Le 16 mars, Microsoft a ravi les programmeurs et les aficionados des technologies web en annonçant la sortie officielle de TypeScript 5.0.
Depuis la version bêta du langage de programmation open-source signée Microsoft, les dev web attendaient une version stable avec impatience.
Ainsi, cette nouvelle version vous offre une réduction du temps de construction des modules de 10 à 15 %. De plus, les packages sont 26 % moins volumineux que ceux de la version précédente.
Mais limiter cette nouvelle version à une simple optimisation serait une erreur. Deux nouvelles fonctionnalités ont su séduire les développeurs : l’implémentation des décorateurs et le typage des paramètres via “type const”.
Voyons-les en détail.
Les décorateurs
Cher Lecteur,
En tant que développeur web, vous est-il déjà arrivé de vouloir modifier le comportement d’une fonction d’une de vos bibliothèques ? Si oui, alors vous avez dû réécrire une partie de votre code-source.
Le style de programmation orienté objet et les interfaces facilitent réduisent considérablement le nombre de lignes de codes à retoucher. Mais soyons honnêtes : développer un code en modifiant constamment ces fonctions peut vite le rendre incompréhensible.
Et c’est là qu’entre en jeu la nouvelle fonctionnalité du langage informatique TypeScript : les décorateurs.
En utilisant une technique de programmation logicielle basée sur les décorateurs, vous ne toucherez absolument pas aux lignes de codes de votre fonction.
À la place, vous en créerez une nouvelle fonction qui va « décorer » la fonction que vous ciblez.
Regardez plutôt l’exemple officiel fourni par Microsoft.
Développer une application en entremêlant les instructions d’exécution et celles de débogage comme ci-dessus est rarement une bonne idée. En le faisant, vous rendez vos scripts et librairies difficiles à maintenir pour les autres développeurs web.
Pour éviter cela, vous pouvez utiliser les décorateurs.
Ne trouvez-vous pas que le décorateur loggedMethod améliore grandement la lisibilité et la syntaxe du code ?
Face à une bibliothèque constituée de plusieurs milliers de lignes de code, les décorateurs peuvent faire toute la différence.
Même si TypeScript s’appuie sur du code JavaScript, il fait partie des langages de programmation à typage statique. Exactement comme le langage Java et le Swift.
Ce n’est que lorsqu’il est passé à l’interprète de votre navigateur internet qu’il assigne un type général aux paramètres. On parle alors de compilation, ou transcompilation.
Mais parfois, vous aurez besoin que votre application web prenne un type de données spécifique en entrée. Comment en être certain ?
Et c’est là qu’entre en jeu l’autre fonctionnalité phare de cette nouvelle version : le modificateur “const”.
Pour programmer votre fonction à ne recevoir qu’un seul type de données, ajoutez ce modificateur à la déclaration de paramètre de type. Vous indiquez ainsi au compilateur que l’unique type accepté est celui que vous avez défini lors du codage.
En spécifiant les types attendus, vous vous épargnez plusieurs heures de débogage. Côté client, vous limiterez la frustration causée par une expérience-utilisateur en réduisant les bugs.
Les autres fonctionnalités de TypeScript 5.0
TypeScript apporte aussi d’autres surprises pour les développeurs web et les utilisateurs de frameworks basés sur ce dernier. Notamment :
une nouvelle balise JSDOC « @Satisfies », qui vous permet de détecter les incompatibilités de type afin d’utiliser plus précisément les valeurs dans votre code ;
la prise en charge des formes d’exports de module “ export * from « module” et “export * as ns from « module” ;
la possibilité de surcharger les fonctions avec le paramètre JSDOC @overload.
Cela faisait longtemps que cet événement était attendu par toute la twittosphère. Le vendredi 31 mars 2023, Elon Musk a donné l’accès au code source du célèbre réseau social.
Bien sûr, il ne s’agit pas du code source complet de l’oiseau bleu, seul l’algorithme qui gère la timeline « pour vous » est disponible.
Mais c’est suffisant pour pousser les développeurs, programmeurs et utilisateurs actifs à l’analyser en détail. Et avec une semaine consacrée à l’analyse du code de Twitter, ils ont fait de belles et de mauvaises découvertes.
Les voici.
Les révélations positives du code open-source de Twitter : les facteurs qui influencent la visibilité de vos tweets
Pour les chargés de marketing digital et les spécialistes des principaux réseaux sociaux, cette revue de code est une vraie mine d’or.
Si vous souhaitez savoir comment faire apparaître l’un de vos tweets sur les écrans des utilisateurs du site de réseau social d’Elon, vous serez ravi.
Voici 7 critères qui impactent la visibilité de chaque tweet découvert dans le code opensource.
1 – L’engagement généré par le tweet
Sans surprise, plus votre tweet génère des likes, des réponses et est repartagé, plus vous avez de chances qu’il devienne viral. Et pour cause, Twitter cherche toujours à augmenter l’engagement des utilisateurs.
Certes, cette révélation ne casse pas trois pattes à un canard, néanmoins, elle a le mérite de donner des chiffres. Ainsi, on apprend que :
lorsque vous répondez à un commentaire sous votre tweet, vous avez un boost de visibilité x 1 ;
si un utilisateur retweet votre publication, vous avez un boost de visibilité de x20 ;
un like d’un utilisateur sous votre tweet vous donne un boost de x30 ;
si après avoir cliqué sur votre tweet, un utilisateur passe plus de 2 min dans l’espace commentaire, vous obtenez un boost de x22 par rapport à un like.
Et si ces chiffres ne suffisent pas à vous motiver à peaufiner vos appels à l’action, la prochaine métrique le fera sûrement.
2 – Les incitations à s’abonner à votre compte
Oui, vous avez bien lu.
En les incitant à s’abonner à votre compte, vous allez augmenter le nombre d’utilisateurs qui verront votre tweet.
Ce qui est tout à fait logique lorsque l’on sait que Twitter souhaite vous garder sur sa plateforme le plus longtemps possible. Tout comme d’autres médias sociaux à l’instar de Facebook et Instagram.
Ainsi, si vous voyez constamment des contenus qui vous intéressent, vous passerez plus de temps sur la plateforme. Vous verrez donc plus de publicités.
3 – la présence de média
Si l’insertion d’images et de vidéos est depuis longtemps recommandée par les professionnels du marketing digital, le code source du logiciel apporte plus d’explications.
Code de Twitter concernant le boost des médias
Sur ce bout de code, l’on voit clairement que l’ajout d’une image ou d’une vidéo vous donne un boost de 2.
4 – Les liens externes
Tout comme LinkedIn, Twitter ne souhaite pas que vous poussiez ses utilisateurs hors de sa plateforme. Par conséquent, en insérant un lien vers un site externe, vous perdrez en visibilité.
Mais il y a une nuance : vous ne serez pas affecté par ce malus si votre compte génère déjà beaucoup d’engagements.
Quelle quantité d’engagement exactement ? Pour l’heure, c’est un mystère.
5 – Les Tweets mal-aimés
Ici aussi, ce n’est pas surprenant d’apprendre que Twitter va diminuer la portée organique d’un tweet s’il vous déplaît… à condition que vous lui donniez un feedback négatif.
Pourquoi cette précision ?
Parce que si vous vous contentez de laisser un dislike ou de répondre sur un ton négatif en commentaire… Twitter vous montrera davantage de contenu de ce type dans votre fil « for you » !
Cela peut sembler surprenant à première vue, mais en y réfléchissant, c’est logique : Twitter veut que vous restiez scotché sur les interfaces de la plateforme. Et quoi de mieux que de vous pousser à commenter nerveusement des publications que vous trouvez irritantes ?
Entre deux punchlines dans l’espace de commentaires, il y a de fortes chances que vous interagissiez avec une publicité.
6 – Le timing
Code Twitter sur le timing des publications
Passé 6 heures, Twitter réduit la visibilité de vos tweets de 50 %. Et ce processus se répète toutes les 6 heures.
7 – La réputation du compte
Si votre compte jouit d’une bonne réputation auprès de Twitter, alors vos tweets seront boostés. Si ce n’est pas une révélation, la découverte de cette métrique dans le code source du programme permet de savoir comment Twitter juge votre réputation.
La réponse vient de l’algorithme Tweetpcred.
Il s’agit d’un algorithme de PageRank qui vous affecte un score de réputation en se basant sur les critères suivants :
l’âge de votre compte ;
votre nombre de followers ;
le nombre de comptes que vous suivez ;
la quantité de comptes auxquels vous vous êtes désabonnés ainsi que le nombre de fois où vous avez signalé des tweets comme abusifs vous confèrent un malus
Au vu de tout ce qu’il révèle, l’on pourrait s’attendre à ce que code source ouvert soit unanimement salué par les critiques. Mais c’est loin d’être le cas.
Pourquoi la publication du code source déchaîne la colère de certains utilisateurs ?
La réponse est simple : ils se sentent trahis. Ni plus ni moins.
Et pour cause, la justification principale de cette action est la transparence. C’est ce qui est écrit dans le billet de blog “une nouvelle ère de transparence pour Twitter”. Celui-là même qui contient la documentation des fichiers de code source.
Pour citer le patron de Tesla : « L’une des choses que Twitter devrait faire, selon moi, est d’ouvrir l’algorithme et d’apporter tout changement aux tweets des gens – s’ils sont mis en valeur ou non – cette action devrait être rendue apparente. »
Et c’est là que se trouve le réel problème : le code source de l’application permet de savoir ce qu’il se passe, mais pas ne dit pas comment.
Qui a parlé de transparence et d’équité ?
Souvenez-vous, la promesse d’Elon était de faire de la plateforme un espace plus transparent où ses 368 millions de comptes actifs seraient traités de la même manière.
Tweet de Elon Musk sur le traitement équitable des utilisateurs de Twitter
Seulement, l’étude du code a révélé un élément qui vient plomber cette promesse : les comptes VIP.
Les VIP sont des utilisateurs qui, pour une raison inconnue, obtiennent des boosts de visibilité sur leurs contenus. La liste de ses 35 membres était jalousement gardée secrète par l’équipe de modération de l’oiseau bleu. Mais Platformer a réussi à les débusquer en analysant des documents internes.
En voici quelques-uns :
Lebron James, le célèbre joueur de la NBA ;
Joe Biden, le président des USA ;
Mr Beast, un youtubeur très connu outre-atlantique ;
Marc Andreessen, investisseur en capital-risque et créateur des premiers moteurs de recherche, Mosaic et Netscape.
Et… Elon Musk lui-même.
Twitter n’a pas publié son code source, mais une version très abstraite
Et il n’est pas le seul à penser cela. En effet, l’algorithme publié s’appuie, selon Twitter, sur un réseau de neurones composé de 48 millions de paramètres.
Pour les néophytes, cette affirmation suffit à démontrer la transparence de l’oiseau bleu.
Par contre, pour les aficionados d’intelligence artificielle, elle soulève des questions face auxquelles Twitter fait la sourde oreille :
quelles sont les métadonnées utilisées pour configurer son réseau de neurones ?
quelles sont les données utilisées pour entraîner le réseau de neurones ?
quels sont les outils utilisés pour construire le système de recommandation derrière la timeline « pour vous » ?
Sans les réponses à ses questions, Twitter n’a fait que dévoiler grossièrement son architecture logicielle. Pour enfoncer le clou, Twitter a rendu difficile, voire impossible, l’accès à ses données utilisateurs.
L’interdiction des chercheurs d’accéder gratuitement aux données de Twitter
Jusqu’à la fin de l’ère de Jack Dorsey, les chercheurs en informatique pouvaient analyser gratuitement les données de Twitter.
Twitter étant l’un des réseaux sociaux les plus populaires, ses données étaient utilisées dans tous les domaines : épidémiologie, analyse des diffusions de messages haineux, etc.
Mais depuis le 30 mars 2023 – soit le même jour où Twitter annonçait en fanfare son pas vers la communauté open source -, ces données sont devenues payantes.
Lancement de l’API payante de Twitter
Désormais, les chercheurs et les développeurs d’applications mobiles doivent débourser entre 42 000 $ et 210 000 $ chaque mois pour y accéder. Et oui, nous avons bien vérifié le nombre de 0.
Un véritable scandale pour les blouses blanches qui utilisent les médias sociaux comme source de données principales pour leurs études.
Et pour finir, cette nouvelle API rend impossible aux indépendantes, chercheurs et petites agences d’évaluer l’impact des changements de Twitter.
Autrement dit, seuls Twitter et de très riches sociétés ont dorénavant accès aux insights de la plateforme. Clairement, on est loin de l’idéal du social media transparent prôné par Elon Musk.
Véritable vitrine de votre image de marque, votre site web à la lourde mission d’attirer les internautes et de les convaincre de vous passer commande.
Par conséquent, hors de question de négliger son esthétique et son ergonomie. Sinon, vos précieux clients iront vers des sites web mieux construits : ceux de vos concurrents.
Face à la myriade d’éditeurs de site avec lesquels vous devrez lutter, vous disposez d’une technique imparable pour optimiser votre site : la création de maquettes.
Souhaitez-vous apprendre à construire un site web élégant et vendeur ? Voici comment créer une maquette de site web irrésistible.
Qu’est-ce qu’une maquette de site web ?
Une maquette est une représentation statique ou dynamique de votre futur site internet.
D’ailleurs, en faisant quelques recherches sur votre moteur de recherche favori, vous avez sûrement dû voir plusieurs appellations de la maquette : zoning, wireframe, mockup, maquette graphique, etc.
En réalité, il s’agit des différents stades de conception de la maquette.
Pourquoi concevoir la maquette de votre site web ?
Si vous souhaitez monter un site web rapidement, une mauvaise agence digitale peut vous recommander de sauter l’étape du maquettage. Et ce, en prétextant que vous allez gagner du temps.
Ne faites surtout pas cela.
Pourquoi ?
Car une maquette vous offre plusieurs avantages, notamment :
elle vous permet de détecter les problèmes de webdesign rapidement ;
elle vous permet de rester focalisé sur l’expérience utilisateur durant la conception de sites web sans être perturbé par les éléments graphiques ;
elle vous permet d’optimiser l’architecture de votre site et de vos pages web.
Enfin, dernier avantage des maquettes : elles vous permettent de sélectionner la meilleure agence web pour votre projet. En effet, ce sera beaucoup plus simple pour vous d’expliquer à des développeurs ce que vous attendez en leur montrant une image.
6 étapes pour construire votre maquette from scratch
Sans plus tarder, voici 6 étapes pour construire votre maquette.
1 – déterminez l’objectif de votre site web et créez un flux utilisateur
Quel objectif souhaitez-vous réaliser via votre site web ?
La réponse peut sembler évidente, et pourtant ce n’est pas (toujours) le cas.
Voici quelques objectifs fréquents des sites web :
pousser les visiteurs à télécharger une application ;
fournir plus d’informations aux prospects afin qu’ils aillent acheter sur un autre site de vente ;
rediriger les visiteurs vers d’autres sites vitrine ;
poussez les utilisateurs à prendre contact avec vous.
Cher Lecteur,
Cette liste est non-exhaustive, à vous de trouver l’objectif qui vous convient le plus à votre business.
Une fois cela fait, vous pourrez passer à l’étape suivante : créer un flux utilisateur.
Un flux utilisateur est une série d’étapes que vos internautes vont traverser depuis votre page d’accueil. À mi-chemin entre la conception de site centré-utilisateur et le marketing, il vous permet de créer un parcours client optimisé.
En effet, au sein d’un tunnel de vente optimisé, difficile pour vos internautes de ne pas sortir la carte bancaire. Par contre, si entre chaque étape, ils rencontrent des points de friction, ils déserteront vos pages web sans se retourner.
2 – analysez vos concurrents et créez un mood board
Qui sont vos concurrents ?
En sachant face à qui vous devrez vous battre, vous pourrez analyser les stratégies qu’ils utilisent sur leurs sites web.
Voici la liste des éléments qui peuvent vous intéresser :
leurs chartes graphiques ;
leurs typographies et polices ;
leurs palettes graphiques ;
le style de tous les éléments visuels.
Une fois votre analyse terminée, collez toutes vos découvertes sur une planche ou sur un coin de mur : félicitations, vous venez de créer votre moodboard !
Grâce à ce tableau, votre chef de projet sera capable de bien saisir vos attentes en termes de graphisme.
3 – déterminez l’arborescence de votre site web
En plus du référencement naturel ou payant de votre site, vous devez prendre en compte un autre élément marketing : le taux de conversion.
Afin de maximiser ce KPI, vos prospects doivent pouvoir naviguer de manière fluide sur votre site. Imaginez un seul instant avoir à suivre un tutoriel pour comprendre l’organisation des pages d’un site parce qu’il est mal organisé.
En combien de temps quitteriez-vous définitivement pareil site web ?
Pour éviter cela, nous vous recommandons de créer un sitemap visuel.
Grâce à lui, vous pourrez optimiser vos boutons d’appel à l’action et trouver le meilleur agencement de vos pages.
4 – Établissez l’architecture générale de vos pages
Comment allez-vous organiser l’information au sein de vos pages ?
Pour répondre à cette question, armez-vous d’un crayon et d’une feuille et segmentez votre page web en différents blocs : c’est l’étape du zoning.
Page découpée en blocs
À chaque bloc, allouez un type de contenu (image, texte, vidéo, etc.) et des dimensions approximatives. Ce sont ces blocs qui constitueront vos futures interfaces utilisateur.
Si votre site web comporte beaucoup de pages, contentez-vous des pages principales :
la page d’accueil ;
la page catégorie et une fiche produit si vous voulez créer un site d’e-commerce;
la page service si vous désirez créer un site vitrine ;
la page contacts si votre site à une forte dimension B2B.
Par ailleurs, en tant que créateur de site, gardez à l’esprit que Google recommande de construire votre site en priorité pour les mobiles. Et si votre site n’est pas responsive design, votre référencement naturel SEO sera pénalisé.
Et pour être certain que votre site web offrira une expérience utilisateur époustouflante, rendez vos wireframes fonctionnels. Autrement dit, transformez-le en prototype grâce à des logiciels de prototypage comme Figma.
Grâce à son côté dynamique, vous pourrez le faire tester par des utilisateurs réels – et de préférence qui ne font pas partie de votre équipe. Cela vous permettra de récolter de précieuses données utilisateurs afin d’améliorer votre site.
6 – transformer votre prototype en maquette graphique
Vous souvenez-vous de votre mood board ?
C’est à ce moment qu’il entre en jeu : vous allez insérer tous les éléments visuels que vous avez identifiés plus haut sous Adobe Photoshop ou Illustrator.
Couleurs, typographies, visuels… absolument tous les éléments de votre identité visuelle doivent être ajoutés au prototype.
À la fin de ce travail de longue haleine, vous pourrez (enfin) contempler le rendu visuel qu’aura votre futur site web.
Apparu avec Node.js, NPM est un gestionnaire de packages qui fait fureur auprès des développeurs JavaScript.
À l’aide d’une seule commande “npm install”, ceux-ci peuvent télécharger des millions de scripts sans avoir à passer des heures à les configurer.
Une facilité qui attire aussi… des pirates informatiques !
Ainsi, dans son audit de sécurité du 30 mars 2023, Sandworm.dev a détecté 185 731 spams SEO sur 335 000 packages. Soit approximativement 50% de packages douteux.
Audit de Sandworm.dev du 30 mars 2023. source : sandworm.dev
L’épidémie est si grave que sandworm.dev précise dans son billet de blog « Juste au cours de la dernière heure à compter de la rédaction de cet article, 1583 nouveaux paquets de spams de livres électroniques ont été publiés ».
Concrètement, qu’est-ce qu’un package npm qualifié de spam SEO ? Rien de plus qu’un package vide ne contenant qu’un fichier readme.txt.
En l’ouvrant, vous serez assailli par plusieurs promesses douteuses ainsi que des liens vers des sites web.
SandWorm a détecté trois grands types de sites web malicieux :
un canal Telegram destiné aux russophones ;
les incontournables sites de distribution d’e-book et de vidéos gratuites ;
des sites de distribution de cartes-cadeaux Fortnite.
Voyons-les tout de suite.
La chaîne russe Telegram
“Forget about financial problems forever: a new method of earning will allow you to earn millions without leaving your home!”
Plusieurs packages contiennent une description similaire, avec la même promesse.
Tous vont vous rediriger vers un canal Telegram de 7 000 membres écrit en langue russe. Sur celui-ci, vous trouverez (ô surprise) des techniques et astuces réservées au trading.
Et pour être certain d’atteindre le maximum de personne, ces packages ont tous des noms faisant échos à l’actualité : la guerre en Ukraine, les décisions d’investissement de Gazprom, etc.
Les Ebook et vidéos gratuits
Peut-on parler de phishing sans parler des sites qui vous promettent de vous distribuer gratuitement des e-books et des vidéos ?
Visiblement pas.
Si vous suivez un lien redirigeant vers ces derniers, vous serez assailli par des promesses d’e-book et de vidéo entièrement gratuits. La seule condition pour les avoir est de démontrer que vous êtes bel et bien un humain.
Et n’espérez pas avoir à remplir un simple captcha ou à lire une phrase. Non, ces cybercriminels vont vous demander de répondre à des sondages, de regarder des publicités et de commenter des vidéos.
Vous sentez la tentative d’hameçonnage ?
Au bout de ce long périple fait de clics énervés sur les publicités, vous n’obtiendrez absolument rien.
Regardez au moins le côté positif, vous auriez pu recevoir un lien contenant un malware…
Les V-bucks
Si vous êtes un aficionado des champs de bataille de Fortnite, alors vous connaissez certainement les V-bucks.
Il s’agit de cartes-cadeaux vous donnant accès à de la monnaie virtuelle dans les modes Battle Royale et Créatif. Des outils précieux pour les gamers donc.
Sans surprise, des cybercriminels se sont mis à les utiliser comme des outils d’hameçonnage.
Ainsi, certains packages npm vous redirigeront vers des sites de bienfaiteurs qui vous les offriront gratuitement.
Et tout comme pour les e-books, vous devrez prouver que vous êtes humain en répondant à des sondages et en interagissant avec des publicités.
Spoiler : vous n’aurez jamais votre carte-cadeau.
Quelles leçons en tirer pour les développeurs ?
La prudence.
Dans la majorité des cas, les packages sont seins. Hélas, certains d’entre eux peuvent être du pur spam SEO, ou carrément contenir des portes dérobées.
Par conséquent, avant de télécharger un package, toujours lire sa description et examiner son contenu.
Souhaitez-vous vous lancer dans la passionnante aventure de l’e-commerce ?
Seulement, face à la concurrence féroce entre les e-commerçants, hors de question que vous vous lanciez sur un coup de tête.
Il vous faut un guide.
Et c’est justement ce que nous vous proposons dans cet article : un guide complet sur les 6 étapes indispensables à la création d’un site d’e-commerce.
Bonne lecture.
1- réalisez une étude de marché
Avant d’investir plusieurs milliers d’euros pour créer une boutique en ligne, vous voudrez être certain qu’elle sera rentable, n’est-ce pas ?
En effet, absolument rien ne garantit que la niche que vous visez vous attirera de nouveaux clients.
Raison pour laquelle nous vous recommandons de mener deux études avant de monter un site internet :
une étude de marché ;
une analyse de la concurrence.
Grâce à cela, vous serez certain que votre site de vente attirera des prospects et saurez comment créer une proposition de valeur unique et irrésistible.
Cher Lecteur,
Selon la taille de votre entreprise et celle du segment de marché que vous visez, ces analyses peuvent s’avérer chronophages. Néanmoins, vous lancer sans elles diminue grandement vos chances de succès, surtout si vous faites du dropshipping.
2 – Rédigez le cahier des charges de votre projet web
Le cahier des charges est un document qui formalise vos attentes quant à la conception de sites web et son implémentation.
Il fournit au chef de projet de l’agence de communication en charge de votre projet web les informations suivantes :
la liste des fonctionnalités de votre futur site marchand ;
les modes de retraits acceptés ;
les modes de paiements pris en charge (PayPal, carte bancaire, etc.) ;
l’architecture du site web ;
le nombre de pages de votre catalogue de produits ;
votre budget ;
votre cible marketing ;
vos attentes en termes de webdesign et d’ergonomie des pages web.
Bonus : fournissez aussi les résultats de votre étude de marché à l’agence digitale ou au freelance en charge de votre projet. Cela permettra à votre prestataire d’avoir une vision complète sur votre site web, et donc, de mieux combler vos attentes.
Un prospect arrive sur les pages de votre site et explore votre catalogue de produits. Et là horreur : un horrible bug vient nuire à son expérience-utilisateur.
À votre avis, que fera-t-il ?
Il va tout simplement quitter votre site d’ecommerce et aller chez vos concurrents. Ce qui vous fera perdre des ventes et fera bondir votre taux de paniers abandonnés. Sans parler de votre taux de stress.
Pour éviter ce type de problème, vous pouvez mener des tests utilisateurs, mais le mieux reste de construire un site web irréprochable.
Pour cela, vous avez deux options : coder votre site vous-même ou faire appel à une agence web
Développer votre site d’e-commerce vous-même
Bien sûr, vous pouvez développer un site vous-même et sans aucunes connaissances techniques via un logiciel de création de sites internet. Quelques clics sur le CMS open-source WordPress – couplé à son plugin WooCommerce – ou Shopify suffisent à avoir un site clé-en-main.
Mais cette solution à trois inconvénients majeurs :
vous allez perdre beaucoup de temps à créer votre site internet ;
votre site internet manquera de certains outils indispensables (module de gestion de contenu, option de paiement, etc.) ;
vous devrez gérer vous-même les aspects techniques avec votre hébergeur (hébergement web, nom de domaine, DNS, etc.).
En prime, le webdesign de votre site marchand aura des lacunes en termes d’ergonomie et d’UX design.
Raison pour laquelle nous vous conseillons de faire appel à une agence web.
Confier la création de votre site d’e-commerce à une agence web
Sous la supervision d’un chef de projet dédié, elle se chargera de donner vie à votre site d’e-commerce exactement comme vous l’imaginez. Voire en mieux.
De plus, grâce à la gestion de projet en mode agile, vous serez constamment au cœur de la création de votre site web. À chaque nouvelle itération, vos feedbacks sont recueillis et intégrés au prochain sprint.
4 – Créez les grandes lignes de votre communication digitale
Cher Lecteur,
Avez-vous remarqué que face à certaines publicités, vous êtes capable d’identifier les marques derrière sans même avoir vu leurs logos ?
Pour réaliser cette prouesse, les chargés de stratégie de communication et/ou webmarketing s’appuient sur deux éléments :
la charte graphique, qui structure tous les éléments de votre future identité visuelle ;
la ligne éditoriale, qui crée un canevas pour tous les éléments de votre communication écrite.
En respectant les consignes de ces deux documents, vous rendrez toutes vos publicités facilement reconnaissables par vos prospects.
Et pour créer une charte graphique détonante et inoubliable, n’hésitez pas à collaborer avec un webdesigner. Ce créatif déploiera des trésors d’ingéniosité pour rendre votre communication visuelle marquante.
5 – Créez votre stratégie de communication digitale
Avoir un site internet est une chose, attirer des prospects et les transformer en client – voire en ambassadeur de votre marque – est une autre paire de manches.
Et c’est là qu’entre en jeu le plan marketing : il vous indique clairement quelles actions effectuer pour réaliser des ventes.
Votre précieux plan en poche, vous saurez sur quels canaux d’acquisition investir vos efforts et comment optimiser votre budget marketing.
Pour vous donner une idée, voici quelques canaux de communication que vous pouvez utiliser :
le référencement naturel SEO ou optimisation pour les moteurs de recherche ;
Le référencement payant via Google AdWords ou Taboola ;
Les publicités payantes sur les réseaux sociaux ;
les promotions sur les réseaux sociaux ;
un programme de parrainage ;
l’emailing.
Cette liste est loin d’être exhaustive. À vous de trouver celles qui vous conviennent.
Souhaitez-vous créer un site d’e-commerce aux graphismes irrésistibles ? Une application web ou mobile offrant une expérience utilisateur qui laissera vos visiteurs sans voix ?
Alors ne cherchez plus : Figma est fait pour vous (et surtout pour votre graphiste web).
Ce logiciel made in USA est une alternative à Adobe XD, Photoshop et Sketch de plus en plus prisé par les webdesigners.
Si vous souhaitez gagner du temps sur Figma, voici le top 10 des combinaisons de touches à connaître.
Sommaire
Qu’est-ce que Figma et pourquoi vous devez absolument l’utiliser ?
10 raccourcis clavier Figma qui vont vous faire gagner du temps
1 – Copier un élément en tant que PNG
2 – Définir l’opacité d’un élément
3 – Dupliquer des éléments
4 – Étirer un Frame en conservant ses proportions
5 – Copier le lien de votre canevas
6 – Naviguer entre les calques et les composants
7 – Basculer du mode design au mode prototype (et vice-versa)
8 – Copier / Coller le style d’un composant vers un autre
9 – Exporter des éléments de votre Canva
10 – Masquer les curseurs des membres de votre équipe
Qu’est-ce que Figma et pourquoi vous devez absolument l’utiliser ?
webdesigner devant une interface Figma
Incontournable des passionnés de graphisme web, Figma est un logiciel de conception d’interfaces graphiques et de wireframes.
Mais limiter Figma à un logiciel de traitement d’image comme Canva serait une erreur. Voici un aperçu des fonctionnalités offertes par Figma :
la création de prototype et de maquettes graphiques interactives ;
la possibilité de mener des tests utilisateurs sur vos différentes interfaces graphiques via un simple lien ;
la création d’un site internet avec un design minimaliste ou non ;
une messagerie collaborative comparable à Slack qui concentre vos interactions avec vos équipes web sur une seule plateforme.
Dernier atout de Figma : la plateforme gère automatiquement les versions de vos conceptions graphiques. Par conséquent, c’est un incontournable si vous devez travailler avec un webdesigner sur une longue période (ou sur plusieurs projets).
Hélas, vous vous en doutez, prendre en main un outil aussi complexe, surtout si vous n’êtes pas un pro du graphisme, risque de s’avérer… compliqué.
Raison pour laquelle nous avons dressé une liste des 10 raccourcis-claviers à connaître absolument (et qui vous éviteront au passage des moments gênants lors des présentations Zoom).
10 raccourcis clavier Figma qui vous feront gagner du temps
Clavier coloré
Sans plus tarder, voici les 10 raccourcis clavier Figma indispensables de tout utilisateur de Figma.
1 – Copier un élément en tant que PNG
Commande : Maj + CTRL + C
Effet : transformer un élément en PNG pour le partager facilement sur vos autres plateformes
Un élément de votre maquette fil-de-fer a attiré votre attention et vous souhaitez le partager ? Figma a pensé à vous.
Sélectionnez le calque ou les calques qui vous plaisent, maintenez la touche shift enfoncée et appuyez sur la touche CTRL puis sur « C ». Tous les éléments sélectionnés seront aplatis et convertis en une image PNG.
En prime, Figma chargera immédiatement votre nouvelle image dans votre presse-papiers. Vous n’aurez alors plus qu’à la copier où vous voulez via un CTRL + V.
2 – Définir l’opacité d’un élément
Commande : toutes les touches du pavé numérique.
Effet : ajuster l’opacité de l’élément sélectionné.
Souhaitez-vous modifier le degré de transparence d’un calque pour mettre en valeur son arrière-plan ? Si c’est votre cas, faites un clic droit sur l’image puis appuyez sur une touche de votre clavier numérique.
La touche « 0 » définit un niveau d’opacité à 100 %, parfait pour masquer tout ce qui est derrière l’image ;
« 1 » définit un niveau d’opacité à 10 % ;
« 2 » définit un niveau d’opacité à 20 %.
Vous voyez le principe.
Pour éditer le degré d’opacité avec des valeurs plus précises, appuyez sur une touche puis sur une autre. Ainsi, un degré d’opacité à 56 % nécessite que vous appuyiez sur la touche “5” puis sur la touche “6”.
3 – Dupliquer des éléments
Commande : CTRL + D
Effet : dupliquer un élément dans la cellule active
Cette commande vous permet de dupliquer un élément au sein de la cellule active.
Effet : étirer un frame sans modifier l’emplacement de ses éléments
Souhaiteriez-vous voir votre belle mise en forme gâchée à cause d’une résolution que vous avez oubliée ?
Certainement pas.
Raison pour laquelle dans Figma, tous vos cadres de travail sont soumis à des contraintes graphiques. Ce sont elles qui permettent à votre image d’être responsive design sur iPad, mobile, Smart TV et autres.
Il peut arriver que vous souhaitez redimensionner votre frame sans que ces règles changent l’agencement des éléments. Heureusement, c’est chose facile sous Figma : utilisez la touche CTRL pendant que vous redimensionnez votre frame.
5 – Copier le lien de votre canevas
Commande : CTRL + L
Effet : créer un lien qui redirige immédiatement le destinataire vers votre toile
Un élément de votre canevas a attiré votre attention et vous souhaitez le partager avec vos collaborateurs ?
Dans ce cas, créez un lien qui redirige vers immédiatement vers cet élément précis.
Sélectionnez le composant ou le canva de votre choix, et effectuez la combinaison de touches CTRL + L et le tour est joué.
Une fois que vos destinataires cliqueront sur le lien, votre Canva s’ouvrira dans une nouvelle fenêtre de leur navigateur.
Commande : Touche Alt +1 ou Option + 1 → Touche Alt + 2 ou Option + 2
Effet : accéder rapidement à un composant de votre UI
Parfois, vous serez confronté à des fichiers .fig ou .sketch constitués d’un enchevêtrement de calques et de layout.
Et vous devrez naviguer entre tous ces calques.
Pour éviter de verrouiller/déverrouiller un calque par erreur, et provoquer la colère de votre graphiste, utilisez les raccourcis listés plus haut.
Ils ouvriront un nouvel onglet au sein duquel vous pourrez naviguer entre les différents calques via les touches de direction. Et si jamais vous craignez d’avoir modifié les propriétés de verrouillage d’un élément, regardez l’icône de verrouillage dudit élément.
7 – Basculer du mode design au mode prototype (et vice-versa)
Ecran avec mode affichage et code de la page web
Commande : MAJ + E
Effet : Alterner entre le mode design et le mode prototype
Pour l’activer, vous n’avez qu’à utiliser le raccourci clavier MAJ + « E ». Immédiatement, un menu contextuel contenant les options de prototypage de Figma s’ouvrira au sein de la fenêtre active.
8 – Copier / Coller le style d’un composant vers un autre
Commande pour macOS : Option + Commande + C → Option + Commande + V
Commande pour Windows : Ctrl + Maj + C → Ctrl + Maj + V
Effet : Appliquer les éléments de style (couleurs, italique, taille de la police, etc.) d’un élément à un autre
Si vous avez des préférences pour le style d’un élément, que dites-vous de l’utiliser sur un autre ?
Cliquez sur l’élément qui vous intéresse, faites CTRL + MAJ + C et rendez-vous sur la page suivante et faites un CTRL + MAJ + V. Vous verrez alors le style de la page précédente appliqué à l’élément sélectionné.
9 – Exporter des éléments de votre Canva
Commande : Commande + Maj + E (Mac) ou CTRL + MAJ + E (clavier Windows)
Effet : Exporter des icônes et des images
Ça y est !
Vous êtes satisfait de la maquette graphique de votre (future) application web ou logiciel.
Maintenant, il ne vous reste plus qu’à la partager avec vos développeurs web.
Pour cela, rien de plus simple, utilisez le raccourci clavier CTRL + MAJ + E et le tour est joué.
Et si jamais vous souhaitez exporter un calque ou un composant spécifique, sélectionnez le et exécutez la même combinaison.
10 – Masquer les curseurs des membres de votre équipe
Commande : ALT + cmd + “/” sous mac Os ou CTRL + ALT “/” sous Windows
Effet : Masquer les curseurs des autres utilisateurs
Cette fonctionnalité est un must lorsque vous faites du design collaboratif. En effet, voir les curseurs des autres se balader sur son écran peut vite devenir agaçant.
Exécutez cette commande et il ne restera qu’un seul curseur : le vôtre.
Dans l’univers du développement web via PHP, le temps se divise en deux moments : l’âge des ténèbres pré-Laravel et l’époque bénie du framework open source Laravel.
D’une popularité sans précédent, ce framework PHP permet d’utiliser PHP de manière beaucoup plus simple.
Et justement, ce 14 février 2023, Taylor Otwell et ses équipes ont offert un cadeau de Saint Valentin aux adeptes du langage de programmation à l’éléphant : Laravel 10.
Sans plus tarder, voici quelques-unes des avancées majeures de cette nouvelle version de Laravel.
L’intégration de Jetstream
Cher Lecteur,
Pour créer un site web, vous devrez à tout prix implémenter certaines fonctionnalités. La connexion à l’espace utilisateur, la vérification des identifiants, etc. C’est répétitif, long et fastidieux.
Et c’est là qu’entre en jeu le package Jetstream.
Jetstream est un ensemble de modèles de code PHP prêt à l’emploi. D’ailleurs, si vous n’avez pas choisi d’utiliser un CMS tel que WordPress pour créer votre site d’e-commerce, il y a de fortes chances que vous l’utilisez sans vous en rendre compte.
Voici quelques-unes des fonctionnalités offertes par Laravel-Jetstream :
la gestion des logins ;
l’authentification à deux facteurs (2FA) ;
la gestion des sessions.
Avant Laravel 10, pour utiliser cette collection de starters kit dans votre application web, vous deviez parfois user de ligne de commande via votre IDE ou votre terminal. Désormais, avec Laravel 10, Jetstream est directement intégré, y compris dans Laravel Blade.
Pour les utilisateurs de MacOS et/ou une distribution Linux telle qu’Ubuntu, vous trouverez directement Laravel 10 dans Docker.
Des algorithmes de hachage plus rapide
Pendant longtemps, l’algorithme SHA-1 a dominé l’univers du hachage chez les codeurs pro-Laravel.
Mais cela pourrait changer grâce à l’intégration d’un nouvel algorithme beaucoup plus rapide : xxHash.
Plus performant, et avec une meilleure dispersion, xxHash vient ravir les cœurs des développeurs soucieux d’un meilleur chiffrement de leurs données.
Attention toutefois : certaines fonctions de Laravel attendent toujours que les noms des sorties des fonctions de hachage soient retournés au format SHA-1.
Cette nouvelle méthode n’est donc pas supportée par tous les paquets des anciennes versions de Laravel.
Ainsi, soyez vigilant sur ce point jusqu’à ce que des correctifs corrigent ces bugs.
Pennant : le feature flag maison de Laravel 10
Grâce à un feature flag, vous pouvez décider de donner l’accès à certaines fonctionnalités à certains usagers selon une liste de critères bien précis.
Et justement, grâce à Laravel 10, c’est désormais plus simple qu’auparavant : vous n’avez qu’à définir des critères dans un service provider et le tour est joué.
Toutefois, pour l’utiliser, n’oubliez pas d’ajouter le paquet correspondant
Optimisation Eager Loading, pour des temps de chargement plus courts
Honnêtement, l’on serait plus tenté de parler de correctif que d’une réelle mise à jour, mais qu’importe, cela fait toujours plaisir.
Sur les anciennes versions, à chaque fois que vous chargez des relations par anticipation en SQL depuis une base de données, vous exécutez une requête de la forme :
Select * from ‘nom de votre table’ where 0 = 1.
Même si cela fonctionne, ce type de requête augmente inutilement la complexité et le temps d’exécution de vos codes informatiques.
Et pour cause, la clause “Where 0 = 1” ne sera jamais valide. Aucune loi mathématique ne donnera jamais raison à « 0 = 1 ».
On parle alors de requêtes impossibles.
Fort heureusement, la communauté de Laravel a pensé à nous autres, développeurs, en optimisant le chargement rapide.
Dorénavant, avant de charger des relations par anticipation, Laravel 10 vérifie d’abord s’il y a des clés disponibles dans la database. S’il n’y en a pas, alors votre programme retournera simplement une collection vide.
Mais Laravel ne s’arrête pas là. Exit aussi les luttes de casting pour convertir les données issues de vos bases de données. Laravel 10 vous renvoie directement le type réel de la colonne, et non plus son équivalent DBAL.
Cher Lecteur,
Laravel 10 dispose encore d’une pléthore de fonctionnalités que nous n’avons pas abordées.
Après le succès fulgurant de ChatGPT, propulsé par OpenAI et Microsoft, les autres géants de la tech n’ont pas tardé à réagir.
Déjà, lundi, Google nous tisait sa future IA Google Bard. Mercredi, Baidu et NetEase lui ont emboîté le pas en annonçant leurs IA respectives. Et enfin, jeudi, Alibaba à la CNBC son IA générative maison.
Manifestement, la guerre des IA est lancée, et elle n’est pas près de s’arrêter. Le point sur les (futurs) concurrents de ChatGPT.
1- Google Bard
Google et l’intelligence artificielle, c’est une histoire d’amour de longue date.
Déjà, en 2015, Google rendait public TensorFlow, son outil d’apprentissage automatique. Lors de sa conférence Google I/O de 2021, la firme nous avait proposé LaMDA, son modèle d’IA générative.
Google annonce LaMDA, une révision de son intelligence artificielle conçue pour garantir des conversations plus naturelles. Elle peut se faire passer pour des choses (dans notre capture d’écran, elle prétend être Pluton). #GoogleIOpic.twitter.com/2KFN25mFMy
Déjà, nous nous voyions discuter de manière conversationnelle avec notre téléphone, lui poser des questions complexes, avoir des réponses pertinentes générées automatiquement (ça ne vous rappelle rien ?).
Seulement, l’effervescence est vite retombée, Alphabet (la maison mère de Google) préférant une approche plus prudente. Du moins jusqu’à l’arrivée de ChatGPT.
Sentant ses parts de marché et son modèle économique basé sur les publicités menacés, Google a réagi en activant le code rouge en janvier. Pour la firme de Mountain view, l’IA générative est désormais la priorité numéro 1.
Et c’est ainsi que ce lundi 06 février, Google a officialisé (un peu trop tôt ?) son IA : Google Bard.
Seulement, tout ne s’est pas passé comme prévu…
Google Bard, ou la démo ratée de Google à 100 milliards de dollars
Avant de mentionner le désastre qu’a été la présentation de Google Bard, remettons les choses dans le contexte. En effet, quelques heures plus tôt, Microsoft à surpris les passionnés du web en annonçant intégré une nouvelle version de ChatGPT directement dans Edge et Bing.
Un vrai désastre pour Google dont le principal argument anti-chatGPT était jusque-là que l’IA d’OpenAI ne disposait pas de données récentes.
Par exemple, aux yeux – ou plus exactement, pour les réseaux de neurones – de ChatGPT, Jack Dorsey est encore président de Twitter.
Mais avec ce changement, Google a été obligé de montrer dans la précipitation que lui aussi maîtrisait l’IA. Quitte à négliger l’importance des tests utilisateurs.
Ce qui nous ramène à la Google Keynote tenue à Paris mercredi 08 février 2023.
Les journalistes, investisseurs, experts de la tech et autres passionnés n’attendaient qu’une seule chose : voir Google Bard en direct…
Et ce fut un flop total.
Non seulement, l’essentiel de la communication de Google tournait autour des améliorations de ses produits existants – Search, Map et translate-, mais l’IA s’est montrée décevante.
À la question « Quelles sont les nouvelles découvertes du télescope spatial James Webb dont je peux parler à mon enfant de 9 ans ? », l’IA a répondu : « [Le téléscope] a pris les toutes premières images d’une planète en dehors de notre propre système solaire ».
Bard is an experimental conversational AI service, powered by LaMDA. Built using our large language models and drawing on information from the web, it’s a launchpad for curiosity and can help simplify complex topics → https://t.co/fSp531xKy3pic.twitter.com/JecHXVmt8l
Not to be a ~well, actually~ jerk, and I'm sure Bard will be impressive, but for the record: JWST did not take "the very first image of a planet outside our solar system".
Sans surprise, cette erreur monumentale a été répercutée sur le prix de l’action en bourse de Google. Elle a perdu 9% de sa valeur, soit une perte nette de 100 milliards de dollars de capitalisation boursière.
L’erreur de Google Bard, monumentale, mais pas complètement à côté de la plaque
Toutefois, l’IA n’a pas totalement tort. En effet, en septembre 2022, le télescope James Webb à découvert une exoplanète située hors de notre système solaire.
Une première pour l’humanité. Une source de confusion pour l’IA.
Afin de nuancer davantage, rappelons que selon ChatGPT, James Webb est encore en construction, ce qui n’est guère mieux.
Les deux ont tout faux.
2- Ernie de Baidu
Du côté de l’empire du milieu, la guerre des IA bat aussi son plein.
Hors de question pour les géants chinois de la tech de se laisser dépasser par leurs homologues américains.
Contrairement à Google, cette IA sera d’abord mise à disposition des utilisateurs en tant qu’agent conversationnel. Ce ne sera qu’après avoir été éprouvée qu’elle sera insérée dans le moteur de recherche Baidu.
À l’annonce de la nouvelle, le cours de l’action de la firme chinoise a grimpé de 13 %.
3- la mystérieuse IA d’Alibaba
Toujours du côté de l’empire du milieu, un autre géant de la tech a fait grand bruit : Alibaba.
En guise de rappel, NetEase-Youdao n’est pas à ses débuts en matière d’IA. Par exemple, elle fournit déjà des services de traduction automatique ou de questions-réponses à plus d’un milliard d’utilisateurs.
Tout comme Alibaba, la firme s’est montrée discrète dans sa communication. Ainsi, aucune information sur sa date de sortie ou ses fonctionnalités n’a fuitée
Pourquoi les mastodontes de la tech se ruent sur les IA génératives ?
En parcourant le web cette semaine, peut-être avez-vous remarqué que le terme « IA » revient beaucoup plus qu’à l’accoutumée.
Mais est-ce seulement une tendance ? Pas du tout.
L’IA était déjà perçue comme un moteur du web 3.0, mais avait été effacée par le métavers, la blockchain et les NFT.
Preuve en est que même Facebook qui avait adopté un virage serré vers les mondes du métavers remet le cap sur le développement de son IA. Une annonce qui a surpris tant l’échec cuisant de son IA conversationnelle, BlenderBot3, a marqué plus d’un.
Vous avez passé de longues heures à concevoir les interfaces de votre site web ou de votre application mobile.
À vos yeux, votre interface est parfaitement compréhensible et ergonomique. Mais êtes-vous certain que vos utilisateurs cibles seront du même avis que vous ?
La navigation sur votre site sera-t-elle fluide pour chaque utilisateur ? Votre application répondra-t-elle aux attentes des utilisateurs ?
Vous n’avez qu’un seul moyen de le savoir : mener des tests utilisateurs sur un véritable panel d’utilisateurs dans des conditions réelles.
Sceptique ? Voici 3 raisons pour lesquelles vous devez impérativement effectuer des tests utilisateurs sur vos applications.
1. Économisez (beaucoup) de temps et d’argent
L’User Expérience ou expérience utilisateur, est cruciale pour l’adoption de votre application par les utilisateurs.
Mal conçue, elle ne permettra pas à vos cibles de réaliser les scénarios que vous avez prévus pour eux. Autant dire que votre chiffre d’affaires et/ou votre productivité -s’il s’agit d’une application métier- seront négativement impactés.
Commencer à tester tôt votre application – voire son prototype – vous permettra de détecter les problèmes d’ergonomie rapidement.
Ainsi, améliorer l’ergonomie des interfaces est moins coûteux lorsque votre site web est encore au stade de maquette. En quelques coups de crayon, votre web designer corrigera les problèmes d’ergonomie.
Par contre, si votre application est déjà en production ou pire déployée, vos développeurs devront y consacrer plusieurs heures. Vous devrez même envisager une refonte graphique totale de votre produit digital.
Pour vous donner une idée, si votre équipe projet découvre un bug durant la phase de conception, il peut vous coûter 100€ à corriger. C’est arbitraire, mais soit.
Si vous ou votre product owner ne le découvrez qu’au moment des contrôles qualité/assurance, son coût sera de 1500 €. Pire encore, si vous ne le découvrez qu’en phase de production, il vous coûtera la somme astronomique de 10 000 €.
Mais ce n’est pas la pire chose qui puisse vous arriver.
Si vous ne découvrez pas un bug, vous n’aurez que vos yeux pour pleurer lorsqu’une faille de sécurité avalera votre CA annuel.
Imaginez qu’après avoir testé une démo de votre application lors d’une cérémonie agile, vous décidiez d’ajouter une nouvelle fonctionnalité.
Vous faites appel à une agence ou à un freelance pour l’implémenter et là, horreur : votre application est assaillie de bug.
Impossible de l’utiliser sans qu’un problème ne se manifeste.
Votre application est alors atteinte d’une régression.
Ces surprises désagréables surviennent lors de l’ajout d’une nouvelle fonctionnalité ou lors de la correction d’un bug. Sans aucune raison apparente, des modifications apportées au code informatique rendent une fonction non-modifiée instable.
C’est un problème classique du développement web. Les fonctions partageant certains modules, si l’un d’entre eux est altéré, c’est toute votre application qui est en danger.
Heureusement, elles sont faciles à corriger lorsqu’elles sont vite repérées.
Raison pour laquelle, chez Poyesis, nous effectuons régulièrement des tests de régression sur l’intégralité de nos produits avant leur lancement.
3. Assurer que votre produit digital soit compatible avec tous les supports, os et autres
Système d’exploitation, marque du périphérique, navigateur, taille et orientation de l’écran… les paramètres dont dépendent l’expérience utilisateur de vos futurs usagers sont nombreux.
En plus des problèmes d’ergonomie, votre application court le risque d’être victime de problèmes de compatibilité.
Chez Poyesis, nous avons mis sur pied un protocole de test rigoureux afin de vous éviter de tels problèmes.
Ainsi, nous testons systématiquement toutes les applications que nous produisons, ce qui vous garantit que la vôtre est ergonome.
De l’écran de smartphone de 3.5 pouces à celui d’un moniteur de 24 pouces, nous menons des tests d’utilisabilité sur toutes les résolutions.
Même son de cloche sur les navigateurs et les systèmes d’exploitation.
Ainsi, nous sommes certains que vous ne rencontrerez aucune surprise le jour J.
Souhaitez-vous être certain que votre future application ou logiciel sera irréprochable en termes d’UI/UX ? Contactez-nous pour discuter de votre projet digital.