Vous avez financé le développement d’une application, et vous souhaitez la faire évoluer, mais votre développeur refuse catégoriquement de vous donner le code source.
Vous pensez que c’est impossible ? Détrompez-vous.
De nombreuses sociétés sont en conflit avec les sociétés éditrices de leurs logiciels à cause de ça.
Sans compter celles qui ont modifié leurs propres programmes et se sont retrouvées assignées en justice pour contrefaçon.
Aujourd’hui, on va plus loin dans les enjeux de la propriété : on va vous montrer comment récupérer le code source de vos logiciels et les droits moraux qui vont avec.
Let’s go.
Pourquoi laisser le développeur avec le code est une mauvaise idée ?
Imaginez…
Votre site web ou application fonctionne à merveille.
Puis, vous vous dites qu’une nouvelle fonctionnalité rendrait vos équipes encore plus productives. Ou vous découvrez une faille de sécurité dans votre application mobile et cherchez à développer un patch.
Ou encore, vous souhaitez juste changer d’hébergeur ou de nom de domaine.
Bref, vous avez besoin d’accéder au code source, au repo GitHub et au serveur ftp.
Et là, les ennuis commencent : l’agence qui a développé votre plateforme numérique refuse de vous donner ces précieux accès.
Subitement, vous réalisez que vous ne pouvez plus vous passer du développeur — il a le contrôle sur votre solution informatique. Vous vivez dans une prison dorée et votre geôlier, c’est l’équipe de développement.
Voici ce qui vous attend :
des surfacturations pour la maintenance et les mises à jour ;
des arrêts de service imprévus ou des mises hors ligne du programme en fonction du développeur ;
de grosses pertes financières dues aux ralentissements de vos opérations ;
et je ne parle même pas des surcoûts pour développer le moindre nouveau module.
Vous avez le monopole d’exploitation et les licences, mais c’est le prestataire qui détient les droits de propriété littéraire et artistique.
Selon l’INPI (Institut National de la Propriété Intellectuelle), seul lui peut modifier son œuvre (autrement dit : vous êtes à 100 % dépendant de lui). Et si vous modifiez le logiciel, alors vous vous exposez à des contentieux.
Raison pour laquelle vous devez en parler avec lui et le mettre par écrit avant de signer le moindre contrat. Sans ça, gare aux litiges.
Chez Poyesis, on vous évite tous ces maux de tête en vous donnant accès au code source dès le début du projet.
4 solutions lorsque votre développeur refuse de vous donner accès au code source
Avant d’aller voir un cabinet d’avocat et de sortir l’arme juridique, voici quelques stratégies que vous pouvez essayer.
1 – Vérifiez votre contrat
Première étape, allez regarder le contrat ou l’acte de vente que vous avez signé avec l’équipe de développement.
Recherchez attentivement les clauses qui parlent de la propriété intellectuelle et de la livraison du code source. Si vous ne trouvez rien, jetez un œil à ses conditions générales de vente.
Dès le moment où le contrat stipule que vous êtes en droit de recevoir le code source, vous avez une base légale pour le lui réclamer.
2 – Cherchez un arrangement à l’amiable
Certains développeurs craignent de donner le code-source pour des questions de sécurité et de propriété intellectuelle.
Par exemple, vous faites appel à une agence web pour développer un CRM. Or, l’agence sait que d’autres entreprises peuvent être intéressées par un CRM identique.
Elle prévoit donc de réutiliser une partie du code source de l’application qu’elle a écrit.
Sauf que, si elle n’est plus détentrice des droits d’auteur, elle sera obligée de tout reprendre à zéro. Y compris l’architecture de l’information, l’organisation des bases de données et autres.
Si c’est votre cas, proposez-lui un compromis plus une clause de non-divulgation et ce sera réglé.
3 – Faites appel à un médiateur professionnel
Ultime étape avant les tribunaux : passer par un expert de la médiation.
Étant donné qu’il est neutre, son avis ne sera pas biaisé et son jugement sera plus facilement accepté par les deux parties.
Et si ça ne marche pas…
4 – Si tout échoue… montrez les crocs et portez l’affaire en justice
Voilà.
Si vraiment aucune des solutions présentées plus haut ne vous satisfait, allez voir un juriste spécialisé en conseil en propriété intellectuelle.
En effet, vous risquez d’être agréablement surpris selon la juridiction.
Et que si vous modifiez le programme sans que son créateur ne vous en ait donné le droit, vous risquez des actions en contrefaçon ?
Eh bien, la cour peut aller à l’encontre de cette législation en fonction de plusieurs paramètres.
Par exemple, en 2020, la cour d’appel de Boulogne a rendu le jugement n° 96/2020 dans lequel elle reconnaît que le titulaire des droits — et donc du code source — c’est le commanditaire du progiciel.
Autrement dit, vous.
3 ressources à lire absolument pour comprendre la jurisprudence des logiciels
Dans cet article, mon objectif était de vous montrer comment faire pour avoir accès au code source de votre logiciel.
Mais lorsque l’on parle de droits d’auteur, de propriétés intellectuelles et d’actifs immatériels, il vaut mieux laisser des juristes experts en matière de propriété intellectuelle s’exprimer.
Alors, je vous ai listé mes trois meilleures ressources pour comprendre les 50 nuances des subtilités juridiques des logiciels :
Pour éviter les tracas juridiques, soyez clair dans votre contrat : à la fin du projet, le code-source est à vous. Ajoutez une clause de cession des droits, ou mieux, un contrat de cession des droits.
Mentionnez clairement le transfert des droits de propriété pour jouir d’une protection au cas où ça tourne mal. Et si votre prestataire vous répond :« On verra ça plus tard », fuyez.
Chez Poyesis, on vous livre tout : accès ftp, répertoire de fichiers, dépôts, github… et bien sûr, le code-source. Après tout, on ne construit pas votre maison pour garder les clés, n’est-ce pas ?
Je sais, vous auriez aimé avoir une réponse aussi précise.
Sauf que voilà, votre application est unique, elle est différente de toutes les autres.
Et son temps de développement l’est aussi.
Par conséquent, à défaut de pouvoir vous fournir une réponse exacte montre à la main, on a mieux à vous proposer : une estimation très précise de chaque étape de la création de votre application mobile.
Allez, on y va.
Pourquoi est-ce que la taille de votre application mobile compte ?
Saviez-vous que la première version d’Instagram a nécessité uniquement huit semaines de travail à ses développeurs ?
Interface de la première version d’Instagram
Vous pouviez poster des images, les partager, commenter et suivre d’autres utilisateurs. Il n’y avait pas encore certaines des fonctionnalités phares de l’app :
pas de réels ni de stories Instagram ;
aucune vidéo
pas de fil d’actualité algorithmique ;
À l’inverse, Spotify a pris presque deux ans pour (enfin) sortir sur les boutiques d’applications.
Pourquoi je vous parle de cela ? Pour vous rappeler que le premier paramètre dont dépend la durée de développement d’une application, c’est sa complexité.
Voici un petit guide (très) résumé pour vous aider à savoir dans quelle catégorie votre idée d’application se trouve :
Les petites applications mobiles : elles proposent des fonctionnalités simples et limitées, à l’instar de votre application de réveil ou la calculatrice de votre smartphone ;
Les applications moyennes : ce sont des apps qui ont des fonctionnalités plus élaborées, à l’instar des réseaux sociaux, des jeux et des lecteurs de musique. Comment les reconnaître ? C’est simple : elles raffolent des interactions avec les utilisateurs, de l’intégration des services externes (API) et s’appuient souvent des bases de données vastes ;
Les grandes applications : il s’agit d’applications proposant un très vaste panel de fonctionnalité – paiements, géolocalisations, capteurs, notifications push, design personnalisé, etc. Les applications d’e-commerce en sont les meilleurs exemples.
Fun fact : plus votre application est complexe, plus vous devrez prévoir du temps pour des aspects non-techniques et souvent oubliés.
Communication, gestion d’équipe, planification et gestion entre autres.
Maintenant que c’est dit, intéressons-nous aux différentes étapes du processus de création d’une app.
Les 5 phases typiques du processus de développement d’une app mobile (+ leurs temps respectifs)
Étape 1 : Rédiger le cahier des charges de votre application mobile
Avant de coder votre application, encore faut-il savoir avoir une idée précise du service digital à créer.
Quelles fonctionnalités doivent être présentes au sein de l’app ?
Qui seront les clients cibles ?
Quel problème allez-vous résoudre ?
Quel est l’état du marché dans lequel vous souhaitez vous lancer ?
Quelles sont les contraintes et les spécifications techniques auxquelles votre application devra faire face ?
Quelle sera la stratégie de lancement de votre application ?
Sur quel système d’exploitation mobile allez-vous la déployé ? iOS ? Android ? Les deux ?
Bref, comme tout projet, vous allez devoir consacrer beaucoup de temps à la planification de votre app.
Comptez entre 2 et 6 semaines au moins pour cette étape.
Étape 2 : Designer toutes vos futures interfaces (et n’essayez pas de prendre des raccourcis)
L’une des meilleures décisions que vous puissiez prendre pour réussir votre projet, c’est d’engager des UI/UX designer dès le début.
Pourquoi ? Pour au moins 3 raisons :
ils vous permettront d’avoir des wireframes et des prototypes rapidement, ce qui vous permettra de tester votre idée d’application avant d’avoir codé 1 ligne ;
ils repèrent les erreurs d’UX, notamment dans les flux utilisateurs et les parcours utilisateur ;
enfin, des experts en UX/UI sont les seuls à pouvoir vous créer une interface belle, ergonomique et tendance.
Et si vous croyez qu’on exagère ou que l’on prêche pour notre paroisse, détrompez-vous : le marché des applications mobiles se base surtout sur le visuel.
Si votre UI design est moche, les utilisateurs vont déguerpir moins de cinq secondes après l’avoir téléchargé.
Pareil si l’expérience utilisateur est bancale et/ou ponctuée de points de friction.
Que l’architecture de l’information est incompréhensible.
Ou qu’il faut un tutoriel pour comprendre quel élément graphique fait quoi.
Et encore une fois la complexité de votre idée – qui se répercute sur les interactions et la quantité de contenus.
Et surtout : n’essayez pas de commencer à programmer avant d’avoir fini cette étape.
Car sans vos prototypes finaux, la documentation de votre projet sera incomplète.
Étape 3 : Développer l’application mobile
C’est à ce moment que vos talents en programmation (ou ceux de vos équipes) entrent en jeu.
Le codage de l’application est clairement l’étape la plus longue.
Elle dure entre 4 et 24 semaines.
Pourquoi cet écart ? Eh bien pour plusieurs raisons :
L’OS mobile sur lequel vous allez déployer votre app : sachez que les applications hybrides faites sur React native ou Flutter prennent moins de temps que les app natives programmées en Swift/Kotlin ;
Votre choix de développer soit une application hybride, soit une progressive web app (PWA) soit une application native pour Android et iOS : si vous faites une app pour chaque os, vous allez devoir créer deux applications mobiles distinctes (et ça prend plus de temps).
Bien sûr, le nombre de fonctionnalités et leur complexité comptent aussi pour beaucoup.
Étape 4 : Tester l’application mobile
L’une des erreurs à ne pas commettre, c’est de lancer votre application sans l’avoir testée.
Dans l’idéal, vous avez construit un MVP lors de la phase précédente et l’avez amélioré à chaque itération selon les feedbacks utilisateurs.
Mais si ce n’est pas le cas, alors armez-vous d’un groupe de testeurs qui vont… tester votre app.
Chaque fonctionnalité.
Chaque élément de l’UI.
Tous les boutons.
Le flow utilisateur.
Tout doit être passé au crible, sinon gare aux retours négatifs qui vous accueilleront sur l’App Store et le Google Play Store.
Pour que vos testeurs puissent valider tous les scénarios, prévoyez entre 2 et 4 semaines.
Étape 5 : Lancer l’application mobile
Avez-vous déjà entendu parler de l’ASEO (App Store optimization) ?
Si votre réponse est non, sachez qu’il s’agit des techniques à utiliser pour que votre application soit mieux classée sur les boutiques d’applications.
Car le marché des applications mobiles est un marché féroce et concurrentiel, vous ne pouvez pas vous permettre d’être mal référencé.
De plus, vous allez aussi devoir investir du temps et de l’énergie pour faire la communication autour de votre produit.
Idem pour engager et fidéliser une audience autour de votre écosystème.
Enfin, votre équipe de modération devra anticiper (et gérer) les feedbacks négatifs des utilisateurs mécontents.
Autant dire que cela vous prendra beaucoup de temps.
Comptez entre 1 et 3 semaines pour rendre vos applications téléchargeables depuis les magasins d’applications.
3 facteurs qui vont ralentir le développement de votre app mobile (voire le faire échouer)
Sans transition, voici trois éléments que vous devez à tout prix éviter sous peine de rallonger le délai de développement.
1 – les changements imprévus (ou pourquoi un cahier des charges précis est capital)
2011.
Si je vous parle d’un réseau social destiné au partage massif de photos et de vidéos, à quelle app pensez-vous ?
Probablement à Instagram de Meta.
Oui, mais Instagram a été une réussite.
Ce qui n’a pas été le cas d’une startup rivale qui visait le même créneau : Color Labs.
Logo de l’application color Lab
Color Labs a été fondé par Bill Nguyen en 2010 à Palo Alto.
Silicon Valley Bank, Sequoia Capital, Bain Capital et d’autres mastodontes du capital-risque ont investi 41 millions de dollars dans le projet.
Et deux ans plus tard, Color Labs a été revendu à Apple pour « à peine » 7 millions de dollars.
Comme quoi, même avec 41 millions de dollars en poche, une équipe IT composée de la crème de la crème de la Silicon Valley… le succès n’est pas garanti.
Alors pourquoi je vous en parle ?
Tout simplement parce que la raison du fiasco de cette startup tech n’était ni technique ni financière.
Elle résulte à des changements trop fréquents de la part de son chef de projet et fondateur, Bill Nguyen.
Tantôt réseau social de partage de photos entre utilisateurs géographiquement proches.
Tantôt plateforme de live streaming.
Affiche publicitaire pour Color
Color Labs n’a jamais vraiment été compris par ses utilisateurs (ni par ses investisseurs).
Et de l’incompréhension au bouton de désinstallation, il n’y a qu’un pas qu’ils ont vite franchi.
Alors s’il vous plaît, fixez-vous un cap et un cahier des charges et tenez-vous-y.
On l’a vu, construire une application peut prendre en quelques semaines et un an.
Alors lorsque l’on tente de raccourcir les délais en se fixant des objectifs irréalistes… le dépassement de délai et l’explosion de budget ne sont jamais loin.
Au final, combien de temps devez-vous prévoir pour la création de votre app
Ok.
Une fenêtre d’estimation entre trois mois et un an ne vous avance pas beaucoup.
Et impossible de faire un guide détaillé qui vous fournira une réponse précise à la minute près.
En discussion depuis 2022, il instaure de nouvelles lois définissant les droits d’accès et d’utilisation des données européennes.
En parcourant le texte, on remarque assez vite que l’accent est mis sur deux types de données informatiques :
les données industrielles ;
et les données générées par les objets connectés.
Le Data Act est une extension du Governance Data Act. Là où le 1ᵉʳ créé les processus et les structures pour faciliter le partage des données entreprises-consommateurs-états, le deuxième précise qui peut traiter lesdites données.
Autrement dit, qui peut les utiliser pour créer de la valeur, et comment.
La commission va même plus loin sur son site web en montrant comment les données de santé vont en bénéficier. On note :
l’amélioration des traitements personnalisés ;
la fourniture de meilleurs soins de santé ;
120 milliards d’euros d’économies annuels pour les professionnels Européens de la santé.
Le texte doit entrer en vigueur dans vingt mois, soit le 11 septembre 2025.
Des objectifs ambitieux
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les 27 sont extrêmement ambitieux via le Data Act.
Pour vous faire une idée, voici quelques-uns de ses objectifs :
stimuler le développement d’un marché européen des données concurrentiel, ce qui se traduirait par la création de plus de services innovants et par l’amélioration de la compétitivité des SAV ;
garantir l’équité sur le marché des données numériques ;
protéger les entreprises européennes contre les clauses contractuelles abusives dans les contrats de partage des données. Ce qui permettra aux PME de prendre davantage part au marché des données.
Margrethe Vestager – vice-présidente exécutive pour une Europe adaptée à l’ère du numérique
“Aujourd’hui marque une étape clé de notre transformation numérique. Grâce à une législation bien définie sur les données, nous donnons à l’utilisateur le contrôle du partage des données générées par ses appareils connectés, tout en assurant la protection des secrets commerciaux et en sauvegardant le droit fondamental européen à la vie privée”.
Si ces lois rendent les Européens fous de joies, il y en a qui risquent de moins l’apprécier.
De nouvelles règles difficiles à avaler pour les fournisseurs de service cloud computing non-Européens
Apple et les règles de l’UE, c’est tout, sauf une histoire d’amour.
En effet, les fournisseurs de services de Cloud Computing – IaaS, PaaS et SaaS – sont maintenant obligés de :
Fournir un droit de changement de prestataire par la suppression d’obstacles – autrement dit, le quasi-monopole d’iCloud sur l’iPhone risque d’y laisser des plumes ;
Après renouvellement, le client peut faire jouer son droit au « portage (de ses) données exportables et (de ses) actifs numériques, (…) y compris après avoir bénéficié d’une offre gratuite » ;
Fournir, en cas exceptionnel, l’accès aux données personnelles des consommateurs Européens aux organismes du secteur public.
Attention toutefois : bien que l’on ait pris l’exemple d’Apple, ce n’est pas la seule société technologique dans le viseur de l’UE.
Des Européens de plus en plus maîtres de leurs données personnelles
Clairement, les données personnelles générées par les périphériques connectés sont les plus concernées par ce texte.
Mais toutes les autres le sont aussi.
Ainsi, le Data Act ajoute de nouvelles obligations aux entreprises tierces qui traitent les données des internautes Européens :
l’utilisation des données reçues uniquement dans le cadre de l’usage agréé par l’utilisateur, et leur suppression lorsqu’elles ne sont plus nécessaires ;
2024 s’annonce comme une année marquante pour le secteur de la finance.
De l’IA qui s’immisce jusqu’au processus de décision en passant par l’émergence de nouveaux modes de paiement, on vous résume toutes les tendances à venir dans cet article.
1 – IA + Automatisation : les nouvelles poules aux œufs d’or des départements finance
Parler de 2023 sans mentionner le mot « IA » est impossible.
Et le secteur de la finance n’échappe pas à cette règle.
Alors comment est-ce que les services financiers tirent profit des modèles de langage ? Voici comment :
67 % des sondés l’utilisent pour gérer la relation-client, via des chatbots notamment ;
64 % l’utilisent pour l’analyse financière, en particulier pour la détection des fraudes ;
64 % pour la gestion des risques financiers ;
57 % pour la gestion d’actifs de leurs portefeuilles et ceux de leurs clients – fonds d’investissement compris ;
52 % pour l’automatisation et la digitalisation de certaines tâches (on en parle plus bas).
Seuls 12 % des répondants sont hésitants à l’idée de confier les clés de leurs entreprises à des IA. Les raisons : l’incompréhension autour des enjeux liés à l’IA, à ses contraintes réglementaires ainsi que des risques de sécurité.
La raison étant que les IA se nourrissent des données qu’on leur fournit, peuvent les reproduire et sont souvent biaisées. Pas difficile de comprendre pourquoi le secteur bancaire ne souhaite pas lui confier ses secrets.
Pour éviter ce problème, vous avez 2 solutions :
entraîner et ajuster un modèle de langage uniquement sur vos données pour pouvoir le contrôler ;
former vos employés.
Vous l’avez compris, mais ces deux éléments s’emboîtent parfaitement. Par ailleurs, 49 % des leaders offrent des formations à leurs personnels financiers et 28 % offrent des programmes de mentorats. Selon le rapport de AvidXchange cité plus haut.
Sans transition, passons à l’automatisation.
Automatisation : Big data + IA = + de productivité
L’automatisation est définitivement ancrée dans le secteur de la finance.
Toute tâche à faible valeur ajoutée et qui ne nécessite pas une supervision humaine va être automatisée au maximum.
Cette stratégie à trois avantages pour les acteurs du secteur financier :
une plus grande efficacité opérationnelle ;
la réduction des coûts des opérations ;
l’optimisation de l’expérience client.
Deux secteurs sont déjà impactés par cette tendance : la gestion des clients et la gestion des dettes.
Voici quelques domaines de la gestion des clients :
l’enregistrement complet ;
la génération de leads ;
la personnalisation des produits, de l’offre et de l’expérience client ;
l’accès aux détails des produits (relevés, comptes bancaires).
Du côté des dettes, voici quelques tâches qui vont être automatisées :
le crédit scoring ;
la sécurité avec une protection anti-fraude en temps réel 24/24 ;
la gestion des accords de remboursement ou de paiement d’un prêt.
Maintenant, passons au prochain point.
2 – Les paiements en temps réel sont de plus en plus demandés
Comment assurer le besoin en fonds de roulement de sa boite ?
Cette question hante le quotidien des PME et des petits entrepreneurs constamment. En effet, lorsque vous payez un fournisseur/client via un virement bancaire, il va attendre plusieurs jours pour recevoir vos € dans sa trésorerie.
Et pour beaucoup de structures, ce délai est un vrai calvaire, en plus de rendre les prévisions financières difficiles.
Raison pour laquelle un mode de paiement fait de plus en plus fureur : le virement instantané, ou RTP pour real-time payments.
Schéma de fonctionnement des paiements en temps réel RTP
Grâce à ce mode de paiement, les entreprises bénéficient de plusieurs avantages :
de meilleures capacités pour établir leurs prévisions financières ;
de la liquidité en permanence ;
la réduction de la paperasserie pour les paiements transfrontaliers.
Ce système a été introduit en France depuis 2018, mais il souffre de 2 gros problèmes : ses frais de transaction sont plus élevés que ceux d’un virement bancaire classique ; toutes les banques ne le proposent pas.
les fournisseurs de services de paiement qui offrent des transferts en euro seront obligés d’offrir l’envoi et la réception de paiements instantanés dans la monnaie européenne ;
les frais ne devront pas être plus élevés que ceux des virements bancaires classiques.
Bien sûr, la contrainte des 10 secondes maximums devra toujours être respectée.
Par ailleurs, si vous offrez vos services sur la terre de l’oncle Sam ou avez des fournisseurs états-uniens, sachez qu’ils adorent ce mode de paiement. Et ça devrait continuer en 2024.
modes de paiements les plus utilisés en 2023 (source AvidXchange)
3 – Buy Now, Pay Later et paiements embarqués : les prochaines normes du e-commerce
Si vous êtes e-commerçant, impossible que vous n’ayez pas vu passer ces deux phénomènes : les paiements embarqués et le mode de paiement Buy Now Pay Later, ou BNPL.
Les paiements embarqués, un must pour une UX réussie
Grâce aux paiements embarqués, fini les paiements qui éjectaient – littéralement – vos consommateurs de vos plateformes. Désormais, ils n’ont qu’à toucher un seul bouton et ils peuvent achever le paiement de vos produits et services tout sans sortir de votre écosystème.
En tant que vendeur, ça vous apporte plusieurs avantages :
l’expérience utilisateur de vos plateformes est fluidifiée ;
les frictions causées par les temps de chargement disparaissent ;
vos ventes augmentent, car les internautes n’ont plus à devoir retaper constamment leurs coordonnées de paiement ;
une baisse drastique du nombre de paniers abandonnés ;
l’augmentation de la valeur des paniers moyens de 30 à 50 % ;
vous vous retrouvez assis sur des montagnes de données collectées automatiquement durant tout le pipeline d’achat (parfait pour améliorer vos tunnels de vente).
Buy Now, Pay Later, ou comment convaincre des millenials et des gen Z d’acheter (chez vous)
Étaler le paiement en plusieurs tranches a toujours été une méthode incitative pour pousser vos clients à dépenser plus.
Raison pour laquelle des moyens de paiement comme « payer 3 fois sans frais » pullulent sur les sites d’e-commerce.
Mais une autre méthode de paiement gagne en popularité : le Buy Now Pay Later, ou BNPL.
Son principe est simple : le consommateur achète le produit, mais ne le paie pas à l’instant. À la place, il obtient un crédit sans intérêt et qui n’affecte (généralement) pas son score de crédit auprès de sa banque.
Voici comment ça se passe plus en détail :
lors de l’achat, le client sélectionne le BNPL comme solution de paiement ;
si sa demande est acceptée, il verse un acompte d’environ 25 % de la valeur de l’achat ;
le fournisseur de paiement quant à lui verse la totalité de la somme au e-commerçant ;
le client paie ensuite ses mensualités selon un calendrier prédéfini.
En soi, le BNPL n’est pas nouveau, il existait déjà dans les années 2000. Mais depuis 2020, 5 éléments en ont fait l’un des choix préférés des Européens quand il s’agit de passer à la caisse :
Le covid-19 ;
l’inflation galopante ;
la crise du logement en France qui fait exploser les dépenses d’habitations et réduit le reste à vivre des français ;
la guerre en Ukraine qui fait bondir les prix de l’énergie et l’alimentation ;
plus récemment, la hausse des taux directeurs de la BCE jusqu’au deuxième semestre 2024.
Bref, les consommateurs européens éprouvent de plus en plus de difficultés à maintenir leur train de vie. Par conséquent, ils apprécient le fait de pouvoir différer leurs paiements.
4 – Cybermenaces + IA deviendront de vrais fléaux pour les acteurs de la finance (plus qu’en 2023)
hacker dans le système bancaire
Automation + IA = productivité.
C’est vrai pour vos équipes… Et ça l’est tout autant pour les hackers.
2023 a été l’année des records (négatifs) pour la cybersécurité des entreprises américaines. Fin septembre, 2116 violations de données ont été recensées par Fast Company. Pour vous faire une idée, 2021, souvent décrite comme l’année avec le plus d’attaques, ne comptait « que » 1862 attaques recensées.
Enfin, 60% des répondants de l’étude d’AvidXchange ont reconnu avoir été victimes de tentatives de phishing en 2023.
Et les prévisions ne sont pas optimistes : les cyberpirates renforceront leur potentiel de nuisance en 2024.
Sauf qu’avec l’essor des intelligences artificielles, ils développent de nouvelles méthodes d’ingénierie pour exploiter les failles de vos systèmes informatiques :
le deep voice, ou clonage de voix qui permet de reproduire la voix d’une personne ;
le deepfake, qui fait de même, mais avec les vidéos ;
le spearfishing, qui combine les 2 techniques précédentes avec des IA génératives.
À ces techniques, n’oubliez pas d’ajouter les techniques de phishing avancées.
Bref, les DSI et les experts de la cybersécurité auront du fil à retordre cette année.
Heureusement, la plupart des professionnels de la finance l’ont compris. Ainsi, 29 % d’entre eux ont fait de la protection des données et de la transformation digitale leur priorité, selon le rapport d’AvidXchange.
5 – Le secteur de la finance raffole du télétravail… mais ne sait pas encore l’utiliser en 2024
Avec l’essor du télétravail, les départements finance ont embrassé la tendance :
40 % ont un modèle hybride avec 3 à 4 jours dans le bureau par semaine ;
25 % ont un modèle hybride avec 1 à 2 jours de bureau par semaine ;
20 % sont au bureau 5 jours par semaine ;
15 % travaillent à distance 5 jours par semaine (source : AvidXchange).
Seules 15 % des sondés continuent à exiger que leurs employés viennent du lundi au vendredi. Pour justifier ce choix, 27 % affirment le faire pour améliorer la collaboration entre les membres de l’équipe ; 25 % pour recruter et conserver des talents ; et 24 % pour des questions de productivité.
Parmi les sondés, 29 % des travailleurs à distance ou en hybride ont avoué avoir du mal avec le télétravail. La raison : des problèmes de matériels et la difficulté à utiliser les logiciels basés sur le cloud.
Clairement, la plupart d’entre eux manquent de maîtrise sur le travail à distance et les technologies collaboratives.
6 – Les Fintechs françaises revoient leurs modèles de financement, délaissent l’internationalisation et consolident leur marché
Depuis quelques années, les fintechs tricolores, fers de lance de la startup nation, misaient beaucoup sur l’internationalisation.
La logique était simple : conquérir le plus de marché le plus rapidement possible pour limiter la concurrence.
Cette doctrine reposait sur un élément fondamental : l’injection constante de nouveaux capitaux de la part des investisseurs.
Et je vous laisse juger par vous-même pourquoi l’ère 2020-2025 s’annonce mal pour les partisans de cette idéologie. Regardez ce graphique de l’institut France Fintech datant de septembre 2023.
Evolution des levées de fonds des fintech françaises (source France Fintech 2023)
Vous avez remarqué ? Les montants levés par les fintechs françaises chutent considérablement après 2022.
Et il y a peu d’espoir que ça reprenne dès l’année prochaine.
Cerise sur le gâteau : le secteur privé européen a connu sa plus grande contraction jamais enregistrée en 10 ans, si l’on ne compte pas la période covid-19.
Bref, il n’est plus question d’hypercroissance dopée par des capitaux infinis et des taux d’intérêts ridiculement bas. L’heure est à la consolidation des marchés et au recentrage des activités si nécessaire.
7 – Banking as a Service BaaS : le mobile banking ne sera plus une option pour les banques
L’avenir des services bancaires est résolument digital.
Ainsi, en 2024, on s’attend à 3,6 milliards d’utilisateurs des banques digitales dans le monde.
Ce qui est intéressant avec cette tendance, c’est que l’on devrait assister à plus d’ouvertures des API (Application Programming Interface) des banques traditionnelles. Grâce à cela, il sera plus simple de pouvoir développer des services ou des applications tierces ayant accès aux données bancaires des clients.
À quoi ressemblera le secteur de la santé en 2024 ?
Si vous souhaitez rester compétitif, vous devez vous surveiller de près les tendances émergentes de la santé.
Et justement, c’est l’objectif de cet article.
Sans plus tarder, voici les 7 tendances clés qui reviennent dans les prévisions des géants du secteur pour 2024.
1 – L’IA sera partout (vraiment)
Est-ce que vous connaissez ChatGPT ?
À part si vous vivez dans une grotte isolée, vous avez sûrement entendu parler de l’intelligence artificielle d’Open AI.
Eh bien, sachez que même vous qui exercez dans la santé, allez être impacté par ChatGPT et ses sœurs IA.
Selon un rapport de Markets and Markets, le marché de l’IA dans le secteur médical va atteindre la barre des 102.7 milliards de dollars en 2028 – contre 14.6 milliards en 2023.
Mais pourquoi est-ce que les hôpitaux et autres organismes de soins lorgnent sur ces IA médicales ? La réponse tient en un mot : efficacité.
Rendons ça moins abstrait, voulez-vous ? Voici 3 applications concrètes des IA médicales qui feront fureur en 2024.
1 – les robots chirurgicaux
Lorsqu’ils performent des actes médicaux, les chirurgiens ont plusieurs problèmes :
ils doivent constamment surveiller les paramètres vitaux du patient ;
ils doivent rester concentrés pour ne pas abîmer un nerf ou un tissu mou ;
leurs gestes doivent être… chirurgicaux, sans mauvais jeu de mots.
En conséquence, certaines opérations ne peuvent être réalisées que par quelques praticiens expérimentés.
Et c’est là qu’entre en jeu les robots chirurgicaux.
Les robots chirurgicaux sont voués à devenir les assistants des pratiquants lors d’opérations complexes. Plus précis, capables de tourner leurs scalpels dans tous les sens et résistant à la fatigue.
2 – la réduction des coûts de développement de nouvelles molécules
microscope recherche et développement
Développer de nouvelles molécules est loin d’être aisé.
Il faut trouver de nouvelles combinaisons de protéines.
Leur faire subir une batterie de tests. Déterminer leurs effets. Vérifier les effets secondaires, etc.
Bref, la recherche de médicament est longue, coûteuse et parfois n’aboutit pas au résultat escompté.
Heureusement pour les entreprises pharmaceutiques, l’IA va grandement faire baisser le coût de la recherche et du développement de nouvelles molécules.
En effet, grâce aux intelligences artificielles et au big data, les bases de données sur les effets des molécules sur le corps humain abondent. De là à entraîner des modèles de machine learning sur ces ensembles de données, il n’y avait qu’un pas.
Paru en septembre 2023, il s’agit d’une intelligence artificielle qui recherche les mutations dangereuses dites faux sens présentes dans le code génétique. Ensuite, l’outil leur attribue un score qui dénote la capacité de chaque mutation à créer des maladies génétiques à son porteur.
En tout, ce sont 71 millions de mutations génétiques qui ont été examinées par ce pharmacien numérique. Ses résultats sont disponibles ici.
Bien sûr, ce n’est qu’un exemple. Mais ça illustre bien les possibilités d’analyses des protéines, de l’ADN et du génome humain qu’offrent les IA.
3 – La détection et le traitement des maladies rares
Les maladies rares posent deux problèmes majeurs :
elles sont difficiles à détecter ;
et tout autant difficiles et onéreuses à soigner.
Raisons pour lesquelles les ingénieurs informatiques planchent sur des moyens de lutter efficacement contre elles.
Non seulement, cela permet une meilleure prise en charge du patient, mais ça réduit aussi le nombre de biopsies inutiles.
Dans ce domaine, plusieurs startups tricolores se spécialisent déjà dans l’analyse des imageries médicales via IA. En voici deux :
Dreamquark, dont le produit “Dreamup Vision” permet de dépister les rétinopathies diabétiques en se basant sur la reconnaissance des biomarqueurs présents sur les radios d’images du fond de l’œil ;
Cardiologs, une autre startup médicale qui développe des algorithmes d’IA capables d’interpréter automatiquement les électrocardiogrammes en temps réel.
Une fois que les maladies ont été détectées, il faut les traiter, et là aussi, l’IA accompagne les spécialistes. Les projets dédiés ont explosés cette année, avec notamment :
BERG, une plateforme biotechnologique états-unienne au stade clinique basée sur l’IA et qui aide à la découverte et à la création de vaccin de pointe ;
Watson for Oncology d’IBM, qui aide les oncologues à choisir le traitement le plus adapté pour leurs patients. Pour cela, l’IA d’IBM se base sur 3 éléments :
les données cliniques ;
les recommandations d’experts ;
l’analyse des publications scientifiques.
L’UE développe aussi des programmes et politiques de santé basés sur l’IA pour améliorer la qualité de vie des patients. Pendant et après leurs soins de santé.
En voici quelques-uns :
QUALITOP (Quality of Life After Cancer ImmunoTherapy), qui est une plateforme pour la prévention personnalisée et la gestion des patients ;
ASCAPE (Artificial Intelligence Supporting Cancer Patients), qui vise à créer une infrastructure commune entre les centres de santé et les instituts de recherche, capable d’établir des diagnostics précoces et de prévoir la trajectoire des maladies ;
PANCAIM (Pancreatic Cancer AI for Genomics and Personalized Medicine), qui vise à améliorer le choix des traitements médicaux contre le cancer du pancréas.
Vous pouvez trouver la liste de tous les projets de l’UE dans cette catégorie ici.
2 – Le Big Data
certificat covid 19 Union européenne
Le big data dans le domaine de la santé n’est pas une nouveauté.
Ça fait au moins une décennie que les services hospitaliers, assurances et autres biotechs l’utilisent au quotidien.
Par contre, la nouveauté ici se trouve dans la manière avec laquelle les leaders des soins de santé vont organiser leurs données : ils vont les décloisonner et adopter des écosystèmes ouverts.
En effet, les anciens systèmes de santé sont organisés en silos : chaque périphérique garde ses propres données qu’il ne partage (parfois) qu’avec ceux de son service – À condition qu’ils soient tous compatibles et de la même marque…
Bref, accéder aux données est un véritable casse-tête pour les soignants qui doivent pouvoir visualiser les informations importantes en quelques secondes. Et c’est aussi un problème pour les organisations qui doivent constamment dé-clusteriser leurs données pour faire des analyses prédictives.
Raison pour laquelle l’une des tendances de 2024 sera de permettre l’accès des données de tous les périphériques médicaux à partir d’une seule interface.
Concrètement, cette organisation des informations présente 3 grands avantages :
elle améliore la satisfaction des patients en permettant de déterminer combien de personnels médicaux mettre à son chevet à chaque moment ;
le lancement d’alertes instantanées est plus rapide ;
elle améliore la planification stratégique des entreprises médicales grâce à l’analyse des données de santé en temps réel.
C’est cette accessibilité accrue aux informations de santé qui permet aux startups biotech de miser à fond sur le big data.
Ainsi, l’américaine Fuzzy Logix a pu analyser les données des patients pour mettre en lumière 742 facteurs à risques d’addiction aux opioïdes. Grâce à cela, les médecins peuvent savoir si le patient en face d’eux va se soigner avec les opiacés ou s’en servir comme drogue.
Meme sur Superman consommant de la drogue avec une arme à feu
Après, vous aussi, vous pouvez booster votre offre de soins grâce à des solutions cloud clé-en-main :
Imaginez un instant si, d’un claquement de doigt, vous n’aviez plus à supporter toutes ces charges, toutes ces dépenses en infrastructure.
Ça ferait bondir votre CA… et ça existe déjà : ce sont les hôpitaux virtuels.
En effet, grâce à la télémédecine et à l’internet des objets médicaux IoMT, vous n’avez plus besoin d’être proche du patient.
Depuis leurs locaux, vos cliniciens pourront consulter vos patients via une application médicale ; examiner les paramètres grâce aux équipements de santé portables ; poser leurs diagnostics et suivre les patients sur la durée.
Seuls les examens et les actes médicaux nécessiteront de réunir le patient et le praticien.
Mais est-ce que cette idée d’un hôpital virtuel n’est pas juste un délire cyberpunk ou un excès d’enthousiasme dû au boom de l’IA ?
Ce graphique de l’INSEE révèle un problème typique des pays développés : le vieillissement de la population. Et plus vous avancez dans le temps, plus ce fléau empire. Voici une projection de l’INSEE pour 2060.
répartition du niveau de vieillisement de la population française en 2021, Insee
Vous avez remarqué ? Les Françaises et Français à la retraite s’éloignent des zones peuplées, et donc des services de santé.
3 – les patients les plus âgées ont plus de ressources financières et sont plus autonomes
Autre statistique qui explique l’enthousiasme des établissements de santé à migrer vers les hôpitaux virtuels : la répartition des richesses dans les ménages selon les âges.
Ok, ça fait beaucoup de statistiques sur le 3ᵉ âge.
Mais ce sont bien ces statistiques qui poussent les grands groupes de santé à miser sur les hôpitaux virtuels.
Car le vieillissement de la population des pays de l’OCDE va créer un nouveau marché : celui de séniors âgés, autonomes, vivant en zone rural et avec de hauts moyens financiers.
Des personnes qui auront besoin de soins légers, constants, mais qui auront un accès aux soins limité.
Il existe même un terme pour désigner cette nouvelle offre de soins : la silver economy.
Par ailleurs, les hôpitaux virtuels permettent aussi d’accéder à une autre catégorie de patients : ceux à mobilité réduite.
4 – Prévenir les soins via des analyses prédictives : Prévention is The New Black
Jusqu’à présent, la doctrine de soins était plutôt réactive.
Les établissements de santé réagissaient aux cas qui arrivaient avec très peu de prévention et de dépistage.
Grâce au big data et aux équipements médicaux connectés, une nouvelle approche de santé publique émerge : les soins préventifs.
Toujours selon le rapport Future Health Index 2023 de Philips, 39% des professionnels de santé utilisent ou prévoient d’investir dans l’IA. Leur but : prédire comment les patients vont réagir aux différents soins. Chez les radiologues, ce chiffre monte à 48 % et atteint 50 % chez les cardiologues.
Ce changement de pensée permet de résoudre un problème persistant du monde médical : la rotation du personnel.
De plus, la qualité des soins aigus, dans lesquels la vie du patient dépend d’une intervention rapide, est bien meilleure.
5 – L’internet des objets médicaux
Grâce à l’avènement de la 5G et de l’augmentation des bandes passantes, les périphériques médicaux portables se multiplient.
L’internet des Objets Médicaux, IoTM, modifie radicalement la manière avec laquelle tous les acteurs du système de soins interagissent avec les solutions médicales :
les patients peuvent accéder à des soins individualisés, des prescriptions et des informations sur leurs pathologies aisément. De plus, ils peuvent aussi suivre leurs paramètres vitaux – rythme cardiaque, pression sanguine, glycémie, etc. – en permanence depuis chez eux ;
les compagnies d’assurance et les mutuelles peuvent mieux évaluer les demandes d’assurance-maladie au cas par cas ;
les soignants peuvent suivre leurs patients à distance et être alertés en cas de problème instantanément.
Toutefois, attention : si vous vous lancez dans cette voie, vous deviendrez une cible de choix pour les cyberpirates.
Eh oui, les données de santé valent plus cher que les informations bancaires et sont bien moins protégées.
Comment savez-vous qu’une prescription va être efficace sur un patient en particulier ?
Ne riez pas, c’est une question sérieuse : comment le savez-vous ?
Jusqu’à il y a peu, votre seule solution était de faire des suppositions du type : « dans une étude de 20XX, X patients soumis à la molécule Y ont montré Z % d’amélioration, etc. ».
Or, vous et moi le savons, l’efficacité – et le coût – d’un traitement dépendent de plusieurs facteurs :
les facteurs environnementaux ;
le style de vie ;
l’IMC de l’individu ;
son génome ;
son historique médicamenteuse ;
ses taux d’hormones ;
ses antécédents familiaux, etc.
Nous pouvons étendre cette liste à l’infini, mais vous voyez le topo.
Les soignants tâtonnent et font des suppositions en se basant sur les informations des carnets numériques et les imageries médicales. Si ça marche tant mieux. Sinon on recommence.
Heureusement, la quantité astronomique de données produite au quotidien va permettre d’améliorer le processus.
Dites bonjour aux soins personnalisés, ou SSP.
Grâce aux données personnelles et aux banques de données publiques, les services hospitaliers peuvent davantage « calibrer » leurs prescriptions. Pour ça, ils peuvent compter sur des algorithmes prédictifs de machine learning qui analysent chaque patient en temps réel durant tout son parcours de soins.
Devant les yeux du Dr Gouveia, les informations de la patiente s’affichaient en temps réel tandis qu’il pouvait parfaitement la voir.
Hormis l’exploit de réaliser un acte chirurgical via un réseau 5G et à distance, cette opération a ouvert la porte de la réalité virtuelle dans les blocs opératoires.
En effet, grâce à cette technologie, les soignants peuvent s’entraîner dans des situations immersives avant de traiter le malade (le vrai, pas son avatar). D’ailleurs, l’Université de Montréal au Québec inclut un de ces systèmes dans son programme de formation en soins infirmiers.
Aucune branche de la médecine n’échappe à l’engouement pour la réalité augmentée/virtuelle.
Un autre domaine séduit par les mondes oniriques du métaverse est la santé mentale. En effet, la réalité virtuelle se prête très bien à l’éducation thérapeutique des patients.
Autre problème, la dégradation du bien-être des patients pendant les phases anxiogènes ou douloureuses. L’association Santelys a eu l’idée de soulager la douleur et le stress de ses patients en les équipant d’un casque de réalité virtuelle Lumeen.
On peut aussi citer les check-ins réalisés à distance grâce aux casques de VR, mais vous avez compris l’essentiel : les casques de VR/AR ont trouvé leurs places dans les hôpitaux.
Comment profiter de la technologie pour prendre une avance sur vos concurrents ?
Jusqu’ici, nous vous avons présenté les 7 tendances technologiques qui bouleverseront la santé en 2024.
Toutefois, cette liste n’est pas exhaustive. Par exemple, on peut aussi y ajouter les jumeaux virtuels qui répliquent le fonctionnement des organes du corps humain, et bien d’autres.
Maintenant, si vous voulez éviter que vos concurrents prennent de l’avance sur vous, on a une solution à vous proposer : intégrez les meilleures technologies qui correspondent à votre offre dans vos services.
Pour ça, rien de plus simple : contactez-nous et on trouvera ensemble comment améliorer votre offre sur votre marché.
C’est gratuit et ça ne vous engage à rien, alors pourquoi hésiter ? C’est par ici.
C’est le nombre d’attaques informatiques visant les structures médicales aux USA en 2022 recensées par l’HIPAA. Un nombre en nette augmentation par rapport à 2020 qui illustre bien une nouveauté : la santé connectée et les carnets de santé numérique sont les nouvelles cibles phares des cyberpirates.
Alors, comment protéger vos données de santé protégées ?
Nous avons listé cinq solutions, mais pas que. Nous vous expliquons aussi pourquoi elles sont autant convoitées.
Pourquoi les hackers adorent voler des données de santé ? (3 raisons)
Est-ce que vous vous êtes déjà demandé pourquoi est-ce que les hackers voient les données de santé comme de l’or ?
Par exemple, des instituts pharmaceutiques peu scrupuleux peuvent les utiliser pour multiplier des études… disons socialement inacceptables. Ensuite, des compagnies d’assurance peuvent s’en servir pour discriminer des personnes atteintes d’un handicap ou d’une pathologie.
Mais la vraie raison pour laquelle les cyberpirates se sont découvert une passion pour le monde médical et les informations de santé protégées, c’est l’argent.
Sceptique ?
Voici trois raisons derrière les piratages massifs des établissements de santé.
1 – les données de santé se vendent plus cher que les informations de carte de crédit
Oui, vous avez bien lu.
Selon un rapport de Secure Link, les données de paiement se vendent à 5.50 $ en moyenne, contre 250 $ pour les données de santé.
Même si les chiffres divergent d’une étude à l’autre comme le montre cette infographie de trend micro, le constat est le même : vendre des données médicales rapporte davantage que receler des informations bancaires.
Cerise sur le gâteau : les informations récupérées dans les carnets de santé numérique ont une durée de vie exceptionnellement longue. Après tout, est-ce que vous changez souvent d’assureur ou encore de couverture sociale ?
Probablement pas.
Ce qui nous amène au point suivant.
2 – Les carnets de santé numériques contiennent (littéralement) toute la vie du patient
Nom, prénom, date de naissance, numéro de sécurité sociale, antécédents médicaux, statut marital, traitements médicaux, pathologie, mode de vie… la liste des informations récoltées par la santé connectée est énorme.
Ainsi, en les dérobant, des hackers peuvent :
usurper votre identité ou celles de vos patients ;
réclamer des frais médicaux aux assurances ;
acheter des médicaments au nom de vos patients pour les revendre sur le marché noir.
Les cyberpirates étant très rusés, aucun doute qu’ils peuvent mener d’autres activités avec vos données.
3 – Elles sont mal protégées
Les établissements médicaux ont beau concentrer énormément de docteurs au mètre carré, force est de reconnaître que leurs infrastructures informatiques sont mal défendues.
En effet, l’accès aux données doit être rapide, sans contrainte, et ce, depuis plusieurs services.
Autre problème de la médecine 2.0, la prolifération de périphérique due à l’Internet des objets Médicaux (IoTM). Certains de ces équipements sont utilisés avec leurs mots de passe par défaut.
Top 3+1 des attaques informatiques qui visent vos données de santé
Ok,
Maintenant que vous savez que les cyberpirates ciblent particulièrement les établissements médicaux, vous vous demandez sûrement : quels types d’attaques utilisent-ils ?
Nous avons compilé les quatre attaques informatiques qui reviennent le plus souvent.
1 – Les ransomwares
Les ransomwares sont des logiciels extrêmement populaires auprès des pirates. Grâce à une porte dérobée, le pirate installe un programme malveillant sur votre serveur.
Ce dernier va crypter votre base de données. Pour obtenir la clé de chiffrement, l’attaquant va vous demander une rançon. Et afin de vous mettre la pression, certains d’entre eux activeront un chronomètre. Passer un certain nombre d’heures, vos données seront purement supprimées.
Attendez, ce n’est pas le pire.
Si vous vous entêtez à ne pas payer en prétextant que vous avez un backup récent de vos données, l’attaquant peut extraire les données et les revendre sur le marché noir.
2 – Le phishing
Avez-vous déjà reçu un e-mail provenant d’un prince nigérian qui vous dit qu’il souhaite vous verser toute sa fortune, mais qu’il a besoin d’un acompte ?
Ou d’une Canadienne qui a oublié ses bagages dans votre pays et qui est prête à vous les donner ?
Oui, cela semble un peu gros comme arnaque, mais c’est le principe de l’hameçonnage : utiliser l’ingénierie sociale pour que vous donniez vous-même vos informations de connexion.
Les attaquants s’en servent surtout comme un point d’entrée dans votre SSII. Vous ne remarquerez même pas qu’ils se sont infiltrés dans votre système d’information.
3 – les attaques DDoS
Contrairement aux deux menaces précédentes, une attaque de Déni de Service, ou DDoS, ne permet pas aux attaquants de voler vos données.
Non, ce qui les intéresse, c’est de rendre vos services informatiques inaccessibles aussi bien pour votre staff que vos clients.
Et pour y parvenir, ils vont inonder vos serveurs avec des milliers de requêtes factices via un botnet.
Pour que cela cesse, vous allez devoir soit demander à votre hébergeur de mettre vos serveurs hors services le temps d’isoler les adresses IP malveillantes; soit implémenter rapidement des mesures anti-DDoS.
Petite nouveauté : certains attaquants vont vous demander de leur verser une rançon pour faire taire leurs armées de bots.
4 – Les attaques de la chaîne d’approvisionnement
Aussi appelé “Supply Chain Attack” dans la langue de Shakespeare, ce type de menace ne vous vise pas directement.
Ce sont vos fournisseurs et les fabricants de vos appareils médicaux connectés qui sont pris pour cible. En infectant leurs systèmes informatiques, les pirates s’en servent comme passerelles jusqu’aux vôtres.
Au total, ce sont 2 millions de dossiers PHI qui ont été volés.
Face à toutes ces attaques, comment faire pour protéger vos données de santé ? Eh bien, l’UE et le gouvernement fédéral américains ont des réponses.
Et elles s’appellent RGPD, HDS et HIPAA.
RGPD, HDS et HIPAA : les 3 normes à respecter quand on est un professionnel de la santé
Rentrons dans le vif du sujet.
1 – Le RGPD
Est-ce que vous connaissez le Règlement Général de la Protection des Données (RGPD) européen ? Si votre réponse est non, sachez qu’il s’agit d’un ensemble d’articles qui visent à protéger les droits des consommateurs européens sur le web.
Toute entreprise installée en Europe ou qui traite les données de personnes européennes est soumise au RGPD.
En France, c’est la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) qui fait office d’autorité de contrôle. Et vu que vous êtes un professionnel de la santé, vous devez vous conformer à plus d’exigences, car vous traitez des données de santé.
Qu’est-ce qu’une donnée de santé aux yeux du RGPD ?
Selon l’article 4 alinéa 15 du RGPD, les données de santé sont : « … [des] données à caractère personnel relatives à la santé physique ou mentale d’une personne physique, y compris la prestation de soins de santé, qui révèlent des informations sur l’état de santé de cette personne ».
De par leur caractère personnel, Bruxelles interdit que ces données soient traitées. Sauf dans deux cas précis.
Quels sont les traitements de données sensibles autorisés par le RGPD ?
Selon le RGPD, vous pouvez utiliser les données de santé d’une personne à condition d’avoir notifié le ou la concerné·e. Mais cela ne signifie pas que vous pouvez en faire ce que vous voulez.
En France, l’Institut National des Données de Santé (INDS), qui fait office de régulateur quant à l’usage des données de santé, autorise 2 types d’usage :
l’usage individuel permettant de soigner le patient et qui autorise le partage de données entre celui-ci et le système de soin ;
la recherche et le pilotage du système, à condition que les données passent d’abord par un processus d’anonymisation.
Maintenant, voyons comment être conforme au RGPD.
Comment être conforme au RGPD en tant que professionnel de la santé ?
Femme en télé consultation avec un médécin
Pour que votre entreprise de santé soit déclarée conforme au RGPD, vous devez respecter les trois conditions suivantes :
vous informez les patients sur le traitement de leurs données de manière concise, transparente, compréhensible et accessible ;
vous protégez les contenus sensibles contre les accès non-autorisés ou illicites, contre la suppression, la perte et la dégradation ;
En cas de violations de données personnelles, vous devez avertir la CNIL dans les 72 h suivant la découverte de la faille informatique. De plus, vous devez aussi informer les personnes concernées que leurs données ont été volées.
Quelles sont les sanctions encourues si votre établissement de santé n’est pas conforme au RGPD ?
Si jamais vous êtes pris la main dans le sac pour non-respect du RGPD, voici les sanctions prévues par le régulateur :
des sanctions administratives ;
pénales ;
financières ;
Ou encore des sanctions en déficit d’image.
Concernant les sanctions administratives, sachez qu’en plus de celles-ci, l’article 58 du RGPD permet aux autorités de contrôle de vous sanctionner davantage. On parle alors de mesures correctrices.
Et si elles sont jugées insuffisantes, l’article 84 du RGPD confère le pouvoir aux états de vous envoyer derrière les barreaux. Avec en prime des amendes salées.
Enfin, les sanctions financières sont calculées de la manière suivante :
10 millions d’euros ou 2 % de votre chiffre d’affaires si vous ne respectez pas les conditions du recueil du consentement des enfants ou le principe de privacy by design ;
20 millions d’euros ou 4 % de votre chiffre d’affaires si vous violez le principe de traitement des données ou ne respectez pas les conditions de licéité.
Ces sanctions ont déjà été appliquées plusieurs fois, le cas de l’hôpital de Barreiro au Portugal étant sans doute le cas le plus connu.
La cause : l’établissement portugais avait une politique d’accès aux bases de données des patients beaucoup trop laxiste.
En effet, l’établissement médical comptait pas moins de 985 accès avec des privilèges de médecins… alors qu’il n’y avait que 296 médecins en service. Comble de l’horreur, le personnel administratif avait exactement les mêmes accès que les médecins.
La certification Hébergeurs de Données de Santé HDS
Le HDS est une certification destinée aux professionnels européens de l’hébergement et de l’infogérance des données à caractère personnel. Comprenez par là les hébergeurs de données de santé.
Obligatoire depuis 2018, le HDS est délivré en France par l’Agence du Numérique en Santé (ANS) et n’est valide que trois ans. Pour l’avoir, vous devez être conforme à deux normes ISO :
la norme ISO 27 001 relative au Management de la Protection de la vie privée ;
la norme ISO 20 000 relative au Management des Services informatiques.
Vous l’avez compris, cette norme vise les hébergeurs. Mais elle peut aussi vous concerner dans deux cas :
vous hébergez les données de vos patients sur des serveurs interne ;
vous stockez une partie de vos données à caractère personnel sur le cloud et l’autre sur vos propres serveurs.
Dans ces cas-là, vous n’avez pas le choix : vous allez devoir être conforme au HDS, en plus du RGPD.
Sachez qu’il existe deux types de certifications HDS réparties en six niveaux :
le certificat hébergeur d’infrastructure physique, qui va du niveau 1 jusqu’au niveau 2 ;
le certificat hébergeur infogéreur, qui va du niveau 3 jusqu’au niveau 6.
Voyons-les en détail tout de suite.
Le certificat Hébergeur d’Infrastructure Physique
Si vous envisagez d’héberger uniquement les données sur votre site sans être la personne qui les traite, alors ce certificat vous concerne.
Selon la description officielle, voici ce qu’il recommande :
la mise à disposition, le maintien en condition opérationnelle de l’infrastructure matérielle du système d’information utilisé pour traiter de la donnée de santé ;
la mise à disposition, le maintien en condition opérationnelle des sites physiques permettant d’héberger l’infrastructure matérielle du système d’information utilisé pour traiter les données de santé.
Le certificat hébergeur ne traite donc pas de l’infogérance des données, raison pour laquelle il ne couvre que les niveaux 1 et 2 du HDS.
Maintenant, si vous allez traiter ces données, alors le prochain est fait pour vous.
Le certificat Hébergeur Infogéreur
Allant du niveau 3 jusqu’au niveau 6 (le dernier), ce certificat se concentre sur l’infogérance du système d’information traitant des données de santé.
Voici ce que dit sa description officielle :
la mise à disposition et le maintien en condition opérationnelle de l’infrastructure virtuelle du système d’information de santé ;
la mise à disposition et le maintien en condition opérationnelle de la plateforme d’hébergement d’applications du système d’information ;
l’administration et l’exploitation du système d’information contenant les données de santé ;
la sauvegarde externalisée des données de santé.
Si vous décidez de faire héberger vos données par un hébergeur tiers, assurez-vous toujours qu’il possède cette certification. Car oui, tous les hébergeurs ne sont pas certifiés HDS 6 comme Amazon.
Faites-vous des affaires sur le territoire de l’oncle Sam ?
Si votre réponse est non, cette partie ne vous concerne pas. Dans le cas contraire, vous devriez prêter attention à la loi HIPAA.
Visant les structures médicales depuis 1986, elle permet à l’Office for Civil Rights (OCR) d’auditer les systèmes d’information des structures médicales. Et voici les 7 éléments obligatoires pour que vous soyez déclaré conforme :
la mise en œuvre des politiques, des procédures et des normes de conduite écrites ;
la désignation d’un responsable et d’un comité de conformité ;
la mise en place d’une formation et d’un enseignement efficaces ;
le développement de lignes de communication efficaces ;
la mise en place d’un contrôle et d’un audit interne ;
la mise en place d’une publicité adéquate destinée à faire respecter les normes ;
enfin, vous devez répondre aux infractions détectées et prendre des mesures correctives le plus rapidement possible.
Voilà !
Pour en apprendre plus sur la loi HIPAA, il existe un excellent guide appelé HIPAA for dummies.
Une fois que vous serez certain que votre établissement médical respecte ces normes, ce ne sera pas fini. Vous devrez en plus mettre en place des barrières de sécurité anti-hackers.
Et justement, on vous en a listé quelques-unes.
5 actions à mettre en place pour protéger vos données de santé
Sans plus tarder, les voici.
1 – Créer des mots de passe forts et diversifiés
Ça peut sembler basique, et pourtant. Vous serez surpris en voyant le nombre de périphériques qui conservent exactement les mêmes mots de passe qu’à leurs sorties d’usine.
D’ailleurs, est-ce que vous avez déjà pris la peine de changer le mot de passe de toutes vos caméras connectées ? De votre robot aspirateur connecté ? Votre Smart TV ?, etc.
Bref, vous voyez le schéma.
Et c’est précisément la même chose en ce qui concerne les dispositifs médicaux connectés. De nombreux scanners, tensiomètres et oxymètres connectés sont mis en service sans qu’un DSI ne pense à changer leurs mots de passe.
Résultat : une surface d’attaque large, difficile à surveiller et avec beaucoup de points d’entrée. Un paradis pour les hackers adeptes des attaques de force brute. Un enfer pour l’établissement médical et les patients concernés.
Heureusement, vous pouvez éviter cela en prenant le soin de créer des mots de passe forts. Ces derniers doivent inclure :
des lettres majuscules et minuscules ;
des chiffres ;
des symboles tels que @, &, etc.
Enfin, vous formez votre personnel à ne pas écrire leurs identifiants sur des post-its ou sur un fichier texte sur le bureau.
2 – Crypter les données et les périphériques
Imaginez un instant…
Vos équipes reçoivent un patient qui a fait un grave accident de voiture. Après l’avoir stabilisé aux urgences, le médecin urgentiste crée son carnet numérique. Puis, au vu de l’état du patient, recommande une radiologie.
Son dossier numérique est donc transféré des urgences vers le service de radiologie. Et là, il s’avère que votre patient souffre de plusieurs fractures, son dossier est mis à disposition du service de traumatologie, sauf que celui-ci est plein. Par conséquent, vous référez le patient vers une autre structure hospitalière à laquelle vous transférez son carnet numérique.
Est-ce que vous voyez où nous voulons en venir avec ce scénario ?
Les dossiers numériques de vos patients transitent à plusieurs reprises entre différents réseaux informatiques.
Et ça pose un problème : des hackers peuvent profiter d’une faille dans un wifi mal protégé pour récupérer les données. Avec le développement de la télémédecine, de plus en plus de médecins accèdent à ces contenus à distance sur des réseaux peu protégés et parfois sans firewall.
Pire encore, un cyberpirate rusé peut en profiter pour infecter votre réseau et mettre en place une attaque de l’homme du milieu.
Heureusement, vous pouvez éviter qu’une fuite de données se produise en cryptant les données. Seule la personne avec la clé de chiffrement est capable de les déchiffrer. Pour les autres, les données de vos patients ne seront qu’un amas de bit impossible à comprendre.
Pour renforcer davantage votre barrière numérique, vous pouvez aussi mettre en place un APN privé. Il agit comme un tunnel qui sécurisera la communication entre vos différents terminaux.
3 – Former vos collaborateurs sur les gestes anti-piratage
Ici, vous n’avez qu’une seule chose à faire : éduquer et former vos collaborateurs sur les mesures de protection des données.
Cerise sur le gâteau : vous pouvez aussi mettre en place une politique d’accès aux données qui garantit que vos collaborateurs n’auront accès qu’aux données qui leur sont utiles pour exécuter leurs tâches.
4 – Choisir un hébergeur adapté
Vous souvenez-vous de la norme HDS dont nous parlions plus tôt ? C’est ici qu’elle entre en jeu.
En plus d’être conforme au RGPD, le datacenter qui hébergera vos données doit aussi être certifié HDS jusqu’au niveau 3 au moins.
Et avant que vous ne vous posiez la question, Amazon AWS est certifié HDS du niveau 1 jusqu’au niveau 6. Mais ce n’est pas le seul cloud provider qui cumule toutes les certifications HDS.
En voici d’autres :
Google Cloud Platform ;
Cegedim Cloud ;
Cloud Temple ;
Data One ;
EXODATA ;
Euris Health Cloud.
Pour savoir si le prestataire à qui vous voulez confier l’hébergement de vos données de santé est certifié HDS, rendez-vous sur le site de l’Agence du Numérique en Santé. Ensuite, appuyez sur les touches CTRL + F et tapez le nom de l’hébergeur qui vous intéresse.
S’il n’y apparaît pas, prenez vos jambes à votre cou.
5 – Choisir une agence qui va intégrer la cybersécurité de votre système informatique dès la conception
Plus une faille de sécurité est détectée tôt, moins elle est coûteuse à réparer. Alors pourquoi ne pas l’anticiper avant la création de votre plateforme ?
C’est ce que nous vous proposons chez Poyesis.
Avant même d’avoir écrit une seule ligne de code, nos équipes IT analysent tous les scénarios pouvant mener à un vol de données. Ensuite, nous mettons tout en place pour que cela n’arrive pas.
Conséquence : vos données sont protégées bien avant la publication de votre application.
Est-ce qu’il vous est déjà arrivé d’avoir une idée d’une application génialissime ? Du genre à révolutionner tout un marché, voire à en créer ?
Avec quelques amis, vous avez discuté de long en large de ses futures fonctionnalités. Peut-être certains d’entre vous ont même rêvé d’en faire l’une des futures licornes de la french tech.
Et puis un jour, vous avez décidé de vous lancer. Pas une, pas deux, vous avez lu des tonnes de bouquins sur le sujet. C’est alors que vous avez remarqué une chose : bon nombre d’entre eux vous disaient de commencer par un MVP.
Qu’est-ce qu’un MVP ? Pourquoi le créer ? On vous dit tout dans cet article.
Qu’est-ce qu’un MVP ?
Popularisé par Eric Ries dans son livre « The Lean Startup : Adoptez l’innovation continue », “MVP” signifie “Produit Minimum Viable”. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que chaque CEO, conférencier et expert du développement informatique le définit à sa manière.
Pour certains, un MVP est une version minimale d’un produit contenant toutes les caractéristiques essentielles de votre application. Pour d’autres, le MVP ne désigne pas le stade d’un produit, mais plutôt une méthodologie de développement.
Chez Poyesis, nous pensons que le MVP est une version minimaliste de votre idée et qui comporte uniquement les fonctions de base. Grâce à lui, vous allez pouvoir rapidement tester toutes les hypothèses de votre étude de marché et les confronter à la réalité.
D’ailleurs, sachez qu’il y a d’autres termes dérivés du MVP que vous verrez souvent :
le MMP, Minimum Marketable Product ;
le MDP, acronyme de Minimum Delightful Product, désignant les produits offrant les fonctions de base, mais avec une UX soignée ;
et pour finir, le MLP pour Minimum Lovable Product, pour les produits destinés à des segments de marché déjà étudiés.
Tous ces termes font partie du processus de développement de produit MVP, et honnêtement, vous n’en aurez pas toujours besoin.
Pourquoi est-ce que votre startup à 95 % d’échouer sans un MVP ?
Avant de vous lancer dans la création de votre application mobile ou votre site web, vous devez être prêt à accepter une dure réalité : 95 % des lancements de produits sont des échecs.
Top 10 raisons derrières les faillites d’entreprises selon une étude de CBInsights
Les 4 premières causes d’échec du lancement d’un produit sont :
l’incapacité à lever des fonds (38 %) ;
la mise sur pied de produits et services qui ne répondent à aucun besoin et n’ont aucun marché (35 %) ;
la compétition (20 %) ;
l’incapacité à trouver un modèle économique rentable (19%).
Est-ce que vous avez envie que votre (future ?) société rejoigne la liste peu glorieuse des entreprises qui ont déposé le bilan ? Certainement pas.
Mais on peut aller plus loin. En effet, on peut deviner un point commun entre la plupart de ces faillites : bon nombre d’entre elles ont développé leurs produits selon un cycle de développement linéaire.
Comment augmenter les chances que votre application fasse un flop : développez-la selon un modèle de développement linéaire
Dis comme cela, cela peut paraître brutal et moqueur. Et pourtant, beaucoup d’entreprises optent pour des cycles de développement linéaire en cascade ou en V.
Dans ce type de développement, les fondateurs ou les équipes produits ne récupèrent les besoins des utilisateurs qu’au début du projet. Après quoi, ils les consignent dans un cahier des charges et les confient aux développeurs web.
Mais, que se passe-t-il si les besoins de la cible visée changent ?
S’il y a une innovation majeure dans l’industrie ?
Ou encore que le marché évolue tellement que toutes vos hypothèses deviennent caduques ?
Hélas, impossible de modifier le produit quoi qu’il arrive. Ce n’est qu’après la publication de l’application que les premiers retours clients permettront de savoir si le produit sera un succès.
Si vous décidez de développer votre application ou votre site d’e-commerce en suivant cette logique, voici les risques auxquels vous vous exposez :
une mauvaise segmentation du marché ;
une stratégie de prix impossible à tenir ;
un temps de développement si long qu’un concurrent réussi à pénétrer le marché avant vous et à rafler des parts.
Vous trouvez que nous exagérons ? Dans ce cas, asseyez-vous confortablement et lisez comment une entreprise valorisée à 800 millions de dollars sur un marché en pleine croissance a réussi à s’effondrer.
Libre à vous de déterminer si le lancement d’un MVP aurait pu sauver cette start-up.
WebVan : la startup qui avait tout pour réussir… mais qui a inauguré l’explosion de la bulle internet
Photo d’un van de livraison de webvan
La fin des années 90.
Pendant qu’en France, nous nous extasions sur le minitel, de l’autre côté de l’Atlantique, les entrepreneurs américains se ruaient sur internet.
À cette époque, avoir une société dont le nom se terminait en point com était un gage de plus-value plus-value pour les spéculateurs. Exactement comme les sociétés se terminant en .AI lors de la bulle IA en début de 2023.
C’est dans cette optique que WebVan a été fondé en 1996 par Louis Borders avec l’objectif de révolutionner le commerce d’épices. Borders voulait permettre aux Américains de faire leurs courses et d’être livrés directement sur le pas de leurs portes.
L’idée était séduisante, et le marché était colossal, ce qui a aiguisé l’appétit des ventures capital et des fonds d’investissements.
Sequoia Capital, Softbank Capital, Goldman Sachs et même Yahoo! injectent des millions dans l’entreprise. En 2 ans, WebVan est devenue une licorne estimée à 4.8 milliards de dollars. Et ce, malgré le fait que l’entreprise n’a jamais réussi à avoir un bilan positif durant toute son existence.
Par exemple, une année, l’entreprise a réussi à générer 395 000 $ de CA… avec un déficit net de 50 millions la même année.
Mais où est le rapport avec notre MVP ? C’est simple : WebVan n’en a tout simplement pas fait.
Dès le début, Borders et son CEO George Shaheen ont voulu proposer les services des plateformes uniquement lorsque ceux-ci seraient prêts. Et pour y parvenir, ils ont multiplié les investissements sans faire valider leur idée par leurs prospects :
Ils ont englouti 18 millions de dollars dans le développement d’un logiciel propriétaire ;
Ils ont fait de même avec 40 millions de dollars pour créer un entrepôt automatisé avant de recevoir la moindre commande ;
WebVan a signé un contrat record de 1 milliard de dollars avec la société Bechtel pour la construction d’un giga-entrepôt ;
L’entreprise a aussi acquis sa propre flotte de camions ;
Après avoir bouclé son premier tour d’investissement, l’entreprise s’est déployée dans 10 grandes villes américaines.
Oui oui, et tout ça sans avoir fait une seule vente au préalable. Vous voyez le désastre arrivé ?
24 mois après sa création, c’était la débandade : WebVan fait faillite.
Morale de l’histoire : toujours tester son idée avec un MVP et l’ajuster AVANT de se lancer dans des investissements coûteux.
5 bonnes raisons de créer un MVP
Maintenant que l’histoire de WebVan vous a convaincu que créer un MVP peut vous sauver de la banqueroute, que dîtes-vous de voir ses avantages en détail ?
En voici cinq qui vous donneront le sourire aux lèvres.
1 – Obtenir le maximum de retours client et d’insights
Peu importe que vous soyez une grande entreprise ou une startup, pour que votre entreprise fonctionne, vous avez besoin d’un élément : la validation de vos clients.
En effet, si la cible que vous visez n’est pas intéressée par votre produit, ou pas assez pour sortir sa carte bleue… vous connaissez la suite.
Rappelez-vous du rapport de CB insight cité plus haut : 34 % des startups font faillite parce qu’elles ne répondent à aucun besoin. Ou elles le font de la mauvaise manière aux yeux de la niche qu’elles visent.
Certes, vous pouvez obtenir l’avis de votre cible via des formulaires et des sondages sur les réseaux sociaux, mais rien ne vous dit qu’elle sera prête à payer.
En créant un MVP, vous avez 2 avantages :
vous obtiendrez des retours clients pendant le développement de votre produit, ce qui vous permettra d’ajuster votre application en permanence ;
certains de vos prospects seront si emballés qu’ils deviendront des ambassadeurs/early-adopters de votre marque.
Ce qui nous conduit au point suivant.
2 – Valider votre idée de projet ou pivoter avant de brûler toute votre trésorerie
Est-ce que vous vous souvenez du Coca-Cola C2, ancêtre raté du Coca Cola Lite ?
Pour la petite histoire, il s’agit d’une idée de The Coca-Cola Company qui visait les jeunes hommes. En effet, la marque avait remarqué que ces derniers aimaient le goût de leur boisson, mais détestait ses calories.
C’est ainsi qu’en 2004, Coca Cola lança le C2, avec comme argument phare le fait que la boisson contenait 50 % de sucre et de calories en moins.
Sauf que, vous vous en doutez, si on en parle ici, c’est parce qu’elle a fait un flop monumental. Dès 2006, l’entreprise américaine l’a discrètement retiré des ventes.
Alors pourquoi cet échec ? Tout simplement parce qu’elle concurrençait le Coca-Cola Zéro, qui lui ne contenait aucune calorie, mais avait le même goût que le coca cola classique.
Cet exemple montre bien que même avec des hypothèses de marché solides et un budget colossal, vous n’êtes pas à l’abri d’un échec.
Un conseil : avant de jeter toute l’énergie et la trésorerie de votre équipe sur le développement d’un produit, validez les hypothèses de votre business plan avec un MVP.
Un deuxième conseil : si vous voulez déterminer le budget nécessaire à la création de votre application mobile ou de votre site web, lisez ce guide 😉.
3 – Réduire le temps de mise sur le marché de votre produit
Connaissez-vous le Time To Market, ou TTM ?
Très prisé des investisseurs et des banques, le TTM est un indicateur clé de votre business plan. Il s’agit du temps qui sépare la conception de votre produit du moment où vous le mettrez en vente.
Vous vous en doutez, plus il est court, mieux c’est. Voici quelques avantages d’un TTM peu élevé :
la réduction du coût de développement du produit ;
l’amélioration de la satisfaction de l’utilisateur final ;
l’augmentation de votre retour sur investissement ;
la possibilité d’allouer au mieux chaque membre de votre équipe sur les différents aspects de votre produit (marketing, R&D, etc.)
réduire le risque que votre produit soit obsolète ou trop avant-gardiste à sa sortie.
Vous organisez un concours destiné aux entrepreneurs, avec à la clé, des offres de financement.
Face à vous, deux candidats.
Le premier a une idée géniale, son concept est séduisant et son business plan prévoit un ROI alléchant. Il en est encore au stade du concept, et bien qu’il possède déjà les talents nécessaires, son produit n’a jamais été testé auprès de son marché.
Le second quant à lui a aussi un concept novateur avec un marché mûr. Son business plan est moins fourni et son plan de financement sur les cinq prochaines années est inexistant. Par contre, ses équipes ont déjà un prototype fonctionnel qui rassemble déjà une petite centaine d’utilisateurs.
Lequel des deux allez-vous choisir ? Probablement le deuxième.
En guise de rappel, 38 % des startups font faillite parce qu’elles n’ont pas la confiance des investisseurs.
Heureusement, vous pouvez facilement attirer les financements en montrant que :
votre idée est valide ;
vous avez bien segmenté votre marché ;
votre cible est prête à payer pour vos services ;
votre communauté compte des early-adopters qui ont foi en votre projet (et surtout, qui le paient déjà).
Tout ceci grâce à un MVP. Et même si vous n’avez pas encore trouvé votre modèle économique, les fonds de capital risques vous accorderont plus aisément leur confiance.
5 – Confronter les hypothèses de votre business plan à votre marché
En effet, lorsque vous avez imaginé votre concept/produit, vous avez fait de nombreuses hypothèses. Que ce soit votre niche, votre positionnement de marque, vos personas et même les fonctionnalités de votre produit… La totalité de votre business plan repose sur des hypothèses.
Et même si, comme Coca-Cola lors de la création du C2, vous êtes certain de maîtriser votre marché et vos consommateurs, vous n’êtes pas à l’abri d’un échec.
Heureusement, en mettant à disposition de vos (futurs) consommateurs un MVP leur permettant de tester les fonctionnalités essentielles de votre application, vous affinerez vos hypothèses.
De l’idée jusqu’au MVP : les 8 étapes clés à suivre
Sans plus tarder, entrons dans le vif du sujet.
Étape 1 : Faites une recherche de marché
Peu importe à quel point vous êtes convaincu que votre produit est novateur, faites toujours une recherche de marché.
Et pour être certain de ne pas vous disperser, consignez vos résultats dans un business model Canvas, ou BMC pour les intimes.
Un BMC est un tableau à 9 cases qui vous permet de synthétiser votre idée et de l’expliquer facilement à toutes les parties prenantes. Voici les cases qu’il contient :
les activités clés ;
les ressources clés ;
les partenaires clés ;
votre proposition de valeur ;
le segment de clientèle que vous visez ;
les chaînes de distribution par lesquelles vous allez rapprocher votre offre de vos prospects ;
Étape 2 : listez et classez les fonctionnalités de votre application
À ce stade, vous avez déjà un aperçu large de votre future application mobile ou de votre plateforme.
Maintenant, vous devez trouver les fonctionnalités qui vous permettront de répondre au besoin identifié.
Pour cela, n’hésitez pas à faire des séances de brainstorming, ou mieux, de sonder directement votre cible. De plus, focalisez-vous sur la valeur apportée par chaque fonctionnalité plutôt que sur ses aspects techniques.
À la fin de ce processus, vous obtiendrez une longue liste de features. Or, le principe d’un MVP, c’est de se focaliser uniquement sur celles qui sont essentielles.
Par conséquent, armez-vous d’un format et d’un stylo et segmentez toutes vos idées de fonctions en trois groupes :
les « must have » : ce sont les fonctions indispensables de votre application. Elles permettent à l’utilisateur de satisfaire le besoin que vous visez ;
les fonctions « Should have » : elles aussi aident l’utilisateur à satisfaire son besoin, mais elles ne sont pas indispensables ;
les « Nice to have » : il s’agit de fonctions optionnelles qui n’aident pas à proprement parler l’utilisateur à résoudre son problème. Toutefois, elles améliorent son expérience-utilisateur sur votre plateforme.
Vous l’aurez compris, seules les fonctions « must have » doivent figurer dans votre MVP. Et elles doivent toutes être parfaitement fonctionnelles, alors, assurez-vous de bien répartir vos priorités.
Pour apprendre à segmenter la liste de fonctionnalités de votre application, lisez cet article de Kim Smith.
Et pour être certain que votre agence de développement web comprenne vos attentes, écrivez-les dans votre cahier des charges. Si cela vous intéresse, voici comment en créer un.
Vous pouvez même aller encore plus loin en boostant l’expérience vécue par vos testeurs via l’intégration d’une intelligence artificielle. Voici comment le faire avec ChatGPT.
Enfin, une fois que vous aurez dessiné votre user flow, vous devrez vous assurer que vos interfaces soient simples à utiliser.
Les early adopters sont les personnes qui seront prêtes à tester – et surtout, prêtes à payer – votre innovation, même si elle est encore imparfaite.
Grâce à leurs retours, vous pourrez continuer d’améliorer votre produit de manière itérative. Voici comment les dénicher :
cherchez dans votre réseau personnel ;
trouvez les lieux ou les forums que vos prospects fréquentent ;
cherchez des groupes Facebook et LinkedIn qui tournent autour de votre thématique ou du problème que vous résolvez ;
lisez les avis produits des plateformes concurrentes et contactez leurs ex-clients insatisfaits ;
appelez quelques-uns de vos prospects.
Toutefois, attention à ne pas confondre quelqu’un d’enthousiaste avec un early adopters. Voici les 3 caractéristiques d’un early adopters :
ils ont un problème – celui que vous voulez résoudre – et l’ont déjà identifié ;
ils ont le budget et les ressources nécessaires pour souscrire à votre offre ;
aucune des solutions présentes sur le marché n’a réussi à les satisfaire pleinement.
Mieux encore, si vous pouvez les transformer en early evangelist – des personnes qui vont s’impliquer et promouvoir votre projet alors qu’il n’est pas fini -, vous aurez déjà la base d’une communauté.
Étape 5 : Définissez les critères de réussite de votre MVP
Après avoir développé votre MVP, comment allez-vous savoir que c’est un carton ou un flop ?
Pour le savoir, vous devrez définir des indicateurs clés, ou KPI. Il peut s’agir :
du trafic reçu par l’application (vous pouvez le mesurer en activant Google Analytics et via des sites comme Similarweb) ;
des feedbacks qualitatifs de vos utilisateurs ;
de la valeur du client sur le long-terme ;
du taux de désabonnement ;
du pourcentage d’utilisateurs actifs ;
des taux d’engagement de vos différentes clientèles ;
du nombre d’inscriptions mensuelles ;
des coûts d’acquisition des clients.
Avant de publier votre application sur les magasins d’applications, assurez-vous d’avoir déjà fixé vos KPI.
Étape 6 : identifiez le business model de votre app
Attention, à ce stade, on ne parle pas encore de rechercher une quelconque rentabilité. Mais plutôt de chercher un modèle économique qui vous satisfait, ainsi que vos early-adopters.
Voici quelques business model qui font fureur chez les éditeurs d’applications web/mobile :
les abonnements mensuels ;
le paiement par téléchargement ;
les achats in-app ou microtransactions ;
le modèle publicitaire ;
la vente de données, attention toutefois au RGPD (on en parle dans cet article) ;
le mode Premium/freemium ;
le sponsoring ;
Enfin, vous pouvez tout simplement exiger le paiement d’une licence pour pouvoir utiliser votre application.
Chacun de ces modèles a ses avantages et inconvénients, et vous pouvez en utiliser plus d’un à la fois.
Étape 7 : Créez votre stratégie de lancement de produit
Même s’il ne s’agit pas du produit fini, le lancement de votre MVP doit être préparé et planifié afin de toucher un maximum d’utilisateurs.
Voici la démarche à suivre :
réfléchissez sur votre ligne éditoriale et sur les contenus à créer (landing pages, formulaires, description pour les app store, etc.) ;
déterminez les canaux de communication que vous allez utiliser ;
posez les bases de votre campagne marketing ;
créez au moins une landing page contenant le lien vers votre produit ainsi qu’un formulaire d’inscription ;
créez et animez des pages sur au moins un réseau social ;
préparez vos campagnes de publicités payantes (Google AdWords, Facebook Ads, etc.).
Une fois que vous avez terminé cela, vous n’avez plus qu’une chose à faire : distribuer votre application.
Étape 8 : Évaluez votre MVP
Quelques jours/semaines après le lancement de la première version de votre MVP, vous devriez déjà avoir suffisamment de retours.
C’est le moment de faire le bilan de cette version.
Qu’est-ce que les utilisateurs ont aimé ? Qu’est-ce qu’ils ont détestés ? Quelles sont les fonctionnalités les plus utilisées ? Lesquelles n’ont jamais été utilisées ?
C’est à ce moment que vos KPI entrent en jeu.
Une fois que vous les aurez collectées – ce qui est assez facile à faire via des outils de tracking -, servez-vous de ces nouvelles données pour améliorer votre MVP.
C’est une boucle répétitive dans laquelle à chaque nouvelle itération de votre MVP, votre équipe en apprendra un peu plus.
On parle alors de « Feedback Loop ». En voici une tirée de cet article d’Hadrien Lacroix :
MVP feedback loop
Recommencez autant de fois que nécessaire.
Et si votre tableau de bord et toutes vos métriques sont faibles virent au rouge, peut-être devez-vous envisager de pivoter ?
Ça y est, vous savez comment créer un MVP, mais avant de nous séparer, nous vous avons listé cinq astuces pour le réussir.
6 astuces pour réussir son MVP
Pour que votre MVP soit adopté par vos utilisateurs, voici règles à suivre :
ne cherchez pas la rentabilité avec votre MVP ;
lors du lancement, ne cherchez pas à toucher tout le monde. Visez un public restreint et qui dispose du budget nécessaire pour souscrire à votre offre ;
proposez toujours votre MVP à prix discount, car contrairement aux offres de vos concurrents, votre produit n’est pas encore mature. Par conséquent, ne le vendez pas au prix d’un produit fini ;
à chaque itération, faites des notes écrites sur toutes les caractéristiques de votre MVP et supprimez celles qui ne répondent pas au besoin visé ;
enfin, ne tombez pas amoureux de votre projet, sinon vous risquez de devenir insensible aux remarques de vos clients. Et ce sont eux qui achètent vos services et font vivre votre startup, pas vous.
Maintenant que vous avez toutes les clés en main pour développer votre MVP, est-ce que cela vous dit d’en discuter avec notre chef de projet informatique ?
C’est gratuit et ça ne vous engage à rien, alors écrivez-nous 🙂
Si vous avez atterri ici, c’est que vous êtes en pleine crise existentielle : vous ne savez pas quel framework JavaScript utiliser pour coder votre application.
Node.js ?
Nest.js ?
Express.JS ?
Toutes ces technologies web disposent de leurs légions de développeurs informatiques qui ne jurent que par eux.
Autant dire que si vous êtes un adepte du langage de programmation JavaScript ou un concepteur-développeur en quête de performance, le choix peut être difficile.
Heureusement, nous vous avons préparé ce comparatif. Grâce à lui, vous trouverez le framework le plus adapté à votre projet.
C’est parti !
Node.js, Nest.js et Express.js : présentation rapide des différents frameworks
Avant de comparer les trois frameworks, que dîtes-vous de commencer par les présenter ?
Si oui, alors commençons par le plus ancien : Node.js.
Node.js
Source de l’image : simform.com
Créé par Ryan Dahl en 2009, Node.js est un environnement JavaScript open-source, multi-plateforme et à thread unique. Côté moteur, ce framework s’appuie largement sur le moteur V8 de Google.
La raison de ce succès : Node.js permet aux développeurs web d’utiliser JavaScript à la fois côté client et côté serveur.
Parce que oui, avant Node.js, JavaScript était bien souvent cantonné à l’animation de pages dynamiques sur votre navigateur. Pour gérer le back-end des apps, un autre langage de programmation était utilisé.
Tout ceci freinait grandement la productivité des développeurs full-stack.
Autre atout de Node.js : il est extrêmement facile à apprendre. Tout comme jQuery, vous pouvez facilement le prendre en main si vous avez des notions en programmation JavaScript.
Mais ce n’est pas (seulement) sa courbe d’apprentissage douce qui explique son succès. Une autre raison vient du paradigme de programmation plébiscité par Dahl : la modularité.
Concrètement, avec Node, vous pouvez développer des composants et les réutiliser. Si aujourd’hui, c’est une évidence, les dév les plus anciens ont encore les souvenirs des logiciels monolithiques.
D’ailleurs, Node compte aujourd’hui plusieurs millions de paquets dans l’écosystème NPM.
Hélas, impossible pour nous de lister toutes les fonctionnalités de Node.js tant elles sont nombreuses. Si cela vous intéresse, faites un tour sur sa documentation.
Mais s’il ne devait en rester qu’une, ce serait certainement l’aspect single-thread de Node.
En effet, contrairement à la plupart des frameworks récents, Node n’utilise qu’un seul cœur pour exécuter toutes les tâches.
Ainsi, lorsque vous traitez une requête avec Node, elle est ajoutée à la file de la « boucle d’événements à fil unique ». Et ce choix à plusieurs avantages :
Node utilise moins de ressources sur votre serveur ;
lorsque les requêtes à traiter comportent peu de données, Node est sans conteste le framework le plus rapide.
Si vous souhaitez en apprendre plus sur cette boucle, nos confrères de Geekflare l’expliquent très bien dans cet article.
Pour en revenir à la gestion des threads, la plupart des frameworks ont une approche multi-cœur : les tâches sont attribuées à des threads indépendants les uns des autres qui sont ensuite dispatchés entre les processeurs disponibles.
On vous l’accorde, c’est un peu technique, surtout si vous n’avez pas de notion en parallélisme.
Retenez simplement que Node.js sert de support de base pour l’exécution de tous les autres frameworks javascript sur un serveur. Exactement de la même manière que votre système d’exploitation windows/mac OS vous permet d’utiliser d’autres logiciels sur votre PC.
Dans quelle situation pouvez-vous utiliser Node.js ?
Node.js est utilisé dans plusieurs situations. En voici quelques-unes :
le développement d’applications mobile et desktop côté-serveur ;
la création d’architectures web basées sur des API Rest et des bases de données éparpillées ;
le rendu serveur pour les applications à page unique (SPA) ;
les applications de streaming de données ;
l’internet des objets.
À cause de sa nature asynchrone, Node.js est très utilisé pour les applications ne nécessitant pas de synchronisation lors de l’échange de données. Un point à surveiller lors de la rédaction du cahier des charges de votre future application.
Quels sont les avantages de Node.js ?
Sans plus tarder, voici 5 avantages du framework JavaScript :
sa syntaxe simple et facile à apprendre reprend les structures du JavaScript;
vous pouvez l’utiliser pour développer sur plusieurs plateformes – y compris pour des applications mobiles ;
sa forte modularité vous permet d’adopter une architecture orientée micro-service, et donc de réduire les coûts de maintenance de votre logiciel ;
vous pouvez trouver des développeurs Node.js facilement ;
en cas de bug, vous trouverez facilement un développeur passionné par Node.js, des tutoriels et des fils Stack Overflow.
Quels sont les points faibles de Node.js ?
Vous souvenez-vous du héro grec Achille ?
Apparemment invulnérable, mais qui s’est pris une flèche dans le genou dans le talon ?
C’est exactement la même chose avec Node. Son talon d’Achille étant son manque d’architecture logicielle standard.
Développer un code propre, optimal et suivant une certaine logique est réputé être difficile en n’utilisant que Node.js.
Et c’est justement cette raison qui a poussé des développeurs américains de Vercel à créer le framework suivant.
Nest.js
Apparu comme un ovni en 2017 et propulsé par la société Vercel, Nest.js a rapidement conquis le cœur des développeurs.
Tout comme Node.js, lui aussi encourage la modularité et est open-source, mais les similitudes s’arrêtent là.
Déjà, côté langage de programmation, les concepteurs de Nest.js ont fait le choix de TypeScript, propriété de Microsoft.
De plus, côté architecture, Nest.js est un framework avec une forte opiniâtreté. Vous devez coder votre logiciel selon des règles prédéfinies. Certains crieront à l’atteinte de la liberté des développeurs. Mais ceux qui ont déjà créé une application en équipe savent à quel point les règles sont importantes.
Ces règles ont séduit les DSI d’entreprises telles qu’Adidas, Société Générale ou encore Total Energies.
Quelles sont les fonctionnalités phares de Nest.js ?
Voici 5 caractéristiques phares de Nest.js :
son architecture MVC imposée ;
la gestion native des exceptions via une couche intégrée ;
la compatibilité avec le framework ExpressJS ;
l’usage massif des décorateurs, permettant de réutiliser davantage le code des fonctions ;
la prise en charge de l’injection de dépendance.
Cerise sur le gâteau : grâce à TypeScript, vous pouvez utiliser le typage statique à la place du typage dynamique de JavaScript.
En effet, rien n’est plus agaçant que d’avoir des bugs causés par le passage du mauvais type de données à une fonction.
Dans quel cas Nest.js est utilisé ?
Nest.js est majoritairement utilisé en backend côté serveur.
Quels sont les avantages de Nest.js ?
Nest.js a plusieurs avantages, dont ceux qui suivent :
La gestion native des exceptions, y compris celles non-prises en charge explicitement dans votre code ;
la possibilité d’utiliser le typage statique, et donc de veiller à la conformité des données échangées entre vos différentes fonctions ;
sa forte opiniâtreté, qui vous rassure que peu importe le développeur qui a rédigé le code, ce dernier suivra les mêmes standards que vous ;
une interface de ligne de commande (CLI) facile à utiliser ;
son architecture MVC fortement inspirée de celle d’Angular ;
la présence de codes pour les tests unitaires ;
la compatibilité avec Express.js ;
la possibilité de rédiger votre code en JavaScript pur.
Quels sont les inconvénients de Nest.js ?
Nest.js souffre de plusieurs défauts, notamment :
l’usage abusif des décorateurs rend le code moins compréhensibles ;
À cause de son architecture suggérée solide, Nest.js peut vite devenir verbeux ;
sa prise en main est un calvaire pour les novices ;
Déboguer votre programme sera difficile à cause de TypeScript.
Vous trouvez ces inconvénients gênants, alors le framework suivant pourra vous intéresser.
Express.js
Créé par TJ Holowaychuk, la première version d’Express.js est sortie en mai 2010.
Express.js est un framework JavaScript open-source basé sur Node.js prônant le minimalisme et la flexibilité.
C’est d’ailleurs l’un des microframework de Node.js les plus utilisés par les développeurs, car il n’embarque pas de dépendance superflue.
Flexibilité oblige, Express ne vous impose pas une architecture logicielle, et encore moins le typage statique.
De plus, ce framework fait partie des frameworks « sans opinions ». Autrement dit, chacun est libre d’écrire son code et de concevoir son programme informatique comme bon lui semble. Aucune règle ni restriction n’étant en vigueur.
En contrepartie, Express.js vous permet de construire des applications et de tester des prototypes rapidement.
Et ce qu’importe que vous vouliez développer une application mobile ou un site web.
Quelles sont les fonctionnalités phares d’Express.js ?
S’il ne faut en citer que deux, ce seraient sans doute les options de routage avancées et les Middlewares.
En effet, un développeur Express.js a la possibilité de configurer des réponses précises pour des URL spécifiques. Cette particularité vous permet de créer des API puissantes, gérant toutes les requêtes HTTPS et parfaitement organisées dans plusieurs instances de routeur.
Quant au Middleware, il s’agit de programmes qui vous permettent de traiter les objets « request » d’Express.js et retourner une réponse au client.
Et justement, non seulement le framework en comporte plusieurs, mais vous pouvez aussi écrire les vôtres.
Grâce à ces intergiciels, la lisibilité du code et la productivité de vos équipes de développeurs web sont grandement améliorées.
Dans quel cas Express.js est utilisé ?
Si vous visez l’un des objectifs suivants, alors Express.js est peut-être le framework qu’il vous faut :
créer une application de services en temps réel ;
développer votre site web ;
créer des points de terminaison API.
Les avantages d’Express.js
Voici les avantages que vous aurez en utilisant Express.JS :
vous pouvez créer des prototypes fonctionnels et déployer de petites applications rapidement ;
express.js prend en charge l’architecture Modèle-vue-contrôleur ;
il possède des options de routage avancées ;
vous n’avez aucune restriction ni règle concernant le découpage de votre application.
Voyons maintenant ses inconvénients.
Les inconvénients d’Express.js
Express.js comporte plusieurs points faibles. En voici quelques-uns :
son manque d’opinion rend les programmes l’utilisant difficile à scaler ;
même son de cloche pour son manque d’architecture prédéfinie ;
le manque de fonctionnalités essentielles – authentification, autorisation, validation, etc — vous oblige à dépendre de librairies externes.
À présent, entrons dans le vif du sujet : lequel de ces frameworks JavaScript correspond à votre projet ?
Node.js vs Nest.js vs Express.js : comparatif
Pour les comparer, nous allons nous baser sur plusieurs aspects.
Popularité : Node.js
Imaginez un instant…
Votre application ou site internet est déjà déployé et les premiers feedbacks commencent à arriver. Soudain, vous recevez un rapport d’erreur que vous n’arrivez pas à comprendre.
Vous avez beau chercher, impossible de trouver la source de l’erreur.
Eh bien, dans ce cas-là, vous apprécierez de pouvoir compter sur une solide communauté de développeurs. Autrement dit, mieux vaut pour vous que votre programmeur est utilisé un framework populaire.
Certes, dans notre cas, les trois frameworks sont extrêmement populaires, mais ne sait-on jamais.
Attention toutefois à ces chiffres : en effet, Express.js étant un micro-framework de Node.js, tout projet utilisant la technologie Express.js utilise forcément Node.js.
Cependant, vous pouvez être certain qu’Express.js est plus utilisé que Nest.js car très prisé des développeurs full-stack MERN et MEAN.
Architecture logicielle : Nest.js
Oui, Nest.js, tout comme Laravel et Symphony écrits en PHP, restreint votre liberté à coder comme vous voulez.
Mais si vous avez déjà eu à travailler à plusieurs sur un projet, vous et moi le savons : mieux vaut qu’il y ait des contraintes.
Sinon, vous risquez de faire des cauchemars rien qu’en pensant à maintenir ou à faire évoluer l’architecture de votre programme.
A contrario, Express.js et Node.js n’imposent aucune contrainte. Zéro standard d’écriture. Zéro convention.
Raison pour laquelle si votre projet implique l’intervention de plusieurs développeurs, Nest.js est votre meilleur choix.
Test Unitaire : Nest.js
Ici, nous nous intéresserons à la vitesse de mise en place des tests unitaires.
Et là encore, Nest.js remporte la palme haut la main.
Et pour cause : l’interface de commande de Nest intègre un environnement de test par défaut. Mieux encore, à chaque fois que vous créerez un intercepteur ou un contrôleur, la CLI va créer son fichier des spécifications.
Express.js et Node.js ne disposent pas d’autant de facilités. En les utilisant, vous allez devoir construire vous-même les codes pour vos tests unitaires, au grand dam de votre productivité.
Rapidité de prototypage : Express.js
Pour développer vos prototypes, mieux vaut être minimaliste et n’embarquer que le strict nécessaire en termes de dépendances.
Et à ce jeu-là, Express.JS est clairement le grand gagnant.
Mieux encore, la flexibilité qu’il offre vous permet de créer rapidement des prototypes fonctionnels.
Au final, quel framework JavaScript choisir pour votre projet de développement web ?
Honnêtement, le choix du framework et même du langage de programmation à utiliser dépend de votre projet.
Ainsi, plusieurs facteurs entrent en compte tel que :
la maîtrise des langages de programmation de vos développeurs ;
la présence ou non d’un style de programmation prédéfini ;
les délais de livraison ;
la taille de votre projet ;
le cahier des charges de votre app ;
les contraintes techniques, etc.
Autant dire qu’il est impossible de trouver avec précision le framework le plus adapté.
Par contre, vous avez encore une solution : prenez rendez-vous avec notre chef de projet informatique pour en discuter.
Est-ce que vous voulez dépasser les limites de votre application mobile ou site web actuel ?
Partager facilement vos contenus sur tous vos différents canaux d’acquisition ?
Ou alors vous voulez vous démarquer de vos concurrents en créant une plateforme d’expérience numérique – ou DXP pour les intimes – qui éblouira vos clients ?
Si vous avez répondu oui à l’une de ces questions, alors nous avons peut-être la réponse à vos tourments : les CMS headless.
Découvrez tout sur ces systèmes de gestion de contenu – ou content management system dans la langue de Shakespeare —, tout de suite.
Qu’est-ce qu’un CMS headless ?
Un CMS headless est un système de gestion de contenu avec une petite particularité : la partie gérant le contenu (le back-end) et la couche de présentation sont dissociées.
Pour les relier, les développeurs utilisent des API, et non des accès directs vers la base de données comme c’est le cas avec des CMS traditionnels.
En gros, vous avez une plateforme pour créer, éditer et sauvegarder vos contenus, et plusieurs autres pour les afficher.
On parle alors d’une approche « Best of Breed » : vous prenez uniquement les meilleurs morceaux de chaque logiciel et vous les assemblez via des API.
Si vous ne savez pas ce qu’est une API, il s’agit de requêtes fournissant des données aux sites internet à partir d’outils de gestion de contenu.
CMS headless vs CMS Découplés : faites bien la différence
Ok.
Si l’on suit la logique qui dit qu’un CMS headless est un CMS qui sépare la couche de présentation avec le back-office, alors tout CMS un tant soit peu modulable est un headless.
Sauf que ce n’est pas exactement vrai.
En surfant sur le web, vous verrez beaucoup de CMS modulaires appelés par abus de langage headless, mais qui sont en fait des CMS découplés.
Les CMS découplés sont des systèmes de gestion de contenu dont les interfaces d’administration ne sont compatibles qu’avec quelques front-end pré-déterminés.
Exit alors les possibilités quasi-infinies de conception de vos propres interfaces web.
Sachant qu’ils sont plus complexes que les CMS monolithiques traditionnels, pourquoi les entreprises en raffolent-elles ?
Pour le comprendre, il faut revenir à une autre tendance du marketing digital : le recyclage des contenus, ou CROPE.
En gros, créer un contenu une fois et le publier partout (Create Once, Publish Everywhere).
Sauf que, si vous avez déjà essayé de partager un contenu de votre site sur différents canaux, vous aurez remarqué 2 problèmes :
cela prend du temps, car vous devez adapter le contenu selon les formats de chaque plateforme ;
vous faites beaucoup de copier-collers.
La raison de ces pertes de temps est – paradoxalement – celle qui a fait le succès des CMS monolithiques : la création de contenu via un éditeur WYSIWYG intuitif et visuel.
La raison : l’information est entremêlée avec les éléments de mise-en-forme et le code source de la page.
Impossible de réutiliser vos contenus – images, vidéos, textes, codes HTML/CSS, etc. – sans avoir à faire de multiples copier-coller.
Malheur à vous si vous vous rendez compte après coup qu’un de vos contenus doit être modifié… Bonjour les pertes de temps.
Et c’est là qu’interviennent les CMS headless : ils vous permettent de récupérer uniquement votre contenu, structuré par des balises et des métadonnées, via des API.
On parle alors de Content As A Service (CaaS), et c’est vachement pratique pour les adeptes du marketing omnicanal.
5 avantages des CMS headless pour votre business
Vous vous en doutez, le marketing omnicanal n’est pas la seule raison qui pousse les entreprises à migrer vers des headless.
Experro a mené une étude auprès d’un panel d’entreprises afin de savoir quels ont été les bénéfices apportés par les CMS headless.
Le graphe est assez parlant.
En plus de ces avantages, voici d’autres avantages que vous procurent les CMS headless :
une plus grande capacité de personnalisation de l’expérience utilisateur ;
plus de flexibilité sur la conception graphique de vos pages web ;
plus de facilité à distribuer vos contenus ;
moins de risque d’attaque informatique ;
moins de problèmes de compatibilité.
Détaillons-les davantage.
Personnaliser davantage l’expérience utilisateur
Depuis plusieurs années, le secret d’un site e-commerce à succès se trouve dans la personnalisation.
Ainsi, si au départ, vous aviez un blog WordPress qui a fini par se transformer en une boutique en ligne… ça restera toujours du WordPress – WooCommerce malgré ses bonnes intentions, étant encore assez loin d’un Shopify ou d’un BigCommerce.
En conséquence, vous aurez moins d’options de personnalisation que si vous aviez créé votre boutique Shopify dès le départ.
Heureusement, vous pouvez contourner cette limite en couplant la partie gestion de contenus de WordPress avec un logiciel de gestion de contenu dédié au e-commerce.
Plus de flexibilité sur l’UX design de vos pages web
Avez-vous déjà eu un coup de cœur pour un template, pour découvrir qu’il est impossible à reproduire sur votre CMS ?
Si oui, ce point est fait pour vous : grâce au headless, vous aurez beaucoup plus de choix quant à la conception de vos pages web.
Exit les limitations de votre créativité par des composants prédéfinis, des layoutes ou des options de mise en page.
Libre à vous de créer un site web minimaliste, maximaliste, brutaliste ou rétro… votre webdesign ne dépend plus que de vous.
Les extensions et les plugins ne sont pas en reste non plus.
D’ailleurs, WordPress n’est pas le seul outil de gestion de contenu web à être régulièrement visé par des attaques informatiques.
Mais pourquoi est-ce qu’on en parle ?
Pour vous faire prendre conscience d’un élément récurrent dans les attaques informatiques : l’infection commence généralement par un seul portail web, avant de se propager aux autres.
Heureusement, vous pouvez éviter ce problème en adoptant une architecture headless.
Et pour cause : c’est impossible pour qui que ce soit d’accéder à la plateforme de publication à partir de votre base de données, et vice-versa.
Autrement dit, si jamais des pirates informatiques parviennent à infiltrer une partie de votre site, les autres parties resteront indemnes.
La raison étant que les API fournissent uniquement les données en lecture seule.
En effet, c’est l’agence qui crée votre site qui sait comment il fonctionne. C’est donc elle qui pourra réagir rapidement en cas de glitch sur votre UX ou de bugs.
Si elle est de mauvaise foi et que vous ne disposez pas d’un chef de projet informatique en interne, vous risquez d’être surfacturé.
Votre site web vous coûtera beaucoup plus cher
En plus du budget « création de site », vous devrez en plus ajouter d’autres frais, notamment :
les frais d’hébergement sur le cloud de vos deux CMS auprès d’un hébergeur comme AWS France, ou l’achat de serveurs dédiés si vous préférez l’hébergement sur-site ;
les abonnements annuels pour chaque CMS, excepté si vous optez pour un CMS open-source comme WordPress.org, Ghost CMS ou Strapi CMS ;
La maintenance de chaque plateforme, etc.
Au final, migrer votre site sous un CMS headless va considérablement augmenter votre budget site web.
Ce qui nous amène à la question suivante : quand devez-vous utiliser un CMS headless ?
Quand devez-vous utiliser un CMS headless ?
Ok, maintenant, vous savez ce qu’est un CMS headless, pourquoi vous devriez l’utiliser et ce qu’il vous en coûtera.
Mais est-ce que vous en avez besoin ?
Après tout, si votre site web fait déjà très bien l’affaire, pourquoi entamer une refonte de ce dernier ?
En réalité, la réponse à cette question dépend uniquement de vos besoins (et de ceux de vos clients). Si vous êtes dans l’une des situations suivantes, un CMS headless est sans aucun doute la meilleure solution pour vous :
vous avez besoin de plus de liberté et de flexibilité quant à la gestion et la conception de votre site web ;
vous voulez vous différencier de vos concurrents en proposant des parcours d’achat inédits ;
vous voulez améliorer le parcours d’achat de vos clients, mais vos développeurs sont limités par votre CMS ;
vous faites du marketing omnicanal, et en avez marre de devoir à chaque fois copier-coller vos contenus ;
votre site web a évolué et a besoin d’autres fonctionnalités présentes chez d’autres CMS.
Si vous vous reconnaissez dans l’un de ces cas, contactez notre chef de projet informatique. Nous vous aiderons à déterminer si oui ou non, un CMS headless est pertinent pour votre présence en ligne.
Comment choisir le meilleur CMS headless pour votre entreprise ?
Cher Lecteur,
En parcourant le web, vous tomberez sur d’innombrables CMS headless. Notamment :
les CMS monolithiques, mais transformables en headless grâce aux API REST : WordPress, Shopify, Drupal, etc ;
les solutions open-source : ghost CMS, Netlify, Tina CMS, Keystonejs, etc ;
les CMS headless propriétaires : Cockpit, Sanity IO, Contentful, etc.
Lequel est le plus adapté à votre situation ?
Eh bien, difficile à dire tant votre entreprise et vous êtes unique.
Alors, nous avons une autre idée : pourquoi ne pas en discuter lors d’un appel ?
Quand on pense à ce gaz à effet de serre, on pense immédiatement aux mines de charbons, aux pots d’échappement des voitures ou aux cheminées des usines.
Et pourtant, une autre source de pollution est très souvent oubliée par les défenseurs de la protection de l’environnement.
Spoiler, vous l’avez entre les mains : il s’agit du numérique.
Si au début des années 2000, la dématérialisation était parfois présentée comme un moyen de réduire l’empreinte écologique des entreprises, aujourd’hui… le constat est plus mitigé.
Preuve en est la conclusion d’une étude de l’ADEME et de l’ARCEP : 4 % des émissions de GES de la France proviennent des technologies de l’information ou TIC.
Hélas, cela se répercute aussi sur votre score ESG\RSE. Il baisse en partie à cause de vos logiciels-maison.
Heureusement, il existe une solution pour amoindrir l’impact de votre matériel informatique et faciliter la transition écologique de votre boîte : le green code.
Sommaire
Qu’est-ce que le green code ?
Pourquoi les applications ne sont pas optimisées ?
Quels sont les avantages du green coding ?
11 pratiques du green code à appliquer au sein de votre entreprise
Qu’est-ce que le green code ?
Développeur web assis dans un champ
Le green code, ou code informatique vert en français, est un code source allégé et optimisé autant que possible. Il s’agit d’une partie d’une démarche écologique plus large menée par les DSI : le green IT.
L’objectif ?
Obtenir un logiciel nécessitant moins de puissance de calcul, d’espace de sauvegarde, et surtout plus rapide.
Adopter l’éco-design pour votre application a trois avantages en termes de business et de compétitivité :
votre bilan carbone va chuter – à vous les certifications des labels écologiques ;
votre responsabilité sociétale va être revue à la hausse ;
vos clients seront plus heureux, car votre solution digitale sera plus efficace ;
vos équipements électriques et ceux de vos clients auront une plus grande durée de vie.
Seulement, vous vous en doutez, la plupart des logiciels sont loin d’être optimisés à 100 %.
Et c’est assez facile même pour vos clients de s’en apercevoir :
la batterie de leurs périphériques fond comme neige au soleil dès qu’ils allument votre application ;
vos produits digitaux sont affreusement lents.
Pour les internautes, ce sont des red flags : la plupart d’entre eux désinstalleront votre application ou quitteront votre site à l’instant.
Bref, si votre application est un obésiciel – un programme remplit de bouts de codes lents, dupliqués et nécessitant une puissance de calcul démesurée – il n’y a pas que votre chargé de responsabilité sociétale qui est concerné.
Vos commerciaux, marketeurs, chefs de projets informatiques et chargés du SAV le sont aussi.
Pourquoi les applications ne sont pas optimisées ?
Ordinateur émettant une fumée noire
Deux raisons expliquent ce problème:
les développeurs doivent souvent livrer des applications dans des délais serrés, ce qui réduit le nombre d’heures consacrées à l’optimisation du logiciel en développement ;
la loi de Moore.
Si vous n’êtes pas un aficionado de la programmation informatique, voici ce que dit cette loi édictée par Moore : « la puissance de calcul des ordinateurs doublera tous les deux ans ».
Édictée pour la première fois en 1971 et corrigée en 1975, elle s’est révélée exacte jusqu’au début des années 2020.
Et cette loi a eu un impact considérable sur les créateurs de logiciels : ils ont eu beaucoup plus de puissance de calculs que nécessaires pendant longtemps.
Exit les longues heures à analyser la taille des mémoires tampon pour gagner quelques kilo-octets.
Exit les multiples tests d’algorithmes et de techniques de parallélisation pour gagner quelques millisecondes de temps d’exécution.
Oui, ça a grandement contribué à diminuer les temps de développement. Par contre, cela a conduit à la production d’une montagne de codes informatiques inutiles, mal écrits et basés sur des algorithmes non-optimisés.
Sans surprise, ils tendent à augmenter la consommation de ressources sur les périphériques sur lesquels ils s’exécutent. Ce qui, à l’heure où les enjeux environnementaux et le réchauffement climatique sont des sujets sensibles pour les consommateurs, passe mal.
Concrètement, voici quelques moyens simples de repérer des codes non-optimisées sans avoir à faire un audit énergétique de votre logiciel :
Il utilise des langages de programmation et/ou des frameworks qui ne sont plus mis à jour ;
Les équipes techniques lui ajoutent régulièrement de nouvelles couches de codes pour repousser sa fin de vie malgré son obsolescence apparente ;
Il s’exécute sur un système d’exploitation trop différent de celui pour lequel il a été conçu.
Interface logicielle ouverte en plein milieu d’une fôret
Les avantages de minimiser l’impact environnemental de vos logiciels sont légion. En voici quelques-uns :
une architecture logicielle réalisant de plus grandes économies d’énergie ;
le renforcement de l’image de marque de votre entreprise auprès des consommateurs grâce à l’obtention de labels d’éco-conception (Green code lab, label Numérique Responsable, etc.) ;
des budgets moins élevés pour le remplacement de votre parc informatique, vu que ces derniers ont une plus grande durée de vie.
Maintenant que vous savez à quel point la rentabilité de votre entreprise peut croître grâce au green coding, passons au point suivant : quelles sont les pratiques de green coding ?
11 pratiques du green code à appliquer au sein de votre entreprise
Vous souhaitez éco-concevoir vos produits digitaux ? Voici quelques astuces qui peuvent vous aider :
utilisez des algorithmes optimisés au sein des modules de vos programmes informatiques ;
éliminez les fonctions inutiles au sein de votre programme ;
réduisez la quantité de bouts de code dupliqué, et créez des fonctions plutôt ;
refactorisez les fonctions non-optimisées ;
utilisez des structures de données efficaces et adaptées aux données que vous allez y stocker ;
utilisez les bons formats d’image — par exemple, assurez-vous que toutes vos images soient aux formats .jpg ou .WebP si vous créez un site e-commerce ;
évitez les chargements automatiques de ressources non-utilisées – à l’instar des vidéos d’arrière-plan ;
limitez le nombre de requêtes HTTP/HTTPS vers vos serveurs ;
développez votre logiciel selon une architecture micro-services ;
Vous trouvez ces explications techniques ? Retenez juste qu’ici, le mot d’ordre est de créer un logiciel consommant le moins de ressources informatiques possibles.
Et si vous souhaitez avoir des idées spécialement pour votre logiciel, site web ou application mobile, contactez notre chef de projet. Son œil d’expert vous aidera à trouver les modifications à apporter à votre code pour le rendre plus éco-responsable.