur des usagers sous iOS sera de piètre qualité.

Sans plus tarder, passons à la prochaine solution.

Développer une app mobile custom

Cher Lecteur,

Si vous êtes en quête d’une application performante, au rendu professionnel et sur laquelle vous avez le plein contrôle, ne cherchez plus : développez une application mobile sur mesure.

Ici aussi, deux choix s’offrent à vous :

      • créer une application native qui ne fonctionnera que sur une plateforme spécifique (iOS, Android, etc.) ;
      • développer une application hybride qui prendra en charge Windows, Android et iOS.

Sachez-le, le type d’application sur laquelle vous jetterez votre dévolu va grandement impacter le coût de développement de votre app.

Les avantages des applications mobiles développées sur-mesure

Pour les marques souhaitant offrir une expérience utilisateur optimale, développer une application mobile est le choix le plus efficace. Et ce, pour plusieurs raisons :

    • elles offrent un meilleur accès aux composants des terminaux mobiles (détecteur de position, notification, accéléromètre, text to speech, SMS, etc.) ;
    • leurs performances sont de loin supérieures à celles des PWA ;
    • leurs interfaces graphiques sont parfaitement prises en charge par tous les appareils mobiles ;
    • elles fonctionnent hors-ligne.

Cerise sur le gâteau : vous n’avez pas besoin de développer intégralement une app mobile dans ce cas-ci.

À la place, faîtes appel à un prestataire spécialisé qui va développer un front-end pour mobile tout en réutilisant votre back-end.

Les inconvénients des applications sur mesure

Cher Lecteur,

Avant de vous ruer sur la page de contact de votre agence de développement web préférée, sachez que les app custom ont aussi des défauts. Notamment :

    • le temps de développement pour créer une application mobile est plus long que celui d’une PWA ;
    • elles coûtent plus cher que les PWA ;
    • leur qualité dépend grandement de votre prestataire, si vous choisissez pour une agence douteuse… gare à vous.

Hormis ces points, cette solution reste la meilleure si votre entreprise a atteint – ou veut atteindre – un certain stade de croissance.

6 – Faites tester votre app

Durant la phase de développement, votre prestataire vous a sans doute fait tester votre produit durant les cérémonies agiles.

Vous avez ainsi pu fournir des feedbacks constructifs pour corriger les défauts de l’app. Mais êtes-vous certain·e que vous avez détecté tous les défauts de conception ?

Probablement pas. Raison pour laquelle vous devriez toujours effectuer des tests utilisateurs sur toutes vos verticales.

Selon Jakob Nielsen, l’inventeur de “l’ingénierie de l’utilisabilité”, vous découvrirez 75 % des bugs de votre app rien qu’avec un panel de 5 testeurs.

7 – Optimisez votre application pour les boutiques d’applications et publiez-la

En vous lançant dans le marketing mobile, vous allez devoir lutter contre des millions d’autres applications.

Dans cette jungle de logiciels dédiés aux terminaux mobiles, vous ne serez qu’une petite icône parmi tant d’autres.

Heureusement, vous pouvez maximiser vos chances de voir votre compteur de téléchargements exploser. Et cela, grâce aux techniques d’optimisation pour les boutiques d’applications ou ASO (App Store Optimization).

En voici quelques-unes :

    • faire la promotion de votre app avant son lancement ;
    • donner un nom à votre application en lien direct avec votre activité et/ou votre marque ;
    • sélectionner les bonnes catégories primaires et secondaires lors de votre inscription sur les magasins d’applications.

Maintenant, vous avez toutes les clés en main pour convertir efficacement votre site web en application mobile.

D’ailleurs, que dîtes-vous d’en discuter avec quelques-uns de nos spécialistes ? Contactez-nous, c’est gratuit et on aime discuter avec vous !

 

Microsoft prepare sa propre app store sur iOS

Bientôt un xbox store sur iOS : l’heureuse annonce de Microsoft

Mars 2024 restera définitivement à jamais gravé dans les mémoires des gamers adeptes des produits à la pomme croquée. La cause : Microsoft a annoncé son intention de rendre ses titres Xbox disponibles en cloud gaming sur iOS et iPadOS.

Pour Apple, cette nouvelle marque surtout un douloureux tournant. En effet, la firme va tout simplement perdre son (juteux) monopole sur les jeux mobiles sur iOS. Sachant qu’elle touche une commission de 30 % sur tout achat effectué sur son app store, cela va faire mal.

À ses yeux, cette commission est tout à fait justifiée : c’est son écosystème. Et pour y distribuer leurs jeux, les éditeurs de jeux vidéo doivent se plier à ses règles.

Par contre, les créateurs de jeux et les autorités législatives ne sont pas du tout d’accord avec ces règles. Ils ont plus tendance à parler d’abus de position dominante.

Naturellement, Apple nie vigoureusement ces accusations. Mais difficile de ne pas y songer tant cette expression revient fréquemment dans le procès Apple vs Epic Game.

En conséquence, l’Union Européenne a décidé de lutter contre les monopoles des géants Américains de la technologie via une nouvelle loi : la loi sur les marchés numériques, ou Digital Market Acts.

Et si cette loi donne des sueurs froides à Apple, un autre géant de la tech se frotte les mains : Microsoft.

La loi sur les marchés numériques : la bonne nouvelle pour Microsoft

Depuis longtemps, Microsoft vise le lucratif marché des joueurs iOS. Seulement, la récalcitrance d’Apple à voir l’explosion du cloud gaming freine les projets de Microsoft – et du défunt Google Stadia.

Après avoir purement interdit la pratique, Apple a assoupli ses règles. Désormais, les éditeurs peuvent proposer des jeux en ligne… à condition de proposer chaque jeu directement sur l’app store.

C’est cette règle qui fait hurler de rage Microsoft : impossible pour eux de proposer tous les titres de leur catalogue comme des applications natives iOS.

À la place, les joueurs iOS qui souhaitent savourer des titres Xbox doivent se rabattre sur une application s’exécutant dans le navigateur. Hélas, les performances et l’expérience de jeu ne sont pas optimales.

Pourquoi Apple s’oppose au cloud gaming sur iOS et iPadOS ?

iPad avec une manette de Xbox
iPad avec une manette de Xbox

Apple n’est pas opposé au développement du marché des jeux mobiles, mais plutôt au développement de marchés alternatifs.

Autrement dit, la firme de Cupertino ne souhaite pas que les joueurs puissent se passer de sa boutique d’applications.

Ici aussi, la raison évoquée est de maintenir les joueurs dans un environnement sécurisé. Mais difficile de ne pas remarquer qu’Apple craint surtout de voir les éditeurs de jeux s’affranchir de ses multiples taxes.

La loi sur les marchés numériques européenne, ou le pas forcé d’Apple vers l’ouverture

Pour revenir à la DMA, elle permettra à toute société qui le souhaite de créer sa propre plateforme de jeux.

Cela implique trois choses pour les éditeurs de jeux :

  • exit la commission de 30 % à verser à Apple sur chaque transaction ;
  • ils ne seront plus soumis à certaines règles d’utilisation d’Apple ;
  • ils pourront proposer une expérience immersive et des achats in game.

Et vous vous en doutez, Microsoft ne pouvait pas laisser une telle occasion pour (enfin) ouvrir son Xbox pass sur iOS. C’est ainsi que le patron de XBOX, Phil Spencer, a déclaré : « Nous voulons être en mesure de proposer l’expérience Xbox ainsi que nos contenus et ceux de nos partenaires tiers sur tous les écrans où quelqu’un voudrait jouer ».

Couplé à cette déclaration, il a aussi annoncé une date de lancement de la boutique d’application Microsoft sur iOS : 2024.

Avec le rachat d’Activision Blizzard – l’un des mastodontes du jeu vidéo, avec des licences sur des titres comme Warcraft ou Call of Duty – Microsoft semble en bonne voie pour séduire les joueurs.

Affaire à suivre donc.