Combien de temps pour développer votre application mobile ? (full guide)

726 heures, 59 minutes et 43 secondes.

Je sais, vous auriez aimé avoir une réponse aussi précise.

Sauf que voilà, votre application est unique, elle est différente de toutes les autres.

Et son temps de développement l’est aussi.

Par conséquent, à défaut de pouvoir vous fournir une réponse exacte montre à la main, on a mieux à vous proposer : une estimation très précise de chaque étape de la création de votre application mobile.

Allez, on y va.

Pourquoi est-ce que la taille de votre application mobile compte ?

Saviez-vous que la première version d’Instagram a nécessité uniquement huit semaines de travail à ses développeurs ?

Interface de la première version d'Instagram
Interface de la première version d’Instagram

Vous pouviez poster des images, les partager, commenter et suivre d’autres utilisateurs. Il n’y avait pas encore certaines des fonctionnalités phares de l’app :

  • pas de réels ni de stories Instagram ;
  • aucune vidéo
  • pas de fil d’actualité algorithmique ;

À l’inverse, Spotify a pris presque deux ans pour (enfin) sortir sur les boutiques d’applications.

Pourquoi je vous parle de cela ? Pour vous rappeler que le premier paramètre dont dépend la durée de développement d’une application, c’est sa complexité.

Voici un petit guide (très) résumé pour vous aider à savoir dans quelle catégorie votre idée d’application se trouve :

  • Les petites applications mobiles : elles proposent des fonctionnalités simples et limitées, à l’instar de votre application de réveil ou la calculatrice de votre smartphone ;
  • Les applications moyennes : ce sont des apps qui ont des fonctionnalités plus élaborées, à l’instar des réseaux sociaux, des jeux et des lecteurs de musique. Comment les reconnaître ? C’est simple : elles raffolent des interactions avec les utilisateurs, de l’intégration des services externes (API) et s’appuient souvent des bases de données vastes ;
  • Les grandes applications : il s’agit d’applications proposant un très vaste panel de fonctionnalité – paiements, géolocalisations, capteurs, notifications push, design personnalisé, etc. Les applications d’e-commerce en sont les meilleurs exemples.

Fun fact : plus votre application est complexe, plus vous devrez prévoir du temps pour des aspects non-techniques et souvent oubliés.

Communication, gestion d’équipe, planification et gestion entre autres.

Maintenant que c’est dit, intéressons-nous aux différentes étapes du processus de création d’une app.

Les 5 phases typiques du processus de développement d’une app mobile (+ leurs temps respectifs)

Étape 1 : Rédiger le cahier des charges de votre application mobile

Avant de coder votre application, encore faut-il savoir avoir une idée précise du service digital à créer.

Quelles fonctionnalités doivent être présentes au sein de l’app ?

Qui seront les clients cibles ?

Quel problème allez-vous résoudre ?

Quel est l’état du marché dans lequel vous souhaitez vous lancer ?

Quelles sont les contraintes et les spécifications techniques auxquelles votre application devra faire face ?

Quelle sera la stratégie de lancement de votre application ?

Sur quel système d’exploitation mobile allez-vous la déployé ? iOS ? Android ? Les deux ?

Bref, comme tout projet, vous allez devoir consacrer beaucoup de temps à la planification de votre app.

Comptez entre 2 et 6 semaines au moins pour cette étape.

Et si vous voulez aller plus vite, alors lisez notre guide détaillé sur la rédaction d’un cahier des charges.

Étape 2 : Designer toutes vos futures interfaces (et n’essayez pas de prendre des raccourcis)

L’une des meilleures décisions que vous puissiez prendre pour réussir votre projet, c’est d’engager des UI/UX designer dès le début.

Pourquoi ? Pour au moins 3 raisons :

  • ils vous permettront d’avoir des wireframes et des prototypes rapidement, ce qui vous permettra de tester votre idée d’application avant d’avoir codé 1 ligne ;
  • ils repèrent les erreurs d’UX, notamment dans les flux utilisateurs et les parcours utilisateur ;
  • enfin, des experts en UX/UI sont les seuls à pouvoir vous créer une interface belle, ergonomique et tendance.

Et si vous croyez qu’on exagère ou que l’on prêche pour notre paroisse, détrompez-vous : le marché des applications mobiles se base surtout sur le visuel.

Si votre UI design est moche, les utilisateurs vont déguerpir moins de cinq secondes après l’avoir téléchargé.

Pareil si l’expérience utilisateur est bancale et/ou ponctuée de points de friction.

Que l’architecture de l’information est incompréhensible.

Ou qu’il faut un tutoriel pour comprendre quel élément graphique fait quoi.

Pour revenir à notre sujet, la création de vos maquettes, mockups et autres prototypes va vous prendre entre 2 et 4 semaines.

Il y a deux facteurs principaux ici :

  • Le nombre d’interfaces (pages) à produire ;
  • Et encore une fois la complexité de votre idée – qui se répercute sur les interactions et la quantité de contenus.

Et surtout : n’essayez pas de commencer à programmer avant d’avoir fini cette étape.

Car sans vos prototypes finaux, la documentation de votre projet sera incomplète.

Étape 3 : Développer l’application mobile

C’est à ce moment que vos talents en programmation (ou ceux de vos équipes) entrent en jeu.

Le codage de l’application est clairement l’étape la plus longue.

Elle dure entre 4 et 24 semaines.

Pourquoi cet écart ? Eh bien pour plusieurs raisons :

  • L’OS mobile sur lequel vous allez déployer votre app : sachez que les applications hybrides faites sur React native ou Flutter prennent moins de temps que les app natives programmées en Swift/Kotlin ;
  • Votre choix de développer soit une application hybride, soit une progressive web app (PWA) soit une application native pour Android et iOS : si vous faites une app pour chaque os, vous allez devoir créer deux applications mobiles distinctes (et ça prend plus de temps).

Bien sûr, le nombre de fonctionnalités et leur complexité comptent aussi pour beaucoup.

Étape 4 : Tester l’application mobile

L’une des erreurs à ne pas commettre, c’est de lancer votre application sans l’avoir testée.

Négligez l’importance des tests utilisateurs et vous devrez passer plus de temps en maintenance pour corriger les bugs.

Dans l’idéal, vous avez construit un MVP lors de la phase précédente et l’avez amélioré à chaque itération selon les feedbacks utilisateurs.

Mais si ce n’est pas le cas, alors armez-vous d’un groupe de testeurs qui vont… tester votre app.

Chaque fonctionnalité.

Chaque élément de l’UI.

Tous les boutons.

Le flow utilisateur.

Tout doit être passé au crible, sinon gare aux retours négatifs qui vous accueilleront sur l’App Store et le Google Play Store.

Pour que vos testeurs puissent valider tous les scénarios, prévoyez entre 2 et 4 semaines.

Étape 5 : Lancer l’application mobile

Avez-vous déjà entendu parler de l’ASEO (App Store optimization) ?

Si votre réponse est non, sachez qu’il s’agit des techniques à utiliser pour que votre application soit mieux classée sur les boutiques d’applications.

Car le marché des applications mobiles est un marché féroce et concurrentiel, vous ne pouvez pas vous permettre d’être mal référencé.

De plus, vous allez aussi devoir investir du temps et de l’énergie pour faire la communication autour de votre produit.

Idem pour engager et fidéliser une audience autour de votre écosystème.

Enfin, votre équipe de modération devra anticiper (et gérer) les feedbacks négatifs des utilisateurs mécontents.

Autant dire que cela vous prendra beaucoup de temps.

Comptez entre 1 et 3 semaines pour rendre vos applications téléchargeables depuis les magasins d’applications.

3 facteurs qui vont ralentir le développement de votre app mobile (voire le faire échouer)

Sans transition, voici trois éléments que vous devez à tout prix éviter sous peine de rallonger le délai de développement.

1 – les changements imprévus (ou pourquoi un cahier des charges précis est capital)

2011.

Si je vous parle d’un réseau social destiné au partage massif de photos et de vidéos, à quelle app pensez-vous ?

Probablement à Instagram de Meta.

Oui, mais Instagram a été une réussite.

Ce qui n’a pas été le cas d’une startup rivale qui visait le même créneau : Color Labs.

Logo de l'application color Lab
Logo de l’application color Lab

Color Labs a été fondé par Bill Nguyen en 2010 à Palo Alto.

Silicon Valley Bank, Sequoia Capital, Bain Capital et d’autres mastodontes du capital-risque ont investi 41 millions de dollars dans le projet.

Et deux ans plus tard, Color Labs a été revendu à Apple pour « à peine » 7 millions de dollars.

Comme quoi, même avec 41 millions de dollars en poche, une équipe IT composée de la crème de la crème de la Silicon Valley… le succès n’est pas garanti.

Alors pourquoi je vous en parle ?

Tout simplement parce que la raison du fiasco de cette startup tech n’était ni technique ni financière.

Elle résulte à des changements trop fréquents de la part de son chef de projet et fondateur, Bill Nguyen.

Tantôt réseau social de partage de photos entre utilisateurs géographiquement proches.

Tantôt plateforme de live streaming.

Affiche publicitaire pour Color
Affiche publicitaire pour Color

Color Labs n’a jamais vraiment été compris par ses utilisateurs (ni par ses investisseurs).

Et de l’incompréhension au bouton de désinstallation, il n’y a qu’un pas qu’ils ont vite franchi.

Alors s’il vous plaît, fixez-vous un cap et un cahier des charges et tenez-vous-y.

Pour en apprendre plus, lisez cet article un brin moqueur de TheVerge.

2 – Des développeurs inexpérimentés et une équipe IT à la ramasse

Vous vous en doutez, même le cahier des charges le plus précis restera une vue de l’esprit sans équipe qualifiée.

Si ça vous intéresse, je vous montre comment créer une équipe de rockstars du code ici.

(Ou alors, vous pouvez prendre un raccourci et directement écrire à notre chef de projet informatique😉).

3 – Des deadlines irréalistes

On l’a vu, construire une application peut prendre en quelques semaines et un an.

Alors lorsque l’on tente de raccourcir les délais en se fixant des objectifs irréalistes… le dépassement de délai et l’explosion de budget ne sont jamais loin.

Au final, combien de temps devez-vous prévoir pour la création de votre app

Ok.

Une fenêtre d’estimation entre trois mois et un an ne vous avance pas beaucoup.

Et impossible de faire un guide détaillé qui vous fournira une réponse précise à la minute près.

Par contre, on peut faire mieux : venez discuter directement avec notre chef de projet informatique.

Parlez-lui de votre projet d’application mobile – c’est gratuit et sans engagement – et il pourra vous donner une estimation réaliste.

Alors qu’est-ce que vous attendez ? C’est par ici pour transformer votre idée d’app en une application téléchargeable.

 

Comment créer le MVP de son application: le guide en 8 étapes

Est-ce qu’il vous est déjà arrivé d’avoir une idée d’une application génialissime ? Du genre à révolutionner tout un marché, voire à en créer ?

Avec quelques amis, vous avez discuté de long en large de ses futures fonctionnalités. Peut-être certains d’entre vous ont même rêvé d’en faire l’une des futures licornes de la french tech.

Et puis un jour, vous avez décidé de vous lancer. Pas une, pas deux, vous avez lu des tonnes de bouquins sur le sujet. C’est alors que vous avez remarqué une chose : bon nombre d’entre eux vous disaient de commencer par un MVP.

Qu’est-ce qu’un MVP ? Pourquoi le créer ? On vous dit tout dans cet article.

Qu’est-ce qu’un MVP ?

Popularisé par Eric Ries dans son livre « The Lean Startup : Adoptez l’innovation continue », “MVP” signifie “Produit Minimum Viable”. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que chaque CEO, conférencier et expert du développement informatique le définit à sa manière.

Pour certains, un MVP est une version minimale d’un produit contenant toutes les caractéristiques essentielles de votre application. Pour d’autres, le MVP ne désigne pas le stade d’un produit, mais plutôt une méthodologie de développement.

Chez Poyesis, nous pensons que le MVP est une version minimaliste de votre idée et qui comporte uniquement les fonctions de base. Grâce à lui, vous allez pouvoir rapidement tester toutes les hypothèses de votre étude de marché et les confronter à la réalité.

D’ailleurs, sachez qu’il y a d’autres termes dérivés du MVP que vous verrez souvent :

  • le MMP, Minimum Marketable Product ;
  • le MDP, acronyme de Minimum Delightful Product, désignant les produits offrant les fonctions de base, mais avec une UX soignée ;
  • et pour finir, le MLP pour Minimum Lovable Product, pour les produits destinés à des segments de marché déjà étudiés.

Tous ces termes font partie du processus de développement de produit MVP, et honnêtement, vous n’en aurez pas toujours besoin.

Néanmoins, si vous voulez en apprendre plus sur ces derniers, voici un article qui satisfera votre curiosité.

Pourquoi est-ce que votre startup à 95 % d’échouer sans un MVP ?

Avant de vous lancer dans la création de votre application mobile ou votre site web, vous devez être prêt à accepter une dure réalité : 95 % des lancements de produits sont des échecs.

Mais pourquoi ce taux si élevé ? Pour le savoir, le cabinet CB insights à étudier 101 startups qui ont fait faillite entre 2018 et 2021. Et voici selon CB insights les causes de fails les plus fréquentes :

Top 10 raisons derrières les faillites d'entreprises selon une étude de CBInsights
Top 10 raisons derrières les faillites d’entreprises selon une étude de CBInsights

Les 4 premières causes d’échec du lancement d’un produit sont :

  • l’incapacité à lever des fonds (38 %) ;
  • la mise sur pied de produits et services qui ne répondent à aucun besoin et n’ont aucun marché (35 %) ;
  • la compétition (20 %) ;
  • l’incapacité à trouver un modèle économique rentable (19%).

Est-ce que vous avez envie que votre (future ?) société rejoigne la liste peu glorieuse des entreprises qui ont déposé le bilan ? Certainement pas.

Mais on peut aller plus loin. En effet, on peut deviner un point commun entre la plupart de ces faillites : bon nombre d’entre elles ont développé leurs produits selon un cycle de développement linéaire.

Comment augmenter les chances que votre application fasse un flop : développez-la selon un modèle de développement linéaire

Dis comme cela, cela peut paraître brutal et moqueur. Et pourtant, beaucoup d’entreprises optent pour des cycles de développement linéaire en cascade ou en V.

Dans ce type de développement, les fondateurs ou les équipes produits ne récupèrent les besoins des utilisateurs qu’au début du projet. Après quoi, ils les consignent dans un cahier des charges et les confient aux développeurs web.

Mais, que se passe-t-il si les besoins de la cible visée changent ?

S’il y a une innovation majeure dans l’industrie ?

Ou encore que le marché évolue tellement que toutes vos hypothèses deviennent caduques ?

Hélas, impossible de modifier le produit quoi qu’il arrive. Ce n’est qu’après la publication de l’application que les premiers retours clients permettront de savoir si le produit sera un succès.

Si vous décidez de développer votre application ou votre site d’e-commerce en suivant cette logique, voici les risques auxquels vous vous exposez :

  • une mauvaise segmentation du marché ;
  • une stratégie de prix impossible à tenir ;
  • un temps de développement si long qu’un concurrent réussi à pénétrer le marché avant vous et à rafler des parts.

Vous trouvez que nous exagérons ? Dans ce cas, asseyez-vous confortablement et lisez comment une entreprise valorisée à 800 millions de dollars sur un marché en pleine croissance a réussi à s’effondrer.

Libre à vous de déterminer si le lancement d’un MVP aurait pu sauver cette start-up.

WebVan : la startup qui avait tout pour réussir… mais qui a inauguré l’explosion de la bulle internet

Photo d'un van de livraison de webvan
Photo d’un van de livraison de webvan

La fin des années 90.

Pendant qu’en France, nous nous extasions sur le minitel, de l’autre côté de l’Atlantique, les entrepreneurs américains se ruaient sur internet.

À cette époque, avoir une société dont le nom se terminait en point com était un gage de plus-value plus-value pour les spéculateurs. Exactement comme les sociétés se terminant en .AI lors de la bulle IA en début de 2023.

C’est dans cette optique que WebVan a été fondé en 1996 par Louis Borders avec l’objectif de révolutionner le commerce d’épices. Borders voulait permettre aux Américains de faire leurs courses et d’être livrés directement sur le pas de leurs portes.

L’idée était séduisante, et le marché était colossal, ce qui a aiguisé l’appétit des ventures capital et des fonds d’investissements.

Sequoia Capital, Softbank Capital, Goldman Sachs et même Yahoo! injectent des millions dans l’entreprise. En 2 ans, WebVan est devenue une licorne estimée à 4.8 milliards de dollars. Et ce, malgré le fait que l’entreprise n’a jamais réussi à avoir un bilan positif durant toute son existence.

Par exemple, une année, l’entreprise a réussi à générer 395 000 $ de CA… avec un déficit net de 50 millions la même année.

Mais où est le rapport avec notre MVP ? C’est simple : WebVan n’en a tout simplement pas fait.

Dès le début, Borders et son CEO George Shaheen ont voulu proposer les services des plateformes uniquement lorsque ceux-ci seraient prêts. Et pour y parvenir, ils ont multiplié les investissements sans faire valider leur idée par leurs prospects :

  • Ils ont englouti 18 millions de dollars dans le développement d’un logiciel propriétaire ;
  • Ils ont fait de même avec 40 millions de dollars pour créer un entrepôt automatisé avant de recevoir la moindre commande ;
  • WebVan a signé un contrat record de 1 milliard de dollars avec la société Bechtel pour la construction d’un giga-entrepôt ;
  • L’entreprise a aussi acquis sa propre flotte de camions ;
  • Après avoir bouclé son premier tour d’investissement, l’entreprise s’est déployée dans 10 grandes villes américaines.

Oui oui, et tout ça sans avoir fait une seule vente au préalable. Vous voyez le désastre arrivé ?

24 mois après sa création, c’était la débandade : WebVan fait faillite.

Morale de l’histoire : toujours tester son idée avec un MVP et l’ajuster AVANT de se lancer dans des investissements coûteux.

5 bonnes raisons de créer un MVP

Maintenant que l’histoire de WebVan vous a convaincu que créer un MVP peut vous sauver de la banqueroute, que dîtes-vous de voir ses avantages en détail ?

En voici cinq qui vous donneront le sourire aux lèvres.

1 – Obtenir le maximum de retours client et d’insights

Peu importe que vous soyez une grande entreprise ou une startup, pour que votre entreprise fonctionne, vous avez besoin d’un élément : la validation de vos clients.

En effet, si la cible que vous visez n’est pas intéressée par votre produit, ou pas assez pour sortir sa carte bleue… vous connaissez la suite.

Rappelez-vous du rapport de CB insight cité plus haut : 34 % des startups font faillite parce qu’elles ne répondent à aucun besoin. Ou elles le font de la mauvaise manière aux yeux de la niche qu’elles visent.

Certes, vous pouvez obtenir l’avis de votre cible via des formulaires et des sondages sur les réseaux sociaux, mais rien ne vous dit qu’elle sera prête à payer.

En créant un MVP, vous avez 2 avantages :

  • vous obtiendrez des retours clients pendant le développement de votre produit, ce qui vous permettra d’ajuster votre application en permanence ;
  • certains de vos prospects seront si emballés qu’ils deviendront des ambassadeurs/early-adopters de votre marque.

Ce qui nous conduit au point suivant.

2 – Valider votre idée de projet ou pivoter avant de brûler toute votre trésorerie

Est-ce que vous vous souvenez du Coca-Cola C2, ancêtre raté du Coca Cola Lite ?

Pour la petite histoire, il s’agit d’une idée de The Coca-Cola Company qui visait les jeunes hommes. En effet, la marque avait remarqué que ces derniers aimaient le goût de leur boisson, mais détestait ses calories.

C’est ainsi qu’en 2004, Coca Cola lança le C2, avec comme argument phare le fait que la boisson contenait 50 % de sucre et de calories en moins.

Sauf que, vous vous en doutez, si on en parle ici, c’est parce qu’elle a fait un flop monumental. Dès 2006, l’entreprise américaine l’a discrètement retiré des ventes.

Alors pourquoi cet échec ? Tout simplement parce qu’elle concurrençait le Coca-Cola Zéro, qui lui ne contenait aucune calorie, mais avait le même goût que le coca cola classique.

Cet exemple montre bien que même avec des hypothèses de marché solides et un budget colossal, vous n’êtes pas à l’abri d’un échec.

Un conseil : avant de jeter toute l’énergie et la trésorerie de votre équipe sur le développement d’un produit, validez les hypothèses de votre business plan avec un MVP.

Un deuxième conseil : si vous voulez déterminer le budget nécessaire à la création de votre application mobile ou de votre site web, lisez ce guide 😉.

3 – Réduire le temps de mise sur le marché de votre produit

Connaissez-vous le Time To Market, ou TTM ?

Très prisé des investisseurs et des banques, le TTM est un indicateur clé de votre business plan. Il s’agit du temps qui sépare la conception de votre produit du moment où vous le mettrez en vente.

Vous vous en doutez, plus il est court, mieux c’est. Voici quelques avantages d’un TTM peu élevé :

  • la réduction du coût de développement du produit ;
  • l’amélioration de la satisfaction de l’utilisateur final ;
  • l’augmentation de votre retour sur investissement ;
  • la possibilité d’allouer au mieux chaque membre de votre équipe sur les différents aspects de votre produit (marketing, R&D, etc.)
  • réduire le risque que votre produit soit obsolète ou trop avant-gardiste à sa sortie.

Si cette notion vous intéresse, faites un tour sur cet article de manager-go.com.

4 – Gagner la confiance des investisseurs

Imaginez un instant…

Vous organisez un concours destiné aux entrepreneurs, avec à la clé, des offres de financement.

Face à vous, deux candidats.

Le premier a une idée géniale, son concept est séduisant et son business plan prévoit un ROI alléchant. Il en est encore au stade du concept, et bien qu’il possède déjà les talents nécessaires, son produit n’a jamais été testé auprès de son marché.

Le second quant à lui a aussi un concept novateur avec un marché mûr. Son business plan est moins fourni et son plan de financement sur les cinq prochaines années est inexistant. Par contre, ses équipes ont déjà un prototype fonctionnel qui rassemble déjà une petite centaine d’utilisateurs.

Lequel des deux allez-vous choisir ? Probablement le deuxième.

En guise de rappel, 38 % des startups font faillite parce qu’elles n’ont pas la confiance des investisseurs.

Heureusement, vous pouvez facilement attirer les financements en montrant que :

  • votre idée est valide ;
  • vous avez bien segmenté votre marché ;
  • votre cible est prête à payer pour vos services ;
  • votre communauté compte des early-adopters qui ont foi en votre projet (et surtout, qui le paient déjà).

Tout ceci grâce à un MVP. Et même si vous n’avez pas encore trouvé votre modèle économique, les fonds de capital risques vous accorderont plus aisément leur confiance.

5 – Confronter les hypothèses de votre business plan à votre marché

Dans son livre « The Startup Owner’s Manual: The Step-by-step Guide for Building a Great Company », Steve Blank le répète à l’envi : « Aucun plan d’affaires de startups ne survit au premier contact avec le client. ».

En effet, lorsque vous avez imaginé votre concept/produit, vous avez fait de nombreuses hypothèses. Que ce soit votre niche, votre positionnement de marque, vos personas et même les fonctionnalités de votre produit… La totalité de votre business plan repose sur des hypothèses.

Et même si, comme Coca-Cola lors de la création du C2, vous êtes certain de maîtriser votre marché et vos consommateurs, vous n’êtes pas à l’abri d’un échec.

Heureusement, en mettant à disposition de vos (futurs) consommateurs un MVP leur permettant de tester les fonctionnalités essentielles de votre application, vous affinerez vos hypothèses.

De l’idée jusqu’au MVP : les 8 étapes clés à suivre

Sans plus tarder, entrons dans le vif du sujet.

Étape 1 : Faites une recherche de marché

Peu importe à quel point vous êtes convaincu que votre produit est novateur, faites toujours une recherche de marché.

Et pour être certain de ne pas vous disperser, consignez vos résultats dans un business model Canvas, ou BMC pour les intimes.

Un BMC est un tableau à 9 cases qui vous permet de synthétiser votre idée et de l’expliquer facilement à toutes les parties prenantes. Voici les cases qu’il contient :

  • les activités clés ;
  • les ressources clés ;
  • les partenaires clés ;
  • votre proposition de valeur ;
  • le segment de clientèle que vous visez ;
  • les chaînes de distribution par lesquelles vous allez rapprocher votre offre de vos prospects ;
  • la gestion de la relation-client ;
  • vos coûts structurels ;
  • votre flux de revenus.

Si vous souhaitez en savoir plus sur cet outil, jetez un œil à cet article de la BPI France.

Étape 2 : listez et classez les fonctionnalités de votre application

À ce stade, vous avez déjà un aperçu large de votre future application mobile ou de votre plateforme.

Maintenant, vous devez trouver les fonctionnalités qui vous permettront de répondre au besoin identifié.

Pour cela, n’hésitez pas à faire des séances de brainstorming, ou mieux, de sonder directement votre cible. De plus, focalisez-vous sur la valeur apportée par chaque fonctionnalité plutôt que sur ses aspects techniques.

À la fin de ce processus, vous obtiendrez une longue liste de features. Or, le principe d’un MVP, c’est de se focaliser uniquement sur celles qui sont essentielles.

Par conséquent, armez-vous d’un format et d’un stylo et segmentez toutes vos idées de fonctions en trois groupes :

  • les « must have » : ce sont les fonctions indispensables de votre application. Elles permettent à l’utilisateur de satisfaire le besoin que vous visez ;
  • les fonctions « Should have » : elles aussi aident l’utilisateur à satisfaire son besoin, mais elles ne sont pas indispensables ;
  • les « Nice to have » : il s’agit de fonctions optionnelles qui n’aident pas à proprement parler l’utilisateur à résoudre son problème. Toutefois, elles améliorent son expérience-utilisateur sur votre plateforme.

Vous l’aurez compris, seules les fonctions « must have » doivent figurer dans votre MVP. Et elles doivent toutes être parfaitement fonctionnelles, alors, assurez-vous de bien répartir vos priorités.

Pour apprendre à segmenter la liste de fonctionnalités de votre application, lisez cet article de Kim Smith.

Et pour être certain que votre agence de développement web comprenne vos attentes, écrivez-les dans votre cahier des charges. Si cela vous intéresse, voici comment en créer un.

En bonus, sachez que si votre idée est novatrice, vous pouvez faire subventionner ses coûts de développement via un crédit d’impôt innovation.

Étape 3 : Créez le parcours utilisateur et pensez à l’UX

Maintenant que vous savez quelles sont vos fonctions prioritaires, il est temps de se pencher sur le parcours client.

En effet, si votre application est difficile à utiliser et à comprendre, vos utilisateurs délaisseront votre MVP.

Pour éviter cela, vous devez optimiser votre parcours client (voici comment le faire).

Vous pouvez même aller encore plus loin en boostant l’expérience vécue par vos testeurs via l’intégration d’une intelligence artificielle. Voici comment le faire avec ChatGPT.

Enfin, une fois que vous aurez dessiné votre user flow, vous devrez vous assurer que vos interfaces soient simples à utiliser.

C’est à ce moment que vous devrez créer les maquettes de votre plateforme digitale. Et justement, voici les étapes à suivre pour dessiner les maquettes de vos plateformes numériques.

Étape 4 : Cherchez des early adopters

Les early adopters sont les personnes qui seront prêtes à tester – et surtout, prêtes à payer – votre innovation, même si elle est encore imparfaite.

Grâce à leurs retours, vous pourrez continuer d’améliorer votre produit de manière itérative. Voici comment les dénicher :

  • cherchez dans votre réseau personnel ;
  • trouvez les lieux ou les forums que vos prospects fréquentent ;
  • cherchez des groupes Facebook et LinkedIn qui tournent autour de votre thématique ou du problème que vous résolvez ;
  • lisez les avis produits des plateformes concurrentes et contactez leurs ex-clients insatisfaits ;
  • appelez quelques-uns de vos prospects.

Toutefois, attention à ne pas confondre quelqu’un d’enthousiaste avec un early adopters. Voici les 3 caractéristiques d’un early adopters :

  • ils ont un problème – celui que vous voulez résoudre – et l’ont déjà identifié ;
  • ils ont le budget et les ressources nécessaires pour souscrire à votre offre ;
  • aucune des solutions présentes sur le marché n’a réussi à les satisfaire pleinement.

Mieux encore, si vous pouvez les transformer en early evangelist – des personnes qui vont s’impliquer et promouvoir votre projet alors qu’il n’est pas fini -, vous aurez déjà la base d’une communauté.

Étape 5 : Définissez les critères de réussite de votre MVP

Après avoir développé votre MVP, comment allez-vous savoir que c’est un carton ou un flop ?

Pour le savoir, vous devrez définir des indicateurs clés, ou KPI. Il peut s’agir :

  • du trafic reçu par l’application (vous pouvez le mesurer en activant Google Analytics et via des sites comme Similarweb) ;
  • des feedbacks qualitatifs de vos utilisateurs ;
  • de la valeur du client sur le long-terme ;
  • du taux de désabonnement ;
  • du pourcentage d’utilisateurs actifs ;
  • des taux d’engagement de vos différentes clientèles ;
  • du nombre d’inscriptions mensuelles ;
  • des coûts d’acquisition des clients.

Avant de publier votre application sur les magasins d’applications, assurez-vous d’avoir déjà fixé vos KPI.

Bonus : pour être sûr que votre application ne soit pas bannie de l’app store, voici une liste des pièges à éviter et comment le faire.

Étape 6 : identifiez le business model de votre app

Attention, à ce stade, on ne parle pas encore de rechercher une quelconque rentabilité. Mais plutôt de chercher un modèle économique qui vous satisfait, ainsi que vos early-adopters.

Voici quelques business model qui font fureur chez les éditeurs d’applications web/mobile :

  • les abonnements mensuels ;
  • le paiement par téléchargement ;
  • les achats in-app ou microtransactions ;
  • le modèle publicitaire ;
  • la vente de données, attention toutefois au RGPD (on en parle dans cet article) ;
  • le mode Premium/freemium ;
  • le sponsoring ;
  • Enfin, vous pouvez tout simplement exiger le paiement d’une licence pour pouvoir utiliser votre application.

Chacun de ces modèles a ses avantages et inconvénients, et vous pouvez en utiliser plus d’un à la fois.

Étape 7 : Créez votre stratégie de lancement de produit

Même s’il ne s’agit pas du produit fini, le lancement de votre MVP doit être préparé et planifié afin de toucher un maximum d’utilisateurs.

Voici la démarche à suivre :

  • réfléchissez sur votre ligne éditoriale et sur les contenus à créer (landing pages, formulaires, description pour les app store, etc.) ;
  • déterminez les canaux de communication que vous allez utiliser ;
  • posez les bases de votre campagne marketing ;
  • créez au moins une landing page contenant le lien vers votre produit ainsi qu’un formulaire d’inscription ;
  • créez et animez des pages sur au moins un réseau social ;
  • préparez vos campagnes de publicités payantes (Google AdWords, Facebook Ads, etc.).

Une fois que vous avez terminé cela, vous n’avez plus qu’une chose à faire : distribuer votre application.

Étape 8 : Évaluez votre MVP

Quelques jours/semaines après le lancement de la première version de votre MVP, vous devriez déjà avoir suffisamment de retours.

C’est le moment de faire le bilan de cette version.

Qu’est-ce que les utilisateurs ont aimé ? Qu’est-ce qu’ils ont détestés ? Quelles sont les fonctionnalités les plus utilisées ? Lesquelles n’ont jamais été utilisées ?

C’est à ce moment que vos KPI entrent en jeu.

Une fois que vous les aurez collectées – ce qui est assez facile à faire via des outils de tracking -, servez-vous de ces nouvelles données pour améliorer votre MVP.

C’est une boucle répétitive dans laquelle à chaque nouvelle itération de votre MVP, votre équipe en apprendra un peu plus.

On parle alors de « Feedback Loop ». En voici une tirée de cet article d’Hadrien Lacroix :

MVP feedback loop
MVP feedback loop

Recommencez autant de fois que nécessaire.

Et si votre tableau de bord et toutes vos métriques sont faibles virent au rouge, peut-être devez-vous envisager de pivoter ?

Ça y est, vous savez comment créer un MVP, mais avant de nous séparer, nous vous avons listé cinq astuces pour le réussir.

6 astuces pour réussir son MVP

Pour que votre MVP soit adopté par vos utilisateurs, voici règles à suivre :

  1. ne cherchez pas la rentabilité avec votre MVP ;
  2. lors du lancement, ne cherchez pas à toucher tout le monde. Visez un public restreint et qui dispose du budget nécessaire pour souscrire à votre offre ;
  3. proposez toujours votre MVP à prix discount, car contrairement aux offres de vos concurrents, votre produit n’est pas encore mature. Par conséquent, ne le vendez pas au prix d’un produit fini ;
  4. à chaque itération, faites des notes écrites sur toutes les caractéristiques de votre MVP et supprimez celles qui ne répondent pas au besoin visé ;
  5. concernant l’UX, ne prenez pas de risques : créez une application au style minimaliste pour être certain de séduire le plus de personnes.
  6. enfin, ne tombez pas amoureux de votre projet, sinon vous risquez de devenir insensible aux remarques de vos clients. Et ce sont eux qui achètent vos services et font vivre votre startup, pas vous.

Maintenant que vous avez toutes les clés en main pour développer votre MVP, est-ce que cela vous dit d’en discuter avec notre chef de projet informatique ?

C’est gratuit et ça ne vous engage à rien, alors écrivez-nous 🙂

[Guide] Convertir un site web en app mobile en 7 étapes

Laptop posé à côté d'une tablette et d'un smartphone

Après avoir hésité entre une web app ou une application mobile, vous avez finalement opté pour la seconde option.

Maintenant que votre décision est prise, vous vous heurtez à une question plus technique : comment convertir votre site web en une application mobile ?

Bonne nouvelle : c’est exactement ce que nous allons vous montrer aujourd’hui.

C’est parti.

Sommaire

Pourquoi votre entreprise a besoin d’une application mobile ?

Cher Lecteur,

Soyons honnêtes : votre site web remplit très bien sa fonction, n’est-ce pas ?

Il est beau, ergonomique, mobile-friendly et parfaitement responsive, alors pourquoi reproposer vos contenus via une app ?

Avant de répondre à cette question, sachez que plusieurs entreprises l’ont fait (et le feront). À titre d’illustration, le New York Times, Canva ou encore Société Générale France pour ne citer que ceux-là.

Application mobile de Canva
Application mobile de Canva

Pourquoi ces entreprises ont-elles converti leurs sites web en application mobile ? Pour au moins l’une des 6 raisons suivantes.

1 – toucher son audience plus facilement

C’est sans nul doute la raison n°1 pour laquelle les entreprises créent des logiciels pour terminaux mobiles.

La raison ? Les mobinautes passent 83 % de leur temps sur les applications déjà installées sur leurs appareils mobiles.

Cher Lecteur,

Vous vous en doutez, être absent de la vie de vos clients 9 heures sur 10 est loin, très loin, d’être une bonne idée. Surtout lorsque vos concurrents les régalent avec leurs contenus via les icônes de leur app placées sur leurs pages d’accueil.

2 – Améliorer l’expérience utilisateur

Imaginez un instant que vous ayez un site web qui répertorie les restaurants dans les villes d’Europe.

Naturellement, vos clients cherchent des informations sur des restaurants proches d’eux. Pour cela, ils doivent spécifier leurs villes, ce qui fonctionne parfaitement.

Seulement, c’est exactement ce que font tous vos concurrents.

Pour rester compétitif, vous devez vous démarquer.

Et pour y parvenir, vous avez une idée de génie : anticiper les heures où vos utilisateurs vont faire rechercher une table pour dîner le soir pour leur proposer une liste de restaurants selon leurs préférences.

D’entrée de jeu, sachez-le : offrir une fonctionnalité pareille via votre site web sera tout simplement impossible.

Pourquoi ? Car vous ne disposez pas d’assez d’informations, notamment leurs positions GPS et leurs heures de connexions.

Par contre, en transformant votre site web en une application mobile, vous aurez accès à toutes ses informations et bien plus.

Mieux encore, vous pourrez offrir plus de services à vos clients, ce qui a tendance à les fidéliser davantage.

3 – Activer les notifications push

Téléphone avec des notifications push
Téléphone avec des notifications push

Pour les marketeurs, les notifications push représentent le nouveau Saint Graal, loin devant l’emailing.

Grâce à elles, vous pouvez envoyer des messages à vos prospects directement dans leurs barres de notifications. Y compris lorsqu’ils sont déconnectés du réseau internet.

Bien sûr, vous pouvez utiliser des notifications push via votre site web, mais vous risquez d’être déçu par les résultats.

Sceptique ? Combien de fois cliquez-vous sur les boutons “autoriser les notifications” qui inondent votre écran lorsque vous naviguez sur le web ?

Probablement très peu.

Raison pour laquelle les marketeurs en quête de performance (et de ventes) préfèrent activer les notifications push via une application.

4 – Étendre la présence en ligne de votre entreprise sur les boutiques d’applications

Si vous êtes désireux de vous créer un nouveau canal d’acquisition, alors vous devriez songer aux boutiques d’applications.

Faciles d’accès, elles permettent aux internautes de trouver rapidement un logiciel qui répond à leurs besoins.

Dans ce cas, pourquoi ne pas vous assurer que vos prospects tombent directement sur votre application ?

Pour cela, créez une application mobile et optimisez son référencement naturel sur les app stores et le tour est joué.

5 – Améliorer le référencement naturel SEO de votre site web

Une méthode simple pour acquérir encore plus de trafic est de capter l’attention de votre audience via une application.

Dit comme cela, ça a l’air très abstrait. Mais c’est exactement ce que font les plateformes journalistiques comme le New York Times, Fox News, The Guardian ou encore Al Jazeera pour ne citer qu’eux.

Techniquement, vous pouvez accéder à leurs contenus sur leurs sites web.

Mais n’êtes-vous pas ravi d’être alerté des dernières nouvelles directement sur votre smartphone via une notification (oui, encore elles) ? N’êtes-vous pas heureux·se de consulter ces précieux contenus directement via une application à l’ergonomie soignée ?

Concrètement, comment est-ce que les applications impactent le référencement des éditeurs de sites ?

La réponse vient encore une fois de Google : le moteur de recherche a tendance à mettre en avant les sites web avec des applications. Du moins, ceux ayant des applications avec des avis positifs.

La logique étant que si les mobinautes notent positivement votre app, alors vos contenus sont sûrement attractifs.

6 – Récolter plus de données-utilisateur

Cher Lecteur, vous savez certainement à quel point les données-utilisateurs sont indispensables pour optimiser vos parcours-clients.

Seulement, lorsqu’un internaute accède à votre site web via son navigateur, vous ne contrôlez jamais son expérience à 100 %.

La dernière mise à jour de son navigateur web est incompatible avec l’un de vos widgets ? À vous les problèmes de design.

Son browser est équipé d’un VPN ainsi que d’un bloqueur de publicités et de pop-ups et ? Oubliez toute possibilité de collecter ses données personnelles.

Dernier coup de grâce pour votre marketing : votre site web mobile ne vous donne pas accès aux données de son smartphone. Exit donc des possibilités de tracking, de segmentation, de reporting, etc.

Maintenant que vous êtes convaincu des avantages de proposer vos contenus aussi bien sur votre site web que via une app mobile, entrons dans le vif du sujet : comment convertir votre site web en application mobile ?

Adapter votre site web en application mobile en 7 étapes

Cher Lecteur,

Sans plus tarder, voici comment passer d’un site web à une application en 7 étapes.

1 – Définissez l’objectif de votre application

Avant de vous lancer dans la création de votre application mobile, posez-vous cette question : est-ce qu’elle doit être identique à mon site web ou offrir plus de fonctionnalités ?

Si vous choisissez de proposer exactement les mêmes services sur mobile, alors votre application sera un clone de votre site.

C’est ce qu’a fait Canva avec son application mobile en offrant exactement les mêmes fonctionnalités. La seule différence – et la raison de l’adoption massive de l’app – étant qu’elle est avant tout pensée pour les mobiles. Aux yeux des créatifs et des designers, ça fait toute la différence.

L’autre option, c’est que vous utilisez votre application pour fournir des fonctionnalités impossibles à implémenter avec votre site web. C’est le choix fait par IKEA avec son application IKEA Studio.

Elle utilise la réalité augmentée pour vous permettre de visualiser directement les meubles dans votre salon.

D’ailleurs, si vous avez créé votre site d’e-commerce sous Shopify et que vous cherchez à vous différencier, voici comment vous pourriez tirer parti de la RA.

2 – Choisissez le ou les système(s) d’exploitation mobile(s) de votre future app

Sur quel(s) OS mobile(s) allez-vous distribuer votre (future) application ?

En plus d’être l’un des facteurs les plus importants du budget de développement d’une app, cette décision impactera votre rentabilité.

Pour vous donner une idée, Android accapare 62.12 % du marché des smartphones contre 37.29 % pour iOS en France (chiffres de décembre 2022). Pourtant, côté rentabilité, Apple est réputé pour générer plus de revenus.

De plus, chaque éditeur vous impose des conditions à remplir pour accéder à son magasin d’applications. Ainsi, le Google Play Store est facilement accessible tandis que l’Apple Play Store rejette 40 % des demandes de publications d’applications.

Toutefois, ne vous faites pas de cheveux gris : nous vous avons préparé un guide pour braver haut la main les tests de l’équipe App review de la firme de Cupertino 😉

Pour choisir sur quel système distribuer votre app, analysez les données de navigation de vos clients sur votre site web. Vous devriez trouver cette information sur Google Analytics.

3 – Listez les futures fonctionnalités de votre site

Vous l’aurez compris, il s’agit de déterminer le périmètre des fonctionnalités de votre app mobile.

Si vous avez décidé de cloner celles déjà présentent sur votre site : recopiez-les et ajustez-les pour un usage sur mobile.

Dans le cas contraire, choisissez une agence web diablement efficace et demandez à votre chef de projet de vous définir un cahier des charges.

4 – Créez les maquettes des interfaces-utilisateurs

Saviez-vous que la raison majeure pour laquelle Apple rejette des applications vient de la mauvaise conception de leurs interfaces ?

Au moindre bug ou widget horrible esthétiquement discutable, Apple rejettera votre demande de publication.

Sceptique ? Lisez les conditions draconiennes mentionnées par la firme de Cupertino dans son guide.

Hormis Apple, ce seront surtout les utilisateurs qui crieront aux scandales si votre application n’est pas ergonomique. De plus, si vos interfaces-utilisateurs ne sont pas belles, vous aurez le combo gagnant pour déclencher une pluie d’avis négatifs.

Heureusement, vous pouvez éviter cette situation en collaborant avec un webdesigner professionnel et en suivant quelques règles :

    • optez si possible pour un menu hamburger ou fixe ;
    • créez l’UX design en reprenant les codes du design minimaliste pour les sites web ;
    • retirez tous les éléments superflus de vos interfaces.

Une fois que votre designer aura terminé la création des maquettes de l’app, il sera temps de passer à l’étape suivante.

Astuce : pour être capable de fournir des feedbacks à votre designer, voici une liste des 10 raccourcis clavier indispensables de Figma, le logiciel préféré des graphistes web 😉

5 – Choisissez le type d’application mobile à créer

Lorsqu’il s’agit de proposer les contenus de votre site web à des mobinautes via une app, 2 choix s’offrent à vous :

    • développer une Progressive Web App ;
    • créer une application native ou hybride.

Voyons-les plus en détail.

Les Progressives Web App, peu coûteuses mais peu performantes

Propulsées par Google, les PWA sont des pages web de votre site internet compilées au format .apk ou .ipa et optimisées pour les mobiles. Elles utilisent exactement les mêmes technologies et les mêmes langages de programmation (HTML5/CSS, JavaScript…) que les sites web classiques.

Vous pouvez y accéder de deux manières :

    • via une URL ;
    • en la téléchargeant depuis le Google Play Store.

Côté Apple, sans surprise, la firme maintient son lucratif marché d’applications opposé au PWA. Ce qui a 2 conséquences sur vous :

    • vous ne pourrez pas proposer votre PWA sur l’App store ;
    • Safari, le navigateur maison de la pomme, va automatiquement retirer le bouton de téléchargement de votre app.

Pire encore, Apple limite grandement l’usage des fonctionnalités de son hardware aux progressives web app : Bluetooth, détecteur de positions, notifications push, etc. Autant dire que vous serez limité auprès des utilisateurs d’iOS.

Pour résumer.

Les avantages des PWA
    • elles sont faciles à mettre en place via des builders et des plateformes No-Code ;
    • elles ne nécessitent pas de maîtriser les technologies spécifiques aux mobiles telles que React Native et Flutter ;
    • vos prospects peuvent y accéder via une URL ;
    • elles ont des coûts de développement très bas.
Les inconvénients des PWA
    • elles sont beaucoup plus lentes que des applications natives ou hybrides ;
    • vous ne pouvez pas contrôler le rendu des interfaces à 100 % ;
    • vous n’avez pas accès à toutes les fonctions du hardware ;
    • l’expérience utilisateur des usagers sous iOS sera de piètre qualité.

Sans plus tarder, passons à la prochaine solution.

Développer une app mobile custom

Cher Lecteur,

Si vous êtes en quête d’une application performante, au rendu professionnel et sur laquelle vous avez le plein contrôle, ne cherchez plus : développez une application mobile sur mesure.

Ici aussi, deux choix s’offrent à vous :

      • créer une application native qui ne fonctionnera que sur une plateforme spécifique (iOS, Android, etc.) ;
      • développer une application hybride qui prendra en charge Windows, Android et iOS.

Sachez-le, le type d’application sur laquelle vous jetterez votre dévolu va grandement impacter le coût de développement de votre app.

Les avantages des applications mobiles développées sur-mesure

Pour les marques souhaitant offrir une expérience utilisateur optimale, développer une application mobile est le choix le plus efficace. Et ce, pour plusieurs raisons :

    • elles offrent un meilleur accès aux composants des terminaux mobiles (détecteur de position, notification, accéléromètre, text to speech, SMS, etc.) ;
    • leurs performances sont de loin supérieures à celles des PWA ;
    • leurs interfaces graphiques sont parfaitement prises en charge par tous les appareils mobiles ;
    • elles fonctionnent hors-ligne.

Cerise sur le gâteau : vous n’avez pas besoin de développer intégralement une app mobile dans ce cas-ci.

À la place, faîtes appel à un prestataire spécialisé qui va développer un front-end pour mobile tout en réutilisant votre back-end.

Les inconvénients des applications sur mesure

Cher Lecteur,

Avant de vous ruer sur la page de contact de votre agence de développement web préférée, sachez que les app custom ont aussi des défauts. Notamment :

    • le temps de développement pour créer une application mobile est plus long que celui d’une PWA ;
    • elles coûtent plus cher que les PWA ;
    • leur qualité dépend grandement de votre prestataire, si vous choisissez pour une agence douteuse… gare à vous.

Hormis ces points, cette solution reste la meilleure si votre entreprise a atteint – ou veut atteindre – un certain stade de croissance.

6 – Faites tester votre app

Durant la phase de développement, votre prestataire vous a sans doute fait tester votre produit durant les cérémonies agiles.

Vous avez ainsi pu fournir des feedbacks constructifs pour corriger les défauts de l’app. Mais êtes-vous certain·e que vous avez détecté tous les défauts de conception ?

Probablement pas. Raison pour laquelle vous devriez toujours effectuer des tests utilisateurs sur toutes vos verticales.

Selon Jakob Nielsen, l’inventeur de “l’ingénierie de l’utilisabilité”, vous découvrirez 75 % des bugs de votre app rien qu’avec un panel de 5 testeurs.

7 – Optimisez votre application pour les boutiques d’applications et publiez-la

En vous lançant dans le marketing mobile, vous allez devoir lutter contre des millions d’autres applications.

Dans cette jungle de logiciels dédiés aux terminaux mobiles, vous ne serez qu’une petite icône parmi tant d’autres.

Heureusement, vous pouvez maximiser vos chances de voir votre compteur de téléchargements exploser. Et cela, grâce aux techniques d’optimisation pour les boutiques d’applications ou ASO (App Store Optimization).

En voici quelques-unes :

    • faire la promotion de votre app avant son lancement ;
    • donner un nom à votre application en lien direct avec votre activité et/ou votre marque ;
    • sélectionner les bonnes catégories primaires et secondaires lors de votre inscription sur les magasins d’applications.

Maintenant, vous avez toutes les clés en main pour convertir efficacement votre site web en application mobile.

D’ailleurs, que dîtes-vous d’en discuter avec quelques-uns de nos spécialistes ? Contactez-nous, c’est gratuit et on aime discuter avec vous !

 

7 facteurs pour définir le budget d’une app mobile

Combien vous coûtera votre application mobile ?

Au moment de vous lancer une nouvelle application, impossible pour vous de ne pas vous poser cette question… À part si vous disposez d’un budget illimité et de délais infinis (ce qui n’est probablement pas le cas).

En parfait Homo sapiens du 21e siècle, vous avez demandé à votre moteur de recherche : « Comment définir mon budget pour la création d’une application mobile ? ».

Et là, surprise : tous les sites de développement mobile vous donnent des fourchettes de prix larges. De 5 000 à 600 000 € voire 1 million d’euros.

Autant dire que vous n’êtes pas plus avancé 😥.

Heureusement pour vous, nous vous avons préparé ce guide grâce auquel vous aurez une estimation (précise) du coût de votre application mobile.

Quelles sont les fourchettes de prix de développement d’une application ?

Main tenant un lot de billets de dollars

Vous vous en doutez, développer une application mobile peut vous coûter extrêmement cher selon l’ampleur de vos fonctionnalités.

Ainsi, Angry Birds est connu pour avoir nécessité 100 000 € (140 000 $ de l’époque) de budget uniquement pour son développement.

Heureusement, toutes les applications ne nécessitent pas des budgets aussi élevés qu’Angry Birds. Voici les prix de développement d’une application mobile en 2022 en France selon une étude de HubSpot :

  • application basique (par exemple pour un évènement ou type vitrine) : entre 3 000 € et 10 000 € ;
  • application de type e-commerce : de 15 000 € à 35 000 € ;
  • application de type marketplace : de 20 000 € à 60 000 € ;
  • application type réseau social : entre 20 000 € et 35 000 €, mais il peut facilement atteindre les 100 000 €.

Alors oui, ces fourchettes de prix sont extrêmement larges.

Mais elles sont loin d’être inutiles.

En effet, sachant quels sont les 7 postes de dépenses qui les font varier autant, vous pouvez affiner votre budget.

Et justement, les voici.

7 postes de dépenses phares du budget de votre application mobile

Cher lecteur,

Comme tout produit ou service, le coût final d’une application dépend de nombreux facteurs. Ainsi, pour définir votre budget “création d’application”, vous n’avez qu’à jouer sur ces différents éléments.

Armez-vous d’un crayon et d’une feuille (ou ouvrez un fichier Excel) et notez les postes de dépenses suivants :

  1. la phase pré-projet ;
  2. la phase de conception des interfaces et de l’UX design ;
  3. la phase de développement et de tests utilisateurs ;
  4. la maintenance et les coûts des évolutions de votre app ;
  5. les frais de web-marketing ;
  6. les frais liés à l’OS de votre application ;
  7. les dépenses annexes.

Sans plus tarder, voyons ensemble ce qui se cache derrière ces catégories de dépenses.

1 – La phase pré-projet

Cette phase représente entre 10 et 15 % du coût d’une nouvelle application mobile.

Il s’agit du moment où le chef de projet de votre équipe agile va répondre à plusieurs questions :

  • Quelles seront les fonctionnalités de l’application ?
  • Intégrera-t-elle un back-end natif ou sera-t-elle faite en headless ?
  • Sur quelle boutique d’application sera-t-elle publiée ? Play Store ? Apple Store ? Windows Store ? Les 3 ?
  • Combien de temps sera nécessaire pour développer l’application ?
  • Quelles technologies seront utilisées par vos développeurs (Java, Swift, React Native, Flutter, un builder, etc.) ?
  • S’agira-t-il d’une application native ? hybride ?

Une fois ces réponses en poche, votre chef de projet mènera deux études indispensables pour la création de votre application :

  • l’étude technique et de faisabilité (est-ce que votre idée d’application est techniquement viable) ;
  • l’analyse marketing et concurrentielle, ou benchmarking (est-ce que votre idée d’application est commercialement viable).

Toutes ces réponses vous seront livrées sous la forme d’un cahier des charges fonctionnel. Grâce à ce document, vous pourrez choisir entre faire appel à un freelance ou plutôt à une agence web.

Côté budget, vos besoins étant parfaitement formalisés, vous pourrez déterminer s’il vaut mieux opter pour un développement en régie ou au forfait.

2 – La phase de conception

Elle représente habituellement entre 10 et 15 % du budget nécessaire à la création d’une application mobile.

C’est à ce moment que vos webdesigners dévoilent toute leur créativité pour dessiner des interfaces-utilisateurs à couper le souffle (et responsive design).

En prime, ces derniers vont aussi peaufiner l’UX design de votre app afin d’optimiser le parcours-client offert par celle-ci. Et ce, sans oublier l’expérience utilisateur.

Afin de visualiser le design de votre future application telle que la verront les mobinautes, vous recevrez régulièrement des wireframes.

3 – La phase de développement et de tests

Cette phase compte généralement pour 60 % du coût de développement de votre logiciel.

C’est à ce moment que les développeurs d’applications entrent en jeu : ils vont coder l’application grâce aux langages de programmation.

À la fin de chaque sprint – un sprint = 1 semaine chez Poyesis – vous recevrez une nouvelle version fonctionnelle de votre app mobile. Grâce à vos retours et aux données récoltées lors des tests utilisateurs, votre application sera progressivement affinée.

4 – La maintenance et les évolutions

Ici, le montant est difficile à évaluer.

Et pour cause : il dépend grandement de l’agence à qui vous avez confié le développement de votre application.

En effet, s’il s’agit d’une agence à la moralité douteuse, elle ne mentionnera pas les coûts de maintenance durant la phase de négociation. Ce n’est qu’après la livraison de votre projet que vous risquez d’être (désagréablement) surpris par une facture de maintenance salée.

Pire encore si votre application est rejetée de la boutique d’application à cause d’un bug que vous devez impérativement corriger. Elle sera en position de force et en abusera.

Notre conseil pour éviter de voir ces frais exploser est le suivant : choisissez votre prestataire avec soin et discutez dès le départ des frais de maintenance.

5 – Les frais de web-marketing

Au moment où nous écrivons cet article, nous sommes en mars 2023.

Selon Statista, 31 500 applications mobiles ont été publiées sur l’Apple store en février 2023. Côté Android, 87 000 applications ont fait leur apparition sur les écrans de téléchargement du Google Play Store.

Pourquoi nous vous donnons ces statistiques ?

Pour vous rappeler une vérité souvent oubliée du marché des applications : il est concurrentiel. Une fois votre application mobile développée, vous devrez lutter face à une myriade d’autres applications mobiles pour gagner des utilisateurs.

Par conséquent, nous vous recommandons sincèrement de prévoir des frais de publicités et de web-marketing.

Sinon, vous risquez d’être désagréablement surpris par des frais de marketing digital à la fin du développement.

6 – Le système d’exploitation

Téléphone avec le logo de l'OS Apple

Cher Lecteur,

Êtes-vous surpris d’apprendre que développer une application native iOS coûte beaucoup plus cher que de la développer pour Android ?

Accéder au marché des applications iOS peut vite s’avérer coûteux (et rentable).

De manière générale, le choix du système d’exploitation sur lequel votre app va fonctionner impacte le prix.

Premièrement, vous devez acheter une licence de développeur pour pouvoir publier votre application sur la boutique d’applications de l’éditeur. Voici les tarifs des licences chez les principaux éditeurs :

  • Google Play Store : 25 € pour une licence à vie ;
  • Apple Play Store : 99 € par an ;
  • Windows Store : entre 19 € (comptes personnels) et 99 € (comptes d’entreprise) pour une licence à vie.

Mais ce n’est pas tout.

Selon le système d’exploitation mobile que vous visez, vous devrez aussi acquérir un environnement de développement spécifique. À titre d’illustration, xCode est l’IDE indispensable pour développer une application native iOS.

Heureusement, il existe un moyen simple de faire chuter ces frais : créer une application hybride pour iOS et Android via les frameworks React ou Flutter.

7 – Les dépenses annexes

Cher Lecteur,

Les dépenses annexes désignent toutes les dépenses qui ne rentrent ni dans le développement mobile, ni dans les frais de publicités. Sans surprise, ces postes de dépenses sont fréquemment oubliés par les personnes souhaitant créer une application.

Les voici :

  • les frais de stockages de vos données sur un service cloud ;
  • les coûts d’intégration des API de services tiers à l’instar de la géolocalisation et des notifications push ;
  • les dépenses d’infrastructures informatiques (serveur, CDN, etc.) ;
  • les frais d’utilisation des IA telles que ChatGPT.

Voilà !

En jouant sur ces différents paramètres, vous pourrez définir le coût de votre application de manière précise.

Si vous voulez avoir un devis au centime près, que dites-vous de discuter de votre projet de création d’application mobile avec nos équipes ?

Publier son app sur l’app store : 5 pièges à éviter

Logo Apple

Imaginez un instant…

Après avoir dépensé des sommes folles pour donner vie à votre application pour iPhone, vous êtes satisfait du résultat.

Le parcours client est fluide, vos produits parfaitement mis en valeur… tout est parfait. Vous voyez déjà les compteurs de téléchargement s’affoler.

Après avoir envoyé votre application à Apple pour qu’elle soit publiée sur l’Apple Store, vous recevez le pire mail qui soit : votre application a été refusée.

Hélas, c’est un phénomène courant, mais dont on parle peu. Rien qu’en 2020, ce sont 1.7 million d’applications qui n’ont pas été admises sur le magasin en ligne d’Apple.

Si vous ne souhaitez pas rejoindre les rangs des concepteurs d’applications bannis de l’app store, ces 5 conseils sont faits pour vous ☺️.

Sommaire de l’article

Pourquoi créer une application mobile ?

Pourquoi publier une application sur l’App Store ? (3 raisons)

5 pièges à éviter avant de publier une application sur l’App store

 

Pourquoi créer une application mobile ? (3 raisons)

Personne développant une application Iphone avec un Iphone en main.

La réponse tient en une phrase : améliorer l’expérience utilisateur que vous proposez à vos clients.

Et pour cause, ces derniers sont de plus en plus sollicités via des techniques de marketing omnicanal. Pour vous différencier face à vos concurrents, proposez-leur une expérience client inédite via leurs smartphones.

Installée sur leurs appareils mobiles, votre application vous permettra de créer un parcours client unique et entièrement personnalisé.

Sceptique ?

Voici 3 avantages que seules les applications mobiles vous offrent.

1 – Capter les leads plus tôt que vos concurrents

 

Dans leurs quêtes de solutions ou de produits, vos prospects vont naviguer de sites internet en sites internet… sur mobile.

Et c’est là que votre application iOS entre en jeu : elle vous permet de capter les prospects le plus tôt possible et d’optimiser votre tunnel de vente.

Grâce à votre application, vous ferez plus qu’offrir des textes et des vidéos (ce que font la plupart de vos concurrents). Vous pourrez désormais créer des parcours clients sur-mesures.

Pensez à IKEA, qui vous propose de visualiser directement votre meuble coup de cœur directement dans votre salon grâce à la réalité augmentée. Chose difficile à faire avec un site web.

2 – Fidéliser vos clients 

En menant vos campagnes marketing, cela ne vous aura sans doute pas échappé : acquérir un nouveau client coûte affreusement cher.

Alors autant rentabiliser au maximum votre base de données clientèle, ne pensez-vous pas ?

Si votre réponse est oui, alors ne cherchez plus : créer une application mobile et ajoutez-lui des notifications.

Grâce à vos push constants, vos prospects seront plus attirés par vous que par vos concurrents. Vous serez toujours logé dans un coin de leurs esprits même lorsqu’ils seront hors-ligne, ce qui augmentera leurs fidélités envers votre marque.

Rien qu’en activant les notifications push sur votre application mobile, vous augmentez votre taux de conversion de 22 %. Alors pourquoi s’en priver ?

Bien évidemment, vous pouvez le faire via votre site internet ou votre site mobile (si vous en avez encore un). Mais honnêtement, est-ce que vous appréciez -et lisez- toutes les notifications qui pullulent sur votre navigateur ? Probablement bas.

3 – Récolter des Insights

Si vous souhaitez améliorer vos services ainsi que votre compétitivité, les insights représentent le saint Graal.

Grâce à ces données, vous pouvez connaître les aspects de votre produit qui plaisent à vos consommateurs. Ou au contraire, ceux qu’ils détestent.

Mieux encore, vous pouvez connaître leurs habitudes de consommation de vos produits même lorsqu’ils sont hors-ligne.

Pourquoi publier une application sur l’App Store ?

À ce stade, vous savez déjà que vous souhaitez créer une application.

Oui, mais sur quelle plateforme ? devez-vous opter pour une application Android ou une application iOS ?

Voici au moins 3 raisons qui vous feront pencher pour Apple :

Dernier point qui vaut son pesant d’or : en développant une application iOS via des frameworks tels que React Native ou flutter, vous gagnerez en portabilité. Autrement dit, vous développerez un seul code à la fois pour Android et pour iOS.

Par contre, elle sera disponible uniquement sur iOS et Android. N’espérez pas qu’elle tourne sur un Windows Phone ou un BlackBerry OS. Pour cela, vous devrez créer une application native en Xamarin ou en Java.

Pour en revenir à Apple, sachez que 40 % des demandes de publications sur l’App Store sont rejetées.

Et c’est justement pour éviter de vous retrouver dans le lot des malheureux que nous sommes là. Sans plus tarder, voici 5 pièges que vous devrez éviter pour être publié sur l’App store.

5+1 pièges à éviter avant de publier une application sur l’App store

Pour passer les tests draconiens de la firme de Cupertino, votre application doit faire un sans-faute sur certains éléments. Les voici :

  • le type de contenu de votre application iPhone : les contenus sexistes, prônant la violence et/ou la consommation de drogues sont systématiquement bannis ;
  • le contenu commercial : si votre application comporte des contenus commerciaux à outrance, attention danger ;
  • la gestion des données : vous devez être transparent sur la manière dont vous gérerez les données de vos (futurs) utilisateurs – et surtout être conforme au RGPD ;
  • les bugs et les fonctionnalités défaillantes.

Voyons-les en détail tout de suite.

1 – est-ce que votre application comporte des bugs (ne répondez pas oui)

iPhone X flottant dans les airs au-dessus d'une main ouverte

Si la réponse est oui, sachez qu’Apple rejettera systématiquement votre application. Et ce même si le bug est minime.

Raison pour laquelle nous vous recommandons de faire subir des tests utilisateurs manuels à vos applications avant de vous lancer dans la recherche des téléchargements. Ensuite, corrigez les bugs relevés par vos panélistes avant de soumettre votre application.

2 – vos liens sont-ils fonctionnels ?

En phase de développement, il est courant d’insérer des adresses factices ou des # et de les oublier jusqu’en phase de production.

Pour les testeurs d’Apple, de tels oublis dans votre application signifie une chose : votre application va dégrader l’expérience utilisateur des possesseurs de produits Apple. Et sans surprise, Apple va rejeter votre demande.

Autre point important : votre application doit toujours comporter au moins un lien (fonctionnel) vers votre support utilisateur. De plus, ce dernier doit clairement mentionner des informations de contact à jours ainsi qu’un lien vers votre politique de confidentialité.

3 – Avez-vous une politique de confidentialité et des conditions générales d’utilisation ?

Imaginez un instant si en téléchargeant une application, vous découvriez par la suite que vos données sont utilisées de manière douteuse.

Vous deviendriez fou de rage, n’est-ce pas ?

C’est exactement la réaction qu’auront la plupart de vos utilisateurs, certains iront même jusqu’à vous intenter des procès. Sans surprise, Apple ne souhaite pas que son image de marque soit mêlée à ce genre de scandale.

Ainsi, une politique de confidentialité floue ou non-conforme au RGPD et votre demande de publication d’application sur l’App store sera immédiatement rejetée.

Mention spéciale à l’API de Facebook : si vous envisagez de vous en servir, vous devez aussi le mentionner dans la politique de confidentialité de vos apps.

4- vos captures d’écran sont elles-conformes à la réalité et aux normes d’Apple ?

Il n’est pas rare de diffuser des captures d’écran du contenu de votre application durant les temps de chargements.

Mais attention : elles doivent correspondre aux normes et aux formats spécifiés par Apple. Cela peut paraître évident, mais c’est un point qui est fréquemment oublié dans les versions “Build” des applications.

De plus, vos screenshots doivent clairement communiquer le type de contenu et les fonctionnalités de l’application. Et ce, qu’importe votre niche de marché (réseaux sociaux, jeux, etc.).

5 – Avez-vous fourni suffisamment d’informations à Apple pour tester votre application ?

Comme nous l’avons dit plus haut, Apple effectue des tests manuels de toutes les applis sur de vrais téléphones et tablettes iPad. En conséquence, le testeur doit pouvoir utiliser votre produit de manière naturelle, exactement comme le feront vos utilisateurs.

Pensez donc à fournir un compte utilisateur avec un mot de passe, tous deux valides. De plus, si votre application nécessite un matériel spécifique comme un casque VR, Apple pourra aussi vous demander des vidéos de tests.

Bonus : ne soyez pas pressé de monétiser votre application et commencez petit

La monétisation.

But final de la plupart des apps, elle est paradoxalement l’une des causes les plus fréquentes de rejet des applications.

La raison est simple : Apple souhaite que ses utilisateurs vivent un moment magique, et non pas qu’ils soient harcelés par des pop-ups. Hélas, en quête de monétisation, certains développeurs ont la main un peu trop lourde sur ces derniers (aux yeux d’Apple).

En conséquence, les testeurs rejettent l’appli.

Même son de cloche pour les fonctionnalités. Il peut être tentant durant le développement de votre application de demander à votre développeur d’ajouter un maximum de possibilités. Mais prenez garde : plus votre application a de fonctions, plus elle est susceptible d’être rejetée.

Raison pour laquelle, chez Poyesis, l’on vous propose de développer votre application mobile selon la méthode agile. Nous vous fournissons un produit entièrement fonctionnel sur lequel nous faisons des mises à jour fréquentes.

D’ailleurs, souhaitez-vous que l’on discute de votre application mobile ? Écrivez-nous, nous serons ravis de parler de vous, en plus cela ne vous engage à rien ?