6 étapes pour créer la maquette de son site web

Véritable vitrine de votre image de marque, votre site web à la lourde mission d’attirer les internautes et de les convaincre de vous passer commande.

Par conséquent, hors de question de négliger son esthétique et son ergonomie. Sinon, vos précieux clients iront vers des sites web mieux construits : ceux de vos concurrents.

Face à la myriade d’éditeurs de site avec lesquels vous devrez lutter, vous disposez d’une technique imparable pour optimiser votre site : la création de maquettes.

Elle est d’autant plus efficace si vous la réalisez en amont des autres phases de la création d’un site web, juste après l’étude de marché.

Souhaitez-vous apprendre à construire un site web élégant et vendeur ? Voici comment créer une maquette de site web irrésistible.

Qu’est-ce qu’une maquette de site web ?

Une maquette est une représentation statique ou dynamique de votre futur site internet.

D’ailleurs, en faisant quelques recherches sur votre moteur de recherche favori, vous avez sûrement dû voir plusieurs appellations de la maquette : zoning, wireframe, mockup, maquette graphique, etc.

En réalité, il s’agit des différents stades de conception de la maquette.

Pourquoi concevoir la maquette de votre site web ?

Si vous souhaitez monter un site web rapidement, une mauvaise agence digitale peut vous recommander de sauter l’étape du maquettage. Et ce, en prétextant que vous allez gagner du temps.

Ne faites surtout pas cela.

Pourquoi ?

Car une maquette vous offre plusieurs avantages, notamment :

  • elle vous permet de détecter les problèmes de webdesign rapidement ;
  • elle vous permet de rester focalisé sur l’expérience utilisateur durant la conception de sites web sans être perturbé par les éléments graphiques ;
  • elle vous permet d’optimiser l’architecture de votre site et de vos pages web.

Enfin, dernier avantage des maquettes : elles vous permettent de sélectionner la meilleure agence web pour votre projet. En effet, ce sera beaucoup plus simple pour vous d’expliquer à des développeurs ce que vous attendez en leur montrant une image.

6 étapes pour construire votre maquette from scratch

Sans plus tarder, voici 6 étapes pour construire votre maquette.

1 – déterminez l’objectif de votre site web et créez un flux utilisateur

Quel objectif souhaitez-vous réaliser via votre site web ?

La réponse peut sembler évidente, et pourtant ce n’est pas (toujours) le cas.

Voici quelques objectifs fréquents des sites web :

  • pousser les visiteurs à télécharger une application ;
  • fournir plus d’informations aux prospects afin qu’ils aillent acheter sur un autre site de vente ;
  • rediriger les visiteurs vers d’autres sites vitrine ;
  • poussez les utilisateurs à prendre contact avec vous.

Cher Lecteur,

Cette liste est non-exhaustive, à vous de trouver l’objectif qui vous convient le plus à votre business.

Une fois cela fait, vous pourrez passer à l’étape suivante : créer un flux utilisateur.

Un flux utilisateur est une série d’étapes que vos internautes vont traverser depuis votre page d’accueil. À mi-chemin entre la conception de site centré-utilisateur et le marketing, il vous permet de créer un parcours client optimisé.

En effet, au sein d’un tunnel de vente optimisé, difficile pour vos internautes de ne pas sortir la carte bancaire. Par contre, si entre chaque étape, ils rencontrent des points de friction, ils déserteront vos pages web sans se retourner.

2 – analysez vos concurrents et créez un mood board

Qui sont vos concurrents ?

En sachant face à qui vous devrez vous battre, vous pourrez analyser les stratégies qu’ils utilisent sur leurs sites web.

Voici la liste des éléments qui peuvent vous intéresser :

  • leurs chartes graphiques ;
  • leurs typographies et polices ;
  • leurs palettes graphiques ;
  • le style de tous les éléments visuels.

Une fois votre analyse terminée, collez toutes vos découvertes sur une planche ou sur un coin de mur : félicitations, vous venez de créer votre moodboard !

Grâce à ce tableau, votre chef de projet sera capable de bien saisir vos attentes en termes de graphisme.

3 – déterminez l’arborescence de votre site web

En plus du référencement naturel ou payant de votre site, vous devez prendre en compte un autre élément marketing : le taux de conversion.

Afin de maximiser ce KPI, vos prospects doivent pouvoir naviguer de manière fluide sur votre site. Imaginez un seul instant avoir à suivre un tutoriel pour comprendre l’organisation des pages d’un site parce qu’il est mal organisé.

En combien de temps quitteriez-vous définitivement pareil site web ?

Pour éviter cela, nous vous recommandons de créer un sitemap visuel.

Grâce à lui, vous pourrez optimiser vos boutons d’appel à l’action et trouver le meilleur agencement de vos pages.

4 – Établissez l’architecture générale de vos pages

Comment allez-vous organiser l’information au sein de vos pages ?

Pour répondre à cette question, armez-vous d’un crayon et d’une feuille et segmentez votre page web en différents blocs : c’est l’étape du zoning.

Wireframe d'une page web
Page découpée en blocs

À chaque bloc, allouez un type de contenu (image, texte, vidéo, etc.) et des dimensions approximatives. Ce sont ces blocs qui constitueront vos futures interfaces utilisateur.

Si votre site web comporte beaucoup de pages, contentez-vous des pages principales :

  • la page d’accueil ;
  • la page catégorie et une fiche produit si vous voulez créer un site d’e-commerce;
  • la page service si vous désirez créer un site vitrine ;
  • la page contacts si votre site à une forte dimension B2B.

Par ailleurs, en tant que créateur de site, gardez à l’esprit que Google recommande de construire votre site en priorité pour les mobiles. Et si votre site n’est pas responsive design, votre référencement naturel SEO sera pénalisé.

Vous voilà prévenu.

Pour éviter le faux pas en termes de webdesign, une astuce est de vous focaliser sur la création d’un site minimaliste.

5 – dessinez votre wireframe et transformez-le en prototype

Vous savez d’ores et déjà à quoi ressembleront vos interfaces.

Maintenant, il est temps d’approfondir les détails de vos ébauches : il est l’heure de dessiner votre wireframe !

D’ailleurs, nous vous avons préparé un article complet sur les wireframes.

Et pour être certain que votre site web offrira une expérience utilisateur époustouflante, rendez vos wireframes fonctionnels. Autrement dit, transformez-le en prototype grâce à des logiciels de prototypage comme Figma.

Grâce à son côté dynamique, vous pourrez le faire tester par des utilisateurs réels – et de préférence qui ne font pas partie de votre équipe. Cela vous permettra de récolter de précieuses données utilisateurs afin d’améliorer votre site.

6 – transformer votre prototype en maquette graphique

Vous souvenez-vous de votre mood board ?

C’est à ce moment qu’il entre en jeu : vous allez insérer tous les éléments visuels que vous avez identifiés plus haut sous Adobe Photoshop ou Illustrator.

Couleurs, typographies, visuels… absolument tous les éléments de votre identité visuelle doivent être ajoutés au prototype.

À la fin de ce travail de longue haleine, vous pourrez (enfin) contempler le rendu visuel qu’aura votre futur site web.

D’ailleurs, si vous souhaitez créer un site irrésistible et qui vous générera du CA, que dites-vous de discuter de votre projet avec nos experts du web ?

App mobile ou web app : quel type d’appli choisir ?

App mobile ou web app : laquelle choisir ?

Si vous êtes ici, c’est que vous souhaitez faire développer une application pour mobile.

Seulement, vous hésitez : devez-vous opter pour le développement d’une application mobile, ou pour une application web ?

Ne vous inquiétez pas, après avoir lu ce guide, vous saurez exactement quel type d’application mobile choisir afin d’atteindre vos objectifs.

Que sont les applications mobiles et les applications web ?

Interfaces web app et mobile App de yelp.com. Source : careerfoundry.com
Interfaces web app et mobile App de yelp.com. Source : careerfoundry.com

Avec des interfaces responsive design quasi-identiques et un fonctionnement similaire, les applications mobiles et les applications web sont parfois difficiles à distinguer. Surtout pour les non-développeurs.

Et pourtant, vous le verrez, il s’agit de deux types d’applis mobiles totalement différents.

Qu’est-ce qu’une application mobile ?

Une application mobile est un logiciel spécialement conçu pour être exécuté sur un système d’exploitation mobile (Android, iOS, Windows Phone, pour ne citer qu’eux)

Pour l’utiliser, vous devez obligatoirement la télécharger et l’installer via le magasin d’applications officiel du fabricant. Chez Google, la boutique d’applications est plus connue sous le nom du “Google Play Store”. Chez Apple, on parle d’”Apple Store”.

Une fois installée sur le smartphone de vos clients, votre application mobile vous donne les pleins pouvoirs sur l’ergonomie et la conception des interfaces utilisateur.

Vous pouvez déchaîner votre créativité (ou celle de votre webdesigner) sans aucune contrainte en termes de rendu visuel.

Mieux encore, vous n’aurez pas non plus à développer des composants natifs : vous les trouverez prêts à l’emploi dans les SDK fournies par les constructeurs.

Autant de possibilités que vous pouvez utiliser pour offrir un parcours d’achat optimal à vos utilisateurs (et augmenter vos ventes).

Côté programmation informatique, développer une application mobile native nécessite de maîtriser plusieurs technologies :

  • les langages de programmation Swift/Objective-C pour iOS et Kotlin/C++/Java pour Android ;
  • un environnement de développement, Android Studio (Android) ou Xcode (iOS)

Attention toutefois : en optant pour la création d’applications mobiles, vous allez devoir développer une application pour chaque plateforme.

Qu’à cela ne tienne, vous pouvez contourner cette limite en développant des applications mobiles hybrides avec Flutter ou React Native. Contrairement à celles développées avec des langages natifs, elles peuvent être déployées sur les plateformes Android et iOS via un seul code.

Les avantages d’une application mobile

Les voici :

  • elles sont parfaitement optimisées pour les mobiles ;
  • elles ont des temps de chargement bas ;
  • elles peuvent fonctionner hors-ligne ;
  • elles offrent des fonctionnalités avancées pour le marketing mobile, notamment pour l’e-commerce ;
  • elles offrent des capacités de personnalisation de l’expérience utilisateur avancées.

Les inconvénients d’une app mobile

Les voici :

  • elles ne sont pas compatibles avec toutes les distributions des systèmes d’exploitation mobile ;
  • elles sont coûteuses à maintenir et à mettre à jour ;
  • à chaque modification, même mineure, elles doivent être approuvées par le propriétaire de l’OS afin d’être publiées sur les boutiques d’application ;
  • elles peuvent être rejetées des magasins d’applications (surtout celui d’Apple), vous empêchant ainsi de pouvoir distribuer votre app ;
  • elles offrent peu de possibilités d’améliorer leur visibilité sur les app stores.

Maintenant, passons aux web apps.

Qu’est-ce qu’une application web ?

Aussi appelées « sites mobiles », les applications web sont des sites web pensés et conçus uniquement pour les terminaux mobiles.

À mi-chemin entre le site web responsive design et l’application mobile, une web app à trois particularités :

  • elle s’exécute sur le navigateur du smartphone et n’a pas besoin d’être téléchargée ;
  • ses interfaces utilisateur ne sont conçues que pour les périphériques mobiles, pas pour les desktop ;
  • elles sont accessibles exclusivement via internet et ne peuvent pas être téléchargées via des app stores.

Vous vous en doutez, ces particularités des applications web ont leurs lots d’avantages et d’inconvénients.

Les avantages d’une web app

Voici les avantages que vous gagnerez à développer une application web :

  • vous toucherez une audience beaucoup plus large, car elle fonctionnera sur toutes les plateformes mobiles ;
  • vous n’aurez pas à faire approuver votre application par les éditeurs des apps stores ;
  • vous aurez un coût de développement de loin inférieur à celui d’une appli mobile ;
  • vous pourrez effectuer des tests utilisateurs et mettre votre application à jour à en temps réel ;
  • vous aurez accès à plus d’outils de marketing, tel que le SEO, pour promouvoir votre appli face au nombre croissant d’applications sur les app store.

Néanmoins, les web apps ont aussi des inconvénients.

Les inconvénients d’une application mobile

Les voici :

  • vous n’avez pas accès à toutes les fonctionnalités natives des OS mobiles (oubliez les notifications push) ;
  • votre application stockant ses bases de données sur des serveurs web, elle sera plus lente qu’une application mobile ;
  • vous n’aurez pas accès à certaines fonctionnalités natives fournies par les OS mobiles ;
  • vous ne pourrez pas personnaliser l’expérience utilisateur dans ses moindres détails ;
  • vous ne pourrez pas vendre le téléchargement de l’application.

Voilà, maintenant que vous connaissez tout de ces deux types d’applications, il est temps de répondre à votre interrogation : quel type d’application développer ?

Pour répondre à ces questions, armez-vous d’un bloc-notes et répondez aux 5 questions suivantes.

5 questions pour choisir entre développer une app mobile ou une web app

Développeur d'application avec IDE sur son PC

À ce stade, vous l’avez sans doute remarqué : il n’existe pas un type d’application supérieur à l’autre.

Tout dépend de votre objectif marketing, de votre entreprise… de vous.

Et pour déterminer quel type d’application développer, les questions suivantes vous seront utiles.

1 – Souhaitez-vous atteindre tous vos utilisateurs potentiels ou juste une niche ?

À partir de quels périphériques vos clients utilisent vos services digitaux ?

C’est une question cruciale à vous poser. Et ce, même si vous n’avez pas encore de client  : elle vous permet de savoir sur quel type de produit digital lancer votre offre.

Ainsi, si vos clients accèdent majoritairement à vos services sur PC, alors la meilleure option est de développer une application web. Pourquoi ? Car les CMS vous permettent de convertir votre site web en web app via un builder intégré !

Ainsi, une fois que vous aurez créé votre site d’e-commerce sous Shopify, vous pourrez demander à l’agence web de votre choix de le transformer en web app.

A contrario, si vos clients utilisent des périphériques mobiles, alors faites développer une application mobile hybride. Et pour cause, dans ce cas, leur expérience utilisateur sera la plus importante à leurs yeux, alors autant l’optimiser autant que possible.

2 – À quelle fréquence vos utilisateurs vont utiliser votre application ?

Imaginez un instant…

Il est à peine 12 heures.

C’est la septième fois de la matinée que vous vous connectez à votre messagerie professionnelle. Et pour la septième fois, vous devez aller fouiller dans votre gestionnaire de mots de passe pour retrouver vos identifiants.

Cela vous semble pénible n’est-ce pas ? Suffisamment pour chercher un concurrent plus facile à utiliser.

Si vos services sont utilisés plusieurs fois par jour, alors, il vaut mieux simplifier au maximum son utilisation : développez une application mobile et assurez-vous que votre utilisateur la télécharge.

Par contre, si vos services sont très rarement consultés, une application web fera parfaitement l’affaire.

3 – Vos services peuvent-ils supporter la latence ?

La latence est un terme informatique pour désigner le délai de transmission des données entre les différentes entités nécessaires au fonctionnement de votre appli.

Selon votre secteur d’activité, vos utilisateurs ont des degrés de tolérance différents envers celle-ci.

Si votre application est une application d’email, alors un léger décalage entre l’envoi et la réception de message est tolérable. Une app web fera parfaitement l’affaire.

A contrario, si vous créez un jeu mobile multijoueur ou une appli de trading, la moindre seconde de retard vous vaudra des avis négatifs. Et éventuellement des procès. Dans ce cas-là, développez une application mobile.

4 – quelle est la complexité de votre application ?

Cher Lecteur,

Sachez que certaines fonctionnalités natives sont inaccessibles via les applications web. Et même celles qui le sont ont des rendus visuels totalement différents des app natives.

Si votre application nécessite des fonctions complexes, par exemple la géolocalisation, optez pour une application mobile.

5 – En combien de temps voulez-vous faire développer votre application mobile ?

Interfaces de Google Analytics sur Mobile et sur son application web.
Interfaces de Google Analytics sur Mobile et sur son application web. Source : brainhub.eu

En développant une application web, vous épargnez à votre développeur d’applications et à votre chef de projet beaucoup de tâches. En voici quelques-unes :

  • La programmation d’une version pour chaque système d’exploitation mobile, voire de distributions spécifiques.

Pourquoi nous vous parlons de cela ? Car cela fait considérablement baisser le temps nécessaire pour créer votre application !

De plus, vous pourrez allouer un montant au développement de loin inférieur au budget d’une appli mobile.

Si vous souhaitez savoir avec précision quel type d’application répondra le mieux à vos exigences, venez discuter avec nos spécialistes de développement mobile.

7 facteurs pour définir le budget d’une app mobile

Combien vous coûtera votre application mobile ?

Au moment de vous lancer une nouvelle application, impossible pour vous de ne pas vous poser cette question… À part si vous disposez d’un budget illimité et de délais infinis (ce qui n’est probablement pas le cas).

En parfait Homo sapiens du 21e siècle, vous avez demandé à votre moteur de recherche : « Comment définir mon budget pour la création d’une application mobile ? ».

Et là, surprise : tous les sites de développement mobile vous donnent des fourchettes de prix larges. De 5 000 à 600 000 € voire 1 million d’euros.

Autant dire que vous n’êtes pas plus avancé 😥.

Heureusement pour vous, nous vous avons préparé ce guide grâce auquel vous aurez une estimation (précise) du coût de votre application mobile.

Quelles sont les fourchettes de prix de développement d’une application ?

Main tenant un lot de billets de dollars

Vous vous en doutez, développer une application mobile peut vous coûter extrêmement cher selon l’ampleur de vos fonctionnalités.

Ainsi, Angry Birds est connu pour avoir nécessité 100 000 € (140 000 $ de l’époque) de budget uniquement pour son développement.

Heureusement, toutes les applications ne nécessitent pas des budgets aussi élevés qu’Angry Birds. Voici les prix de développement d’une application mobile en 2022 en France selon une étude de HubSpot :

  • application basique (par exemple pour un évènement ou type vitrine) : entre 3 000 € et 10 000 € ;
  • application de type e-commerce : de 15 000 € à 35 000 € ;
  • application de type marketplace : de 20 000 € à 60 000 € ;
  • application type réseau social : entre 20 000 € et 35 000 €, mais il peut facilement atteindre les 100 000 €.

Alors oui, ces fourchettes de prix sont extrêmement larges.

Mais elles sont loin d’être inutiles.

En effet, sachant quels sont les 7 postes de dépenses qui les font varier autant, vous pouvez affiner votre budget.

Et justement, les voici.

7 postes de dépenses phares du budget de votre application mobile

Cher lecteur,

Comme tout produit ou service, le coût final d’une application dépend de nombreux facteurs. Ainsi, pour définir votre budget “création d’application”, vous n’avez qu’à jouer sur ces différents éléments.

Armez-vous d’un crayon et d’une feuille (ou ouvrez un fichier Excel) et notez les postes de dépenses suivants :

  1. la phase pré-projet ;
  2. la phase de conception des interfaces et de l’UX design ;
  3. la phase de développement et de tests utilisateurs ;
  4. la maintenance et les coûts des évolutions de votre app ;
  5. les frais de web-marketing ;
  6. les frais liés à l’OS de votre application ;
  7. les dépenses annexes.

Sans plus tarder, voyons ensemble ce qui se cache derrière ces catégories de dépenses.

1 – La phase pré-projet

Cette phase représente entre 10 et 15 % du coût d’une nouvelle application mobile.

Il s’agit du moment où le chef de projet de votre équipe agile va répondre à plusieurs questions :

  • Quelles seront les fonctionnalités de l’application ?
  • Intégrera-t-elle un back-end natif ou sera-t-elle faite en headless ?
  • Sur quelle boutique d’application sera-t-elle publiée ? Play Store ? Apple Store ? Windows Store ? Les 3 ?
  • Combien de temps sera nécessaire pour développer l’application ?
  • Quelles technologies seront utilisées par vos développeurs (Java, Swift, React Native, Flutter, un builder, etc.) ?
  • S’agira-t-il d’une application native ? hybride ?

Une fois ces réponses en poche, votre chef de projet mènera deux études indispensables pour la création de votre application :

  • l’étude technique et de faisabilité (est-ce que votre idée d’application est techniquement viable) ;
  • l’analyse marketing et concurrentielle, ou benchmarking (est-ce que votre idée d’application est commercialement viable).

Toutes ces réponses vous seront livrées sous la forme d’un cahier des charges fonctionnel. Grâce à ce document, vous pourrez choisir entre faire appel à un freelance ou plutôt à une agence web.

Côté budget, vos besoins étant parfaitement formalisés, vous pourrez déterminer s’il vaut mieux opter pour un développement en régie ou au forfait.

2 – La phase de conception

Elle représente habituellement entre 10 et 15 % du budget nécessaire à la création d’une application mobile.

C’est à ce moment que vos webdesigners dévoilent toute leur créativité pour dessiner des interfaces-utilisateurs à couper le souffle (et responsive design).

En prime, ces derniers vont aussi peaufiner l’UX design de votre app afin d’optimiser le parcours-client offert par celle-ci. Et ce, sans oublier l’expérience utilisateur.

Afin de visualiser le design de votre future application telle que la verront les mobinautes, vous recevrez régulièrement des wireframes.

3 – La phase de développement et de tests

Cette phase compte généralement pour 60 % du coût de développement de votre logiciel.

C’est à ce moment que les développeurs d’applications entrent en jeu : ils vont coder l’application grâce aux langages de programmation.

À la fin de chaque sprint – un sprint = 1 semaine chez Poyesis – vous recevrez une nouvelle version fonctionnelle de votre app mobile. Grâce à vos retours et aux données récoltées lors des tests utilisateurs, votre application sera progressivement affinée.

4 – La maintenance et les évolutions

Ici, le montant est difficile à évaluer.

Et pour cause : il dépend grandement de l’agence à qui vous avez confié le développement de votre application.

En effet, s’il s’agit d’une agence à la moralité douteuse, elle ne mentionnera pas les coûts de maintenance durant la phase de négociation. Ce n’est qu’après la livraison de votre projet que vous risquez d’être (désagréablement) surpris par une facture de maintenance salée.

Pire encore si votre application est rejetée de la boutique d’application à cause d’un bug que vous devez impérativement corriger. Elle sera en position de force et en abusera.

Notre conseil pour éviter de voir ces frais exploser est le suivant : choisissez votre prestataire avec soin et discutez dès le départ des frais de maintenance.

5 – Les frais de web-marketing

Au moment où nous écrivons cet article, nous sommes en mars 2023.

Selon Statista, 31 500 applications mobiles ont été publiées sur l’Apple store en février 2023. Côté Android, 87 000 applications ont fait leur apparition sur les écrans de téléchargement du Google Play Store.

Pourquoi nous vous donnons ces statistiques ?

Pour vous rappeler une vérité souvent oubliée du marché des applications : il est concurrentiel. Une fois votre application mobile développée, vous devrez lutter face à une myriade d’autres applications mobiles pour gagner des utilisateurs.

Par conséquent, nous vous recommandons sincèrement de prévoir des frais de publicités et de web-marketing.

Sinon, vous risquez d’être désagréablement surpris par des frais de marketing digital à la fin du développement.

6 – Le système d’exploitation

Téléphone avec le logo de l'OS Apple

Cher Lecteur,

Êtes-vous surpris d’apprendre que développer une application native iOS coûte beaucoup plus cher que de la développer pour Android ?

Accéder au marché des applications iOS peut vite s’avérer coûteux (et rentable).

De manière générale, le choix du système d’exploitation sur lequel votre app va fonctionner impacte le prix.

Premièrement, vous devez acheter une licence de développeur pour pouvoir publier votre application sur la boutique d’applications de l’éditeur. Voici les tarifs des licences chez les principaux éditeurs :

  • Google Play Store : 25 € pour une licence à vie ;
  • Apple Play Store : 99 € par an ;
  • Windows Store : entre 19 € (comptes personnels) et 99 € (comptes d’entreprise) pour une licence à vie.

Mais ce n’est pas tout.

Selon le système d’exploitation mobile que vous visez, vous devrez aussi acquérir un environnement de développement spécifique. À titre d’illustration, xCode est l’IDE indispensable pour développer une application native iOS.

Heureusement, il existe un moyen simple de faire chuter ces frais : créer une application hybride pour iOS et Android via les frameworks React ou Flutter.

7 – Les dépenses annexes

Cher Lecteur,

Les dépenses annexes désignent toutes les dépenses qui ne rentrent ni dans le développement mobile, ni dans les frais de publicités. Sans surprise, ces postes de dépenses sont fréquemment oubliés par les personnes souhaitant créer une application.

Les voici :

  • les frais de stockages de vos données sur un service cloud ;
  • les coûts d’intégration des API de services tiers à l’instar de la géolocalisation et des notifications push ;
  • les dépenses d’infrastructures informatiques (serveur, CDN, etc.) ;
  • les frais d’utilisation des IA telles que ChatGPT.

Voilà !

En jouant sur ces différents paramètres, vous pourrez définir le coût de votre application de manière précise.

Si vous voulez avoir un devis au centime près, que dites-vous de discuter de votre projet de création d’application mobile avec nos équipes ?

3 avantages des wireframe (et comment en créer un)

Cher Lecteur,

Pour améliorer l’expérience utilisateur de vos clients, vous vous êtes lancé dans la refonte de votre site web ou le développement d’applications.

Au fil des coups de crayon, vous esquissez vos futures interfaces web, sans pour autant être convaincu du résultat.

Plusieurs questions se bousculent au sein de votre esprit : est-ce que vos futurs utilisateurs seront séduits par votre UI design ? Comment leur offrir une bonne expérience utilisateur ? Comment maquetter votre produit en étant centré sur l’utilisateur ?

Ne cherchez plus, nous avons la réponse à vos tourments : le wireframe.

Qu’est-ce qu’un wireframe ?

Signifiant « maquette fonctionnelle » dans la langue de Shakespeare, un wireframe est une maquette mettant en valeur l’architecture de l’information de vos futures interfaces-utilisateurs.

Centrée sur l’expérience utilisateur (et le ressenti-utilisateur), c’est la première étape pour améliorer l’ergonomie et le design de l’application. Le wireframe se situant bien avant le mock-up, le zoning ou le prototype fonctionnel, vous n’y verrez (presque) pas de couleurs.

Seules des nuances de gris, de blancs et de noirs sont utilisées, empilées dans des rectangles représentant l’architecture de vos pages. Exit donc les images, les textes lorem ipsum et tout ce qui peut distraire votre auditoire.

Par conséquent, n’espérez pas mener des tests utilisateurs en présentant un wireframe à vos panélistes. Réservez-le pour votre équipe en charge de la création de sites web et à votre agence de communication.

3 avantages du wireframing

Peu axé sur l’esthétique, non-fonctionnel… il peut être tentant de sauter l’étape du wireframing pour arriver à celle du prototypage.

Ne faites surtout pas ça.

Pourquoi ? Car créer un wireframe vous apporte une multitude d’avantages.

Un produit final prenant mieux en compte les besoins des utilisateurs et l’ergonomie web

Saviez-vous qu’en optimisant l’UX design et le parcours utilisateur de votre produit digital, vous augmenterez vos KPI de 83 %.

C’est énorme. Cela peut faire toute la différence entre vous et vos concurrents.

Et c’est là qu’entre en jeu votre wireframe : il vous permet d’axer la conception de votre user interface sur les attentes de l’utilisateur. Et non plus uniquement sur les fonctionnalités.

Ainsi, vous pourrez respecter la règle des 3 clics : tout contenu utile pour l’internaute doit être accessible en au plus 3 clics.

Honnêtement, n’avez-vous pas déjà cliqué plus de 3 fois sur l’interface graphique d’une application ou d’un site sans trouver ce que vous vouliez ? Si oui, vous savez à quel point c’est frustrant.

C’est si frustrant que c’est l’une des causes de refus de publication d’application sur l’App store les plus communes.

Grâce à un wireframe, vous pourrez designer clairement la structure de vos pages et leurs types de contenus. Vous ne serez pas distrait par des éléments de webdesign ou par des aspects techniques du type développement custom ou cms.

Une meilleure communication avec votre agence de développement web

Si vous avez déjà assisté à des réunions agiles, vous comprenez très vite l’importance d’avoir un support de communication.

En effet, pour développer votre application mobile ou créer votre site internet, vous aurez besoin de plusieurs profils :

  • un ou des développeurs web ;
  • des webdesigners ;
  • des experts du marketing et des stratégies de référencement naturel.

Naturellement, selon la complexité de votre projet de transformation digitale, votre équipe pourra compter d’autres personnes.

Imaginez un seul instant devoir animer une réunion avec tout ce beau monde pour leur expliquer en détail vos interfaces graphiques. Chaque élément graphique de votre interface Homme-machine risque de faire l’objet de longs débats.

Coupez-court (et évitez-vous des maux de têtes) : créer un wireframe et partagez-le à vos collaborateurs.

Avec une représentation graphique de ce que vous attendez, chacun saura exactement ce qu’il a à faire. De plus, vos développeurs web sauront plus à même de vous conseiller un site headless, custom ou sous CMS.

Une meilleure gestion budgétaire

Avez-vous remarqué à quel point à chaque fois que quelqu’un vous explique ce qu’il attend de vous, cela a l’air simple ?

Et pourtant, beaucoup de ces activités se révèlent à la fin chronophage et budgétivore.

Pourquoi nous en parlons ? Car il en va de même avec le budget que vous voulez consacrer à la création de votre produit final.

Ainsi, lorsque vous créez une maquette en fil de fer, vos équipes de dev et vous pouvez mieux estimer le temps nécessaire. Ce qui vous permet de maîtriser votre budget et de choisir le mode de facturation le plus adapté à votre besoin.

Comment créer un wireframe ?

Wireframe d'une page web

Impossible pour nous de terminer cet article sans vous donner quelques astuces pour créer votre maquette.

Sans plus tarder, les voici.

Définissez les éléments à inclure dans votre wireframe

Avant de vous jeter sur votre crayon sur votre logiciel de dessin vectoriel préféré, posez-vous la question : quels éléments doivent figurer sur mon site internet ?

À partir de là, armez-vous d’un crayon et d’une feuille et notez les éléments suivants :

  • quels seront les contenus qui seront présents sur vos interfaces-utilisateur?
  • quelle sera la structure de votre future application web/mobile ?
  • quelle sera la hiérarchie entre vos éléments ? Autrement dit, comment les présenterez-vous à vos usagers ?
  • quelles seront les fonctionnalités de l’application ?
  • comment les internautes vont interagir avec vos interfaces ?

Soyez surtout vigilant sur le dernier point : c’est à ce moment que vous aurez toutes les clés en main pour optimiser votre funnel de vente.

Créez des wireframes pour toutes les résolutions d’écrans

Ipad, montres connectées, smartphones, tablettes, phablettes, laptops, smart TV… les internautes peuvent accéder à votre app web/mobile depuis une variété d’écrans.

Vous ne voudriez pas perdre de précieux clients parce que vos interfaces ne sont pas responsive design, n’est-ce pas ?

Raison pour laquelle nous vous recommandons de créer des wireframes pour toutes les catégories de résolutions d’écrans qui existent.

Heureusement, si vous décidez de créer votre wireframe via des logiciels dédiés, vous serez aidé dans cette tâche. En voici quelques-uns :

  • Adobe XD ;
  • Photoshop ;
  • Figma ;
  • Sketch.

S’ils peuvent sembler complexes au premier abord, ne vous laissez pas influencer : avec les bons raccourcis claviers (Figma), les utiliser est un véritable jeu d’enfant.

Voilà, vous savez tout des wireframes. Que diriez-vous de discuter des vôtres et de vos interfaces graphiques avec l’un de nos chefs de projet dédiés ?

Écrivez-nous, et nous vous répondrons aussitôt.

React Native ou Flutter en 2023 ?

Cher Lecteur,

Aujourd’hui, nous allons supposer que vous êtes le lead developper de votre entreprise, ou mieux le CTO.

Votre entreprise vous a ordonné de développer une application mobile fonctionnant sur les plateformes iOS et Android. Parmi votre équipe d’ingénieurs logiciel, certains vous recommandent le framework React Native, tandis que d’autres ne jurent que par Flutter.

Comment choisir le meilleur framework pour créer une application mobile multi-plateforme aussi performante qu’une application native ?

Voici quelques éléments qui pourront vous aider à choisir votre framework.

React Native ou Flutter : 8 critères pour trouver le framework qui vous conviendra le plus

Cher Lecteur,

Si vous côtoyez régulièrement des programmeurs informatiques, vous savez à quel point une discussion autour d’un outil peut vite devenir une guerre de tranchées.

Sceptique ? Demandez à quelques-uns si vous devez créer votre site d’e-commerce sur-mesure ou via un CMS, en headless ou à partir d’un template… et observez le feu que vous avez allumé brûler.

Le débat React Native vs Flutter ne fait pas exception à cette règle.

Pour vous permettre de trancher, nous allons comparer les deux cadres de développement sur 8 critères :

  1. Installation et configuration
  2. Composants de l’interface utilisateur
  3. Processus de développement
  4. Architecture
  5. Performance
  6. Documentation
  7. Communauté
  8. Tests

Mais avant, présentons les deux frameworks.

Présentation générale de Flutter et React Native

Flutter, ou le développement mobile selon Google

Google Ads, Alibaba, eBay, Groupon… les applications développées via Flutter sont légion sur la toile (et dans les app stores).

Pourtant, Flutter est assez récent. Lancé en 2017 par Google, Flutter est un SDK cross-plateforme Android et iOS open-source. La popularité de Flutter auprès des codeurs s’explique par deux raisons :

  • il utilise le langage de programmation orienté objet DART (qui est plus facile à utiliser que Java, mais moins que le JavaScript) ;
  • il dispose d’une quantité ahurissante de widgets prêts à l’emploi (parfait pour passer rapidement du wireframe à un MVP fonctionnel).

De plus, si vous souhaitez créer un site internet responsive au design épuré, vous pourrez utiliser Flutter for web.

React Native, le framework de Meta (ex-Facebook)

Créé par Facebook en 2015, React Native est aussi un framework open-source permettant de créer des applications mobiles cross-plateformes.

Sans surprise, dans la liste des applications utilisant React Native, bon nombre sont issues de la grande famille Meta : Facebook, Instagram, WhatsApp… mais aussi Netflix, Amazon, Uber et Viber.

Côté langage de programmation, React Native vous plonge dans des codes JavaScript et de React.js. Ce qui est un grand avantage si vous ne voulez pas avoir à réapprendre de nouveaux langages de programmation à partir de zéro.

Par rapport à Flutter, React Native a vu le jour un peu plus longtemps puisqu’il a été lancé en 2015. Les principaux avantages de React Native sont de vastes bibliothèques ainsi qu’un grand nombre de guides de formation.

Installation et configuration : +1 pour React Native

Ordinateur avec des lignes de codes informatiques
Ordinateur avec des lignes de codes informatiques

Commençons par React Native.

Vous avez deux méthodes plutôt simples pour installer le framework de Facebook :

  • via le Node Packet Manager (NPM) en installant directement une distribution sur votre système (n’oubliez pas de télécharger aussi Android SDK) ;
  • via l’environnement de développement ExpoGo (méthode la plus facile).

Honnêtement, les deux installations sont d’une facilité déconcertante (surtout si l’on compare à celle d’Android Studio et du JDK😥). Pour plus de détails, voici des tutoriels qui vous expliquent pas à pas comment configurer React via le NPM ou via ExpoGO.

Concernant Flutter, le processus d’installation vous demandera un peu plus d’effort.

En effet, vous devrez installer :

  • le JDK et l’Android SDK ;
  • Android Studio (si vous voulez créer une application Android) ou Xcode pour iOS ;
  • le SDK de flutter.

Voici un tutoriel qui présente l’installation de Flutter pas à pas, et c’est loin d’être simple. Preuve en est que vous devrez modifier la variable PATH de votre os, voire télécharger le code binaire de Flutter.

Notre verdict ? Si vous aimez les installations simples, optez pour React Native.

Composants de l’interface utilisateur : +1 pour flutter

Si vous souhaitez créer une application au design qui fera pousser un « wow » à vos utilisateurs, ce point est fait pour vous.

Et pour cause : en travaillant avec un webdesigner, vous obtiendrez des maquettes que vous devrez implémenter le plus fidèlement possible. L’objectif étant que le rendu final ressemble à s’y méprendre à celui d’une application native iOS ou Android.

Les composants natifs sont des composants implémentés directement par les concepteurs des plateformes (Google et Apple).

Et quand il s’agit de gérer les éléments natifs, Flutter gagne haut la main, voici pourquoi :

  • Flutter est livré avec une armée de widgets prêts à l’emploi et hautement personnalisable ;
  • Flutter continent des composants de rendu de l’interface utilisateur ;
  • il embarque l’accès aux API du périphérique ainsi que des composants de rendu ;
  • vous pouvez utiliser du code natif au sein de votre application Flutter.

Pour finir, Flutter dispose d’une foule de bibliothèques capables qui en font un véritable kit de développement logiciel complet.

De son côté, le framework React Native fournit uniquement le rendu de l’interface utilisateur et les API d’accès aux périphériques. Exit les accès intégrés aux modules natifs : vous devrez y accéder via des bibliothèques tierces.

Pour couronner le tout, React Native offre moins d’éléments graphiques que Flutter.

Processus de développement : match nul

Pour estimer le coût du développement d’un logiciel et déterminer le mode de facturation le plus adapté, mieux vaut un framework rapide.

Ici, difficile de départager les deux : ils sont équivalents.

En effet, qu’importe que vous jetiez votre dévolu sur React Native ou Flutter, vous utiliserez des modules prêts à l’emploi. En plus de leurs nombreux modules prêts à l’emploi, les deux vous offrent la fonction Hot Reload.

Elle permet aux codeurs d’introduire des changements dans le code de l’application sans avoir à la recompiler. Naturellement, le fait de pouvoir visualiser des changements à l’instant augmente l’efficacité et la vitesse de développement.

Architecture : match nul

En termes d’architecture de logiciel, Google et Facebook ont des approches radicalement différentes.

Chez Meta, le choix a été fait d’utiliser deux patterns principaux pour la conception d’application mobile : Flux et Redux. Leur particularité : stocker l’état de l’application globale dans un magasin central, rendant ainsi les composants de l’application sans état.

Côté Google, la solution la plus populaire est le BLoC (Business Logic Component), suivi de près par… le Flux et le Redux.

Maintenant, laquelle de ces architectures est la plus efficace ? Impossible à dire, à vous de trouver celle qui cadre le plus avec votre projet.

Performances : +1 pour flutter

Pour déterminer les performances – c’est-à-dire la vitesse d’exécution des codes compilés via ces frameworks – analysons les en détails.

Chez React Native, le code est écrit dans le langage JavaScript et en langage natif. Pour convertir le tout en code natif et interpréter le rendu des composants, React utilise un pont logiciel. Autrement dit, après avoir écrit votre code JavaScript, React va directement l’exécuter.

Conséquence : vous devrez attendre plus longtemps pour avoir le fichier .apk ou .ipa et vos animations seront plus lentes.

De son côté, Flutter compile l’ensemble de vos fichiers informatiques en code natif, sans avoir à passer par un pont.

Résultat : des performances de loin supérieures à celles de React et un rendu rapide.

Documentation : match nul

Cher Lecteur,

Imaginez un instant…

Après de longues heures confronté à un bug, vous vous rendez compte que le problème vient d’une fonction de votre framework.

À ce moment, vous vous ruez sur stackoverflow en quête de réponse, mais ne trouvez rien : vous devez lire la documentation.

Ici, clairement, vous serez avantagé si vous développez votre application avec le framework Flutter. Voici pourquoi :

  • Flutter dispose d’une documentation exhaustive ;
  • Flutter possède une variété d’outils dédiés aux développeurs ;
  • Dart, le langage informatique utilisé par Flutter, est très similaire à Java, Swift et Kotlin, ce qui permet de trouver des réponses assez facilement.

De son côté, React Native possède une documentation technique moins garnie, mais à l’avantage de carburer au JavaScript. De plus, sa communauté d’utilisateurs a produit de nombreux guides – éparpillés sur le web – ce qui vous assure de trouver une réponse rapidement.

Communauté : +1 pour React Native

Groupes de développeurs assis autour d'une table

Parfois, dans votre quête de réponse ou de patch contre les bugs, vous aurez besoin du soutien d’autres développeurs. Vous aurez besoin de la communauté d’aficionados du framework que vous utilisez.

Bonne nouvelle : React Native et Flutter disposent tous deux d’une vaste communauté de passionnés.

Mais, en termes de nombre de membres, React Native surpasse de loin Flutter. En cause : Flutter est sorti en premier et a été plutôt bien reçu par les adeptes du développement mobile.

Test et assurance-qualité : match nul

Saviez-vous que le moindre bug peut pousser Apple à rejeter votre demande de publication sur son App store ? Mieux vaut donc vous assurer que la version build de votre app que vous soumettrez n’en comporte aucun.

L’un des avantages du développement multi-plateforme est que vous réduisez le temps alloué aux tests unitaires par deux.

React Native brille par sa gestion des tests unitaires sous JavaScript. Par contre, lorsqu’il s’agit d’automatiser et de tester l’interface utilisateur, il y a encore des progrès à faire.

Quant à Flutter, sa particularité est qu’il dispose d’excellentes options pour tester les widgets hors-ligne, et à la vitesse des tests unitaires.

React Native ou Flutter : lequel des deux choisir pour ?

Au final, devez-vous choisir React Native ou Flutter ?

Difficile à dire. Cela dépend des attentes que vous avez envers votre application hybride.

De nombreux experts s’accordent à dire que l’intérêt croissant de Flutter lui conférera le leadership. D’autres par contre soutiennent que la stabilité, la fiabilité et la très forte communauté des pro-react native continueront d’augmenter sa popularité.

Pour résumer :

  • React Native utilise le JavaScript, ce qui le rend facile à prendre en main ;
  • Flutter développe de nouvelles fonctionnalités plus rapidement.

Souhaitez-vous trouver le meilleur framework de développement mobile ? Contactez l’un de nos experts pour lui parler de votre projet.