App mobile ou web app : quel type d’appli choisir ?

App mobile ou web app : laquelle choisir ?

Si vous êtes ici, c’est que vous souhaitez faire développer une application pour mobile.

Seulement, vous hésitez : devez-vous opter pour le développement d’une application mobile, ou pour une application web ?

Ne vous inquiétez pas, après avoir lu ce guide, vous saurez exactement quel type d’application mobile choisir afin d’atteindre vos objectifs.

Que sont les applications mobiles et les applications web ?

Interfaces web app et mobile App de yelp.com. Source : careerfoundry.com
Interfaces web app et mobile App de yelp.com. Source : careerfoundry.com

Avec des interfaces responsive design quasi-identiques et un fonctionnement similaire, les applications mobiles et les applications web sont parfois difficiles à distinguer. Surtout pour les non-développeurs.

Et pourtant, vous le verrez, il s’agit de deux types d’applis mobiles totalement différents.

Qu’est-ce qu’une application mobile ?

Une application mobile est un logiciel spécialement conçu pour être exécuté sur un système d’exploitation mobile (Android, iOS, Windows Phone, pour ne citer qu’eux)

Pour l’utiliser, vous devez obligatoirement la télécharger et l’installer via le magasin d’applications officiel du fabricant. Chez Google, la boutique d’applications est plus connue sous le nom du “Google Play Store”. Chez Apple, on parle d’”Apple Store”.

Une fois installée sur le smartphone de vos clients, votre application mobile vous donne les pleins pouvoirs sur l’ergonomie et la conception des interfaces utilisateur.

Vous pouvez déchaîner votre créativité (ou celle de votre webdesigner) sans aucune contrainte en termes de rendu visuel.

Mieux encore, vous n’aurez pas non plus à développer des composants natifs : vous les trouverez prêts à l’emploi dans les SDK fournies par les constructeurs.

Autant de possibilités que vous pouvez utiliser pour offrir un parcours d’achat optimal à vos utilisateurs (et augmenter vos ventes).

Côté programmation informatique, développer une application mobile native nécessite de maîtriser plusieurs technologies :

  • les langages de programmation Swift/Objective-C pour iOS et Kotlin/C++/Java pour Android ;
  • un environnement de développement, Android Studio (Android) ou Xcode (iOS)

Attention toutefois : en optant pour la création d’applications mobiles, vous allez devoir développer une application pour chaque plateforme.

Qu’à cela ne tienne, vous pouvez contourner cette limite en développant des applications mobiles hybrides avec Flutter ou React Native. Contrairement à celles développées avec des langages natifs, elles peuvent être déployées sur les plateformes Android et iOS via un seul code.

Les avantages d’une application mobile

Les voici :

  • elles sont parfaitement optimisées pour les mobiles ;
  • elles ont des temps de chargement bas ;
  • elles peuvent fonctionner hors-ligne ;
  • elles offrent des fonctionnalités avancées pour le marketing mobile, notamment pour l’e-commerce ;
  • elles offrent des capacités de personnalisation de l’expérience utilisateur avancées.

Les inconvénients d’une app mobile

Les voici :

  • elles ne sont pas compatibles avec toutes les distributions des systèmes d’exploitation mobile ;
  • elles sont coûteuses à maintenir et à mettre à jour ;
  • à chaque modification, même mineure, elles doivent être approuvées par le propriétaire de l’OS afin d’être publiées sur les boutiques d’application ;
  • elles peuvent être rejetées des magasins d’applications (surtout celui d’Apple), vous empêchant ainsi de pouvoir distribuer votre app ;
  • elles offrent peu de possibilités d’améliorer leur visibilité sur les app stores.

Maintenant, passons aux web apps.

Qu’est-ce qu’une application web ?

Aussi appelées « sites mobiles », les applications web sont des sites web pensés et conçus uniquement pour les terminaux mobiles.

À mi-chemin entre le site web responsive design et l’application mobile, une web app à trois particularités :

  • elle s’exécute sur le navigateur du smartphone et n’a pas besoin d’être téléchargée ;
  • ses interfaces utilisateur ne sont conçues que pour les périphériques mobiles, pas pour les desktop ;
  • elles sont accessibles exclusivement via internet et ne peuvent pas être téléchargées via des app stores.

Vous vous en doutez, ces particularités des applications web ont leurs lots d’avantages et d’inconvénients.

Les avantages d’une web app

Voici les avantages que vous gagnerez à développer une application web :

  • vous toucherez une audience beaucoup plus large, car elle fonctionnera sur toutes les plateformes mobiles ;
  • vous n’aurez pas à faire approuver votre application par les éditeurs des apps stores ;
  • vous aurez un coût de développement de loin inférieur à celui d’une appli mobile ;
  • vous pourrez effectuer des tests utilisateurs et mettre votre application à jour à en temps réel ;
  • vous aurez accès à plus d’outils de marketing, tel que le SEO, pour promouvoir votre appli face au nombre croissant d’applications sur les app store.

Néanmoins, les web apps ont aussi des inconvénients.

Les inconvénients d’une application mobile

Les voici :

  • vous n’avez pas accès à toutes les fonctionnalités natives des OS mobiles (oubliez les notifications push) ;
  • votre application stockant ses bases de données sur des serveurs web, elle sera plus lente qu’une application mobile ;
  • vous n’aurez pas accès à certaines fonctionnalités natives fournies par les OS mobiles ;
  • vous ne pourrez pas personnaliser l’expérience utilisateur dans ses moindres détails ;
  • vous ne pourrez pas vendre le téléchargement de l’application.

Voilà, maintenant que vous connaissez tout de ces deux types d’applications, il est temps de répondre à votre interrogation : quel type d’application développer ?

Pour répondre à ces questions, armez-vous d’un bloc-notes et répondez aux 5 questions suivantes.

5 questions pour choisir entre développer une app mobile ou une web app

Développeur d'application avec IDE sur son PC

À ce stade, vous l’avez sans doute remarqué : il n’existe pas un type d’application supérieur à l’autre.

Tout dépend de votre objectif marketing, de votre entreprise… de vous.

Et pour déterminer quel type d’application développer, les questions suivantes vous seront utiles.

1 – Souhaitez-vous atteindre tous vos utilisateurs potentiels ou juste une niche ?

À partir de quels périphériques vos clients utilisent vos services digitaux ?

C’est une question cruciale à vous poser. Et ce, même si vous n’avez pas encore de client  : elle vous permet de savoir sur quel type de produit digital lancer votre offre.

Ainsi, si vos clients accèdent majoritairement à vos services sur PC, alors la meilleure option est de développer une application web. Pourquoi ? Car les CMS vous permettent de convertir votre site web en web app via un builder intégré !

Ainsi, une fois que vous aurez créé votre site d’e-commerce sous Shopify, vous pourrez demander à l’agence web de votre choix de le transformer en web app.

A contrario, si vos clients utilisent des périphériques mobiles, alors faites développer une application mobile hybride. Et pour cause, dans ce cas, leur expérience utilisateur sera la plus importante à leurs yeux, alors autant l’optimiser autant que possible.

2 – À quelle fréquence vos utilisateurs vont utiliser votre application ?

Imaginez un instant…

Il est à peine 12 heures.

C’est la septième fois de la matinée que vous vous connectez à votre messagerie professionnelle. Et pour la septième fois, vous devez aller fouiller dans votre gestionnaire de mots de passe pour retrouver vos identifiants.

Cela vous semble pénible n’est-ce pas ? Suffisamment pour chercher un concurrent plus facile à utiliser.

Si vos services sont utilisés plusieurs fois par jour, alors, il vaut mieux simplifier au maximum son utilisation : développez une application mobile et assurez-vous que votre utilisateur la télécharge.

Par contre, si vos services sont très rarement consultés, une application web fera parfaitement l’affaire.

3 – Vos services peuvent-ils supporter la latence ?

La latence est un terme informatique pour désigner le délai de transmission des données entre les différentes entités nécessaires au fonctionnement de votre appli.

Selon votre secteur d’activité, vos utilisateurs ont des degrés de tolérance différents envers celle-ci.

Si votre application est une application d’email, alors un léger décalage entre l’envoi et la réception de message est tolérable. Une app web fera parfaitement l’affaire.

A contrario, si vous créez un jeu mobile multijoueur ou une appli de trading, la moindre seconde de retard vous vaudra des avis négatifs. Et éventuellement des procès. Dans ce cas-là, développez une application mobile.

4 – quelle est la complexité de votre application ?

Cher Lecteur,

Sachez que certaines fonctionnalités natives sont inaccessibles via les applications web. Et même celles qui le sont ont des rendus visuels totalement différents des app natives.

Si votre application nécessite des fonctions complexes, par exemple la géolocalisation, optez pour une application mobile.

5 – En combien de temps voulez-vous faire développer votre application mobile ?

Interfaces de Google Analytics sur Mobile et sur son application web.
Interfaces de Google Analytics sur Mobile et sur son application web. Source : brainhub.eu

En développant une application web, vous épargnez à votre développeur d’applications et à votre chef de projet beaucoup de tâches. En voici quelques-unes :

  • La programmation d’une version pour chaque système d’exploitation mobile, voire de distributions spécifiques.

Pourquoi nous vous parlons de cela ? Car cela fait considérablement baisser le temps nécessaire pour créer votre application !

De plus, vous pourrez allouer un montant au développement de loin inférieur au budget d’une appli mobile.

Si vous souhaitez savoir avec précision quel type d’application répondra le mieux à vos exigences, venez discuter avec nos spécialistes de développement mobile.

7 facteurs pour définir le budget d’une app mobile

Combien vous coûtera votre application mobile ?

Au moment de vous lancer une nouvelle application, impossible pour vous de ne pas vous poser cette question… À part si vous disposez d’un budget illimité et de délais infinis (ce qui n’est probablement pas le cas).

En parfait Homo sapiens du 21e siècle, vous avez demandé à votre moteur de recherche : « Comment définir mon budget pour la création d’une application mobile ? ».

Et là, surprise : tous les sites de développement mobile vous donnent des fourchettes de prix larges. De 5 000 à 600 000 € voire 1 million d’euros.

Autant dire que vous n’êtes pas plus avancé 😥.

Heureusement pour vous, nous vous avons préparé ce guide grâce auquel vous aurez une estimation (précise) du coût de votre application mobile.

Quelles sont les fourchettes de prix de développement d’une application ?

Main tenant un lot de billets de dollars

Vous vous en doutez, développer une application mobile peut vous coûter extrêmement cher selon l’ampleur de vos fonctionnalités.

Ainsi, Angry Birds est connu pour avoir nécessité 100 000 € (140 000 $ de l’époque) de budget uniquement pour son développement.

Heureusement, toutes les applications ne nécessitent pas des budgets aussi élevés qu’Angry Birds. Voici les prix de développement d’une application mobile en 2022 en France selon une étude de HubSpot :

  • application basique (par exemple pour un évènement ou type vitrine) : entre 3 000 € et 10 000 € ;
  • application de type e-commerce : de 15 000 € à 35 000 € ;
  • application de type marketplace : de 20 000 € à 60 000 € ;
  • application type réseau social : entre 20 000 € et 35 000 €, mais il peut facilement atteindre les 100 000 €.

Alors oui, ces fourchettes de prix sont extrêmement larges.

Mais elles sont loin d’être inutiles.

En effet, sachant quels sont les 7 postes de dépenses qui les font varier autant, vous pouvez affiner votre budget.

Et justement, les voici.

7 postes de dépenses phares du budget de votre application mobile

Cher lecteur,

Comme tout produit ou service, le coût final d’une application dépend de nombreux facteurs. Ainsi, pour définir votre budget “création d’application”, vous n’avez qu’à jouer sur ces différents éléments.

Armez-vous d’un crayon et d’une feuille (ou ouvrez un fichier Excel) et notez les postes de dépenses suivants :

  1. la phase pré-projet ;
  2. la phase de conception des interfaces et de l’UX design ;
  3. la phase de développement et de tests utilisateurs ;
  4. la maintenance et les coûts des évolutions de votre app ;
  5. les frais de web-marketing ;
  6. les frais liés à l’OS de votre application ;
  7. les dépenses annexes.

Sans plus tarder, voyons ensemble ce qui se cache derrière ces catégories de dépenses.

1 – La phase pré-projet

Cette phase représente entre 10 et 15 % du coût d’une nouvelle application mobile.

Il s’agit du moment où le chef de projet de votre équipe agile va répondre à plusieurs questions :

  • Quelles seront les fonctionnalités de l’application ?
  • Intégrera-t-elle un back-end natif ou sera-t-elle faite en headless ?
  • Sur quelle boutique d’application sera-t-elle publiée ? Play Store ? Apple Store ? Windows Store ? Les 3 ?
  • Combien de temps sera nécessaire pour développer l’application ?
  • Quelles technologies seront utilisées par vos développeurs (Java, Swift, React Native, Flutter, un builder, etc.) ?
  • S’agira-t-il d’une application native ? hybride ?

Une fois ces réponses en poche, votre chef de projet mènera deux études indispensables pour la création de votre application :

  • l’étude technique et de faisabilité (est-ce que votre idée d’application est techniquement viable) ;
  • l’analyse marketing et concurrentielle, ou benchmarking (est-ce que votre idée d’application est commercialement viable).

Toutes ces réponses vous seront livrées sous la forme d’un cahier des charges fonctionnel. Grâce à ce document, vous pourrez choisir entre faire appel à un freelance ou plutôt à une agence web.

Côté budget, vos besoins étant parfaitement formalisés, vous pourrez déterminer s’il vaut mieux opter pour un développement en régie ou au forfait.

2 – La phase de conception

Elle représente habituellement entre 10 et 15 % du budget nécessaire à la création d’une application mobile.

C’est à ce moment que vos webdesigners dévoilent toute leur créativité pour dessiner des interfaces-utilisateurs à couper le souffle (et responsive design).

En prime, ces derniers vont aussi peaufiner l’UX design de votre app afin d’optimiser le parcours-client offert par celle-ci. Et ce, sans oublier l’expérience utilisateur.

Afin de visualiser le design de votre future application telle que la verront les mobinautes, vous recevrez régulièrement des wireframes.

3 – La phase de développement et de tests

Cette phase compte généralement pour 60 % du coût de développement de votre logiciel.

C’est à ce moment que les développeurs d’applications entrent en jeu : ils vont coder l’application grâce aux langages de programmation.

À la fin de chaque sprint – un sprint = 1 semaine chez Poyesis – vous recevrez une nouvelle version fonctionnelle de votre app mobile. Grâce à vos retours et aux données récoltées lors des tests utilisateurs, votre application sera progressivement affinée.

4 – La maintenance et les évolutions

Ici, le montant est difficile à évaluer.

Et pour cause : il dépend grandement de l’agence à qui vous avez confié le développement de votre application.

En effet, s’il s’agit d’une agence à la moralité douteuse, elle ne mentionnera pas les coûts de maintenance durant la phase de négociation. Ce n’est qu’après la livraison de votre projet que vous risquez d’être (désagréablement) surpris par une facture de maintenance salée.

Pire encore si votre application est rejetée de la boutique d’application à cause d’un bug que vous devez impérativement corriger. Elle sera en position de force et en abusera.

Notre conseil pour éviter de voir ces frais exploser est le suivant : choisissez votre prestataire avec soin et discutez dès le départ des frais de maintenance.

5 – Les frais de web-marketing

Au moment où nous écrivons cet article, nous sommes en mars 2023.

Selon Statista, 31 500 applications mobiles ont été publiées sur l’Apple store en février 2023. Côté Android, 87 000 applications ont fait leur apparition sur les écrans de téléchargement du Google Play Store.

Pourquoi nous vous donnons ces statistiques ?

Pour vous rappeler une vérité souvent oubliée du marché des applications : il est concurrentiel. Une fois votre application mobile développée, vous devrez lutter face à une myriade d’autres applications mobiles pour gagner des utilisateurs.

Par conséquent, nous vous recommandons sincèrement de prévoir des frais de publicités et de web-marketing.

Sinon, vous risquez d’être désagréablement surpris par des frais de marketing digital à la fin du développement.

6 – Le système d’exploitation

Téléphone avec le logo de l'OS Apple

Cher Lecteur,

Êtes-vous surpris d’apprendre que développer une application native iOS coûte beaucoup plus cher que de la développer pour Android ?

Accéder au marché des applications iOS peut vite s’avérer coûteux (et rentable).

De manière générale, le choix du système d’exploitation sur lequel votre app va fonctionner impacte le prix.

Premièrement, vous devez acheter une licence de développeur pour pouvoir publier votre application sur la boutique d’applications de l’éditeur. Voici les tarifs des licences chez les principaux éditeurs :

  • Google Play Store : 25 € pour une licence à vie ;
  • Apple Play Store : 99 € par an ;
  • Windows Store : entre 19 € (comptes personnels) et 99 € (comptes d’entreprise) pour une licence à vie.

Mais ce n’est pas tout.

Selon le système d’exploitation mobile que vous visez, vous devrez aussi acquérir un environnement de développement spécifique. À titre d’illustration, xCode est l’IDE indispensable pour développer une application native iOS.

Heureusement, il existe un moyen simple de faire chuter ces frais : créer une application hybride pour iOS et Android via les frameworks React ou Flutter.

7 – Les dépenses annexes

Cher Lecteur,

Les dépenses annexes désignent toutes les dépenses qui ne rentrent ni dans le développement mobile, ni dans les frais de publicités. Sans surprise, ces postes de dépenses sont fréquemment oubliés par les personnes souhaitant créer une application.

Les voici :

  • les frais de stockages de vos données sur un service cloud ;
  • les coûts d’intégration des API de services tiers à l’instar de la géolocalisation et des notifications push ;
  • les dépenses d’infrastructures informatiques (serveur, CDN, etc.) ;
  • les frais d’utilisation des IA telles que ChatGPT.

Voilà !

En jouant sur ces différents paramètres, vous pourrez définir le coût de votre application de manière précise.

Si vous voulez avoir un devis au centime près, que dites-vous de discuter de votre projet de création d’application mobile avec nos équipes ?

Crédit Impôt Innovation pour site web : êtes-vous éligible ?

Créé en 2003 en tant qu’extension du CIR (Crédit d’Impôt Recherche), le CII est une mesure fiscale destinée aux jeunes entreprises, aux PME et aux TPE. Depuis l’entrée en vigueur de la loi de finances 2023, vous pouvez solliciter une réduction de 30 % sur vos dépenses d’innovation auprès du fisc.

Vous l’aurez compris, le crédit d’impôt innovation vise à vous pousser à investir dans l’innovation et dans la conception de prototypes.

Mais avant de sauter de joie, laissez nous vous mettre en garde : pour financer votre site web via le CII, votre entreprise doit remplir certaines conditions.

Quelles sont les conditions que votre entreprise doit satisfaire pour prétendre au CII ?

En quête d’une exonération fiscale via le CII ? Votre entreprise est éligible aux aides fiscales si elle remplit les deux conditions suivantes :

  • votre total bilan est inférieur à 43 millions d’euros ou votre CA est inférieur à 50 millions d’euros ;
  • vous comptez moins de 250 salariés.

Ainsi, si vous faites partie des petites et moyennes entreprises, des jeunes entreprises ou des TPE, vous êtes de facto éligible. Par contre, si vous êtes une ETI, cela peut s’avérer plus compliqué, mais tout n’est pas perdu : vous avez accès au crédit d’impôt recherche.

Quelles conditions pour financer votre site web via le crédit d’impôt innovation ?

S’il faut répondre à cette question en un mot, ce serait : innovation.

Le caractère innovatif de votre futur site web est la clé qui vous donnera accès aux réductions d’impôt offertes par le CII.

Deux cas de figure se présenteront à vous lors de votre dépôt de dossier de candidature :

  • votre produit digital ou service est déjà sur le marché ;
  • il s’agit d’un nouveau produit.

Si votre solution innovante n’est pas encore commercialisée à date, vous n’avez qu’une chose à faire : déposer votre demande.

Par contre, si vos concurrents commercialisent une solution ayant les mêmes fonctionnalités, vous devrez prouver que la vôtre sera haute-performance. Autrement dit, qu’elle remplit les conditions suivantes :

  • elle apporte de nouvelles fonctionnalités ;
  • elle a une meilleure ergonomie ;
  • elle a une meilleure éco-conception.

Ainsi, qu’importe que vous créez votre site en via un template ou en headless, vous pouvez prétendre au financement de l’innovation. La seule condition étant qu’il contienne une innovation ou renforce votre compétitivité.

Pour savoir immédiatement si les opérations de conception et de prototypage de votre (futur) site web sont éligibles, vous pouvez utiliser cet outil.

Quel est le montant du crédit d’impôt innovation ?

Si vous décrochez une aide à l’innovation via le CCI, vous aurez une réduction d’impôts allant jusqu’à 30 % des dépenses engagées.

Précision importante : les opérations de production, de marketing et autres dépenses relatives à l’après-conception ne sont pas des dépenses éligibles.

En effet, le CII ne couvre que 6 catégories de dépenses liées à la création de votre site web :

  • les dépenses de fonctionnement ;
  • les dépenses de personnel ;
  • les frais de propriété intellectuelle de votre site web ;
  • les frais de défense de vos brevets, dessins et autres ressources créées pendant la phase de conception ;
  • Les dotations aux amortissements ;
  • Les frais de sous-traitance auprès des agences agréées – et nous insistons sur « agréées ».

Et pour cause : une agence agréée CII est reconnue comme une agence fiable et délivrant des livrables de qualité. En effet, pour prétendre à l’agrément CII, une agence web doit montrer au MESR qu’elle peut mener à bien des projets complexes et novateurs qui satisferont ses clients.

Dernier point : seule une agence agréée CII peut vous faire bénéficier d’une réduction d’impôt CII. Si votre prestataire n’est pas agréé CII, vous pouvez dire adieu à cet avantage fiscal.

Au total, vous pouvez prétendre à une exonération d’impôt de 120 000 € maximum. Vous vous demandez pourquoi ce plafond ? Car l’administration fiscale a effectué un plafonnement des projets éligibles CII à 400 000 €.

Si le montant du crédit d’impôt est supérieur à votre impôt sur l’année civile en cours, alors il est étalé sur les 5 années suivantes. Toutefois, si votre entreprise est une PME, vous pouvez faire une demande pour obtenir un remboursement immédiat.

Comment sécuriser votre CII sans craindre les redressements fiscaux ?

Impossible pour nous de ne pas vous mettre en garde contre l’un des dangers du CII : les redressements fiscaux.

En effet, lorsque vous remplirez le formulaire cerfa n°11081, vous mentionnerez les éléments contenus dans votre cahier des charges.

Or, entre le moment du dépôt de la déclaration et la livraison de votre site, votre marché peut évoluer. Naturellement, votre site web aussi va évoluer… et s’éloigner du cahier de charges initial (celui que vous aurez déposé auprès du Ministère du Redressement Productif).

C’est d’ailleurs pour cette raison que les entreprises aiment utiliser un développement en mode agile : pour prévenir et anticiper les évolutions de leurs marchés.

Par contre, l’administration fiscale ne l’entendra pas de cette oreille : à ses yeux, la différence entre la solution innovante détaillée dans votre cahier des charges et celle produite sera trop grande.

Pour vous, en tant que dirigeant d’entreprise, cela n’augure rien de positif : vous perdrez votre financement à l’innovation et subirez un redressement fiscal.

Heureusement, là aussi, il existe une solution pour protéger votre trésorerie des affres de la fiscalité : le rescrit fiscal.

Le rescrit est une prise de position formelle et définitive de l’administration quant à l’éligibilité de votre projet au CII. Grâce à lui, vous êtes certain que vous ne perdrez pas vos avantages fiscaux suite à un contrôle fiscal.

Pour l’obtenir, rien de plus simple : l’agence en charge de votre projet digital n’a qu’à faire une demande auprès des services fiscaux compétents. Si vous ne recevez aucune réponse sous un délai de 3 mois, bonne nouvelle : votre demande de rescrit est légalement acceptée.

Comment bénéficier du CII pour votre site web ?

Ça y est, vous vous êtes décidé à profiter des 30 % de réduction offerts par le CII.

Mais comment bénéficier du crédit impôt innovation pour votre site web ?

Vous avez deux options :

Encore une fois, nous insistons sur le fait que l’agence ou le freelance de votre choix doit être agréée. Sinon, vous ne pourrez pas prétendre à un quelconque remboursement auprès du service des impôts.

Voilà, vous savez tout sur le CII et comment il peut réduire le coût de développement de votre logiciel.

Souhaitez-vous discuter de votre projet digital ? Contactez-nous et nous vous répondrons immédiatement.

Pourquoi et comment optimiser un parcours client ?

Vous arrive-t-il souvent de vous demander comment vendre plus et améliorer la satisfaction de vos clients ?

Si votre réponse est oui, alors voici une méthode incontournable dans votre quête de clients heureux : l’optimisation du parcours client.

On vous dit tout sur comment optimiser votre parcours client.

Qu’est-ce qu’un parcours client ?

Le parcours client désigne les différentes étapes par lesquelles vos cibles marketing vont passer jusqu’à réaliser leurs parcours d’achat. Certains intègrent d’ailleurs la phase de recommandation, lorsque votre client devient un ambassadeur de votre marque.

Mais impossible pour nous de parler d’optimisation du parcours client sans parler des tunnels de conversion. Contrairement à votre parcours client global qui vise à pousser vos prospects à l’achat, ces mini-parcours-clients peuvent avoir des objectifs variés :

  • pousser le visiteur à cliquer sur une bannière ou un popup ;
  • convertir des utilisateurs en clients ou des clients en ambassadeurs de votre marque ;
  • augmenter le nombre d’inscriptions à votre newsletter marketing ou sur vos médias sociaux.

Vous l’aurez compris, un parcours client optimisé, offrant une expérience-client optimale et répondant aux besoins de vos utilisateurs est un must. Grâce à lui, vous êtes certain d’atteindre les KPI de votre stratégie de marketing digital, voire de créer de nouveaux points de contact.

Pourquoi optimiser votre parcours client ? (3 raisons)

Sans plus tarder, voici les avantages que vous aurez en optimisant votre entonnoir de vente.

Améliorer les points de contact et diminuer le taux d’insatisfaction

Saviez-vous qu’un client satisfait vous générera 2.6 fois plus de CA qu’un client moyennement satisfait ?

Optimiser l’expérience utilisateur n’est donc pas un luxe, mais une priorité pour toute entreprise ou entrepreneur en quête de rentabilité.

D’ailleurs, pouvez-vous compter le nombre de fois où vous n’avez pas acheté sur un site d’e-commerce à cause d’une expérience client catastrophique ?

En travaillant à fluidifier les points de contacts entre vos cibles et votre entreprise, vous éloignerez d’eux tout sentiment négatif. Réduirez le nombre de feedbacks négatifs et de réclamations. Et les rapprocherez du bouton “j’achète”.

Mais vous pouvez faire encore mieux : que dites-vous de minimiser vos marges d’erreur ? Pour cela, rien de plus simple : créez une stratégie marketing centrée sur la vision client, équipez-vous d’outils de Big Data et de Machine Learning et le tour est joué !

Par exemple, vous pouvez intégrer Shopify en headless ou migrer votre site sous le CMS américain.

Faire décoller vos ventes et mieux maîtriser votre budget marketing

Vous êtes-vous déjà demandé combien de ventes vous rapporte chaque euro que vous investissez dans votre stratégie marketing ?

Savoir quel est le retour sur investissement de vos actions marketing vous permet de mieux orienter et planifier vos actions.

Surtout si vous avez une stratégie cross-canal ou multicanal : vos clients peuvent venir de n’importe quel canal marketing. Médias sociaux, inbound marketing, bouche-à-oreille, programmes relationnels… autant de canaux de communication dans lesquels vous investissez votre argent et/ou votre énergie.

Que dites-vous d’optimiser votre ratio effort/consommateur gagné ?

En travaillant sur les étapes du parcours-client, vous serez capable de savoir quel canal de vente vous apporte réellement de nouveaux clients.

Améliorer votre connaissance-client

Homme dessinant un entonnoir de ventes
Homme dessinant un entonnoir de ventes

Dans votre quête de création d’une expérience client unique, la compréhension du client en face de vous est votre meilleure alliée. En effet, vous connaîtrez mieux les attentes de vos clients et leurs besoins, et saurez y répondre (mieux que vos concurrents 😏).

Pour les obtenir, rien de plus simple : équipez vos équipes d’un logiciel CRM et connectez-le à vos applications métiers.

Ces précieuses données client en main (ou plutôt dans les tablettes), vos équipes de vente sauront mieux humaniser la relation client.

C’est la stratégie de personnalisation de l’expérience-client adoptée par Starbucks.

Repérer rapidement les points de friction et les corriger

D’emblée sachez-le : vous n’arriverez jamais à convertir 100 % de vos cibles en clients. D’ailleurs, certains ne verront même pas votre page de vente.

C’est pour cette raison que l’on parle d’entonnoir de ventes.

Et comme tout entonnoir, celui-ci doit s’affiner progressivement. Si vous remarquez une chute brutale du nombre de personnes entre deux étapes, c’est le signe d’un point de friction.

Des CTA absents ou irritants, des offres qui n’intéressent pas votre cible… qu’importe la raison, vous devez réagir. Et vite.

Heureusement, vu que votre parcours-client est optimisé, et donc que vous surveillez en permanence ses KPI, vous le verrez facilement.

Limiter les abandons de paniers

Hantise des gestionnaires de sites d’e-commerce, l’abandon de panier est bien souvent synonyme de ventes en moins.

En effet, entre 68.30 % et 79.30 % de vos leads finiront par abandonner leurs paniers.

Heureusement, vous pouvez diminuer ce taux en mettant en place des techniques de relance et en améliorant la qualité de l’expérience proposée.

Et si cela ne fonctionne toujours pas, peut-être devrez-vous redéfinir vos buyer personas et votre relation-consommateur en vous basant sur les bases de données de votre CRM.

3+1 techniques que vous pouvez mettre en place immédiatement pour améliorer votre parcours client

Souhaitez-vous offrir une expérience client optimale à vos prospects ? Voici 4 techniques à mettre en place.

Améliorer l’ergonomie et le design de votre site web

Si autant de personnes travaillent avec des webdesigners, c’est pour une raison fondamentale : un site web laid ne vend pas.

Sceptique ? Demandez-vous si vous préférez faire vos achats sur un site non-responsive design, à l’esthétique dépassé et peu ergonomique.

La réponse est sûrement non.

Bien sûr, ce cas est extrême, mais l’idée générale est là : pour améliorer l’expérience-utilisateur de votre application mobile/web, vous devrez peaufiner son ergonomie et son esthétique.

Si vous souhaitez savoir comment concevoir un site au design épuré, nous vous avons préparé un guide complet.

Offrir un contenu de qualité

Devriez-vous produire une pléthore de contenus de basses qualités ou créer quelques pièces d’excellentes factures ?

Selon HubSpot, la réponse ne fait aucun doute : créez plutôt quelques contenus et misez sur la qualité.

D’ailleurs, avec l’avènement des IA génératives, les contenus de qualités sont de plus en plus prisés par les internautes.

Avoir des appels à l’action (CTA ou Call To Action)

Cher Lecteur,

Imaginez un instant…

Après avoir vécu une expérience client positive et traversé les différentes étapes du parcours que vous avez conçu pour lui, votre client souhaite acheter.

Mais horreur : il ne trouve pas votre CTA. Dépité, votre lead s’en va chez votre concurrent (qui lui a mis des CTA parfaitement optimisés).

Vous trouvez ce scénario catastrophique ? Vous avez raison.

Les CTA, ou boutons d’appel à l’action, sont les passerelles qui permettent à votre prospect d’avancer dans son customer journey map.

Retenez ceci : chacune des pages de votre site web ou de votre application doit avoir un CTA précis.

Par exemple, vous pouvez insérer un bouton de chat en ligne afin que les utilisateurs puissent immédiatement contacter votre SAV.

Bonus : assurez-vous que votre site soit responsive

Rien n’est plus frustrant pour un mobinaute que de devoir scroller en largeur pour afficher un contenu pensé pour ordinateur.

Sachant que les internautes passent 57 % de leur temps sur le web via leurs téléphones, un site/application non-utilisable sur téléphone est un désastre marketing.

Pour éviter cela, assurez-vous toujours que votre site soit responsive design et fonctionne sur la majeure partie des résolutions d’écrans.

Qui détient la propriété intellectuelle de votre site web ?

Déesse Thémis, symbole de la Justice sur fond gris

Saviez-vous que vous pouvez être accusé de contrefaçon pour avoir modifié votre propre site internet ?

Ou encore être confronté à un avocat en propriété intellectuelle pour avoir dupliqué votre site web (développé à vos frais) ?

Ça semble surréaliste, et pourtant, c’est la tragique expérience que vivent certains webmasters.

En cause : le code de la propriété intellectuelle. Ou pourquoi est-ce que lorsque vous faites appel à une agence de création de site, vous ne récupérez pas tous les droits intellectuels de vos sites web.

Cher Lecteur,

Aujourd’hui, nous allons parler d’un sujet rarement évoqué dans le monde du développement web : la propriété intellectuelle des sites web, y compris ceux créés sur vos ordres et entièrement à vos frais.

Qui détient les droits de votre nouvelle application web ou mobile ?

Femme étudiant des textes
Femme étudiant des textes

Réponse courte : l’ensemble des droits moraux de votre site web reviennent à celui qui l’a développé. Et ce même si c’est vous qui avez ordonné la création du site et l’avez financé.

Oui, vous avez bien lu : au terme de sa prestation de création de sites, votre agence de communication vous transfère uniquement le monopole d’exploitation.

Selon le droit français sur les œuvres de l’esprit et celles audiovisuelles, le titulaire des droits patrimoniaux et moraux est… l’agence digitale qui a créé le site, et non vous. À part si la cession des droits est explicitement mentionnée dans les conditions générales de vente ou dans le contrat.

Ce que cela implique pour vous ? Absolument rien de positif. Voici quelques-uns des pouvoirs que l’agence ou le freelance aura toujours après la fin de votre contrat.

Vous ne pouvez pas faire de reproduction non-autorisée de votre propre site ou une imitation servile

Traduit dans un langage business, ça veut dire ceci : si vous ciblez une nouvelle niche ou un nouveau marché, même si vous êtes satisfait de votre site, vous ne pourrez pas en faire une copie.

Exit aussi la possibilité de vous servir du code source de base – qui est considéré comme une œuvre intellectuelle – comme base pour un template.

Oubliez aussi la refonte de votre site, car vous modifierez une œuvre de l’esprit protégée.

Le seul moyen pour vous de faire cela sera de rappeler votre prestataire et d’entamer une (coûteuse) négociation. Sinon, vous risquez à tout moment de comparaître devant un tribunal ou l’OMPI pour action de contrefaçon.

Votre prestataire peut légalement exiger que vous mentionniez son nom sur votre site web

Le responsable ici étant le droit à la paternité.

C’est le même principe qui s’applique sur les œuvres artistiques : vous aurez beau avoir payé comptant des tableaux signés Yinka Shonibare ou Léonard de Vinci, ils restent la propriété intellectuelle de leurs auteurs.

Vous ne pouvez pas modifier l’œuvre du développeur sans son autorisation

C’est sans doute l’une des clauses les plus contraignantes.

Imaginez un instant que vous décidiez de faire appel à un webdesigner pour retravailler les interfaces graphiques de votre site.

Ses wireframes auront beau optimiser le parcours d’achat et fluidifier l’expérience utilisateur, vous ne pourrez pas les implémenter… sans l’accord de votre précédent prestataire.

Encore une fois, rien ne vous empêche de le faire, mais sachez que le créateur de votre site pourra vous assigner devant un tribunal.

Sceptique ?

Voici un compte-rendu de justice qui illustre parfaitement ce qui peut vous arriver si vous n’êtes pas vigilant sur les clauses de votre contrat.

L’affaire Victoriaa, Estelle G. c face à Stéphane C. : Linkeo.com, un cas d’école pour les webmasters

Homme en costume en négociation avec deux autres personnes
Homme en costume en négociation avec deux autres personnes

27 janvier 2004,

Stéphane C exploitait deux sites internet dont les noms de domaines étaient : www.elag-ouest.com et www.elag-ouest.eu.

Ce jour-là, il confie l’hébergement, la gestion du nom de domaine et le référencement SEO du premier site à l’agence de webmarketing Linkeo.

Le 15 novembre 2007, il fait de même pour le second site, mais choisit la société de web-marketing Victoriaa. De plus, notre entrepreneur fait aussi appel à ladite société afin de créer des contenus publicitaires.

Avançons notre horloge jusqu’à la fin 2008.

À ce moment, Stéphane C souhaite unifier l’hébergement de ses deux sites, et choisit comme hébergeur Linkeo. De plus, il signe aussi un contrat de cession et un contrat locatif de son site web – celui avec l’extension .eu – avec Linkeo, afin d’en tirer des redevances.

Et c’est là que le drame juridique commence.

En effet, la société chargée du site .eu n’est pas du tout d’accord avec l’usage que Stéphane.C a fait de sa création. Et sans surprise, elle entame des procédures… qui se termineront en 2011 !

Cher Lecteur,

Nous avons résumé l’affaire dans ses grandes lignes, mais si vous souhaitez en apprendre plus, le site legalis l’a parfaitement documentée.

Hélas pour notre entrepreneur, le jugement de la cour d’appel n’était pas en sa faveur. Nous citons : « il y [avait] lieu d’admettre qu’en faisant reproduire l’œuvre [du premier prestataire] sans son accord afin de pouvoir l’exploiter sous un autre nom de domaine, [le client avait] commis à l’encontre [du prestataire initial] un acte de contrefaçon ».

La messe était dite. Et les sanctions financières aussi.

Comment obtenir tous les droits intellectuels et moraux sur votre site web ?

Il existe une méthode simple pour éviter des conflits juridiques : choisissez une bonne agence web honnête et assurez-vous que le transfert des droits de propriété intellectuelle soit clairement mentionné dans votre contrat.

Car si vous tombez sur une mauvaise agence web, celle-ci peut revenir chercher des revenus supplémentaires… accompagnée d’un cabinet d’avocat.

En effet, selon le droit français, la société bénéficiaire dispose de toute la propriété intellectuelle si le contrat inclut une clause de cession. De plus, ses clauses doivent respecter quelques formalités :

  • chaque droit relatif à la propriété littéraire et artistique doit être clairement mentionné dans l’acte de cession et faire l’objet d’une clause ;
  • Le domaine d’exploitation de vos (futurs) droits doit être clairement délimité, notamment sa durée, son lieu et sa destination.

En plus de ceci, lisez attentivement les CGV des contrats de votre prestataire. En effet, certaines agences web comme Poyesis vous confèrent la propriété de tous les droits de tous les éléments de votre site web. D’autres non.

7 éléments de votre site web que vous devez toujours protéger

Cher Lecteur,

Ne signez pas un quelconque devis ou contrat avant d’être certain que les 7 éléments suivant vous reviendront (légalement) au terme de la création de votre site internet :

  • tous les éléments de votre charte graphique (logos, identité visuelle, signes distinctifs, etc.) ;
  • tous les dessins et modèles utilisés pour le webdesign ;
  • votre nom de domaine ;
  • tous les visuels fournis par votre graphiste ;
  • les contenus (textes, chartes éditoriales, maquette des mises en page…) ;
  • les bases de données ;
  • le code source de votre application web.

Ces éléments sont à prendre en compte lorsque vous déciderez de choisir de développer votre site from scratch ou via un CMS. En effet, si vous utilisez un CMS propriétaire, vous n’aurez jamais la totalité des droits sur votre code source.

Et pour finir, nous avons une bonne nouvelle à vous annoncer. Si vous faites appel à Poyesis pour n’importe lequel de vos projets digitaux, vous obtiendrez automatiquement tous les droits sur votre création. Y compris tous les accès administrateurs.

Alors que dites-vous de nous contacter afin de discuter de votre projet ?

Développement logiciel : à la régie ou au forfait ?

kelly-sikkema-M98NRBuzbpc-unsplash-image

Devez-vous payer le temps passé sur votre projet ou juste payer le résultat ?

Au moment de choisir le freelance ou l’agence qui aura la lourde tâche de donner vie à votre application, cette question revient sans cesse : devez-vous opter pour une faction à la régie ou au forfait ?

Nous avons compilé pour vous les pour et les contres de chaque mode de facturation. Bonne lecture.

Facturation à la régie : louez des professionnels

Homme travaillant sur un laptop
Homme travaillant sur un laptop

Si vous avez des besoins extrêmement évolutifs ou recherchez un consultant pour épauler votre DSI, cette option est parfaite.

Dans une facturation à la régie, vous louez les moyens techniques et humains nécessaires à la réussite de votre projet. Votre agence de développement web a alors une obligation de moyens envers vous.

En tant que donneur d’ordre, c’est votre responsabilité de monitorer le travail des équipes de programmeurs. Et ce, même si l’ESN (entreprise de société numérique) avec laquelle vous travaillez met à votre disposition un chef de projet dédié.

Les avantages de la facturation à la régie

Les avantages du développement informatique à la régie tiennent en un mot : flexibilité. Plus exactement :

  • vous avez une grande flexibilité dans votre gestion budgétaire ;
  • vous pouvez modifier votre cahier des charges fonctionnelles et rajouter des fonctionnalités à tout moment ;
  • votre application est développée de manière itérative ;
  • vos équipes bénéficient des services d’un consultant informaticien.

Toutefois, ces bienfaits apportent aussi leurs lots d’inconvénients.

Les inconvénients de la facturation à la régie

Pouvez-vous imaginer vous lancer dans un voyage sans planifier votre route ou les ressources dont vous aurez besoin ?

Sûrement pas. Car vous savez que les chances d’atteindre votre destination seront extrêmement minces.

C’est exactement la même chose avec la facturation à la régie : il n’y a aucun expert de l’infogérance ou de l’ingénierie logiciel pour assumer le rôle de gestionnaire de projets informatiques.

En détails :

  • vous n’êtes pas certain d’avoir une solution logicielle viable au terme du cycle de développement ;
  • votre prestataire n’a absolument aucune obligation de résultat envers vous (vous misez sur la confiance) ;
  • vous devrez passer plus de temps à monitorer les équipes d’ingénieurs logiciels et de programmeurs mis à votre disposition.

Enfin, l’absence de cahier des charges précis n’est jamais souhaitable lorsque l’on travaille avec un professionnel du web. Pourquoi ? Parce que vous risquez de devenir la vache à lait de votre prestataire. Littéralement.

Autant de problèmes que vous pouvez éviter en optant pour le mode de facturation suivant.

Facturation au forfait : payez uniquement votre produit fini

Dans un monde idéal, votre seule préoccupation serait d’avoir le meilleur produit digital.

Ni les délais, ni les limites budgétaires ne viendraient freiner votre créativité.

Hélas, nous ne sommes pas dans ce monde idyllique : vous voulez une application fonctionnelle dans un délai précis et selon un budget (très) précis.

Et c’est là qu’entre en jeu la facturation au forfait : vous payez uniquement le produit, et non les efforts nécessaires à sa création.

En optant pour un développement informatique dont le prix est établi selon la facturation au forfait, vous paierez un montant fixe.

Peu importe les imprévus, les pannes, les accidents… votre agence web a une obligation de résultat : elle doit vous livrer un produit parfaitement fonctionnel et conforme à votre cahier des charges.

Le meilleur pour la fin : elle prend en charge la gestion des risques de votre projet. Autrement dit, en cas de soucis, toute la responsabilité juridique du problème est transférée à l’agence. Mieux encore, en cas de retard sur le planning, vous pouvez exiger des compensations.

Les avantages de la facturation au forfait

En voici quelques-uns :

  • vous contrôlez mieux votre budget et limitez les risques de dépassement budgétaire (la hantise des responsables et des DSI) ;
  • vous êtes certain d’obtenir une application fonctionnelle et conforme à vos attentes ;
  • en cas d’incidents, la totalité de la responsabilité est prise en charge par votre SSII ;
  • le planning de livraison et de déploiement est connu à l’avance.

Hormis ces avantages, vous devrez aussi faire face à quelques inconvénients.

Les inconvénients de la facturation au forfait

Contrairement à la facturation à la régie, opter pour un forfait vous impose une certaine rigueur. Ce qui a son lot d’inconvénients :

  • vos ingénieurs informatiques doivent passer plus de temps sur la conception du cahier des charges de votre projet ;
  • en cas d’ajout de fonctionnalités trop éloignées de celles initialement prévues, vous devrez parfois renégocier avec votre SSII partenaire.

Vous l’avez sans doute remarqué : la clé pour éviter ces inconvénients est de bien ficeler votre projet en amont. Plus vous êtes précis sur les choix techniques (React ou Flutter pour votre application mobile ? développement sur-mesure ou CMS? template ou headless sous Shopify ?), moins vous êtes exposé à ces risques.

Comment réussir son développement informatique basé sur une facturation au forfait ?

D’emblée sachez-le : sous son air idyllique, la facturation au forfait n’est pas exempte de mauvaises surprises, surtout si elle émane d’une mauvaise agence web.

Ainsi, la condition sine qua non d’un contrat basé sur ce mode de facturation est que le cahier des charges soit parfaitement défini. Une agence sérieuse poussera ses ingénieurs informatiques à questionner chaque élément de votre cahier des charges. D’ailleurs, s’il est incomplet, elle vous aidera à le finaliser avant de commencer à développer votre logiciel.

Par contre, si la société informatique en face n’est pas fiable, elle s’empressera de vous faire signer le contrat. Et ce, en sachant pertinemment qu’elle sera incapable de vous livrer et que vous ne pourrez pas vous plaindre. La faute à des spécifications incomplètes.

Au final, lequel choisir ?

Vous hésitez entre la flexibilité de la régie et la sécurité du forfait ?

Que diriez-vous d’avoir les avantages des deux modes de facturation ? C’est ce que Poyesis vous propose.

En collaborant avec nous, vous serez facturé au forfait, mais avec des avantages en plus :

  • nos ingénieurs en génie logiciel vous aide à définir toutes vos spécifications ;
  • votre application est conçue de manière itérative selon la méthodologie agile ;
  • vos feedbacks et les retours de vos tests-utilisateurs sont pris en compte dans un processus d’intégration continue ;
  • nous allouons toujours tous les programmeurs nécessaires à votre projet en interne, raison pour laquelle nous ne travaillons pas sur plus de 5 projets simultanément ;

Souhaitez-vous-en apprendre plus sur ce mode de facturation au forfait revisité par Poyesis ? Ou discuter de votre projet digital ?

Contactez-nous et nous vous répondrons rapidement.

7 signes d’une mauvaise agence web

Dans votre quête de l’agence web idéale, vous avez croisé les sites internet de plusieurs prestataires.

Tous vous promettent de mettre à votre disposition les expertises dont votre projet a profondément besoin. Parmi elles, certaines répondent d’ailleurs parfaitement aux 5 critères d’une bonne agence de communication.

Mais vous vous posez une question : comment reconnaître les mauvaises agences digitales parmi celles-ci ?

Heureusement pour vous, nous avons listé 7 red-flags qui vous permettront de reconnaître les mauvaises agences SEO en un clin d’œil.

1 – Elles n’ont aucune référence

Avec le développement du web, n’importe qui peut s’ériger en tant que prestataire en marketing web et en communication.

D’ailleurs, nous sommes certains que vous avez déjà croisé des prestataires qui se vantaient d’avoir des expertises rarissimes et avec des titres en anglais ronflants. LinkedIn regorge de ce type d’agence marketing.

Heureusement, vous avez un moyen très simple de vérifier si l’agence de votre choix possède bien les compétences qu’elle prétend : allez vérifier leurs références sur le web.

Subitement, vous verrez des profils aux allures très professionnelles n’avoir absolument aucun portfolio.

Aucun site vitrine. Aucune page web. Aucun avis client. Absolument rien.

Vous sentez le red flag à plein nez n’est-ce pas ?

Attention toutefois : l’absence de références n’est pas un problème si le prestataire est un novice et l’assume clairement. Par contre, si c’est un novice qui veut se donner des allures d’expert chevronné, prenez vos jambes à votre cou.

Autre point qui mérite votre attention : vérifiez toujours que les références sont valides. Parce que oui, certaines agences web créent des références client de toute pièce ou les achètent.

Un conseil : fuyez-les comme la peste.

Pour dénicher ces fausses références, prenez votre téléphone et appelez les contacts mentionnés. Ou alors, faites-leur un mail.

2 – Elle vous promet monts et merveilles à prix cassés

Cher Lecteur,

Honnêtement, n’aimeriez-vous pas avoir le génie d’Aladdin comme agence web ?

Une agence de communication qui, qu’importe votre demande, le fait rapidement, à prix cassé et parfaitement ? Le tout avec un degré d’expertise et de précision sans égal ?

Hélas, nous ne vivons pas dans le monde de Disney et le génie d’Aladdin n’existe pas.

Ainsi, seules les agences les plus grandes peuvent être comparées au génie d’Aladdin – mais faites une croix sur les économies.

Faites attention aux agences qui disent qu’elles peuvent tout faire

Ainsi, si une agence web vous promet de gérer absolument toutes vos nouvelles demandes en un temps record et pour presque rien, méfiez-vous : elle risque de ne pas tenir ses engagements et elle le sait parfaitement.

Une agence qui est spécialisée dans l’acquisition de trafic et le growth marketing peut vous accompagner sur tout ce qui touche au développement de votre audience. Par contre, il y a peu de chances qu’elles disposent des ressources en interne pour le développement d’applications métier.

Attention ici aussi à ne pas généraliser : si elle dispose d’une excellente notoriété, c’est possible qu’elle ait des ressources compétentes en interne. Si ce n’est pas le cas ou qu’elle est nouvelle, soyez vigilant.

Comment détecter qu’une agence vous vend des prestations qu’elle ne maîtrise pas ?

Un moyen simple de vérifier si l’agence webmarketing de votre choix est fiable consiste à lui demander l’impossible.

Par exemple, demandez-lui si elle peut améliorer le référencement Google de vos pages web. Ensuite, demandez si elle vous garantit de placer votre site sur la première page des moteurs de recherche en une semaine.

Écoutez bien sa réponse : si elle vous répond oui, alors fuyez, le référencement naturel prend au minimum 6 mois pour améliorer votre position SEO dans les résultats de recherche.

Autre exemple : si vous souhaitez créer un site d’e-commerce en headless ou custom, demandez si c’est possible d’avoir tous vos livrables en 1 semaine. Si votre interlocuteur vous répond oui, tournez vos talons, car seul l’usage de templates permet de faire cela.

3 – Elle a une mauvaise stratégie de communication

En bon homo sapiens du 21e siècle, votre premier réflexe sera sans doute d’analyser la présence de l’agence sur les médias sociaux.

Et vous avez raison.

Après tout, le rôle d’une agence est de vous générer des prospects de manière directe (via l’inbound marketing, Google adWords ou n’importe quel ads) ou indirecte (développement web, création d’application métier).

Alors que penser des agences qui brillent par leurs absences des réseaux sociaux et des sites de notation (Malt, Trustpilot) ? Attention, danger.

Si ni le chargé de communication de l’agence ni l’un des fondateurs ne communique régulièrement sur le web, attention. Si elle communique quotidiennement, soyez attentif à la qualité de sa stratégie de communication.

Par exemple, si vous cherchez une agence de webdesign et que les visuels qu’elle publie sont de mauvaise qualité, n’espérez pas de miracle de leur graphiste.

Même son de cloche si vous cherchez une agence spécialisée dans les CRM, dans l’acquisition de trafic ou la gestion du SAV. Dans l’éventualité ou ses pages sont inondées d’avis négatifs… vous connaissez la suite.

4 – Les livrables de son portfolio sont quasi-identiques

Plus haut, nous avons parlé du danger que représente l’absence de portfolio.

Mais un portfolio dont tous les éléments se ressemblent n’est guère mieux.

Pire encore, il traduit que l’agence avec laquelle vous discutez se contente de copier-coller des éléments sur des templates.

Votre image de marque, votre branding, votre parcours client, votre expérience utilisateur, vos mots-clés longue-traîne cibles… rien de tout ça ne sera pris en compte.

Nous devons cependant apporter une nuance. En effet, travailler avec des agences web spécialisées uniquement dans un domaine est parfois bénéfique.

5 – Elle prétend connaître votre domaine alors que c’est faux

Honnêtement, il est difficile pour un chef d’agence web de maîtriser à la perfection tous les secteurs d’activités. En particulier les domaines techniques.

Si c’est votre cas, alors attendez-vous à devoir expliquer plusieurs mots de votre jargon à votre interlocuteur. C’est tout à fait normal.

Par contre, si celui-ci prétend connaître tous vos termes, mais que vous vous rendez compte que c’est faux… vous voyez le red flag venir ?

Et pour cause : cela signifie que seule votre signature en bas du contrat l’intéresse et qu’il est prêt à sauter toutes vos explications jusqu’à l’obtenir.

6 – Elle vous force à choisir sa solution d’hébergement web pour vos solutions SaaS et web

Étonnamment, certains prestataires défendent mordicus l’idée selon laquelle vous ne serez pas capable de gérer vous-même votre content management system.

Ainsi, après vous avoir livré vos CMS certaines agences… ne vous donnent pas les accès administrateurs !

Si dans le contrat, vous lisez une telle chose, ne tournez pas de long en large : fuyez !

Pourquoi nous disons cela ? Pour au moins 2 raisons :

  • parce que c’est votre produit et vous en êtes le seul propriétaire ;
  • parce que ce type d’offre inclut généralement un contrat de maintenance qui vous empêche de chercher un meilleur prestataire.

D’ailleurs, sachez qu’il n’y a pas que votre système CMS qui peut être pris en otage. Certaines agences de communication feront de même avec votre hébergement web.

Vous aurez toutes les clés administrateurs, mais serez forcé d’héberger votre site internet chez l’hébergeur web de votre agence. Ou carrément dans ses propres serveurs web.

Peu importe à quel point la négociation est rude, n’acceptez jamais cela : vous deviendrez dépendant de l’agence. De son infrastructure. De ses ressources.

Et surtout, vous risquez d’avoir des surprises désagréables lors de la résiliation de votre contrat.

Chez Poyesis, nous pensons que lorsque vous nous faites confiance pour donner vie à votre projet digital, il vous appartient totalement. Par conséquent, une fois le développement terminé, nous vous remettons tous les accès et toutes les clés.

7 – elle ne se soucie pas de votre projet

Ça y est !

Après avoir écumé le web pendant de longues heures, vous avez trouvé l’agence qui correspond à vos critères. Ensuite, vous l’avez contacté.

Et là, c’est la douche froide : peu importe à quel point vous expliquez votre projet, votre interlocuteur ne pense qu’à vous faire signer.

Pire encore, il/elle ne vous fait aucune proposition ni sur votre stratégie web ni d’audit SEO des pages de votre site web.

Soyons honnêtes, si vous êtes en face d’une mauvaise agence web pareille, allez-vous signer ?

Certainement pas.

Le risque avec ce type d’agence est qu’une fois que vous aurez signé le chèque, votre avis ne soit plus pris en compte. Pour éviter cela, tournez-vous vers des agences qui utilisent les cérémonies agiles.

C’est donc un red flag sur lequel vous devez être intransigeant. Sous peine de voir votre projet réduit à un simple copier-coller de stratégies webmarketing ou de templates HTML.

Pire encore si elle ne vous dit pas clairement si elle créera votre site via un CMS (WordPress, Drupal, etc.) ou une solution sur-mesure.

Justement, souhaitez-vous discuter de votre projet digital ? Contactez-nous et nous en parlerons plus en profondeur.

 

Publier son app sur l’app store : 5 pièges à éviter

Logo Apple

Imaginez un instant…

Après avoir dépensé des sommes folles pour donner vie à votre application pour iPhone, vous êtes satisfait du résultat.

Le parcours client est fluide, vos produits parfaitement mis en valeur… tout est parfait. Vous voyez déjà les compteurs de téléchargement s’affoler.

Après avoir envoyé votre application à Apple pour qu’elle soit publiée sur l’Apple Store, vous recevez le pire mail qui soit : votre application a été refusée.

Hélas, c’est un phénomène courant, mais dont on parle peu. Rien qu’en 2020, ce sont 1.7 million d’applications qui n’ont pas été admises sur le magasin en ligne d’Apple.

Si vous ne souhaitez pas rejoindre les rangs des concepteurs d’applications bannis de l’app store, ces 5 conseils sont faits pour vous ☺️.

Sommaire de l’article

Pourquoi créer une application mobile ?

Pourquoi publier une application sur l’App Store ? (3 raisons)

5 pièges à éviter avant de publier une application sur l’App store

 

Pourquoi créer une application mobile ? (3 raisons)

Personne développant une application Iphone avec un Iphone en main.

La réponse tient en une phrase : améliorer l’expérience utilisateur que vous proposez à vos clients.

Et pour cause, ces derniers sont de plus en plus sollicités via des techniques de marketing omnicanal. Pour vous différencier face à vos concurrents, proposez-leur une expérience client inédite via leurs smartphones.

Installée sur leurs appareils mobiles, votre application vous permettra de créer un parcours client unique et entièrement personnalisé.

Sceptique ?

Voici 3 avantages que seules les applications mobiles vous offrent.

1 – Capter les leads plus tôt que vos concurrents

 

Dans leurs quêtes de solutions ou de produits, vos prospects vont naviguer de sites internet en sites internet… sur mobile.

Et c’est là que votre application iOS entre en jeu : elle vous permet de capter les prospects le plus tôt possible et d’optimiser votre tunnel de vente.

Grâce à votre application, vous ferez plus qu’offrir des textes et des vidéos (ce que font la plupart de vos concurrents). Vous pourrez désormais créer des parcours clients sur-mesures.

Pensez à IKEA, qui vous propose de visualiser directement votre meuble coup de cœur directement dans votre salon grâce à la réalité augmentée. Chose difficile à faire avec un site web.

2 – Fidéliser vos clients 

En menant vos campagnes marketing, cela ne vous aura sans doute pas échappé : acquérir un nouveau client coûte affreusement cher.

Alors autant rentabiliser au maximum votre base de données clientèle, ne pensez-vous pas ?

Si votre réponse est oui, alors ne cherchez plus : créer une application mobile et ajoutez-lui des notifications.

Grâce à vos push constants, vos prospects seront plus attirés par vous que par vos concurrents. Vous serez toujours logé dans un coin de leurs esprits même lorsqu’ils seront hors-ligne, ce qui augmentera leurs fidélités envers votre marque.

Rien qu’en activant les notifications push sur votre application mobile, vous augmentez votre taux de conversion de 22 %. Alors pourquoi s’en priver ?

Bien évidemment, vous pouvez le faire via votre site internet ou votre site mobile (si vous en avez encore un). Mais honnêtement, est-ce que vous appréciez -et lisez- toutes les notifications qui pullulent sur votre navigateur ? Probablement bas.

3 – Récolter des Insights

Si vous souhaitez améliorer vos services ainsi que votre compétitivité, les insights représentent le saint Graal.

Grâce à ces données, vous pouvez connaître les aspects de votre produit qui plaisent à vos consommateurs. Ou au contraire, ceux qu’ils détestent.

Mieux encore, vous pouvez connaître leurs habitudes de consommation de vos produits même lorsqu’ils sont hors-ligne.

Pourquoi publier une application sur l’App Store ?

À ce stade, vous savez déjà que vous souhaitez créer une application.

Oui, mais sur quelle plateforme ? devez-vous opter pour une application Android ou une application iOS ?

Voici au moins 3 raisons qui vous feront pencher pour Apple :

Dernier point qui vaut son pesant d’or : en développant une application iOS via des frameworks tels que React Native ou flutter, vous gagnerez en portabilité. Autrement dit, vous développerez un seul code à la fois pour Android et pour iOS.

Par contre, elle sera disponible uniquement sur iOS et Android. N’espérez pas qu’elle tourne sur un Windows Phone ou un BlackBerry OS. Pour cela, vous devrez créer une application native en Xamarin ou en Java.

Pour en revenir à Apple, sachez que 40 % des demandes de publications sur l’App Store sont rejetées.

Et c’est justement pour éviter de vous retrouver dans le lot des malheureux que nous sommes là. Sans plus tarder, voici 5 pièges que vous devrez éviter pour être publié sur l’App store.

5+1 pièges à éviter avant de publier une application sur l’App store

Pour passer les tests draconiens de la firme de Cupertino, votre application doit faire un sans-faute sur certains éléments. Les voici :

  • le type de contenu de votre application iPhone : les contenus sexistes, prônant la violence et/ou la consommation de drogues sont systématiquement bannis ;
  • le contenu commercial : si votre application comporte des contenus commerciaux à outrance, attention danger ;
  • la gestion des données : vous devez être transparent sur la manière dont vous gérerez les données de vos (futurs) utilisateurs – et surtout être conforme au RGPD ;
  • les bugs et les fonctionnalités défaillantes.

Voyons-les en détail tout de suite.

1 – est-ce que votre application comporte des bugs (ne répondez pas oui)

iPhone X flottant dans les airs au-dessus d'une main ouverte

Si la réponse est oui, sachez qu’Apple rejettera systématiquement votre application. Et ce même si le bug est minime.

Raison pour laquelle nous vous recommandons de faire subir des tests utilisateurs manuels à vos applications avant de vous lancer dans la recherche des téléchargements. Ensuite, corrigez les bugs relevés par vos panélistes avant de soumettre votre application.

2 – vos liens sont-ils fonctionnels ?

En phase de développement, il est courant d’insérer des adresses factices ou des # et de les oublier jusqu’en phase de production.

Pour les testeurs d’Apple, de tels oublis dans votre application signifie une chose : votre application va dégrader l’expérience utilisateur des possesseurs de produits Apple. Et sans surprise, Apple va rejeter votre demande.

Autre point important : votre application doit toujours comporter au moins un lien (fonctionnel) vers votre support utilisateur. De plus, ce dernier doit clairement mentionner des informations de contact à jours ainsi qu’un lien vers votre politique de confidentialité.

3 – Avez-vous une politique de confidentialité et des conditions générales d’utilisation ?

Imaginez un instant si en téléchargeant une application, vous découvriez par la suite que vos données sont utilisées de manière douteuse.

Vous deviendriez fou de rage, n’est-ce pas ?

C’est exactement la réaction qu’auront la plupart de vos utilisateurs, certains iront même jusqu’à vous intenter des procès. Sans surprise, Apple ne souhaite pas que son image de marque soit mêlée à ce genre de scandale.

Ainsi, une politique de confidentialité floue ou non-conforme au RGPD et votre demande de publication d’application sur l’App store sera immédiatement rejetée.

Mention spéciale à l’API de Facebook : si vous envisagez de vous en servir, vous devez aussi le mentionner dans la politique de confidentialité de vos apps.

4- vos captures d’écran sont elles-conformes à la réalité et aux normes d’Apple ?

Il n’est pas rare de diffuser des captures d’écran du contenu de votre application durant les temps de chargements.

Mais attention : elles doivent correspondre aux normes et aux formats spécifiés par Apple. Cela peut paraître évident, mais c’est un point qui est fréquemment oublié dans les versions “Build” des applications.

De plus, vos screenshots doivent clairement communiquer le type de contenu et les fonctionnalités de l’application. Et ce, qu’importe votre niche de marché (réseaux sociaux, jeux, etc.).

5 – Avez-vous fourni suffisamment d’informations à Apple pour tester votre application ?

Comme nous l’avons dit plus haut, Apple effectue des tests manuels de toutes les applis sur de vrais téléphones et tablettes iPad. En conséquence, le testeur doit pouvoir utiliser votre produit de manière naturelle, exactement comme le feront vos utilisateurs.

Pensez donc à fournir un compte utilisateur avec un mot de passe, tous deux valides. De plus, si votre application nécessite un matériel spécifique comme un casque VR, Apple pourra aussi vous demander des vidéos de tests.

Bonus : ne soyez pas pressé de monétiser votre application et commencez petit

La monétisation.

But final de la plupart des apps, elle est paradoxalement l’une des causes les plus fréquentes de rejet des applications.

La raison est simple : Apple souhaite que ses utilisateurs vivent un moment magique, et non pas qu’ils soient harcelés par des pop-ups. Hélas, en quête de monétisation, certains développeurs ont la main un peu trop lourde sur ces derniers (aux yeux d’Apple).

En conséquence, les testeurs rejettent l’appli.

Même son de cloche pour les fonctionnalités. Il peut être tentant durant le développement de votre application de demander à votre développeur d’ajouter un maximum de possibilités. Mais prenez garde : plus votre application a de fonctions, plus elle est susceptible d’être rejetée.

Raison pour laquelle, chez Poyesis, l’on vous propose de développer votre application mobile selon la méthode agile. Nous vous fournissons un produit entièrement fonctionnel sur lequel nous faisons des mises à jour fréquentes.

D’ailleurs, souhaitez-vous que l’on discute de votre application mobile ? Écrivez-nous, nous serons ravis de parler de vous, en plus cela ne vous engage à rien ?

Choisir son agence web : 5 critères incontournables

3 hommes assis face à un PC discutant dans les locaux d'une agence

Choisir son agence web est une étape incontournable dans la réalisation d’un projet digital. Dans votre quête de l’agence web idéale, vous avez rencontré une flopée d’agences.

Toutes vous promettent de réaliser votre projet digital, de vous fournir un travail irréprochable… mais vous et nous le savons, toutes ne sont pas capables de le faire. Sinon des sites de notation comme Trustpilot n’auraient pas pignon sur rue.

Une question se pose alors : Comment choisir son agence web ? Comment trouver LA perle rare qui saura combler vos attentes ?

Pour vous aider à dénicher la meilleure agence web pour votre projet, nous vous avons préparé une liste de 5 critères à absolument regarder.

Mais avant, penchons-nous sur les pré-requis pour trouver votre agence web.

Pré-requis : délimiter ses besoins avant de choisir son agence web

Impossible pour nous de ne pas aborder ce point. Connaissez-vous réellement ce dont vous avez besoin ?

Savez-vous quels sont vos besoins marketing ? Vos besoins stratégiques ? Vos besoins en termes de fonctionnalités.

Maîtrisez vos besoins sur le bout des doigts vous permettra d’éliminer rapidement la grande partie des agences web de votre liste.

Une fois que vous êtes sûr de vous, il est temps de vous pencher sur les critères de choix d’une agence web.

Critère n°1 : quel est le domaine d’expertise de l’agence web ?

Femme présentant une liste d'inforgraphies/portefolio

Sous l’appellation « agence web », vous trouverez une multitude de prestataires offrant des services radicalement différents.

Pour vous donner une idée, voici les services les plus courants fournis par les agences web :

  • la création de site d’e-commerce ou d’une boutique en ligne ;
  • la création de site internet vitrine ;
  • la refonte de site web ;
  • le développement de logiciels et d’applications métiers ;
  • la publicité display ;
  • la rédaction web ;
  • le référencement SEO ;
  • la gestion de contenu ;
  • la stratégie marketing ;
  • le community management.

Par conséquent, assurez-vous que l’agence possède bien les compétences nécessaires à votre projet en interne. Et nous insistons sur « En interne ». Car il n’est pas rare que les agences SEO fassent appels à des développeurs indépendants ou des rédacteurs en freelance.

En soi, cela n’est pas un problème. Du moins tant qu’il y a un membre de l’agence qui est capable de monitorer le travail des freelances. Et qui, de préférence, possède une réelle expertise sur le sujet.

Comment savoir si une agence web est compétente sur un sujet ?

La réponse est simple : regardez les profils des membres de l’agence.

En effet, les agences digitales postent fréquemment les profils de leurs membres sur leurs sites web. Chez Poyesis, vous les verrez sur notre page dédiée à nos (formidables) collaborateurs.

D’un coup d’œil, vous pourrez repérer les parcours professionnels, les expertises et les recommandations des membres de l’agence. Et s’il n’y en a pas, libre à vous de faire une recherche sur LinkedIn, Malt et d’autres sites spécialisés.

Comment voir les réalisations d’une agence digitale ?

Savoir que l’agence est compétente est une excellente nouvelle. Voir ses anciennes réalisations est encore mieux.

Pour avoir un aperçu de la qualité des livrables de l’agence, rien de plus simple : allez regarder ses pages Facebook, Twitter et LinkedIn.

À chaque fois qu’elles finissent de créer une application web/mobile ou qu’elles signent un nouveau partenariat, les agences le poste sur leurs réseaux sociaux.

Et si l’agence n’a pas de page sur les réseaux sociaux, ne paniquez pas : regardez celles de leurs fondateurs. Par exemple, si vous vous intéressez à ChatGPT, vous trouverez plus d’informations en suivant le fil tweeter de Sam Altman – le CEO d’OpenAI- que sur celles d’OpenAI.

En observant les sites internets créés par l’agence qui vous intéresse, posez-vous les questions suivantes :

  • Est-ce que les sites internets sont responsive design (est-ce qu’ils s’affichent correctement sur mobile) ?
  • Est-ce que les sites sont ergonomiques ?
  • Est-ce que les sites sont optimisés pour les moteurs de recherche ?

Ces questions sont valables si vous souhaitez créer un site internet ou développer une application web/mobile. Si ce n’est pas votre cas et que vous souhaitez plutôt renforcer votre communication digitale, intéressez-vous à d’autres facteurs. Notamment :

  • la beauté des graphismes créés par l’agence ;
  • la cohérence des identités visuelles définies par celle-ci ;
  • la personnalité des contenus et des illustrations fournis par l’agence ;

Dans l’éventualité où vous êtes satisfait de leurs précédents travaux, vous êtes prêt à passer à l’étape suivante.

Critère n°2 : est-ce que l’agence comprend vos besoins ?

Deux hommes en veste discutant et souriant

À ce stade, il n’est pas encore question de vous rapprocher de l’agence.

Ici, vous devez vous demander si votre (future) agence web partenaire sera capable de comprendre vos besoins et de s’adapter en conséquence. En d’autres termes, est-ce qu’elle fait uniquement des copier-coller de template via des CMS  ou produit-elle des solutions web sur-mesures ?

Pour le savoir, rien de plus simple : analyser leurs précédentes réalisations.

Si toutes sont faites à partir du même template ou se ressemblent trop, c’est un red flag : prenez vos jambes à votre cou.

Par contre, si vous trouvez des sites faits from scratch à partir de framework comme React Native ou flutter, ou encore des sites headless, c’est une bonne nouvelle.

Mais le moyen le plus fiable reste de regarder la méthode de gestion de projet utilisée par votre agence cible. Si celle-ci est une adepte de la gestion de projet en mode agile, alors vous êtes certain que votre avis sera pris en compte pendant tout le développement de votre produit.

A contrario, si elle vous contacte uniquement pour vous remettre le produit final, ce n’est pas bon signe.

Critère n°3 : le prix

Liasse d'argent en dollars

Pour citer Stephen King « You Pay What You Pay for » (traduit dans la langue de Molière, “vous payez pour ce que vous obtenez”).

Cet adage est plus que vérifié quand il s’agit des prestations digitales.

Vous trouverez sur le web une flopée de prestataires affichant fièrement des prix ridiculement bas. Et très souvent, un prix bas cache un manque d’expérience ou de compétences sur le sujet.

Des manquements qui se manifestent par des produits finaux de qualité parfois… disons douteuses.

Attention toutefois : nous ne disons pas qu’un prix bas est synonyme de mauvaise qualité. Et encore moins qu’un prix élevé est synonyme d’excellent produit.

Là où les prix deviennent vraiment intéressants, c’est parce qu’ils vous permettent de savoir ce à quoi vous devez vous attendre. En effet, certains prestataires vous proposeront des prix standards quel que soit votre projet. Pour de telles agences, développer un site web équivaut à modifier un template sous WordPress ou Shopify et à vous le fournir.

N’attendez pas d’elle qu’elle tienne compte de votre stratégie digitale ou de votre web-marketing lors de la conception de vos pages web.

Mais les prix, ou plutôt le mode de facturation, peuvent aussi révéler d’excellentes surprises. Ainsi, une agence qui facture uniquement au forfait vous démontre clairement qu’elle a confiance en elle – vu qu’elle endosse tous les risques liés aux retards et au dépassement du budget du projet.

A contrario, une facturation à la régie, ou à l’heure, surtout si votre projet web est capital pour vos affaires, n’est pas un bon signe – en cas de défaillance de la part de l’agence, c’est vous qui paierez, pas elle.

Critère n°4 : la réactivité et la disponibilité de l’agence

Imaginez un instant…

Après avoir lancé votre site d’e-commerce, vous décidez de lancer une promotion sur vos produits.

Tout se passe bien, mais vous constatez un taux de rebond et un taux d’abandon des paniers supérieurs à la normale.

Après investigation, vous découvrez que votre site internet est atteint d’un bug qui empêche vos clients de profiter de votre promotion. Non seulement, ils n’achètent pas, mais en plus leur expérience utilisateur s’en trouvent négativement impactées.

Dans ce genre de situation, vous serez heureux d’avoir fait créer votre site internet par une agence web réactive. Surtout si elle s’engage avec vous sur le long terme. En quelques heures, elle corrigera le bug, voire mènera des tests utilisateurs pour s’assurer qu’il n’y en ait plus aucun.

Par contre, si vous avez négligé la réactivité de votre agence, vous risquez de devoir gérer vous-même ce problème. Et si vous n’avez aucune personne experte dans votre équipe, vous devrez soit attendre de longues heures, soit vous tournez vers votre hébergeur.

Critère n°5 : appelez-les

Femme noire au téléphone - Choisir son agence web

À ce stade, vous avez toutes les informations pour être certain d’avoir affaire à une agence web sérieuse.

Mais rien ne vaut un appel ou une discussion par mail pour vous forger votre opinion.

Raison pour laquelle, chez Poyesis, nous vous proposons de discuter gratuitement de votre projet digital. Cela ne vous engage à rien, et cela nous fait plaisir, alors et si l’on parlait un peu de vous et de votre projet ?

Télétravail : une aubaine pour les développeurs ?

De par le monde, les développeurs sont presque (tous) unanimes sur un point : le travail à distance les rend plus productifs.

Un miracle lorsque l’on sait à quel point ces derniers peuvent débattre avec passions sur des sujets tels que le choix d’un framework. Le débat sur React Native ou Flutter pour le développement d’application web/mobile en est un parfait exemple.

La tranquillité et le gain de productivité reviennent dans leur louange. Mais à quel prix ?

Les longues heures de travail en solitaire apportent aussi avec elle leurs lots de déboires. Solitude, limitation des opportunités de carrières et risques d’épuisement professionnel entre autres.

Dans cet article, nous vous proposons une plongée dans l’univers peu connu des développeurs en télétravail.

3 développeurs sur 4 sont friands du télétravail

En 2022, l’institut Terminal s’est penchée sur la relation entre le télétravail et les développeurs et a livré ses conclusions dans un rapport intitulé « The State of Remote Engineering ».

Sans surprise, l’appétence pour le télétravail reste élevé chez les développeurs en quête de plus de flexibilité et d’une meilleure balance vie privée/professionnelle.

3 sondés sur 4 ont déclaré être favorable à au moins 3 jours de télétravail par semaine. 75% des sondés le faisaient déjà et 60 % travaillaient complètement en full-remote.

Mais qu’en est-il de la productivité ?

Selon 68 % d’entre eux, le résultat est sans appel : ils sont plus productifs lorsqu’ils travaillent à distance. Pour le reste, un environnement de bureau reste l’endroit où ils sont les plus productifs.

Pour parfaire le tableau, 64% des sondés déclarent que grâce au télétravail, ils sont moins stressés.

Mais le télétravail a aussi son côté sombre.

Les développeurs sont conscients des limites du télétravail

Si les débats endiablés quant à savoir s’il faut développer le site d’un client sous un CMS ou via une solution custom ne leur manque pas, les développeurs avouent être en manque d’interactions sociales.

Un peu plus de 55 % se disent en manque d’interactions sociales personnelles, et 40 % se sentent isolés.

Et cet isolement a une répercussion directe sur la collaboration et l’intégration des logiciels, selon 38 %. D’autres (31%) vont jusqu’à affirmer que l’absence de contact avec les membres de la hiérarchie rend l’évolution de leur carrière plus difficile.

Les développeurs en télétravail attendent du soutien de leur employeur

L’adoption plus répandue du télétravail ces dernières années a incité les employeurs à repenser leur proposition de valeur aux employés. Cela passe notamment par un meilleur accompagnement humain et financier pour les employés en télétravail.

Près d’un quart des développeurs interrogés par Terminal sont favorables à ce que les employeurs leur versent des allocations pour leur fournisseur d’accès internet ou pour l’organisation de leur poste de travail (par exemple, les aider dans l’achat d’un siège ergonomique). De même, 18% ont cité les outils technologiques et de productivité comme l’avantage qu’ils souhaitent le plus, devant la formation (16%).

Les développeurs en télétravail souhaitent également bénéficier de programmes pour améliorer leur équilibre « vie pro / vie perso » : 21 % des répondants ont dit vouloir que leur employeur offre des horaires de travail flexibles, tandis que 13 % souhaitent avoir accès à des services de santé mentale et de bien-être. Dix pour cent souhaitent une aide à la garde d’enfants comme avantage social.

L’épuisement professionnel, le revers de la médaille

Femme fatiguée qui baille

Avec l’amincissement de la ligne qui sépare la vie professionnelle et celle privée, les employés du secteur technologique ont des risques accrus de burn-out.

Raison pour laquelle les entreprises utilisant abondamment le télétravail recourent massivement à des mesures préventives.

59 % d’entre elles proposent des horaires de travail flexibles pour les membres de l’équipe en télétravail. 35 % vont jusqu’à organiser des réunions virtuelles afin de prendre des nouvelles de leurs équipes.

De plus, un tiers des développeurs a déclaré avoir bénéficié de congés supplémentaires pour limiter le risque de burn-out, tandis que les employeurs adoptent également une approche plus indulgente en étant moins exigeants sur les délais (31 %) et en réduisant la charge de travail (12 %).

Pénurie de main d’œuvre et réticence des rares profils à passer du temps dans les transports obligent, les employeurs du secteur technologique sont à la croisée des chemins. Celles qui s’obstinent à ne pas satisfaire les nouvelles attentes de leurs travailleurs finiront inlassablement par les perdre au profit de celle qui le font.

Cet article a été inspiré de celui d’Owen Hughes : Developers say they’re happier working from home. Managers should take note