Qui détient la propriété intellectuelle de votre site web ?

Déesse Thémis, symbole de la Justice sur fond gris

Saviez-vous que vous pouvez être accusé de contrefaçon pour avoir modifié votre propre site internet ?

Ou encore être confronté à un avocat en propriété intellectuelle pour avoir dupliqué votre site web (développé à vos frais) ?

Ça semble surréaliste, et pourtant, c’est la tragique expérience que vivent certains webmasters.

En cause : le code de la propriété intellectuelle. Ou pourquoi est-ce que lorsque vous faites appel à une agence de création de site, vous ne récupérez pas tous les droits intellectuels de vos sites web.

Cher Lecteur,

Aujourd’hui, nous allons parler d’un sujet rarement évoqué dans le monde du développement web : la propriété intellectuelle des sites web, y compris ceux créés sur vos ordres et entièrement à vos frais.

Qui détient les droits de votre nouvelle application web ou mobile ?

Femme étudiant des textes
Femme étudiant des textes

Réponse courte : l’ensemble des droits moraux de votre site web reviennent à celui qui l’a développé. Et ce même si c’est vous qui avez ordonné la création du site et l’avez financé.

Oui, vous avez bien lu : au terme de sa prestation de création de sites, votre agence de communication vous transfère uniquement le monopole d’exploitation.

Selon le droit français sur les œuvres de l’esprit et celles audiovisuelles, le titulaire des droits patrimoniaux et moraux est… l’agence digitale qui a créé le site, et non vous. À part si la cession des droits est explicitement mentionnée dans les conditions générales de vente ou dans le contrat.

Ce que cela implique pour vous ? Absolument rien de positif. Voici quelques-uns des pouvoirs que l’agence ou le freelance aura toujours après la fin de votre contrat.

Vous ne pouvez pas faire de reproduction non-autorisée de votre propre site ou une imitation servile

Traduit dans un langage business, ça veut dire ceci : si vous ciblez une nouvelle niche ou un nouveau marché, même si vous êtes satisfait de votre site, vous ne pourrez pas en faire une copie.

Exit aussi la possibilité de vous servir du code source de base – qui est considéré comme une œuvre intellectuelle – comme base pour un template.

Oubliez aussi la refonte de votre site, car vous modifierez une œuvre de l’esprit protégée.

Le seul moyen pour vous de faire cela sera de rappeler votre prestataire et d’entamer une (coûteuse) négociation. Sinon, vous risquez à tout moment de comparaître devant un tribunal ou l’OMPI pour action de contrefaçon.

Votre prestataire peut légalement exiger que vous mentionniez son nom sur votre site web

Le responsable ici étant le droit à la paternité.

C’est le même principe qui s’applique sur les œuvres artistiques : vous aurez beau avoir payé comptant des tableaux signés Yinka Shonibare ou Léonard de Vinci, ils restent la propriété intellectuelle de leurs auteurs.

Vous ne pouvez pas modifier l’œuvre du développeur sans son autorisation

C’est sans doute l’une des clauses les plus contraignantes.

Imaginez un instant que vous décidiez de faire appel à un webdesigner pour retravailler les interfaces graphiques de votre site.

Ses wireframes auront beau optimiser le parcours d’achat et fluidifier l’expérience utilisateur, vous ne pourrez pas les implémenter… sans l’accord de votre précédent prestataire.

Encore une fois, rien ne vous empêche de le faire, mais sachez que le créateur de votre site pourra vous assigner devant un tribunal.

Sceptique ?

Voici un compte-rendu de justice qui illustre parfaitement ce qui peut vous arriver si vous n’êtes pas vigilant sur les clauses de votre contrat.

L’affaire Victoriaa, Estelle G. c face à Stéphane C. : Linkeo.com, un cas d’école pour les webmasters

Homme en costume en négociation avec deux autres personnes
Homme en costume en négociation avec deux autres personnes

27 janvier 2004,

Stéphane C exploitait deux sites internet dont les noms de domaines étaient : www.elag-ouest.com et www.elag-ouest.eu.

Ce jour-là, il confie l’hébergement, la gestion du nom de domaine et le référencement SEO du premier site à l’agence de webmarketing Linkeo.

Le 15 novembre 2007, il fait de même pour le second site, mais choisit la société de web-marketing Victoriaa. De plus, notre entrepreneur fait aussi appel à ladite société afin de créer des contenus publicitaires.

Avançons notre horloge jusqu’à la fin 2008.

À ce moment, Stéphane C souhaite unifier l’hébergement de ses deux sites, et choisit comme hébergeur Linkeo. De plus, il signe aussi un contrat de cession et un contrat locatif de son site web – celui avec l’extension .eu – avec Linkeo, afin d’en tirer des redevances.

Et c’est là que le drame juridique commence.

En effet, la société chargée du site .eu n’est pas du tout d’accord avec l’usage que Stéphane.C a fait de sa création. Et sans surprise, elle entame des procédures… qui se termineront en 2011 !

Cher Lecteur,

Nous avons résumé l’affaire dans ses grandes lignes, mais si vous souhaitez en apprendre plus, le site legalis l’a parfaitement documentée.

Hélas pour notre entrepreneur, le jugement de la cour d’appel n’était pas en sa faveur. Nous citons : « il y [avait] lieu d’admettre qu’en faisant reproduire l’œuvre [du premier prestataire] sans son accord afin de pouvoir l’exploiter sous un autre nom de domaine, [le client avait] commis à l’encontre [du prestataire initial] un acte de contrefaçon ».

La messe était dite. Et les sanctions financières aussi.

Comment obtenir tous les droits intellectuels et moraux sur votre site web ?

Il existe une méthode simple pour éviter des conflits juridiques : choisissez une bonne agence web honnête et assurez-vous que le transfert des droits de propriété intellectuelle soit clairement mentionné dans votre contrat.

Car si vous tombez sur une mauvaise agence web, celle-ci peut revenir chercher des revenus supplémentaires… accompagnée d’un cabinet d’avocat.

En effet, selon le droit français, la société bénéficiaire dispose de toute la propriété intellectuelle si le contrat inclut une clause de cession. De plus, ses clauses doivent respecter quelques formalités :

  • chaque droit relatif à la propriété littéraire et artistique doit être clairement mentionné dans l’acte de cession et faire l’objet d’une clause ;
  • Le domaine d’exploitation de vos (futurs) droits doit être clairement délimité, notamment sa durée, son lieu et sa destination.

En plus de ceci, lisez attentivement les CGV des contrats de votre prestataire. En effet, certaines agences web comme Poyesis vous confèrent la propriété de tous les droits de tous les éléments de votre site web. D’autres non.

7 éléments de votre site web que vous devez toujours protéger

Cher Lecteur,

Ne signez pas un quelconque devis ou contrat avant d’être certain que les 7 éléments suivant vous reviendront (légalement) au terme de la création de votre site internet :

  • tous les éléments de votre charte graphique (logos, identité visuelle, signes distinctifs, etc.) ;
  • tous les dessins et modèles utilisés pour le webdesign ;
  • votre nom de domaine ;
  • tous les visuels fournis par votre graphiste ;
  • les contenus (textes, chartes éditoriales, maquette des mises en page…) ;
  • les bases de données ;
  • le code source de votre application web.

Ces éléments sont à prendre en compte lorsque vous déciderez de choisir de développer votre site from scratch ou via un CMS. En effet, si vous utilisez un CMS propriétaire, vous n’aurez jamais la totalité des droits sur votre code source.

Et pour finir, nous avons une bonne nouvelle à vous annoncer. Si vous faites appel à Poyesis pour n’importe lequel de vos projets digitaux, vous obtiendrez automatiquement tous les droits sur votre création. Y compris tous les accès administrateurs.

Alors que dites-vous de nous contacter afin de discuter de votre projet ?

Développement logiciel : à la régie ou au forfait ?

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Devez-vous payer le temps passé sur votre projet ou juste payer le résultat ?

Au moment de choisir le freelance ou l’agence qui aura la lourde tâche de donner vie à votre application, cette question revient sans cesse : devez-vous opter pour une faction à la régie ou au forfait ?

Nous avons compilé pour vous les pour et les contres de chaque mode de facturation. Bonne lecture.

Facturation à la régie : louez des professionnels

Homme travaillant sur un laptop
Homme travaillant sur un laptop

Si vous avez des besoins extrêmement évolutifs ou recherchez un consultant pour épauler votre DSI, cette option est parfaite.

Dans une facturation à la régie, vous louez les moyens techniques et humains nécessaires à la réussite de votre projet. Votre agence de développement web a alors une obligation de moyens envers vous.

En tant que donneur d’ordre, c’est votre responsabilité de monitorer le travail des équipes de programmeurs. Et ce, même si l’ESN (entreprise de société numérique) avec laquelle vous travaillez met à votre disposition un chef de projet dédié.

Les avantages de la facturation à la régie

Les avantages du développement informatique à la régie tiennent en un mot : flexibilité. Plus exactement :

  • vous avez une grande flexibilité dans votre gestion budgétaire ;
  • vous pouvez modifier votre cahier des charges fonctionnelles et rajouter des fonctionnalités à tout moment ;
  • votre application est développée de manière itérative ;
  • vos équipes bénéficient des services d’un consultant informaticien.

Toutefois, ces bienfaits apportent aussi leurs lots d’inconvénients.

Les inconvénients de la facturation à la régie

Pouvez-vous imaginer vous lancer dans un voyage sans planifier votre route ou les ressources dont vous aurez besoin ?

Sûrement pas. Car vous savez que les chances d’atteindre votre destination seront extrêmement minces.

C’est exactement la même chose avec la facturation à la régie : il n’y a aucun expert de l’infogérance ou de l’ingénierie logiciel pour assumer le rôle de gestionnaire de projets informatiques.

En détails :

  • vous n’êtes pas certain d’avoir une solution logicielle viable au terme du cycle de développement ;
  • votre prestataire n’a absolument aucune obligation de résultat envers vous (vous misez sur la confiance) ;
  • vous devrez passer plus de temps à monitorer les équipes d’ingénieurs logiciels et de programmeurs mis à votre disposition.

Enfin, l’absence de cahier des charges précis n’est jamais souhaitable lorsque l’on travaille avec un professionnel du web. Pourquoi ? Parce que vous risquez de devenir la vache à lait de votre prestataire. Littéralement.

Autant de problèmes que vous pouvez éviter en optant pour le mode de facturation suivant.

Facturation au forfait : payez uniquement votre produit fini

Dans un monde idéal, votre seule préoccupation serait d’avoir le meilleur produit digital.

Ni les délais, ni les limites budgétaires ne viendraient freiner votre créativité.

Hélas, nous ne sommes pas dans ce monde idyllique : vous voulez une application fonctionnelle dans un délai précis et selon un budget (très) précis.

Et c’est là qu’entre en jeu la facturation au forfait : vous payez uniquement le produit, et non les efforts nécessaires à sa création.

En optant pour un développement informatique dont le prix est établi selon la facturation au forfait, vous paierez un montant fixe.

Peu importe les imprévus, les pannes, les accidents… votre agence web a une obligation de résultat : elle doit vous livrer un produit parfaitement fonctionnel et conforme à votre cahier des charges.

Le meilleur pour la fin : elle prend en charge la gestion des risques de votre projet. Autrement dit, en cas de soucis, toute la responsabilité juridique du problème est transférée à l’agence. Mieux encore, en cas de retard sur le planning, vous pouvez exiger des compensations.

Les avantages de la facturation au forfait

En voici quelques-uns :

  • vous contrôlez mieux votre budget et limitez les risques de dépassement budgétaire (la hantise des responsables et des DSI) ;
  • vous êtes certain d’obtenir une application fonctionnelle et conforme à vos attentes ;
  • en cas d’incidents, la totalité de la responsabilité est prise en charge par votre SSII ;
  • le planning de livraison et de déploiement est connu à l’avance.

Hormis ces avantages, vous devrez aussi faire face à quelques inconvénients.

Les inconvénients de la facturation au forfait

Contrairement à la facturation à la régie, opter pour un forfait vous impose une certaine rigueur. Ce qui a son lot d’inconvénients :

  • vos ingénieurs informatiques doivent passer plus de temps sur la conception du cahier des charges de votre projet ;
  • en cas d’ajout de fonctionnalités trop éloignées de celles initialement prévues, vous devrez parfois renégocier avec votre SSII partenaire.

Vous l’avez sans doute remarqué : la clé pour éviter ces inconvénients est de bien ficeler votre projet en amont. Plus vous êtes précis sur les choix techniques (React ou Flutter pour votre application mobile ? développement sur-mesure ou CMS? template ou headless sous Shopify ?), moins vous êtes exposé à ces risques.

Comment réussir son développement informatique basé sur une facturation au forfait ?

D’emblée sachez-le : sous son air idyllique, la facturation au forfait n’est pas exempte de mauvaises surprises, surtout si elle émane d’une mauvaise agence web.

Ainsi, la condition sine qua non d’un contrat basé sur ce mode de facturation est que le cahier des charges soit parfaitement défini. Une agence sérieuse poussera ses ingénieurs informatiques à questionner chaque élément de votre cahier des charges. D’ailleurs, s’il est incomplet, elle vous aidera à le finaliser avant de commencer à développer votre logiciel.

Par contre, si la société informatique en face n’est pas fiable, elle s’empressera de vous faire signer le contrat. Et ce, en sachant pertinemment qu’elle sera incapable de vous livrer et que vous ne pourrez pas vous plaindre. La faute à des spécifications incomplètes.

Au final, lequel choisir ?

Vous hésitez entre la flexibilité de la régie et la sécurité du forfait ?

Que diriez-vous d’avoir les avantages des deux modes de facturation ? C’est ce que Poyesis vous propose.

En collaborant avec nous, vous serez facturé au forfait, mais avec des avantages en plus :

  • nos ingénieurs en génie logiciel vous aide à définir toutes vos spécifications ;
  • votre application est conçue de manière itérative selon la méthodologie agile ;
  • vos feedbacks et les retours de vos tests-utilisateurs sont pris en compte dans un processus d’intégration continue ;
  • nous allouons toujours tous les programmeurs nécessaires à votre projet en interne, raison pour laquelle nous ne travaillons pas sur plus de 5 projets simultanément ;

Souhaitez-vous-en apprendre plus sur ce mode de facturation au forfait revisité par Poyesis ? Ou discuter de votre projet digital ?

Contactez-nous et nous vous répondrons rapidement.

Comment créer un site internet minimaliste ?

Ordinateur affichant un site web minimaliste

Vous êtes-vous déjà retrouvé totalement désorienté face à une page web ? À vous demander ce que vous devez faire ? Où se trouve l’information que vous cherchez ?

Sûrement que oui. Et ce d’autant plus si vous avez connu le web à ses premières heures.

En tant que propriétaire du site ou webmaster, avoir un site web incompris des internautes est le pire cauchemar qui puisse vous arriver.

Pourquoi ? Parce que très souvent, ces internautes s’en vont vers des sites avec une meilleure conception graphique. Généralement un site avec une mise en page minimaliste.

Et justement, aujourd’hui, nous vous proposons de voir ensemble comment créer un site internet avec un design minimaliste.

Qu’est-ce qu’un site web minimaliste ?

Un site web minimaliste est un site avec un design épuré de tous les éléments qui ne sont pas à 100 % utiles. Et ce, sans pour autant sombrer dans l’austérité comme le font encore certains sites vitrines.

L’objectif de la conception de sites web minimaliste est simple : transmettre efficacement votre message à l’internaute et l’aider à se concentrer uniquement sur ce qui compte.

Ainsi, si vous décidez d’adopter un design minimaliste, vous devrez constamment jongler entre esthétisme et fonctionnalité. D’emblée, sachez-le : si vous réussissez, vous aurez de nombreux avantages.

3 raisons d’opter pour un design épuré sur votre site web

Sans plus tarder, les voici.

1- Améliorer l’UX design et l’expérience utilisateur

S’il ne faut retenir qu’une raison, ce serait celle-ci : un site web avec un design épuré améliore grandement l’expérience utilisateur de vos internautes.

Sceptique ?

Voyez par vous-même à quel point la navigation du site de Airbnb est fluide. Vous savez exactement ce que le site attend de vous (et vous trouvez immédiatement le contenu qui vous intéresse).

Page d'accueil épuré du site de Airbnb
Page d’accueil épuré du site de Airbnb

Pouvez-vous dire la même chose lorsque vous atterrissez sur la page du site developpez.com ?

Page d'accueil du site de developpez.com
Page d’accueil du site de developpez.com

2- Améliorer vos taux de conversion

Vous verrez rarement une entreprise dire ouvertement à ses abonnés qu’elle procède à une refonte graphique de son site pour améliorer son taux de conversion.

Pourtant, c’est bien souvent l’une des raisons phares qui poussent les spécialistes du webmarketing à le faire.

En optant pour un site épuré, vous enlevez absolument tout ce qui peut distraire l’internaute de ce qui compte : vos boutons d’appel à l’action.

Car si vos internautes n’arrivent pas jusqu’à vos CTA, comment génererez-vous des ventes ? Comment augmenterez-vous votre base de données client ?

Raison pour laquelle la tendance des sites épurés fait fureur depuis tant d’années. Elle permet aux webdesigners de contourner la saturation publicitaire des internautes avec succès.

3- Améliorer les performances de votre site internet

Design épuré = moins de contenu.

Vous savez ce que cela signifie pour vous ? Que vos pages web chargeront moins d’éléments tels que des images, des fichiers de code JavaScript, HTML/CSS et des médias.

Conséquence : vous gagnerez plusieurs (précieuses) secondes de temps de chargement.

En prime, votre budget dédié à la maintenance de votre site web fondra comme neige au soleil. Souvenez-vous, vous aurez peu de contenu à mettre à jour et un site au design intemporel.

5 astuces pour créer un site web avec un design épuré

Enfin, nous y voilà dans le cœur de l’article : comment créer un site web avec un design minimaliste.

Sans plus tarder, voici 5 astuces qui vous permettront d’avoir un site web répondant aux codes esthétiques du minimalisme.

1 – Faites la part belle aux espaces vides ou blancs

Vous vous souvenez du site web de Airbnb présenté plus haut ?

Avez-vous remarqué le grand nombre de surfaces blanches ou vides ?

Sachez-le, c’est fait exprès : cela permet à vos yeux de se reposer, limitant ainsi la fatigue visuelle.

De plus, en insérant des espaces blancs dans vos pages web, vous améliorez l’architecture de vos pages. Alors pourquoi s’en priver ?

Toutefois, utilisez cette technique avec modération. Sinon, votre site web risque au final de ne rien contenir du tout.

Un exemple valant 1000 mots, voici exactement ce qu’il ne faut pas faire : la page d’accueil de Yahoo!

Page d'accueil de Yahoo!
Page d’accueil de Yahoo!

Voyez-vous le problème ?

Il y a tellement d’espaces blancs que vous êtes obligé de scroller… alors que vous n’avez encore presque rien lu.

2 – Limitez la quantité de boutons d’appel à l’action

Les boutons d’appel à l’action…

Pouvez-vous concevoir un site web sans penser à ses indispensables boutons ? Certainement pas.

Les CTA sont les passerelles qui vous permettent de faire avancer les internautes dans votre tunnel de vente marketing. De visiteur à lead puis prospect, votre utilisateur navigue sans cesse de CTA en CTA jusqu’à ce qu’il vous passe commande.

Alors une question se pose : combien de CTA devez-vous mettre sur l’interface de votre site web ?

Hélas, il n’y a pas de réponse figée dans le marbre.

Néanmoins, il existe quelques recommandations générales que vous devez absolument suivre :

  • évitez les appels à l’action agressifs et sur-optimisés, comme ces pop-ups qui empêchent de naviguer sur le site ;
  • ne mettez pas deux appels à l’action concurrents côte à côte ;
  • mettez un seul CTA sur votre page si l’utilisateur n’a pas à la faire défiler pour lire tout le contenu.

Ces recommandations peuvent sembler simples, et pourtant. Combien de fois êtes-vous arrivé sur des sites web où une armée de pop-ups tenaces vous attendaient de pied ferme ?

Combien de fois avez-vous été interrompu plusieurs fois alors que vous lisiez un contenu sur le web ?

Pour respecter les codes de la conception de sites minimaliste, évitez de vous retrouver dans l’une de ces catégories.

3 – Faites cohabiter le design et le contenu

Cette phrase peut sembler abstraite… jusqu’à ce que vous vous lanciez dans la création de site avec un webdesigner et un créateur de contenus.

En effet, ce créa passionné par l’esthétique, fera tout pour vous fournir des wireframes d’une beauté incomparable. Bien sûr, il intégrera de l’espace pour vos contenus sur chaque page, mais est-ce que les dimensions prévues seront-elles les bonnes ?

Par exemple, votre site intègre une page de vente et votre webdesigner vous fournit une maquette web avec deux blocs réservés aux textes. Arriverez-vous à faire tenir toutes les superbes promesses de votre produit à l’intérieur ?

Peut-être que oui. Peut-être que non.

De plus, votre créateur de contenus aura d’autres priorités que celles de votre graphiste web. Ainsi, à ses yeux, le référencement naturel SEO sera de loin plus important que la gestion du responsive design.

Sans surprise, l’ergonomie de votre site va en pâtir, ce qui est un mauvais signal pour les moteurs de recherche (et pour les utilisateurs).

Raison pour laquelle en tant qu’éditeur du site, vous devez absolument faire travailler votre graphiste et votre producteur de contenu ensemble. Ne vous contentez pas de remplir les espaces réservés aux textes avec du lorem ipsum.

Sinon, vous devrez réorganiser l’interface graphique de vos pages après-coup, et cela se ressentira négativement sur votre web-design.

4 – Respectez la règle des trois clics

La règle des trois clics stipule ceci : « tout contenu d’un site web doit être accessible en haut plus 3 clics à partir de la page d’accueil ».

Autrement dit, l’architecture de votre site et votre menu de navigation doivent être facilement compréhensibles et permettre de trouver rapidement toutes les pages. Ce qui peut vite devenir compliqué si votre site a beaucoup d’informations ou de pages de catégorie.

Mais la récompense en vaut la peine : rien ne rapproche plus un internaute de l’étape de fidélisation qu’un site web bien conçu. Et rien ne le chasse plus vite qu’un site mal organisé.

Pour être certain que votre site web respecte ce critère, rassemblez quelques personnes et faites des tests utilisateurs. Vous risquez d’être surpris par les résultats.

5 – Utilisez trois couleurs maximum

Si votre webdesigner vous présente une palette graphique avec un florilège de couleurs, prenez garde. Cela risque de rendre la navigation confuse et d’embrouiller vos futurs internautes.

Ainsi, votre schéma de couleur doit contenir :

  • la couleur principale, généralement une couleur vive ou neutre ;
  • une couleur secondaire, vive ou neutre également ;
  • optionnellement une couleur tertiaire que vous utiliserez beaucoup moins que les deux autres.

En respectant cette règle, vous êtes certain que votre utilisateur ne sera pas distrait et ira à l’essentiel.

Sceptique ? Regardez à quel point il est difficile de rater le bouton d’appel à l’action de la page d’accueil du site de redacteur.com.

Page d'accueil de redacteur.com
Page d’accueil de redacteur.com

Avez-vous réussi à repérer le bouton d’appel à l’action du site officiel de l’école d’art de Yale ?

Page d'accueil de l'école d'art de Yale
Page d’accueil de l’école d’art de Yale

En tout cas nous non.

Mais il y a au moins une chose que nous savons : si vous souhaitez éviter de voir votre site web finir dans une compilation des sites web les plus mal conçus de HubSpot, écrivez-nous.

Non seulement, nous pouvons vous aider à peaufiner votre webdesign, mais en plus, nous pouvons discuter de tout votre projet digital. Alors qu’attendez-vous pour discuter avec l’un de nos chefs de projet ?

7 signes d’une mauvaise agence web

Dans votre quête de l’agence web idéale, vous avez croisé les sites internet de plusieurs prestataires.

Tous vous promettent de mettre à votre disposition les expertises dont votre projet a profondément besoin. Parmi elles, certaines répondent d’ailleurs parfaitement aux 5 critères d’une bonne agence de communication.

Mais vous vous posez une question : comment reconnaître les mauvaises agences digitales parmi celles-ci ?

Heureusement pour vous, nous avons listé 7 red-flags qui vous permettront de reconnaître les mauvaises agences SEO en un clin d’œil.

1 – Elles n’ont aucune référence

Avec le développement du web, n’importe qui peut s’ériger en tant que prestataire en marketing web et en communication.

D’ailleurs, nous sommes certains que vous avez déjà croisé des prestataires qui se vantaient d’avoir des expertises rarissimes et avec des titres en anglais ronflants. LinkedIn regorge de ce type d’agence marketing.

Heureusement, vous avez un moyen très simple de vérifier si l’agence de votre choix possède bien les compétences qu’elle prétend : allez vérifier leurs références sur le web.

Subitement, vous verrez des profils aux allures très professionnelles n’avoir absolument aucun portfolio.

Aucun site vitrine. Aucune page web. Aucun avis client. Absolument rien.

Vous sentez le red flag à plein nez n’est-ce pas ?

Attention toutefois : l’absence de références n’est pas un problème si le prestataire est un novice et l’assume clairement. Par contre, si c’est un novice qui veut se donner des allures d’expert chevronné, prenez vos jambes à votre cou.

Autre point qui mérite votre attention : vérifiez toujours que les références sont valides. Parce que oui, certaines agences web créent des références client de toute pièce ou les achètent.

Un conseil : fuyez-les comme la peste.

Pour dénicher ces fausses références, prenez votre téléphone et appelez les contacts mentionnés. Ou alors, faites-leur un mail.

2 – Elle vous promet monts et merveilles à prix cassés

Cher Lecteur,

Honnêtement, n’aimeriez-vous pas avoir le génie d’Aladdin comme agence web ?

Une agence de communication qui, qu’importe votre demande, le fait rapidement, à prix cassé et parfaitement ? Le tout avec un degré d’expertise et de précision sans égal ?

Hélas, nous ne vivons pas dans le monde de Disney et le génie d’Aladdin n’existe pas.

Ainsi, seules les agences les plus grandes peuvent être comparées au génie d’Aladdin – mais faites une croix sur les économies.

Faites attention aux agences qui disent qu’elles peuvent tout faire

Ainsi, si une agence web vous promet de gérer absolument toutes vos nouvelles demandes en un temps record et pour presque rien, méfiez-vous : elle risque de ne pas tenir ses engagements et elle le sait parfaitement.

Une agence qui est spécialisée dans l’acquisition de trafic et le growth marketing peut vous accompagner sur tout ce qui touche au développement de votre audience. Par contre, il y a peu de chances qu’elles disposent des ressources en interne pour le développement d’applications métier.

Attention ici aussi à ne pas généraliser : si elle dispose d’une excellente notoriété, c’est possible qu’elle ait des ressources compétentes en interne. Si ce n’est pas le cas ou qu’elle est nouvelle, soyez vigilant.

Comment détecter qu’une agence vous vend des prestations qu’elle ne maîtrise pas ?

Un moyen simple de vérifier si l’agence webmarketing de votre choix est fiable consiste à lui demander l’impossible.

Par exemple, demandez-lui si elle peut améliorer le référencement Google de vos pages web. Ensuite, demandez si elle vous garantit de placer votre site sur la première page des moteurs de recherche en une semaine.

Écoutez bien sa réponse : si elle vous répond oui, alors fuyez, le référencement naturel prend au minimum 6 mois pour améliorer votre position SEO dans les résultats de recherche.

Autre exemple : si vous souhaitez créer un site d’e-commerce en headless ou custom, demandez si c’est possible d’avoir tous vos livrables en 1 semaine. Si votre interlocuteur vous répond oui, tournez vos talons, car seul l’usage de templates permet de faire cela.

3 – Elle a une mauvaise stratégie de communication

En bon homo sapiens du 21e siècle, votre premier réflexe sera sans doute d’analyser la présence de l’agence sur les médias sociaux.

Et vous avez raison.

Après tout, le rôle d’une agence est de vous générer des prospects de manière directe (via l’inbound marketing, Google adWords ou n’importe quel ads) ou indirecte (développement web, création d’application métier).

Alors que penser des agences qui brillent par leurs absences des réseaux sociaux et des sites de notation (Malt, Trustpilot) ? Attention, danger.

Si ni le chargé de communication de l’agence ni l’un des fondateurs ne communique régulièrement sur le web, attention. Si elle communique quotidiennement, soyez attentif à la qualité de sa stratégie de communication.

Par exemple, si vous cherchez une agence de webdesign et que les visuels qu’elle publie sont de mauvaise qualité, n’espérez pas de miracle de leur graphiste.

Même son de cloche si vous cherchez une agence spécialisée dans les CRM, dans l’acquisition de trafic ou la gestion du SAV. Dans l’éventualité ou ses pages sont inondées d’avis négatifs… vous connaissez la suite.

4 – Les livrables de son portfolio sont quasi-identiques

Plus haut, nous avons parlé du danger que représente l’absence de portfolio.

Mais un portfolio dont tous les éléments se ressemblent n’est guère mieux.

Pire encore, il traduit que l’agence avec laquelle vous discutez se contente de copier-coller des éléments sur des templates.

Votre image de marque, votre branding, votre parcours client, votre expérience utilisateur, vos mots-clés longue-traîne cibles… rien de tout ça ne sera pris en compte.

Nous devons cependant apporter une nuance. En effet, travailler avec des agences web spécialisées uniquement dans un domaine est parfois bénéfique.

5 – Elle prétend connaître votre domaine alors que c’est faux

Honnêtement, il est difficile pour un chef d’agence web de maîtriser à la perfection tous les secteurs d’activités. En particulier les domaines techniques.

Si c’est votre cas, alors attendez-vous à devoir expliquer plusieurs mots de votre jargon à votre interlocuteur. C’est tout à fait normal.

Par contre, si celui-ci prétend connaître tous vos termes, mais que vous vous rendez compte que c’est faux… vous voyez le red flag venir ?

Et pour cause : cela signifie que seule votre signature en bas du contrat l’intéresse et qu’il est prêt à sauter toutes vos explications jusqu’à l’obtenir.

6 – Elle vous force à choisir sa solution d’hébergement web pour vos solutions SaaS et web

Étonnamment, certains prestataires défendent mordicus l’idée selon laquelle vous ne serez pas capable de gérer vous-même votre content management system.

Ainsi, après vous avoir livré vos CMS certaines agences… ne vous donnent pas les accès administrateurs !

Si dans le contrat, vous lisez une telle chose, ne tournez pas de long en large : fuyez !

Pourquoi nous disons cela ? Pour au moins 2 raisons :

  • parce que c’est votre produit et vous en êtes le seul propriétaire ;
  • parce que ce type d’offre inclut généralement un contrat de maintenance qui vous empêche de chercher un meilleur prestataire.

D’ailleurs, sachez qu’il n’y a pas que votre système CMS qui peut être pris en otage. Certaines agences de communication feront de même avec votre hébergement web.

Vous aurez toutes les clés administrateurs, mais serez forcé d’héberger votre site internet chez l’hébergeur web de votre agence. Ou carrément dans ses propres serveurs web.

Peu importe à quel point la négociation est rude, n’acceptez jamais cela : vous deviendrez dépendant de l’agence. De son infrastructure. De ses ressources.

Et surtout, vous risquez d’avoir des surprises désagréables lors de la résiliation de votre contrat.

Chez Poyesis, nous pensons que lorsque vous nous faites confiance pour donner vie à votre projet digital, il vous appartient totalement. Par conséquent, une fois le développement terminé, nous vous remettons tous les accès et toutes les clés.

7 – elle ne se soucie pas de votre projet

Ça y est !

Après avoir écumé le web pendant de longues heures, vous avez trouvé l’agence qui correspond à vos critères. Ensuite, vous l’avez contacté.

Et là, c’est la douche froide : peu importe à quel point vous expliquez votre projet, votre interlocuteur ne pense qu’à vous faire signer.

Pire encore, il/elle ne vous fait aucune proposition ni sur votre stratégie web ni d’audit SEO des pages de votre site web.

Soyons honnêtes, si vous êtes en face d’une mauvaise agence web pareille, allez-vous signer ?

Certainement pas.

Le risque avec ce type d’agence est qu’une fois que vous aurez signé le chèque, votre avis ne soit plus pris en compte. Pour éviter cela, tournez-vous vers des agences qui utilisent les cérémonies agiles.

C’est donc un red flag sur lequel vous devez être intransigeant. Sous peine de voir votre projet réduit à un simple copier-coller de stratégies webmarketing ou de templates HTML.

Pire encore si elle ne vous dit pas clairement si elle créera votre site via un CMS (WordPress, Drupal, etc.) ou une solution sur-mesure.

Justement, souhaitez-vous discuter de votre projet digital ? Contactez-nous et nous en parlerons plus en profondeur.

 

Choisir son agence web : 5 critères incontournables

3 hommes assis face à un PC discutant dans les locaux d'une agence

Choisir son agence web est une étape incontournable dans la réalisation d’un projet digital. Dans votre quête de l’agence web idéale, vous avez rencontré une flopée d’agences.

Toutes vous promettent de réaliser votre projet digital, de vous fournir un travail irréprochable… mais vous et nous le savons, toutes ne sont pas capables de le faire. Sinon des sites de notation comme Trustpilot n’auraient pas pignon sur rue.

Une question se pose alors : Comment choisir son agence web ? Comment trouver LA perle rare qui saura combler vos attentes ?

Pour vous aider à dénicher la meilleure agence web pour votre projet, nous vous avons préparé une liste de 5 critères à absolument regarder.

Mais avant, penchons-nous sur les pré-requis pour trouver votre agence web.

Pré-requis : délimiter ses besoins avant de choisir son agence web

Impossible pour nous de ne pas aborder ce point. Connaissez-vous réellement ce dont vous avez besoin ?

Savez-vous quels sont vos besoins marketing ? Vos besoins stratégiques ? Vos besoins en termes de fonctionnalités.

Maîtrisez vos besoins sur le bout des doigts vous permettra d’éliminer rapidement la grande partie des agences web de votre liste.

Une fois que vous êtes sûr de vous, il est temps de vous pencher sur les critères de choix d’une agence web.

Critère n°1 : quel est le domaine d’expertise de l’agence web ?

Femme présentant une liste d'inforgraphies/portefolio

Sous l’appellation « agence web », vous trouverez une multitude de prestataires offrant des services radicalement différents.

Pour vous donner une idée, voici les services les plus courants fournis par les agences web :

  • la création de site d’e-commerce ou d’une boutique en ligne ;
  • la création de site internet vitrine ;
  • la refonte de site web ;
  • le développement de logiciels et d’applications métiers ;
  • la publicité display ;
  • la rédaction web ;
  • le référencement SEO ;
  • la gestion de contenu ;
  • la stratégie marketing ;
  • le community management.

Par conséquent, assurez-vous que l’agence possède bien les compétences nécessaires à votre projet en interne. Et nous insistons sur « En interne ». Car il n’est pas rare que les agences SEO fassent appels à des développeurs indépendants ou des rédacteurs en freelance.

En soi, cela n’est pas un problème. Du moins tant qu’il y a un membre de l’agence qui est capable de monitorer le travail des freelances. Et qui, de préférence, possède une réelle expertise sur le sujet.

Comment savoir si une agence web est compétente sur un sujet ?

La réponse est simple : regardez les profils des membres de l’agence.

En effet, les agences digitales postent fréquemment les profils de leurs membres sur leurs sites web. Chez Poyesis, vous les verrez sur notre page dédiée à nos (formidables) collaborateurs.

D’un coup d’œil, vous pourrez repérer les parcours professionnels, les expertises et les recommandations des membres de l’agence. Et s’il n’y en a pas, libre à vous de faire une recherche sur LinkedIn, Malt et d’autres sites spécialisés.

Comment voir les réalisations d’une agence digitale ?

Savoir que l’agence est compétente est une excellente nouvelle. Voir ses anciennes réalisations est encore mieux.

Pour avoir un aperçu de la qualité des livrables de l’agence, rien de plus simple : allez regarder ses pages Facebook, Twitter et LinkedIn.

À chaque fois qu’elles finissent de créer une application web/mobile ou qu’elles signent un nouveau partenariat, les agences le poste sur leurs réseaux sociaux.

Et si l’agence n’a pas de page sur les réseaux sociaux, ne paniquez pas : regardez celles de leurs fondateurs. Par exemple, si vous vous intéressez à ChatGPT, vous trouverez plus d’informations en suivant le fil tweeter de Sam Altman – le CEO d’OpenAI- que sur celles d’OpenAI.

En observant les sites internets créés par l’agence qui vous intéresse, posez-vous les questions suivantes :

  • Est-ce que les sites internets sont responsive design (est-ce qu’ils s’affichent correctement sur mobile) ?
  • Est-ce que les sites sont ergonomiques ?
  • Est-ce que les sites sont optimisés pour les moteurs de recherche ?

Ces questions sont valables si vous souhaitez créer un site internet ou développer une application web/mobile. Si ce n’est pas votre cas et que vous souhaitez plutôt renforcer votre communication digitale, intéressez-vous à d’autres facteurs. Notamment :

  • la beauté des graphismes créés par l’agence ;
  • la cohérence des identités visuelles définies par celle-ci ;
  • la personnalité des contenus et des illustrations fournis par l’agence ;

Dans l’éventualité où vous êtes satisfait de leurs précédents travaux, vous êtes prêt à passer à l’étape suivante.

Critère n°2 : est-ce que l’agence comprend vos besoins ?

Deux hommes en veste discutant et souriant

À ce stade, il n’est pas encore question de vous rapprocher de l’agence.

Ici, vous devez vous demander si votre (future) agence web partenaire sera capable de comprendre vos besoins et de s’adapter en conséquence. En d’autres termes, est-ce qu’elle fait uniquement des copier-coller de template via des CMS  ou produit-elle des solutions web sur-mesures ?

Pour le savoir, rien de plus simple : analyser leurs précédentes réalisations.

Si toutes sont faites à partir du même template ou se ressemblent trop, c’est un red flag : prenez vos jambes à votre cou.

Par contre, si vous trouvez des sites faits from scratch à partir de framework comme React Native ou flutter, ou encore des sites headless, c’est une bonne nouvelle.

Mais le moyen le plus fiable reste de regarder la méthode de gestion de projet utilisée par votre agence cible. Si celle-ci est une adepte de la gestion de projet en mode agile, alors vous êtes certain que votre avis sera pris en compte pendant tout le développement de votre produit.

A contrario, si elle vous contacte uniquement pour vous remettre le produit final, ce n’est pas bon signe.

Critère n°3 : le prix

Liasse d'argent en dollars

Pour citer Stephen King « You Pay What You Pay for » (traduit dans la langue de Molière, “vous payez pour ce que vous obtenez”).

Cet adage est plus que vérifié quand il s’agit des prestations digitales.

Vous trouverez sur le web une flopée de prestataires affichant fièrement des prix ridiculement bas. Et très souvent, un prix bas cache un manque d’expérience ou de compétences sur le sujet.

Des manquements qui se manifestent par des produits finaux de qualité parfois… disons douteuses.

Attention toutefois : nous ne disons pas qu’un prix bas est synonyme de mauvaise qualité. Et encore moins qu’un prix élevé est synonyme d’excellent produit.

Là où les prix deviennent vraiment intéressants, c’est parce qu’ils vous permettent de savoir ce à quoi vous devez vous attendre. En effet, certains prestataires vous proposeront des prix standards quel que soit votre projet. Pour de telles agences, développer un site web équivaut à modifier un template sous WordPress ou Shopify et à vous le fournir.

N’attendez pas d’elle qu’elle tienne compte de votre stratégie digitale ou de votre web-marketing lors de la conception de vos pages web.

Mais les prix, ou plutôt le mode de facturation, peuvent aussi révéler d’excellentes surprises. Ainsi, une agence qui facture uniquement au forfait vous démontre clairement qu’elle a confiance en elle – vu qu’elle endosse tous les risques liés aux retards et au dépassement du budget du projet.

A contrario, une facturation à la régie, ou à l’heure, surtout si votre projet web est capital pour vos affaires, n’est pas un bon signe – en cas de défaillance de la part de l’agence, c’est vous qui paierez, pas elle.

Critère n°4 : la réactivité et la disponibilité de l’agence

Imaginez un instant…

Après avoir lancé votre site d’e-commerce, vous décidez de lancer une promotion sur vos produits.

Tout se passe bien, mais vous constatez un taux de rebond et un taux d’abandon des paniers supérieurs à la normale.

Après investigation, vous découvrez que votre site internet est atteint d’un bug qui empêche vos clients de profiter de votre promotion. Non seulement, ils n’achètent pas, mais en plus leur expérience utilisateur s’en trouvent négativement impactées.

Dans ce genre de situation, vous serez heureux d’avoir fait créer votre site internet par une agence web réactive. Surtout si elle s’engage avec vous sur le long terme. En quelques heures, elle corrigera le bug, voire mènera des tests utilisateurs pour s’assurer qu’il n’y en ait plus aucun.

Par contre, si vous avez négligé la réactivité de votre agence, vous risquez de devoir gérer vous-même ce problème. Et si vous n’avez aucune personne experte dans votre équipe, vous devrez soit attendre de longues heures, soit vous tournez vers votre hébergeur.

Critère n°5 : appelez-les

Femme noire au téléphone - Choisir son agence web

À ce stade, vous avez toutes les informations pour être certain d’avoir affaire à une agence web sérieuse.

Mais rien ne vaut un appel ou une discussion par mail pour vous forger votre opinion.

Raison pour laquelle, chez Poyesis, nous vous proposons de discuter gratuitement de votre projet digital. Cela ne vous engage à rien, et cela nous fait plaisir, alors et si l’on parlait un peu de vous et de votre projet ?

Télétravail : une aubaine pour les développeurs ?

De par le monde, les développeurs sont presque (tous) unanimes sur un point : le travail à distance les rend plus productifs.

Un miracle lorsque l’on sait à quel point ces derniers peuvent débattre avec passions sur des sujets tels que le choix d’un framework. Le débat sur React Native ou Flutter pour le développement d’application web/mobile en est un parfait exemple.

La tranquillité et le gain de productivité reviennent dans leur louange. Mais à quel prix ?

Les longues heures de travail en solitaire apportent aussi avec elle leurs lots de déboires. Solitude, limitation des opportunités de carrières et risques d’épuisement professionnel entre autres.

Dans cet article, nous vous proposons une plongée dans l’univers peu connu des développeurs en télétravail.

3 développeurs sur 4 sont friands du télétravail

En 2022, l’institut Terminal s’est penchée sur la relation entre le télétravail et les développeurs et a livré ses conclusions dans un rapport intitulé « The State of Remote Engineering ».

Sans surprise, l’appétence pour le télétravail reste élevé chez les développeurs en quête de plus de flexibilité et d’une meilleure balance vie privée/professionnelle.

3 sondés sur 4 ont déclaré être favorable à au moins 3 jours de télétravail par semaine. 75% des sondés le faisaient déjà et 60 % travaillaient complètement en full-remote.

Mais qu’en est-il de la productivité ?

Selon 68 % d’entre eux, le résultat est sans appel : ils sont plus productifs lorsqu’ils travaillent à distance. Pour le reste, un environnement de bureau reste l’endroit où ils sont les plus productifs.

Pour parfaire le tableau, 64% des sondés déclarent que grâce au télétravail, ils sont moins stressés.

Mais le télétravail a aussi son côté sombre.

Les développeurs sont conscients des limites du télétravail

Si les débats endiablés quant à savoir s’il faut développer le site d’un client sous un CMS ou via une solution custom ne leur manque pas, les développeurs avouent être en manque d’interactions sociales.

Un peu plus de 55 % se disent en manque d’interactions sociales personnelles, et 40 % se sentent isolés.

Et cet isolement a une répercussion directe sur la collaboration et l’intégration des logiciels, selon 38 %. D’autres (31%) vont jusqu’à affirmer que l’absence de contact avec les membres de la hiérarchie rend l’évolution de leur carrière plus difficile.

Les développeurs en télétravail attendent du soutien de leur employeur

L’adoption plus répandue du télétravail ces dernières années a incité les employeurs à repenser leur proposition de valeur aux employés. Cela passe notamment par un meilleur accompagnement humain et financier pour les employés en télétravail.

Près d’un quart des développeurs interrogés par Terminal sont favorables à ce que les employeurs leur versent des allocations pour leur fournisseur d’accès internet ou pour l’organisation de leur poste de travail (par exemple, les aider dans l’achat d’un siège ergonomique). De même, 18% ont cité les outils technologiques et de productivité comme l’avantage qu’ils souhaitent le plus, devant la formation (16%).

Les développeurs en télétravail souhaitent également bénéficier de programmes pour améliorer leur équilibre « vie pro / vie perso » : 21 % des répondants ont dit vouloir que leur employeur offre des horaires de travail flexibles, tandis que 13 % souhaitent avoir accès à des services de santé mentale et de bien-être. Dix pour cent souhaitent une aide à la garde d’enfants comme avantage social.

L’épuisement professionnel, le revers de la médaille

Femme fatiguée qui baille

Avec l’amincissement de la ligne qui sépare la vie professionnelle et celle privée, les employés du secteur technologique ont des risques accrus de burn-out.

Raison pour laquelle les entreprises utilisant abondamment le télétravail recourent massivement à des mesures préventives.

59 % d’entre elles proposent des horaires de travail flexibles pour les membres de l’équipe en télétravail. 35 % vont jusqu’à organiser des réunions virtuelles afin de prendre des nouvelles de leurs équipes.

De plus, un tiers des développeurs a déclaré avoir bénéficié de congés supplémentaires pour limiter le risque de burn-out, tandis que les employeurs adoptent également une approche plus indulgente en étant moins exigeants sur les délais (31 %) et en réduisant la charge de travail (12 %).

Pénurie de main d’œuvre et réticence des rares profils à passer du temps dans les transports obligent, les employeurs du secteur technologique sont à la croisée des chemins. Celles qui s’obstinent à ne pas satisfaire les nouvelles attentes de leurs travailleurs finiront inlassablement par les perdre au profit de celle qui le font.

Cet article a été inspiré de celui d’Owen Hughes : Developers say they’re happier working from home. Managers should take note

Freelance ou agence web pour créer votre app ?

Après avoir longuement mûri votre idée de création d’application web ou mobile, vous vous sentez prêt à lui donner vie.

En bon Homo sapiens du 21e siècle, vous effectuez une recherche rapide sur le web pour savoir vers qui vous tourner pour lui donner vie.

Sous vos yeux, des dizaines de profils d’agences et de freelances émergent. Tous vous proposent le nirvana : un développement d’application dans les délais, sans surcoût et contenant toutes les fonctionnalités que vous attendez.

Lequel choisir ? Allez-vous faire appel à un freelance ou agence web pour créer votre app ?

Impossible pour nous de vous fournir une réponse.

Par contre, nous pouvons vous aider à diminuer votre liste de moitié en vous aidant à répondre à une question : allez-vous faire développer votre application par une agence, ou par un freelance ?

Sans plus tarder, voici 6 critères qui vous aideront à déterminer le type de prestataire à qui vous confierez la création de votre (future) application.

Gestion et suivi technique du projet : +1 pour les agences de développement web

Travail collaboratif entre deux femmes

Si vous êtes étranger aux mots « framework », « GitHub » et à tous les autres mots du jargon des développeurs web, ce point est fait pour vous.

En travaillant avec un freelance, il sera le seul de vous deux à avoir des compétences techniques sur le web et le mobile.

Que se passerait-il si, pour une raison ou une autre, il rencontrait des difficultés techniques ? S’il vous livrait en retard ? Ou pire, qu’il vous livre dans les temps, mais que vous ne sachiez pas comment évaluer la qualité des livrables ?

Sans connaissances techniques, vous vous retrouverez en difficulté, perdrez de l’argent, et parfois n’arriverez pas au bout de votre projet.

A contrario, en travaillant avec une agence web, vous aurez un chef de projet – chez Poyesis, le vôtre travaille uniquement sur un seul projet de développement logiciel : le vôtre. En cas de challenges techniques, les équipes de développement pourront se tourner vers lui.

Non seulement, votre avis sera plus pris en compte dans l’élaboration de votre logiciel grâce aux cérémonies agiles, mais vous aurez quelqu’un de compétent à qui déléguer.

Qualité et garanties : +1 pour les agences web

Imaginez un instant…

Vous avez réussi à donner vie à votre idée d’application. Votre compteur d’abonnés grossit chaque jour, et pour les satisfaire, vous décidez d’ajouter de nouvelles fonctionnalités à votre logiciel.

Et là, horreur : tous les prestataires à qui vous proposez votre projet vous retournent des devis atrocement élevés.

Tous vous disent la même chose : le code de votre application est de mauvaise qualité et impossible à maintenir. Pire encore, certains vous révèlent des failles de cybersécurité basiques au sein de votre application.

Comment cela est-il possible ? En confiant le développement de votre logiciel à un freelance.

En effet, si certains développeurs en freelance font preuve de rigueur, ce n’est malheureusement pas le cas de tous. Ainsi, vous pouvez vous retrouver avec un produit fonctionnel, mais de piètre qualité, et vous n’en saurez rien… jusqu’à ce que vous décidiez de le maintenir ou qu’une faille de cybersécurité, et les dégâts qui vont avec, se manifestent.

A contrario, en travaillant avec une agence web sérieuse, vous êtes certain de ne pas avoir ces problèmes. Et pour cause : elles ont une batterie de tests d’assurance qualité qui vous assurent que le code de votre logiciel sera infaillible.

De plus, les architectes des agences ont pour mission de se tenir en permanence à jour sur les nouvelles technologies et de former les équipes en interne. Chose plus difficile pour un freelance, qui doit sauter de mission en mission pour vivre.

Dernier atout des agences web : la garantie de la propriété intellectuelle. Sans entrer dans les détails, sachez que vous pouvez payer intégralement le développement d’un site web et découvrir que vous n’en êtes pas le propriétaire légal– plus exactement que vous ne détenez que les droits d’exploitation.

Raison pour laquelle chez Poyesis, nous vous fournissons explicitement par écrit la totalité des droits sur votre future application.

Temps d’exécution : +1 pour les agences web

Pour les projets consistants, les agences web sont incontestablement les plus rapides. Pourquoi ? À cause de 3 raisons :

  • Les développeurs sont appuyés par des architectes et des développeurs séniors, ce qui est un plus pour faire face aux challenges techniques (immanquables sur les gros projets) ;
  • Grâce à leur taille, les agences bénéficient d’un effet d’expérience sur les freelances, ce qui leur permet de gagner en temps ;
  • Si votre projet nécessite des claviers supplémentaires, une agence web peut aisément vous affecter plus de développeurs sans surcoût.

Par contre, sur les très petits projets, la flexibilité horaire des freelances peut compenser ce point.

Flexibilité horaire : +1 pour les freelances

freelance passant un coup de fild devant un ordinateur Apple

Contrairement aux agences, les freelances peuvent moduler leurs horaires comme bon leur semble.

Par conséquent, si vous avez besoin d’avoir un développeur sous la main à des horaires trop éloignés de ceux des bureaux, les freelances sont ceux qu’il vous faut.

Toutefois, sachez que ces prestations sur-mesure vous seront facturées plus chères qu’à la normale.

Profondeur des services / accompagnement dans le temps : avantage agence

Imaginez un instant que vous veniez de créer votre site internet…

Vous êtes heureux, et attendez patiemment que les visiteurs se ruent sur celui-ci.

Seulement, le temps passe, et l’onglet “statistique” de votre back-office vous affiche toujours un trafic bas, frôlant parfois le zéro.

Vous décidez alors de prendre les choses en main et de vous investir dans le SEO et dans la production de contenus.

En fonction du type de prestataire qui a créé votre site web, cela peut vite devenir digne d’une épreuve herculéenne.

Si votre site est né sous les coups de claviers d’un développeur freelance, vous devrez encore vous lancer dans une longue (et fastidieuse) recherche d’un expert SEO. Sans oublier les frais d’audit.

A contrario, si vous aviez opté pour une agence web, il y a de fortes chances qu’elle possède déjà les ressources en interne pour gérer cela. Et c’est valable peu importe la prestation que vous souhaiteriez par la suite : maintenance, optimisation SEO, déploiement… les agences web regroupent presque toujours des spécialistes des domaines connexes.

Certaines vous proposeront d’ailleurs une facturation peu coûteuse, sur la durée via un forfait mensuel. Ce qui tend à vous coûter moins cher et vous assure de meilleurs livrables.

Prix : +1 pour les freelances, quoique…

Contrairement à une agence, le développeur freelance n’a qu’un seul poste de dépense : lui-même (et peut-être ses logiciels).

Sans surprise donc, leurs taux horaires sont plus bas que ceux des agences. Et ils le seront davantage si vous vous tournez vers des prestataires offshores (à vos risques et périls).

Attention toutefois.

Les agences web (françaises) ont un avantage en termes de coût sur les freelances : elles peuvent vous faire bénéficier d’une réduction de coût de 20% grâce au Crédit Impôt Innovation.

De plus, si vous payez à l’heure, étant donné que les agences sont plus rapides que les développeurs freelances, vous compenserez vite le surcoût.

Au final, lequel choisir ?

Impossible de vous donner une réponse fixe.

Vous êtes unique. Votre projet de développement d’application web / mobile l’est aussi.

Néanmoins, voici un canevas qui vous aidera à choisir.

Un freelance est parfait pour vous si…

Si vous remplissez les conditions suivantes :

  • Vous disposez de solides connaissances techniques, voire êtes un ancien du domaine ;
  • Votre projet est simple – comme construire un site vitrine à partir d’un CMS – et ne pose aucun défi majeur ;
  • Votre future application n’est pas critique pour votre business (en d’autres termes, les retards et les imperfections n’ont aucune chance de vous pousser à déposer le bilan) ;
  • Votre futur logiciel ne nécessitera pas de maintenance régulière ;
  • Votre budget est restreint.

Maintenant passons aux agences.

Une agence web est parfaite pour vous si…

Vous reconnaissez-vous dans ces conditions ?

  • Vous ne disposez pas des compétences techniques nécessaires pour gérer vous-même une équipe de développeurs ;
  • votre projet est complexe ou taillé sur-mesure ;
  • votre projet de création d’application web/mobile est vital pour votre business ;
  • votre future application nécessitera des évolutions technologiques et/ou des maintenances régulières ;
  • vous avez un temps limité pour donner vie à votre projet ;
  • vous avez besoin d’un accompagnement au-delà du développement (par exemple la stratégie SEO).

Voilà. Maintenant, vous savez vers quel type de prestataire vous tourner pour donner vie à votre projet digital.

D’ailleurs, nous serions ravis d’en discuter avec vous. C’est gratuit et cela ne vous engage à rien, alors pourquoi ne pas en discuter ?