C’est le nombre de conversions que vous ratez lorsque votre app d’e-commerce n’est pas disponible dans la langue maternelle d’un segment d’utilisateurs 🥲 (source).
Et même si votre app est génialissime, il y a très peu de chances qu’un internaute aille apprendre une langue nouvelle juste pour l’utiliser.
Si vous souhaitez augmenter votre CA, une application bilingue, multilingue ou disponible dans toutes les langues est un atout de taille.
Et heureusement, traduire une application mobile est assez simple grâce à l’internationalisation.
L’internationalisation, ou i18N, consiste à concevoir des logiciels facilement adaptables aux différentes langues. Cerise sur le gâteau : l’i18N ne nécessite pas de modifier le code source de votre app.
Alors pourquoi s’en priver ?
On vous a concocté un guide complet sur comment traduire votre application à l’aide du framework i18N.
Let’s go.
Pourquoi i18N et pas une autre librairie d’internationalisation ?
Soyons d’accord : vous pouvez traduire automatiquement vos contenus avec un logiciel de traductionautomatique comme Google Traduction.
C’est rapide et pas cher.
Par contre, les résultats sont parfois assez douteux.
Raison pour laquelle les développeurs optent pour une autre solution : les frameworks React.
Il y en a deux :
React-intl
React-i18next.
Notre choix s’est porté sur l’outil de traduction React-i18next à cause de sa kyrielle d’avantages :
c’est une bibliothèque est intégralement écrite en JavaScript ;
React-i18N abrite un système de traduction automatique complet pour plusieurs langues différentes ;
c’est une bibliothèque aisément scalable grâce à sa capacité de séparer chaque traduction en plusieurs fichiers et de les charger à la demande.
Sans transition, voyons ensemble comment traduire votre application en plusieurs langues étrangères de A à Z.
5 étapes pour traduire intégralement les textes d’une application en plusieurs langues
1 – Installez les packages
Afin de traduire votre application mobile, vous aurez besoin d’installer tous les packages qui suivent :
I18N, la star du jour ;
React-i18n, qui vous permet d’utiliser toutes les fonctionnalités d’i18N dans votre application mobile react ;
I18next-browser-languagedetector, qui permet de détecter la langue de l’utilisateur depuis son navigateur ;
I18next-http-backend, que l’on utilisera pour charger les fichiers de traductions.
Pour les installer, rien de plus simple : copiez-collez la commande suivante dans votre invite de commande.
Vos textes à traduire ne seront pas rédigés directement dans le code source.
Vous pouvez le faire, mais c’est une très mauvaise idée.
À la place, voici ce qu’on vous propose : créer des fichiers pour chaque langue de traduction.
Suivez les instructions suivantes à la lettre pour que ça fonctionne :
Allez dans le répertoire « public » de votre app » ;
Créez-y un dossier « locales » ;
Pour chaque langue-cible que vous voulez intégrer, créer un nouveau fichier dans le dossier « locales ». Nommez chaque fichier selon les codes correspondants desdites langues (EN, FR, SP, etc.) ;
Enfin, dans chacun des dossiers de langues, créez un fichier « translation.json ».
Voici l’architecture que vous devriez normalement avoir :
Architecture fichier i-18next
3 – Initialiser i18next
Maintenant que les packages et les fichiers de traduction sont prêts, initialisons i18N.
Pour cela, créez un nouveau fichier i18n.js dans le répertoire src et ajoutez-y le code suivant :
import i18n from 'i18next';
import { initReactI18next } from 'react-i18next';
import LanguageDetector from 'i18next-browser-languagedetector';
import Backend from 'i18next-http-backend';
i18n
.use(Backend)
.use(LanguageDetector)
.use(initReactI18next)
.init({
debug: true,
fallbackLng: 'en',
});
exportdefault i18n;
Parmi toutes ces lignes, une est assez intéressante :
fallbackLng :’en’;
Concrètement, elle dit à l’application : « si tu ne trouves pas de fichier de traduction pour la langue de recherchée par l’internaute, affiche les contenus en anglais. ».
Sachant qu’un quart des internautes au monde comprennent l’anglais, c’est un choix judicieux d’en faire la langue par défaut.
Une fois que vous avez créé ce fichier, allez dans le fichier index.js, lui aussi situé dans le répertoire “src”. Rajoutez les lignes suivantes :
import React from 'react';
import ReactDOM from 'react-dom/client';
import './index.css';
import App from './App';
import reportWebVitals from './reportWebVitals';
import './i18n'; // <--- add this
// ... other code ...
Grâce au composant « Suspense », nous allons pouvoir charger les traductions de manière asynchrone. Sans lui, si une ressource n’est pas disponible, votre app va afficher un vilain message d’erreur à l’utilisateur.
Ouvrez le fichier App.js et rajoutez les importations suivantes :
import { Suspense } from 'react';
import { useTranslation} from 'react-i18next';
// ...
‘T’ est la fonction que nous allons utiliser pour traduire nos textes.
‘I18n’ est l’objet que nous allons utiliser pour charger la liste des langues et les interchanger.
4 – Traduisons nos textes pleins avec i18N
Enfin, le moment tant attendu est arrivé : traduisons nos textes.
Pour ça, commencez (logiquement) par ajouter des traductions dans chacun de vos fichiers translation.json.
Voici comment faire avec la version anglaise.
{
"main": {
"header": "Welcome to the app!"
}
}
« header » ici est la clé de traduction que l’on va utiliser.
Si vous souhaitez traduire d’autres contenus, changez juste la clé et reprenez le même processus.
Refaite la même chose avec les autres langues et c’est bon.
Maintenant, il est temps de les utiliser.
Rien de plus simple : nous allons passer les noms des clés des textes à traduire à la fonction « t ». Au moment où le mobinaute voudra charger les contenus, ce sera la valeur de la clé qui sera affichée automatiquement.
Maintenant, allez dans le fichier src/App.js et ajoutez une traduction pour la balise h1 :
Ensuite, rebootez l’application en entrant la commande npm start dans votre invite de commande. Puis rendez-vous sur votre serveur local (http://localhost:3000) et vérifiez : tada, vos textes sont traduits.
Pour afficher la traduction de votre choix, allez dans le fichier i18n.js et ajoutez la commande :
i18n.changeLanguage('ES');
ES ici signifie espagnol. Mais si vous avez une autre langue en tête, remplacez ES par ladite langue.
Ça y est ! Vous venez de créer votre premier contenu traduit. Vous n’aurez plus qu’à insérer les traductions de chaque contenu dans les fichiers translation.js correspondants.
5 – Faire appel à une agence de développement web ou à des traducteurs freelances
Ok.
Vous savez maintenant comment traduire votre app.
Sauf que vous vous en doutez, si votre app comporte plusieurs interfaces remplies de textes… créer votre dictionnaire multilingue va vous prendre des mois.
Sans compter la gestion des balises 🤯
Vous avez 2 options :
soit vous mobilisez votre équipe pendant plusieurs semaines sur ça ;
soit vous faites appel à des traducteurs professionnels en freelance ou à une agence de développement web et économisez du temps.
3+1 Fails récurrents de traduction d’app à éviter à tout prix
Avant de nous séparer, parlons des menaces qui planent sur vos tentatives de traduction.
Et ils sont plus nombreux et plus vicieux que vous ne pouvez le croire.
On vous en a sélectionné les 4 plus dangereux.
1 – Oublier le formatage et la culture des pays visés
Aux USA, ils n’affichent pas le temps comme nous.
Tandis que nous sommes habitué·e·s au format jour/mois/années, les américains préfèrent le format jour/année/mois.
Pareil pour le calendrier. Pour nous, la semaine commence le lundi, contre dimanche chez l’Oncle Sam.
Pourquoi je vous parle de tout ça ? Pour vous mettre la puce à l’oreille sur les erreurs de formatage et de métriques.
Et elles ne concernent pas que l’heure. La monnaie, les fuseaux horaires, les unités de mesure… tout peut varier.
Ps : méfiez vous des règles de grammaire (You 🇬🇧 = Tu et Vous en français).
2 – Les symboles bizarres face aux caractères non latins
Vous les avez sûrement déjà vus.
Ces symboles qui ne veulent humainement rien dire, mais qui sont parfaitement logiques pour les logiciels.
C’est ce qu’il se passe quand vous essayez d’afficher des caractères non latins – chinois, hindi, arabe, etc. – avec un formatage purement latin (ex : ASCII).
Heureusement, la solution ici est assez simple : utilisez le format unicode autant que possible.
3 – Des boutons calibrés au millimètre
Dans notre article sur les 32 lois de l’UX design, on vous avait parlé des dangers de ne pas laisser de marge autour de vos contenus.
Et ça revient encore. Car si votre équipe de développement est anglophone et qu’elle prévoit des espaces adaptés uniquement à l’anglais, vous courrez à la catastrophe.
Pourquoi ? Parce que toutes les langues n’ont pas besoin du même nombre de mots/caractères pour exprimer la même idée.
Certaines, comme l’anglais, sont très concises. D’autres, à l’instar du français et de l’allemand, nécessitent beaucoup plus de caractères.
Fatalement, si ça n’a pas été pris en compte, vos textes vont déborder de vos éléments graphiques. Idem lorsque vos utilisateurs utilisent des extensions sur leurs moteurs de recherche pour vous comprendre.
Pour éviter ça, prévoyez toujours 30 % de marge autour des textes lorsque vous concevez la mise en page de vos interfaces.
4 – Des designs pensés pour une seule langue.
Vous lisez ce texte de gauche à droite.
Si je le traduis en japonais, vous ne le ferez plus de droite à gauche, mais de haut en bas. Et si j’opte pour l’arable, vous lirez de droite à gauche.
En conclusion : vérifiez toujours que vos textes traduits puissent être lus par toutes les audiences et dans tous les sens.
Si je vous dis IBM, Netflix, Dropbox ou encore X, à quoi est-ce que vous pensez ?
Aux gigantesques quantités de data que ces géants amassent ? Peut-être.
Aux myriades de plateformes qu’ils utilisent pour les collecter ? Peut-être.
Tous ces géants ont un point en commun : ils utilisent tous le même serveur web, Nginx ( à prononcer “Engine X”).
Et ils ne sont pas les seuls. Selon W3techs.com, 34.1 % des sites web s’appuient sur Nginx pour gérer leurs requêtes ou servir d’API.
Alors, naturellement, nous nous sommes demandés qu’est-ce qui se cache derrière ce succès fou ?
D’autant qu’à la base, Nginx n’est qu’un petit moteur développé par un ingénieur russe en solo dans son coin.
À quoi est-ce qu’il sert ? Comment est-ce qu’il fonctionne ? Pourquoi est-ce que les créateurs de sites web le préfèrent à Apache ? Et enfin, est-ce que vous devez vous aussi l’utiliser ?
On vous dévoile tout dans cet article.
Bonne lecture 😊
Les origines de Nginx : un problème à 10 000 connexions
Tout comme l’intelligence artificielle a chamboulé notre quotidien en 2023, l’arrivée de Nginx sur le marché a été un vrai game-changer.
Pour comprendre pourquoi, remontons l’histoire de Nginx.
Son histoire commence 20 ans après le début d’internet. Plus précisément vers sa démocratisation dans les années 90.
À cette époque, de plus en plus de personnes arpentent les routes du web grâce à leurs navigateurs web.
Sauf qu’il y a eu imprévu : la capacité des serveurs à router les requêtes entrantes ne suivaient pas la cadence.
Dès que 10 000 connexions simultanées arrivaient sur un seul serveur, ça entraînait un bug.
Toutes les compagnies ont donc cherché à améliorer leurs hardwares… sans succès.
Et la raison de leurs échecs à surmonter ce problème a été mise en évidence en 1999 dans l’article « The C10K Problem » de Dan Kegel.
Dans cet article, l’ingénieur démontre que le hardware n’est pas la raison principale qui empêche les sites web de gérer 10 000 visiteurs en même temps.
La cause vient plus tôt du mauvais usage des ressources des serveurs par les systèmes d’exploitation.
3 ans plus tard, en 2002, en plein cœur de la Russie, la société éditrice du moteur de recherche Rambler – un des sites web les plus fréquentés de Russie avec 64.19 M de visiteurs en novembre 2023 – embauche un développeur.
Sa mission est simple : aider le site à gérer l’afflux massif d’internautes russes pour faire face à la popularité croissante du service.
Et Igor n’y va pas par 4 chemins. Après deux ans d’efforts acharnés, il crée un logiciel open-source pour gérer le trafic de Rambler : Nginx.
Son logiciel n’a qu’un objectif : offrir le maximum de performance,de stabilité et optimiser les performances à l’échelle.
Au moment où nous écrivons cet article, nous sommes le 27 décembre 2023.
Et lorsqu’on regarde les statistiques, c’est sans appel : NGINX est LE logiciel de serveur web le plus utilisé.
Pourcentage d’utilisation des différents serveurs web au monde en décembre 2023
Même des logiciels sous licence appartenant aux GAFAM comme Microsoft-IIS n’arrivent pas à le concurrencer.
Maintenant, rentrons plus en détails dans ce qu’est vraiment NGINX.
Qu’est-ce que NGINX et comment est-ce qu’il fonctionne ?
Nginx est un logiciel type serveur web open-source dont les maîtres mots sont performance, utilisation la plus efficace possible des ressources des serveurs et rapidité.
Nginx est conçu pour utiliser très peu de mémoire et maximiser la simultanéité. Et cette souplesse plaît énormément aux équipes de développement web et mobiles qui l’utilisent aussi comme :
Proxy inverse ;
Cache HTTP ;
Équilibreur de charge, etc.
La particularité de Nginx vient de son mode de fonctionnement.
Ainsi, contrairement à la plupart des autres serveurs du marché qui sont multi-processus – un visiteur = un nouveau processus – Nginx est mono-processus.
Tout le trafic est géré dans un seul processus qui utilise une architecture maître-esclave. De plus, l’outil open-source repose aussi sur une approche asynchrone et évènementielle.
Cette conception logicielle atypique lui permet d’exécuter plusieurs requêtes simultanément sans craindre l’interblocage des processus (ou deadlock).
En effet, un deadlock ne se produit que si plusieurs processus concurrents souhaitent accéder à la même ressource non-partageable en même temps. En attendant d’y accéder, chacun conserve un accès exclusif à une ressource convoitée par un autre processus.
Raison pour laquelle Nginx est plébiscité par les développeurs lors de la conception d’une plateforme digitale validant ces conditions :
la plateforme web ou l’app mobile reçoit énormément de requêtes HTTPS entrantes ;
des contenus statiques doivent être massivement distribués ;
le nombre de requêtes simultanées attendues est élevé.
Autre cas d’usage de Nginx : il peut servir d’API entre vos différents micro-services.
Pour terminer, voici quelques caractéristiques notables de Nginx :
Proxy inversé avec mise en cache ;
IPv ;
Équilibrage de charge ;
TLS/SSI avec SNI.
Tout ceci grâce à l’architecture maître-esclave. Et justement, parlons-en de cette architecture.
Comment fonctionne l’architecture de NGINX ?
Comme dit plus haut, Nginx repose sur une architecture maître-esclave asynchrone et sur des modèles événementiels non-bloquants.
Concrètement, voici comment une instance de Nginx fonctionne :
les travailleurs acceptent de nouvelles requêtes HTTP/HTTPS entrantes à partir d’un socket partagé.
À l’intérieur de chaque travailleur, une boucle est effectuée, permettant à chacun de traiter des milliers de requêtes sans bloquer les autres ;
les processus maîtres coordonnent l’exécution des tâches des travailleurs en créant et en gérant des sockets.
De plus, pour diminuer les temps d’accès aux fichiers, les chargeurs de cache des proxys ajoutent les données dans la mémoire tampon du moteur. Ainsi, même si le navigateur client est lent, son maigre débit ne va pas ralentir le proxy.
Ce fonctionnement présente 2 différences majeures avec le second serveur web le plus utilisé Apache :
Nginx a une architecture mono-thread alors qu’Apache a une architecture multi-processus. De plus, la version mono-thread d’Apache, Apache Tomcat, ne peut gérer qu’une seule connexion ;
Son fonctionnement fait qu’il est plus rapide qu’Apache pour distribuer des contenus statiques. Par contre, ça l’empêche aussi de prendre en charge nativement les contenus dynamiques. Par conséquent, les développeurs d’applications utilisant Nginx sont forcés d’utiliser un service tiers pour cela. Ce qui n’est pas le cas d’Apache.
5 bonnes raisons d’adopter Nginx
S’il vous fallait 5 raisons d’utiliser Nginx, les voici :
réduire le temps de chargement de vos sites web et éviter les problèmes de latence ;
la possibilité de faire des mises à jour à la volée sans avoir à interrompre vos services ;
sa capacité à servir de proxy inverse et à dispatcher le trafic entre plusieurs serveurs et clients de manière fluide via des algorithmes de routage intelligents ;
le fait d’avoir peu de composants à gérer ;
l’augmentation de la vitesse globale de vos services.
Maintenant, voyons pourquoi les hébergeurs web l’adorent.
Pourquoi les hébergeurs adorent NGINX (3+1 raison)
Vous vous souvenez lorsque nous avons des graphes plus haut ?
Ceux montrant la moyenne des parts de marché de Nginx dans les sites web ?
En réalité, ils cachent une grande disparité.
Jugez de vous-même via ce graphique fourni par w3Techs.com :
Répartition des serveurs web entre Nginx et Apache selon leur trafic le 27 décembre 2023
Vous avez remarqué la différence entre les deux serveurs ?
…
Réponse : Nginx est de plus en plus utilisé à mesure que le trafic des sites web pris en compte est élevé.
Pour le top 1.000.000 des plateformes les plus visitées, Nginx représente 31.9% des parts de marché, contre 22.8 % pour Apache web server.
Dès qu’on atteint le top 100.000 des plateformes les plus visitées, Nginx croît jusqu’à atteindre 32 % alors qu’Apache recule à 17.6 %.
Et ainsi de suite.
Si les applications web à fort trafic comme Netflix ou le CMS WordPress, les hébergeurs comme OVH et des gestionnaires de CDN, misent sur Nginx, c’est pour 4 raisons :
les performances hors normes à l’échelle offertes par l’outil ;
la réduction de la vulnérabilité aux attaques par force brute (DDoS) grâce à des fonctions telles que le filtrage des requêtes, le blocage des adresses IP et le contrôle des accès ;
la mise en cache rapide et simple ;
la scalabilité et la tolérance aux fautes : concrètement, vous pouvez ajouter ou retirer un micro-service sans affecter l’expérience utilisateur ;
le support natif pour les requêtes HTTPS, qui permettent de sécuriser les échanges clients-serveurs via le cryptage SSL/TLS ;
la prise en charge avec la plupart des web app ;
une vaste communauté et des millions de tutoriels.
Enfin, le cœur même de Nginx reste sa capacité à gérer plusieurs connexions entrantes en utilisant le moins de mémoire possible. Et là-dessus, les statistiques issues des essais sur les benchmarks ne mentent pas.
3 Manières d’utiliser NGINX pour augmenter les performances de votre site web et sa sécurité ?
Ok.
Si vos serveurs utilisent Nginx, il y a quelques petites astuces que vous pouvez facilement mettre en place pour booster leurs performances.
Et justement, en voici 3.
1 – Autorisez la compression Gzip
Pour comprendre à quel point la compression Gzip peut réduire la consommation de votre bande passante, revenons aux codes informatiques.
En effet, chaque page web générée par vos serveurs est constituée d’au moins 3 fichiers textes :
un fichier HTML (.html) décrivant le contenu de la page
un fichier CSS (.css) qui se charge de décrire la mise en page de… la page web
enfin, un fichier JavaScript (.js) qui va rajouter des animations et rendre la page un peu plus interactive
Voici un exemple de page HTML :
<!DOCTYPE html><html><head> <title>Exemple de code HTML</title></head><body> <h1>Bonjour, monde !</h1></body></html>
Il est parfaitement indenté. Lisible. Espacé. Et les différents éléments sont bien indentés.
Tout ceci n’a pour seul but que de rendre le code compréhensible par les développeurs. Mais le navigateur lui n’en a strictement pas besoin.
En réalité, il le comprendrait tout autant s’il n’y avait pas d’espace et si tout le code était placé sur une seule ligne.
On parle alors de minification.
L’intérêt de cette manœuvre : réduire le poids des fichiers textes.
Nginx va plus loin avec la compression Gzip. Ici, une fenêtre de 32 000 caractères est scannée par l’algorithme « Deflate » de Gzip et repère tous les caractères redondants dans le fichier.
Fonctionnement de l’algorithme Deflate
Ensuite, il parcourt tout le fichier et remplace lesdits caractères par une référence vers le premier caractère rencontré.
Oui, c’est un peu technique, mais le résultat en vaut largement la peine : vous pouvez faire baisser le poids de vos fichiers de 70 %.
Et ça marche aussi sur des données non-textuelles.
D’ailleurs, les outils de tests de vitesses priorisent les sites ayant activé la compression Gzip. Google les positionne même plus haut dans ses classements SEO.
Pour activer la compression Gzip, connectez-vous à votre logiciel serveur ftp avec les droits administrateurs.
Allez dans le sous-répertoire /etc/nginx/nginx.conf en tapant la commande cd/etc/nginx.
Si vous n’avez pas la configuration par défaut, tapez sudo find / -name nginx.conf dans le terminal.
Une fois à l’intérieur du fichier de configuration nginx.conf, entrez les commandes suivantes :
Le protocole HTTP – ou HyperText Transfer Protocol – est le protocole client-serveur qui vous permet d’afficher vos pages web.
À noter que désormais, c’est sa variante sécurisée, HTTPS qui est recommandée. Si vous ne la mettez pas en place, les moteurs de recherche vont afficher une page d’avertissement menaçante à tous vos visiteurs.
Autant dire que votre trafic et vos conversions vont en pâtir.
Depuis peu, la version HTTP/2 est disponible. Plus sécurisée et plus performante, elle vous permet d’obtenir de meilleures performances en quelques lignes.
Pour l’activer, voici ce que vous devez faire :
vérifiez que la version Nginx installée sur votre système d’exploitation est compatible ;
activez l’encodage SSL/TLS sur votre site web ;
redémarrez Nginx ;
Voyons ça plus en détail.
1 – Vérifiez votre version de Nginx
Si votre version de Nginx est inférieure à la version 1.9.5, vous devrez d’abord faire une mise à jour de celle-ci.
Pour connaître la version Nginx de votre système, tapez la commande suivante :
Nginx -v
Vous êtes à la version 1.9.5 ou plus ? Félicitations, vous pouvez activer HTTP/2.
2 – Autorisez l’encodage SSL/TLS
Contrairement à HTTP/1 qui ne nécessitait pas de chiffrement SSL/TLS, HTTP/2 l’exige. Son objectif étant de sécuriser au maximum les transactions entre vos serveurs web et les navigateurs de vos lecteurs.
Et pour l’activer, vous aurez besoin d’un certificat SSL. Pas de panique, vous pouvez en obtenir un gratuitement via Google Domains.
Une fois que vous en avez un, saisissez juste ces lignes de codes dans votre fichier de configuration Nginx :
server {
listen 443 ssl http2;
server_name “votre nom de domaine” ;
ssl_certificate /path/to/ssl/certificate;
ssl_certificate_key /path/to/ssl/private/key;
...
}
Quelques explications :
ssl_certificate fait référence au chemin vers votre certificat SSL/TLS ;
ssl_certificate_key fait de même, mais pour votre clé privée.
Enfin, il est l’heure de vérifier si ça a fonctionné.
3 – Testez votre nouvelle configuration et redémarrer Nginx
Pour tester votre configuration et être sûr que tout fonctionne à merveille, exécuter la commande suivante :
Nginx -t
Si tout est bien paramétré, vous verrez un message vous affichant que tout va bien.
Ensuite, redémarrez Nginx pour rendre vos changements définitifs grâce à la commande :
Sudo service nginx restart.
3 – Désactivez les protocoles SSL/TLS dépréciés
Toutes les versions de chiffrement TLS ne se valent pas.
Ainsi, TLS 1.0 et 1.1 sont des versions obsolètes et vulnérables aux attaques de types BEAST, POODLE et CRIME SSL.
Raison pour laquelle la plupart des navigateurs ne les prennent plus en charge.
Heureusement, c’est une modification assez facile à faire.
Ouvrez une fois de plus votre fichier de configuration Nginx et saisissez la commande suivante :
ssl_protocols TLSv1.2 TLSv1.3;
Notre mot de la fin
Ça y est !
Vous savez tout ce qu’il y a à savoir sur Nginx.
Maintenant, vous vous demandez sûrement si vous devez utiliser Nginx ou pas. Est-ce que ce serveur est adapté à votre projet numérique ?
…
Heureusement, on peut vous aider à répondre à cette question.
Est-ce qu’il vous est déjà arrivé d’avoir une idée d’une application génialissime ? Du genre à révolutionner tout un marché, voire à en créer ?
Avec quelques amis, vous avez discuté de long en large de ses futures fonctionnalités. Peut-être certains d’entre vous ont même rêvé d’en faire l’une des futures licornes de la french tech.
Et puis un jour, vous avez décidé de vous lancer. Pas une, pas deux, vous avez lu des tonnes de bouquins sur le sujet. C’est alors que vous avez remarqué une chose : bon nombre d’entre eux vous disaient de commencer par un MVP.
Qu’est-ce qu’un MVP ? Pourquoi le créer ? On vous dit tout dans cet article.
Qu’est-ce qu’un MVP ?
Popularisé par Eric Ries dans son livre « The Lean Startup : Adoptez l’innovation continue », “MVP” signifie “Produit Minimum Viable”. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que chaque CEO, conférencier et expert du développement informatique le définit à sa manière.
Pour certains, un MVP est une version minimale d’un produit contenant toutes les caractéristiques essentielles de votre application. Pour d’autres, le MVP ne désigne pas le stade d’un produit, mais plutôt une méthodologie de développement.
Chez Poyesis, nous pensons que le MVP est une version minimaliste de votre idée et qui comporte uniquement les fonctions de base. Grâce à lui, vous allez pouvoir rapidement tester toutes les hypothèses de votre étude de marché et les confronter à la réalité.
D’ailleurs, sachez qu’il y a d’autres termes dérivés du MVP que vous verrez souvent :
le MMP, Minimum Marketable Product ;
le MDP, acronyme de Minimum Delightful Product, désignant les produits offrant les fonctions de base, mais avec une UX soignée ;
et pour finir, le MLP pour Minimum Lovable Product, pour les produits destinés à des segments de marché déjà étudiés.
Tous ces termes font partie du processus de développement de produit MVP, et honnêtement, vous n’en aurez pas toujours besoin.
Pourquoi est-ce que votre startup à 95 % d’échouer sans un MVP ?
Avant de vous lancer dans la création de votre application mobile ou votre site web, vous devez être prêt à accepter une dure réalité : 95 % des lancements de produits sont des échecs.
Top 10 raisons derrières les faillites d’entreprises selon une étude de CBInsights
Les 4 premières causes d’échec du lancement d’un produit sont :
l’incapacité à lever des fonds (38 %) ;
la mise sur pied de produits et services qui ne répondent à aucun besoin et n’ont aucun marché (35 %) ;
la compétition (20 %) ;
l’incapacité à trouver un modèle économique rentable (19%).
Est-ce que vous avez envie que votre (future ?) société rejoigne la liste peu glorieuse des entreprises qui ont déposé le bilan ? Certainement pas.
Mais on peut aller plus loin. En effet, on peut deviner un point commun entre la plupart de ces faillites : bon nombre d’entre elles ont développé leurs produits selon un cycle de développement linéaire.
Comment augmenter les chances que votre application fasse un flop : développez-la selon un modèle de développement linéaire
Dis comme cela, cela peut paraître brutal et moqueur. Et pourtant, beaucoup d’entreprises optent pour des cycles de développement linéaire en cascade ou en V.
Dans ce type de développement, les fondateurs ou les équipes produits ne récupèrent les besoins des utilisateurs qu’au début du projet. Après quoi, ils les consignent dans un cahier des charges et les confient aux développeurs web.
Mais, que se passe-t-il si les besoins de la cible visée changent ?
S’il y a une innovation majeure dans l’industrie ?
Ou encore que le marché évolue tellement que toutes vos hypothèses deviennent caduques ?
Hélas, impossible de modifier le produit quoi qu’il arrive. Ce n’est qu’après la publication de l’application que les premiers retours clients permettront de savoir si le produit sera un succès.
Si vous décidez de développer votre application ou votre site d’e-commerce en suivant cette logique, voici les risques auxquels vous vous exposez :
une mauvaise segmentation du marché ;
une stratégie de prix impossible à tenir ;
un temps de développement si long qu’un concurrent réussi à pénétrer le marché avant vous et à rafler des parts.
Vous trouvez que nous exagérons ? Dans ce cas, asseyez-vous confortablement et lisez comment une entreprise valorisée à 800 millions de dollars sur un marché en pleine croissance a réussi à s’effondrer.
Libre à vous de déterminer si le lancement d’un MVP aurait pu sauver cette start-up.
WebVan : la startup qui avait tout pour réussir… mais qui a inauguré l’explosion de la bulle internet
Photo d’un van de livraison de webvan
La fin des années 90.
Pendant qu’en France, nous nous extasions sur le minitel, de l’autre côté de l’Atlantique, les entrepreneurs américains se ruaient sur internet.
À cette époque, avoir une société dont le nom se terminait en point com était un gage de plus-value plus-value pour les spéculateurs. Exactement comme les sociétés se terminant en .AI lors de la bulle IA en début de 2023.
C’est dans cette optique que WebVan a été fondé en 1996 par Louis Borders avec l’objectif de révolutionner le commerce d’épices. Borders voulait permettre aux Américains de faire leurs courses et d’être livrés directement sur le pas de leurs portes.
L’idée était séduisante, et le marché était colossal, ce qui a aiguisé l’appétit des ventures capital et des fonds d’investissements.
Sequoia Capital, Softbank Capital, Goldman Sachs et même Yahoo! injectent des millions dans l’entreprise. En 2 ans, WebVan est devenue une licorne estimée à 4.8 milliards de dollars. Et ce, malgré le fait que l’entreprise n’a jamais réussi à avoir un bilan positif durant toute son existence.
Par exemple, une année, l’entreprise a réussi à générer 395 000 $ de CA… avec un déficit net de 50 millions la même année.
Mais où est le rapport avec notre MVP ? C’est simple : WebVan n’en a tout simplement pas fait.
Dès le début, Borders et son CEO George Shaheen ont voulu proposer les services des plateformes uniquement lorsque ceux-ci seraient prêts. Et pour y parvenir, ils ont multiplié les investissements sans faire valider leur idée par leurs prospects :
Ils ont englouti 18 millions de dollars dans le développement d’un logiciel propriétaire ;
Ils ont fait de même avec 40 millions de dollars pour créer un entrepôt automatisé avant de recevoir la moindre commande ;
WebVan a signé un contrat record de 1 milliard de dollars avec la société Bechtel pour la construction d’un giga-entrepôt ;
L’entreprise a aussi acquis sa propre flotte de camions ;
Après avoir bouclé son premier tour d’investissement, l’entreprise s’est déployée dans 10 grandes villes américaines.
Oui oui, et tout ça sans avoir fait une seule vente au préalable. Vous voyez le désastre arrivé ?
24 mois après sa création, c’était la débandade : WebVan fait faillite.
Morale de l’histoire : toujours tester son idée avec un MVP et l’ajuster AVANT de se lancer dans des investissements coûteux.
5 bonnes raisons de créer un MVP
Maintenant que l’histoire de WebVan vous a convaincu que créer un MVP peut vous sauver de la banqueroute, que dîtes-vous de voir ses avantages en détail ?
En voici cinq qui vous donneront le sourire aux lèvres.
1 – Obtenir le maximum de retours client et d’insights
Peu importe que vous soyez une grande entreprise ou une startup, pour que votre entreprise fonctionne, vous avez besoin d’un élément : la validation de vos clients.
En effet, si la cible que vous visez n’est pas intéressée par votre produit, ou pas assez pour sortir sa carte bleue… vous connaissez la suite.
Rappelez-vous du rapport de CB insight cité plus haut : 34 % des startups font faillite parce qu’elles ne répondent à aucun besoin. Ou elles le font de la mauvaise manière aux yeux de la niche qu’elles visent.
Certes, vous pouvez obtenir l’avis de votre cible via des formulaires et des sondages sur les réseaux sociaux, mais rien ne vous dit qu’elle sera prête à payer.
En créant un MVP, vous avez 2 avantages :
vous obtiendrez des retours clients pendant le développement de votre produit, ce qui vous permettra d’ajuster votre application en permanence ;
certains de vos prospects seront si emballés qu’ils deviendront des ambassadeurs/early-adopters de votre marque.
Ce qui nous conduit au point suivant.
2 – Valider votre idée de projet ou pivoter avant de brûler toute votre trésorerie
Est-ce que vous vous souvenez du Coca-Cola C2, ancêtre raté du Coca Cola Lite ?
Pour la petite histoire, il s’agit d’une idée de The Coca-Cola Company qui visait les jeunes hommes. En effet, la marque avait remarqué que ces derniers aimaient le goût de leur boisson, mais détestait ses calories.
C’est ainsi qu’en 2004, Coca Cola lança le C2, avec comme argument phare le fait que la boisson contenait 50 % de sucre et de calories en moins.
Sauf que, vous vous en doutez, si on en parle ici, c’est parce qu’elle a fait un flop monumental. Dès 2006, l’entreprise américaine l’a discrètement retiré des ventes.
Alors pourquoi cet échec ? Tout simplement parce qu’elle concurrençait le Coca-Cola Zéro, qui lui ne contenait aucune calorie, mais avait le même goût que le coca cola classique.
Cet exemple montre bien que même avec des hypothèses de marché solides et un budget colossal, vous n’êtes pas à l’abri d’un échec.
Un conseil : avant de jeter toute l’énergie et la trésorerie de votre équipe sur le développement d’un produit, validez les hypothèses de votre business plan avec un MVP.
Un deuxième conseil : si vous voulez déterminer le budget nécessaire à la création de votre application mobile ou de votre site web, lisez ce guide 😉.
3 – Réduire le temps de mise sur le marché de votre produit
Connaissez-vous le Time To Market, ou TTM ?
Très prisé des investisseurs et des banques, le TTM est un indicateur clé de votre business plan. Il s’agit du temps qui sépare la conception de votre produit du moment où vous le mettrez en vente.
Vous vous en doutez, plus il est court, mieux c’est. Voici quelques avantages d’un TTM peu élevé :
la réduction du coût de développement du produit ;
l’amélioration de la satisfaction de l’utilisateur final ;
l’augmentation de votre retour sur investissement ;
la possibilité d’allouer au mieux chaque membre de votre équipe sur les différents aspects de votre produit (marketing, R&D, etc.)
réduire le risque que votre produit soit obsolète ou trop avant-gardiste à sa sortie.
Vous organisez un concours destiné aux entrepreneurs, avec à la clé, des offres de financement.
Face à vous, deux candidats.
Le premier a une idée géniale, son concept est séduisant et son business plan prévoit un ROI alléchant. Il en est encore au stade du concept, et bien qu’il possède déjà les talents nécessaires, son produit n’a jamais été testé auprès de son marché.
Le second quant à lui a aussi un concept novateur avec un marché mûr. Son business plan est moins fourni et son plan de financement sur les cinq prochaines années est inexistant. Par contre, ses équipes ont déjà un prototype fonctionnel qui rassemble déjà une petite centaine d’utilisateurs.
Lequel des deux allez-vous choisir ? Probablement le deuxième.
En guise de rappel, 38 % des startups font faillite parce qu’elles n’ont pas la confiance des investisseurs.
Heureusement, vous pouvez facilement attirer les financements en montrant que :
votre idée est valide ;
vous avez bien segmenté votre marché ;
votre cible est prête à payer pour vos services ;
votre communauté compte des early-adopters qui ont foi en votre projet (et surtout, qui le paient déjà).
Tout ceci grâce à un MVP. Et même si vous n’avez pas encore trouvé votre modèle économique, les fonds de capital risques vous accorderont plus aisément leur confiance.
5 – Confronter les hypothèses de votre business plan à votre marché
En effet, lorsque vous avez imaginé votre concept/produit, vous avez fait de nombreuses hypothèses. Que ce soit votre niche, votre positionnement de marque, vos personas et même les fonctionnalités de votre produit… La totalité de votre business plan repose sur des hypothèses.
Et même si, comme Coca-Cola lors de la création du C2, vous êtes certain de maîtriser votre marché et vos consommateurs, vous n’êtes pas à l’abri d’un échec.
Heureusement, en mettant à disposition de vos (futurs) consommateurs un MVP leur permettant de tester les fonctionnalités essentielles de votre application, vous affinerez vos hypothèses.
De l’idée jusqu’au MVP : les 8 étapes clés à suivre
Sans plus tarder, entrons dans le vif du sujet.
Étape 1 : Faites une recherche de marché
Peu importe à quel point vous êtes convaincu que votre produit est novateur, faites toujours une recherche de marché.
Et pour être certain de ne pas vous disperser, consignez vos résultats dans un business model Canvas, ou BMC pour les intimes.
Un BMC est un tableau à 9 cases qui vous permet de synthétiser votre idée et de l’expliquer facilement à toutes les parties prenantes. Voici les cases qu’il contient :
les activités clés ;
les ressources clés ;
les partenaires clés ;
votre proposition de valeur ;
le segment de clientèle que vous visez ;
les chaînes de distribution par lesquelles vous allez rapprocher votre offre de vos prospects ;
Étape 2 : listez et classez les fonctionnalités de votre application
À ce stade, vous avez déjà un aperçu large de votre future application mobile ou de votre plateforme.
Maintenant, vous devez trouver les fonctionnalités qui vous permettront de répondre au besoin identifié.
Pour cela, n’hésitez pas à faire des séances de brainstorming, ou mieux, de sonder directement votre cible. De plus, focalisez-vous sur la valeur apportée par chaque fonctionnalité plutôt que sur ses aspects techniques.
À la fin de ce processus, vous obtiendrez une longue liste de features. Or, le principe d’un MVP, c’est de se focaliser uniquement sur celles qui sont essentielles.
Par conséquent, armez-vous d’un format et d’un stylo et segmentez toutes vos idées de fonctions en trois groupes :
les « must have » : ce sont les fonctions indispensables de votre application. Elles permettent à l’utilisateur de satisfaire le besoin que vous visez ;
les fonctions « Should have » : elles aussi aident l’utilisateur à satisfaire son besoin, mais elles ne sont pas indispensables ;
les « Nice to have » : il s’agit de fonctions optionnelles qui n’aident pas à proprement parler l’utilisateur à résoudre son problème. Toutefois, elles améliorent son expérience-utilisateur sur votre plateforme.
Vous l’aurez compris, seules les fonctions « must have » doivent figurer dans votre MVP. Et elles doivent toutes être parfaitement fonctionnelles, alors, assurez-vous de bien répartir vos priorités.
Pour apprendre à segmenter la liste de fonctionnalités de votre application, lisez cet article de Kim Smith.
Et pour être certain que votre agence de développement web comprenne vos attentes, écrivez-les dans votre cahier des charges. Si cela vous intéresse, voici comment en créer un.
Vous pouvez même aller encore plus loin en boostant l’expérience vécue par vos testeurs via l’intégration d’une intelligence artificielle. Voici comment le faire avec ChatGPT.
Enfin, une fois que vous aurez dessiné votre user flow, vous devrez vous assurer que vos interfaces soient simples à utiliser.
Les early adopters sont les personnes qui seront prêtes à tester – et surtout, prêtes à payer – votre innovation, même si elle est encore imparfaite.
Grâce à leurs retours, vous pourrez continuer d’améliorer votre produit de manière itérative. Voici comment les dénicher :
cherchez dans votre réseau personnel ;
trouvez les lieux ou les forums que vos prospects fréquentent ;
cherchez des groupes Facebook et LinkedIn qui tournent autour de votre thématique ou du problème que vous résolvez ;
lisez les avis produits des plateformes concurrentes et contactez leurs ex-clients insatisfaits ;
appelez quelques-uns de vos prospects.
Toutefois, attention à ne pas confondre quelqu’un d’enthousiaste avec un early adopters. Voici les 3 caractéristiques d’un early adopters :
ils ont un problème – celui que vous voulez résoudre – et l’ont déjà identifié ;
ils ont le budget et les ressources nécessaires pour souscrire à votre offre ;
aucune des solutions présentes sur le marché n’a réussi à les satisfaire pleinement.
Mieux encore, si vous pouvez les transformer en early evangelist – des personnes qui vont s’impliquer et promouvoir votre projet alors qu’il n’est pas fini -, vous aurez déjà la base d’une communauté.
Étape 5 : Définissez les critères de réussite de votre MVP
Après avoir développé votre MVP, comment allez-vous savoir que c’est un carton ou un flop ?
Pour le savoir, vous devrez définir des indicateurs clés, ou KPI. Il peut s’agir :
du trafic reçu par l’application (vous pouvez le mesurer en activant Google Analytics et via des sites comme Similarweb) ;
des feedbacks qualitatifs de vos utilisateurs ;
de la valeur du client sur le long-terme ;
du taux de désabonnement ;
du pourcentage d’utilisateurs actifs ;
des taux d’engagement de vos différentes clientèles ;
du nombre d’inscriptions mensuelles ;
des coûts d’acquisition des clients.
Avant de publier votre application sur les magasins d’applications, assurez-vous d’avoir déjà fixé vos KPI.
Étape 6 : identifiez le business model de votre app
Attention, à ce stade, on ne parle pas encore de rechercher une quelconque rentabilité. Mais plutôt de chercher un modèle économique qui vous satisfait, ainsi que vos early-adopters.
Voici quelques business model qui font fureur chez les éditeurs d’applications web/mobile :
les abonnements mensuels ;
le paiement par téléchargement ;
les achats in-app ou microtransactions ;
le modèle publicitaire ;
la vente de données, attention toutefois au RGPD (on en parle dans cet article) ;
le mode Premium/freemium ;
le sponsoring ;
Enfin, vous pouvez tout simplement exiger le paiement d’une licence pour pouvoir utiliser votre application.
Chacun de ces modèles a ses avantages et inconvénients, et vous pouvez en utiliser plus d’un à la fois.
Étape 7 : Créez votre stratégie de lancement de produit
Même s’il ne s’agit pas du produit fini, le lancement de votre MVP doit être préparé et planifié afin de toucher un maximum d’utilisateurs.
Voici la démarche à suivre :
réfléchissez sur votre ligne éditoriale et sur les contenus à créer (landing pages, formulaires, description pour les app store, etc.) ;
déterminez les canaux de communication que vous allez utiliser ;
posez les bases de votre campagne marketing ;
créez au moins une landing page contenant le lien vers votre produit ainsi qu’un formulaire d’inscription ;
créez et animez des pages sur au moins un réseau social ;
préparez vos campagnes de publicités payantes (Google AdWords, Facebook Ads, etc.).
Une fois que vous avez terminé cela, vous n’avez plus qu’une chose à faire : distribuer votre application.
Étape 8 : Évaluez votre MVP
Quelques jours/semaines après le lancement de la première version de votre MVP, vous devriez déjà avoir suffisamment de retours.
C’est le moment de faire le bilan de cette version.
Qu’est-ce que les utilisateurs ont aimé ? Qu’est-ce qu’ils ont détestés ? Quelles sont les fonctionnalités les plus utilisées ? Lesquelles n’ont jamais été utilisées ?
C’est à ce moment que vos KPI entrent en jeu.
Une fois que vous les aurez collectées – ce qui est assez facile à faire via des outils de tracking -, servez-vous de ces nouvelles données pour améliorer votre MVP.
C’est une boucle répétitive dans laquelle à chaque nouvelle itération de votre MVP, votre équipe en apprendra un peu plus.
On parle alors de « Feedback Loop ». En voici une tirée de cet article d’Hadrien Lacroix :
MVP feedback loop
Recommencez autant de fois que nécessaire.
Et si votre tableau de bord et toutes vos métriques sont faibles virent au rouge, peut-être devez-vous envisager de pivoter ?
Ça y est, vous savez comment créer un MVP, mais avant de nous séparer, nous vous avons listé cinq astuces pour le réussir.
6 astuces pour réussir son MVP
Pour que votre MVP soit adopté par vos utilisateurs, voici règles à suivre :
ne cherchez pas la rentabilité avec votre MVP ;
lors du lancement, ne cherchez pas à toucher tout le monde. Visez un public restreint et qui dispose du budget nécessaire pour souscrire à votre offre ;
proposez toujours votre MVP à prix discount, car contrairement aux offres de vos concurrents, votre produit n’est pas encore mature. Par conséquent, ne le vendez pas au prix d’un produit fini ;
à chaque itération, faites des notes écrites sur toutes les caractéristiques de votre MVP et supprimez celles qui ne répondent pas au besoin visé ;
enfin, ne tombez pas amoureux de votre projet, sinon vous risquez de devenir insensible aux remarques de vos clients. Et ce sont eux qui achètent vos services et font vivre votre startup, pas vous.
Maintenant que vous avez toutes les clés en main pour développer votre MVP, est-ce que cela vous dit d’en discuter avec notre chef de projet informatique ?
C’est gratuit et ça ne vous engage à rien, alors écrivez-nous 🙂
Si vous avez atterri ici, c’est que vous êtes en pleine crise existentielle : vous ne savez pas quel framework JavaScript utiliser pour coder votre application.
Node.js ?
Nest.js ?
Express.JS ?
Toutes ces technologies web disposent de leurs légions de développeurs informatiques qui ne jurent que par eux.
Autant dire que si vous êtes un adepte du langage de programmation JavaScript ou un concepteur-développeur en quête de performance, le choix peut être difficile.
Heureusement, nous vous avons préparé ce comparatif. Grâce à lui, vous trouverez le framework le plus adapté à votre projet.
C’est parti !
Node.js, Nest.js et Express.js : présentation rapide des différents frameworks
Avant de comparer les trois frameworks, que dîtes-vous de commencer par les présenter ?
Si oui, alors commençons par le plus ancien : Node.js.
Node.js
Source de l’image : simform.com
Créé par Ryan Dahl en 2009, Node.js est un environnement JavaScript open-source, multi-plateforme et à thread unique. Côté moteur, ce framework s’appuie largement sur le moteur V8 de Google.
La raison de ce succès : Node.js permet aux développeurs web d’utiliser JavaScript à la fois côté client et côté serveur.
Parce que oui, avant Node.js, JavaScript était bien souvent cantonné à l’animation de pages dynamiques sur votre navigateur. Pour gérer le back-end des apps, un autre langage de programmation était utilisé.
Tout ceci freinait grandement la productivité des développeurs full-stack.
Autre atout de Node.js : il est extrêmement facile à apprendre. Tout comme jQuery, vous pouvez facilement le prendre en main si vous avez des notions en programmation JavaScript.
Mais ce n’est pas (seulement) sa courbe d’apprentissage douce qui explique son succès. Une autre raison vient du paradigme de programmation plébiscité par Dahl : la modularité.
Concrètement, avec Node, vous pouvez développer des composants et les réutiliser. Si aujourd’hui, c’est une évidence, les dév les plus anciens ont encore les souvenirs des logiciels monolithiques.
D’ailleurs, Node compte aujourd’hui plusieurs millions de paquets dans l’écosystème NPM.
Hélas, impossible pour nous de lister toutes les fonctionnalités de Node.js tant elles sont nombreuses. Si cela vous intéresse, faites un tour sur sa documentation.
Mais s’il ne devait en rester qu’une, ce serait certainement l’aspect single-thread de Node.
En effet, contrairement à la plupart des frameworks récents, Node n’utilise qu’un seul cœur pour exécuter toutes les tâches.
Ainsi, lorsque vous traitez une requête avec Node, elle est ajoutée à la file de la « boucle d’événements à fil unique ». Et ce choix à plusieurs avantages :
Node utilise moins de ressources sur votre serveur ;
lorsque les requêtes à traiter comportent peu de données, Node est sans conteste le framework le plus rapide.
Si vous souhaitez en apprendre plus sur cette boucle, nos confrères de Geekflare l’expliquent très bien dans cet article.
Pour en revenir à la gestion des threads, la plupart des frameworks ont une approche multi-cœur : les tâches sont attribuées à des threads indépendants les uns des autres qui sont ensuite dispatchés entre les processeurs disponibles.
On vous l’accorde, c’est un peu technique, surtout si vous n’avez pas de notion en parallélisme.
Retenez simplement que Node.js sert de support de base pour l’exécution de tous les autres frameworks javascript sur un serveur. Exactement de la même manière que votre système d’exploitation windows/mac OS vous permet d’utiliser d’autres logiciels sur votre PC.
Dans quelle situation pouvez-vous utiliser Node.js ?
Node.js est utilisé dans plusieurs situations. En voici quelques-unes :
le développement d’applications mobile et desktop côté-serveur ;
la création d’architectures web basées sur des API Rest et des bases de données éparpillées ;
le rendu serveur pour les applications à page unique (SPA) ;
les applications de streaming de données ;
l’internet des objets.
À cause de sa nature asynchrone, Node.js est très utilisé pour les applications ne nécessitant pas de synchronisation lors de l’échange de données. Un point à surveiller lors de la rédaction du cahier des charges de votre future application.
Quels sont les avantages de Node.js ?
Sans plus tarder, voici 5 avantages du framework JavaScript :
sa syntaxe simple et facile à apprendre reprend les structures du JavaScript;
vous pouvez l’utiliser pour développer sur plusieurs plateformes – y compris pour des applications mobiles ;
sa forte modularité vous permet d’adopter une architecture orientée micro-service, et donc de réduire les coûts de maintenance de votre logiciel ;
vous pouvez trouver des développeurs Node.js facilement ;
en cas de bug, vous trouverez facilement un développeur passionné par Node.js, des tutoriels et des fils Stack Overflow.
Quels sont les points faibles de Node.js ?
Vous souvenez-vous du héro grec Achille ?
Apparemment invulnérable, mais qui s’est pris une flèche dans le genou dans le talon ?
C’est exactement la même chose avec Node. Son talon d’Achille étant son manque d’architecture logicielle standard.
Développer un code propre, optimal et suivant une certaine logique est réputé être difficile en n’utilisant que Node.js.
Et c’est justement cette raison qui a poussé des développeurs américains de Vercel à créer le framework suivant.
Nest.js
Apparu comme un ovni en 2017 et propulsé par la société Vercel, Nest.js a rapidement conquis le cœur des développeurs.
Tout comme Node.js, lui aussi encourage la modularité et est open-source, mais les similitudes s’arrêtent là.
Déjà, côté langage de programmation, les concepteurs de Nest.js ont fait le choix de TypeScript, propriété de Microsoft.
De plus, côté architecture, Nest.js est un framework avec une forte opiniâtreté. Vous devez coder votre logiciel selon des règles prédéfinies. Certains crieront à l’atteinte de la liberté des développeurs. Mais ceux qui ont déjà créé une application en équipe savent à quel point les règles sont importantes.
Ces règles ont séduit les DSI d’entreprises telles qu’Adidas, Société Générale ou encore Total Energies.
Quelles sont les fonctionnalités phares de Nest.js ?
Voici 5 caractéristiques phares de Nest.js :
son architecture MVC imposée ;
la gestion native des exceptions via une couche intégrée ;
la compatibilité avec le framework ExpressJS ;
l’usage massif des décorateurs, permettant de réutiliser davantage le code des fonctions ;
la prise en charge de l’injection de dépendance.
Cerise sur le gâteau : grâce à TypeScript, vous pouvez utiliser le typage statique à la place du typage dynamique de JavaScript.
En effet, rien n’est plus agaçant que d’avoir des bugs causés par le passage du mauvais type de données à une fonction.
Dans quel cas Nest.js est utilisé ?
Nest.js est majoritairement utilisé en backend côté serveur.
Quels sont les avantages de Nest.js ?
Nest.js a plusieurs avantages, dont ceux qui suivent :
La gestion native des exceptions, y compris celles non-prises en charge explicitement dans votre code ;
la possibilité d’utiliser le typage statique, et donc de veiller à la conformité des données échangées entre vos différentes fonctions ;
sa forte opiniâtreté, qui vous rassure que peu importe le développeur qui a rédigé le code, ce dernier suivra les mêmes standards que vous ;
une interface de ligne de commande (CLI) facile à utiliser ;
son architecture MVC fortement inspirée de celle d’Angular ;
la présence de codes pour les tests unitaires ;
la compatibilité avec Express.js ;
la possibilité de rédiger votre code en JavaScript pur.
Quels sont les inconvénients de Nest.js ?
Nest.js souffre de plusieurs défauts, notamment :
l’usage abusif des décorateurs rend le code moins compréhensibles ;
À cause de son architecture suggérée solide, Nest.js peut vite devenir verbeux ;
sa prise en main est un calvaire pour les novices ;
Déboguer votre programme sera difficile à cause de TypeScript.
Vous trouvez ces inconvénients gênants, alors le framework suivant pourra vous intéresser.
Express.js
Créé par TJ Holowaychuk, la première version d’Express.js est sortie en mai 2010.
Express.js est un framework JavaScript open-source basé sur Node.js prônant le minimalisme et la flexibilité.
C’est d’ailleurs l’un des microframework de Node.js les plus utilisés par les développeurs, car il n’embarque pas de dépendance superflue.
Flexibilité oblige, Express ne vous impose pas une architecture logicielle, et encore moins le typage statique.
De plus, ce framework fait partie des frameworks « sans opinions ». Autrement dit, chacun est libre d’écrire son code et de concevoir son programme informatique comme bon lui semble. Aucune règle ni restriction n’étant en vigueur.
En contrepartie, Express.js vous permet de construire des applications et de tester des prototypes rapidement.
Et ce qu’importe que vous vouliez développer une application mobile ou un site web.
Quelles sont les fonctionnalités phares d’Express.js ?
S’il ne faut en citer que deux, ce seraient sans doute les options de routage avancées et les Middlewares.
En effet, un développeur Express.js a la possibilité de configurer des réponses précises pour des URL spécifiques. Cette particularité vous permet de créer des API puissantes, gérant toutes les requêtes HTTPS et parfaitement organisées dans plusieurs instances de routeur.
Quant au Middleware, il s’agit de programmes qui vous permettent de traiter les objets « request » d’Express.js et retourner une réponse au client.
Et justement, non seulement le framework en comporte plusieurs, mais vous pouvez aussi écrire les vôtres.
Grâce à ces intergiciels, la lisibilité du code et la productivité de vos équipes de développeurs web sont grandement améliorées.
Dans quel cas Express.js est utilisé ?
Si vous visez l’un des objectifs suivants, alors Express.js est peut-être le framework qu’il vous faut :
créer une application de services en temps réel ;
développer votre site web ;
créer des points de terminaison API.
Les avantages d’Express.js
Voici les avantages que vous aurez en utilisant Express.JS :
vous pouvez créer des prototypes fonctionnels et déployer de petites applications rapidement ;
express.js prend en charge l’architecture Modèle-vue-contrôleur ;
il possède des options de routage avancées ;
vous n’avez aucune restriction ni règle concernant le découpage de votre application.
Voyons maintenant ses inconvénients.
Les inconvénients d’Express.js
Express.js comporte plusieurs points faibles. En voici quelques-uns :
son manque d’opinion rend les programmes l’utilisant difficile à scaler ;
même son de cloche pour son manque d’architecture prédéfinie ;
le manque de fonctionnalités essentielles – authentification, autorisation, validation, etc — vous oblige à dépendre de librairies externes.
À présent, entrons dans le vif du sujet : lequel de ces frameworks JavaScript correspond à votre projet ?
Node.js vs Nest.js vs Express.js : comparatif
Pour les comparer, nous allons nous baser sur plusieurs aspects.
Popularité : Node.js
Imaginez un instant…
Votre application ou site internet est déjà déployé et les premiers feedbacks commencent à arriver. Soudain, vous recevez un rapport d’erreur que vous n’arrivez pas à comprendre.
Vous avez beau chercher, impossible de trouver la source de l’erreur.
Eh bien, dans ce cas-là, vous apprécierez de pouvoir compter sur une solide communauté de développeurs. Autrement dit, mieux vaut pour vous que votre programmeur est utilisé un framework populaire.
Certes, dans notre cas, les trois frameworks sont extrêmement populaires, mais ne sait-on jamais.
Attention toutefois à ces chiffres : en effet, Express.js étant un micro-framework de Node.js, tout projet utilisant la technologie Express.js utilise forcément Node.js.
Cependant, vous pouvez être certain qu’Express.js est plus utilisé que Nest.js car très prisé des développeurs full-stack MERN et MEAN.
Architecture logicielle : Nest.js
Oui, Nest.js, tout comme Laravel et Symphony écrits en PHP, restreint votre liberté à coder comme vous voulez.
Mais si vous avez déjà eu à travailler à plusieurs sur un projet, vous et moi le savons : mieux vaut qu’il y ait des contraintes.
Sinon, vous risquez de faire des cauchemars rien qu’en pensant à maintenir ou à faire évoluer l’architecture de votre programme.
A contrario, Express.js et Node.js n’imposent aucune contrainte. Zéro standard d’écriture. Zéro convention.
Raison pour laquelle si votre projet implique l’intervention de plusieurs développeurs, Nest.js est votre meilleur choix.
Test Unitaire : Nest.js
Ici, nous nous intéresserons à la vitesse de mise en place des tests unitaires.
Et là encore, Nest.js remporte la palme haut la main.
Et pour cause : l’interface de commande de Nest intègre un environnement de test par défaut. Mieux encore, à chaque fois que vous créerez un intercepteur ou un contrôleur, la CLI va créer son fichier des spécifications.
Express.js et Node.js ne disposent pas d’autant de facilités. En les utilisant, vous allez devoir construire vous-même les codes pour vos tests unitaires, au grand dam de votre productivité.
Rapidité de prototypage : Express.js
Pour développer vos prototypes, mieux vaut être minimaliste et n’embarquer que le strict nécessaire en termes de dépendances.
Et à ce jeu-là, Express.JS est clairement le grand gagnant.
Mieux encore, la flexibilité qu’il offre vous permet de créer rapidement des prototypes fonctionnels.
Au final, quel framework JavaScript choisir pour votre projet de développement web ?
Honnêtement, le choix du framework et même du langage de programmation à utiliser dépend de votre projet.
Ainsi, plusieurs facteurs entrent en compte tel que :
la maîtrise des langages de programmation de vos développeurs ;
la présence ou non d’un style de programmation prédéfini ;
les délais de livraison ;
la taille de votre projet ;
le cahier des charges de votre app ;
les contraintes techniques, etc.
Autant dire qu’il est impossible de trouver avec précision le framework le plus adapté.
Par contre, vous avez encore une solution : prenez rendez-vous avec notre chef de projet informatique pour en discuter.
Vous voulez créer une application ou faire une refonte de votre site web.
Et vous vous demandez comment faire pour que vos équipes réalisent exactement le produit que vous avez en tête.
Ne cherchez plus, la solution à votre problème porte un nom : un cahier des charges.
Nous allons vous montrer étape par étape, comment rédiger le vôtre simplement.
C’est parti.
Qu’est-ce qu’un cahier des charges ?
Un cahier des charges est un document présentant tous les aspects d’un projet et faisant office de document juridique entre le maître d’œuvre (vous) et son prestataire.
Il contient les points suivants :
les objectifs du projet ;
la charte graphique ;
les fonctionnalités de l’application web/mobile ;
les contraintes techniques ;
les prestations attendues ;
le budget ;
la deadline et les jalons.
Cette liste n’est pas exhaustive. Ainsi, vous pourrez rajouter d’autres éléments en fonction de votre projet web.
Dit comme cela, rédiger un cahier des charges pour son site web ou son app a l’air simple.
Ce n’est pas toujours le cas.
Déjà, en rédigeant votre cahier des charges, vous risquez de vous rendre compte qu’il y a beaucoup d’éléments qui sont encore flous.
Ensuite, synthétiser ces éléments dans un document parfaitement détaillé demande beaucoup de temps.
Autant de raisons pour lesquelles beaucoup d’entrepreneurs préfèrent sauter cette étape. Ils commencent par un prototype et l’améliorent ensuite.
Ne faites surtout pas ça.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que rédiger le cahier des charges de votre service digital vous apporte trois avantages.
3 raisons de toujours rédiger un cahier des charges
Sans plus tarder, entrons dans le vif du sujet.
1 – Une meilleure communication entre tous les membres de votre équipe
Est-ce que vous savez à quoi ressemble une interface graphique ?
Et un menu ?
Ou une icône ?
Certainement.
Mais est-ce que vous êtes sûr que vos collaborateurs ont les mêmes images en têtes que vous ?
La réponse est non.
Développer une application ou créer un site web fait intervenir plusieurs personnes aux profils différents :
l’initiateur du projet, vous ;
des webdesigners ;
des développeurs web ;
des rédacteurs web ;
Des consultants SEO qui vont optimiser votre nouveau produit pour les moteurs de recherche et/ou les app store ;
Des spécialistes du marketing digital.
Imaginez si toutes ces personnes ont des idées différentes en tête et que chacune pense que tous pensent comme elle… vous courez à la catastrophe.
Heureusement, vous pouvez éviter cela en rédigeant un cahier des charges.
2 – Le respect des délais et du budget
Certes, un cahier des charges n’est pas un outil magique qui vous garantit que votre projet sera livré dans les temps.
Et encore moins dans le respect du budget.
Mais sans lui, alors vous êtes certain que non seulement votre projet aura des retards, mais qu’en plus, vous dépasserez votre budget initial.
Et les chances que vous receviez un produit qui corresponde à vos attentes sont encore plus maigres.
Grâce au cahier des charges, votre prestataire et vous connaîtrez les caractéristiques et les étapes du projet.
Ce qui a trois avantages :
l’agence web à qui vous faites appel peut vous fournir une estimation réaliste des délais de livraison en début de contrat ;
vous pouvez facilement contrôler l’avancement du projet grâce au rétroplanning ;
vous pouvez mieux estimer le budget nécessaire.
3 – L’assurance que vous obtiendrez la totalité des droits sur vos livrables
Saviez-vous que selon la loi, vous n’êtes pas forcément le propriétaire d’un site web ou d’une application que vous avez fait développer ?
Eh oui, si vous n’êtes pas vigilant lors des négociations avec votre agence de développement web, vous risquez devoir lui verser des royalties… sur votre propre app.
Application conçue à vos frais et selon votre idée.
Alors si vous hésitiez encore à réaliser un cahier des charges, cet argument à lui seul devrait suffire.
Vous n’avez pas envie de vous retrouver confronté à une légion d’avocats spécialisés en propriété intellectuelle, n’est-ce pas ?
Rédiger son cahier des charges de A à Z : les 9 parties que votre cahier doit avoir
Maintenant, entrons dans le vif du sujet : comment rédiger un cahier des charges précis ?
Voici les 9 sections que votre cahier des charges devra contenir :
Le pitch d’élévation ;
La présentation du projet ;
Les flows d’utilisateurs (user flows)
L’arborescence et le contenu de l’application ;
La charte graphique ;
La liste des fonctionnalités ;
Les prestations attendues (+ les délais) ;
Le budget ;
Le lexique.
Voyons-les en détail.
Section 1 : l’elevator pitch
Honnêtement, le pitch d’élévation, ou argumentaire éclair, n’est pas obligatoire.
Mais ce paragraphe peut vous aider à mieux vous faire comprendre par vos (futurs) collaborateurs.
Son but : expliquer clairement votre projet, votre organisation, les enjeux du projet et l’audience cible en quelques paragraphes.
Voici 2 raisons pour lesquelles vous devriez toujours rédiger cette partie :
Vous vous imprégnez mieux de votre propre idée : vous serez surpris du nombre d’entrepreneurs qui n’arrivent pas à présenter leurs idées de business sans d’innombrables slides PowerPoint ;
Vous captivez votre audience : en 30 à 60 secondes maximum, vos lecteurs sauront déjà ce que vous attendez d’eux. Ce qui peut avoir un énorme impact sur la suite.
Concrètement, voici les éléments que vous les questions auxquelles vous devez répondre dans cette partie :
Qui êtes-vous ?
Quel problème votre application ou votre site web va résoudre ?
Sous quel angle allez-vous aborder ledit problème ?
Quelle est la plus-value de votre offre par rapport à vos concurrents ?
Ok.
Combiner tous ces points sur une seule page Word A4 peut sembler difficile.
Toutefois, vous n’avez pas besoin de les approfondir ici. Vous le ferez dans la section suivante.
Pour vous donner une idée, voici un template de pitch d’élévation du Founder Institute.
Si vous souhaitez apprendre à créer votre elevator pitch, cet article d’Asana est fait pour vous.
Section 2 : La présentation du projet
Après avoir teasé votre entreprise et votre idée d’application à votre potentielle agence digitale, vient le moment de tout lui dire.
Et c’est justement ce que vous ferez dans cette partie : vous lui révèlerez toutes les informations importantes sur votre entreprise, y compris le rôle de cette app dans la stratégie de celle-ci.
Pour cela, vous allez scinder cette partie en 3 sous-parties :
le contexte ;
les objectifs de l’application ;
(facultatif) votre écosystème numérique.
Présentation du contexte
Concernant votre organisation, voici les éléments dont vous devrez parler :
La date de création de votre entreprise ;
Les services\produits que vous offrez ;
Le profil type de votre public ;
Votre nombre de collaborateurs ;
Vos concurrents ;
Votre plus-value ;
Le type de projet :
Refonte d’une application ?
Création d’un site web ? D’une application mobile ?
En bonus, vous pouvez aussi intégrer des maquettes de votre future app et des sources d’inspiration – aka sites et applications de vos concurrents. Elles aideront vos collaborateurs à mieux cerner vos attentes en termes d’UX design.
Pour apprendre à créer des maquettes, c’est par ici.
Section 6 : les spécificités techniques et fonctionnelles
Cette partie se compose de trois sous-parties :
l’énoncé du périmètre du projet ;
la liste des fonctionnalités de votre application ;
la liste des contraintes techniques à respecter.
Sans plus tarder, voyons chacune de ces parties.
L’énoncé du périmètre du projet
Parfois appelé « Scope de projet », le périmètre du projet vous pousse à définir des contraintes à votre projet.
L’objectif étant d’éviter une dérive des objectifs, et donc une charge de travail supplémentaire – et des coûts budgétaires qui vont saigner votre trésorerie.
Ici, il s’agit de lister la présence ou non de certaines fonctionnalités. Voici quelques questions auxquelles vous devrez répondre :
Vos contenus seront-ils multilingues ?
Sur quels supports votre application ou votre site web seront utilisables ?
Allez-vous réutiliser des modules d’une autre de vos plateformes digitales ?
L’application intégrera-t-elle un mode hors-connexion ?
Un moteur de recherche intégré ?
Un espace client ?
La géolocalisation ?
Les notifications push ?
Pour en apprendre plus sur le scope du projet, faites un tour sur cet article du blog gestion de projet.com.
La liste des fonctionnalités du projet
Quelles seront les fonctionnalités de votre application ?
Qu’est-ce que l’utilisateur pourra faire avec elle ?
Vous l’avez compris, c’est ici que vous listerez toutes les fonctionnalités que vous souhaitez avoir.
Listez les fonctionnalités aussi bien côté client (le front-end) que côté administration (le back-end).
Mais saviez-vous qu’en soignant cette partie, vous pouvez faire subventionner votre projet par l’État français à hauteur de 30 % ?
Cette manne financière porte un nom : le crédit impôt innovation (CII).
En tant que dirigeant d’entreprise qui souhaite voir que ses ventes grandissent — et non l’inverse — vous le savez : même le client le plus fidèle ira chez vos concurrents si son expérience sur votre plateforme est désagréable.
Ainsi, votre produit peut avoir toutes les fonctionnalités recherchées par votre persona, mais s’il est plein de bugs ou lent… vous connaissez la suite.
C’est pour éviter cela que l’on définit des contraintes techniques.
Il ne s’agit pas de fonctionnalités ni de limites comme dans le cas du périmètre du projet. Mais bien d’exigences techniques que votre prestataire devra absolument respecter.
En voici quelques-unes :
la vitesse d’exécution : votre application doit s’exécuter le plus rapidement possible ;
Les systèmes d’exploitation sur lesquels votre app doit pouvoir s’exécuter ;
Les contraintes de sécurité que l’app doit respecter : protection 3D Secure si vous créez un site e-commerce, certificats SSL, etc ;
le respect des labels de l’informatique verte, etc.
Est-ce que vous voulez dépasser les limites de votre application mobile ou site web actuel ?
Partager facilement vos contenus sur tous vos différents canaux d’acquisition ?
Ou alors vous voulez vous démarquer de vos concurrents en créant une plateforme d’expérience numérique – ou DXP pour les intimes – qui éblouira vos clients ?
Si vous avez répondu oui à l’une de ces questions, alors nous avons peut-être la réponse à vos tourments : les CMS headless.
Découvrez tout sur ces systèmes de gestion de contenu – ou content management system dans la langue de Shakespeare —, tout de suite.
Qu’est-ce qu’un CMS headless ?
Un CMS headless est un système de gestion de contenu avec une petite particularité : la partie gérant le contenu (le back-end) et la couche de présentation sont dissociées.
Pour les relier, les développeurs utilisent des API, et non des accès directs vers la base de données comme c’est le cas avec des CMS traditionnels.
En gros, vous avez une plateforme pour créer, éditer et sauvegarder vos contenus, et plusieurs autres pour les afficher.
On parle alors d’une approche « Best of Breed » : vous prenez uniquement les meilleurs morceaux de chaque logiciel et vous les assemblez via des API.
Si vous ne savez pas ce qu’est une API, il s’agit de requêtes fournissant des données aux sites internet à partir d’outils de gestion de contenu.
CMS headless vs CMS Découplés : faites bien la différence
Ok.
Si l’on suit la logique qui dit qu’un CMS headless est un CMS qui sépare la couche de présentation avec le back-office, alors tout CMS un tant soit peu modulable est un headless.
Sauf que ce n’est pas exactement vrai.
En surfant sur le web, vous verrez beaucoup de CMS modulaires appelés par abus de langage headless, mais qui sont en fait des CMS découplés.
Les CMS découplés sont des systèmes de gestion de contenu dont les interfaces d’administration ne sont compatibles qu’avec quelques front-end pré-déterminés.
Exit alors les possibilités quasi-infinies de conception de vos propres interfaces web.
Sachant qu’ils sont plus complexes que les CMS monolithiques traditionnels, pourquoi les entreprises en raffolent-elles ?
Pour le comprendre, il faut revenir à une autre tendance du marketing digital : le recyclage des contenus, ou CROPE.
En gros, créer un contenu une fois et le publier partout (Create Once, Publish Everywhere).
Sauf que, si vous avez déjà essayé de partager un contenu de votre site sur différents canaux, vous aurez remarqué 2 problèmes :
cela prend du temps, car vous devez adapter le contenu selon les formats de chaque plateforme ;
vous faites beaucoup de copier-collers.
La raison de ces pertes de temps est – paradoxalement – celle qui a fait le succès des CMS monolithiques : la création de contenu via un éditeur WYSIWYG intuitif et visuel.
La raison : l’information est entremêlée avec les éléments de mise-en-forme et le code source de la page.
Impossible de réutiliser vos contenus – images, vidéos, textes, codes HTML/CSS, etc. – sans avoir à faire de multiples copier-coller.
Malheur à vous si vous vous rendez compte après coup qu’un de vos contenus doit être modifié… Bonjour les pertes de temps.
Et c’est là qu’interviennent les CMS headless : ils vous permettent de récupérer uniquement votre contenu, structuré par des balises et des métadonnées, via des API.
On parle alors de Content As A Service (CaaS), et c’est vachement pratique pour les adeptes du marketing omnicanal.
5 avantages des CMS headless pour votre business
Vous vous en doutez, le marketing omnicanal n’est pas la seule raison qui pousse les entreprises à migrer vers des headless.
Experro a mené une étude auprès d’un panel d’entreprises afin de savoir quels ont été les bénéfices apportés par les CMS headless.
Le graphe est assez parlant.
En plus de ces avantages, voici d’autres avantages que vous procurent les CMS headless :
une plus grande capacité de personnalisation de l’expérience utilisateur ;
plus de flexibilité sur la conception graphique de vos pages web ;
plus de facilité à distribuer vos contenus ;
moins de risque d’attaque informatique ;
moins de problèmes de compatibilité.
Détaillons-les davantage.
Personnaliser davantage l’expérience utilisateur
Depuis plusieurs années, le secret d’un site e-commerce à succès se trouve dans la personnalisation.
Ainsi, si au départ, vous aviez un blog WordPress qui a fini par se transformer en une boutique en ligne… ça restera toujours du WordPress – WooCommerce malgré ses bonnes intentions, étant encore assez loin d’un Shopify ou d’un BigCommerce.
En conséquence, vous aurez moins d’options de personnalisation que si vous aviez créé votre boutique Shopify dès le départ.
Heureusement, vous pouvez contourner cette limite en couplant la partie gestion de contenus de WordPress avec un logiciel de gestion de contenu dédié au e-commerce.
Plus de flexibilité sur l’UX design de vos pages web
Avez-vous déjà eu un coup de cœur pour un template, pour découvrir qu’il est impossible à reproduire sur votre CMS ?
Si oui, ce point est fait pour vous : grâce au headless, vous aurez beaucoup plus de choix quant à la conception de vos pages web.
Exit les limitations de votre créativité par des composants prédéfinis, des layoutes ou des options de mise en page.
Libre à vous de créer un site web minimaliste, maximaliste, brutaliste ou rétro… votre webdesign ne dépend plus que de vous.
Les extensions et les plugins ne sont pas en reste non plus.
D’ailleurs, WordPress n’est pas le seul outil de gestion de contenu web à être régulièrement visé par des attaques informatiques.
Mais pourquoi est-ce qu’on en parle ?
Pour vous faire prendre conscience d’un élément récurrent dans les attaques informatiques : l’infection commence généralement par un seul portail web, avant de se propager aux autres.
Heureusement, vous pouvez éviter ce problème en adoptant une architecture headless.
Et pour cause : c’est impossible pour qui que ce soit d’accéder à la plateforme de publication à partir de votre base de données, et vice-versa.
Autrement dit, si jamais des pirates informatiques parviennent à infiltrer une partie de votre site, les autres parties resteront indemnes.
La raison étant que les API fournissent uniquement les données en lecture seule.
En effet, c’est l’agence qui crée votre site qui sait comment il fonctionne. C’est donc elle qui pourra réagir rapidement en cas de glitch sur votre UX ou de bugs.
Si elle est de mauvaise foi et que vous ne disposez pas d’un chef de projet informatique en interne, vous risquez d’être surfacturé.
Votre site web vous coûtera beaucoup plus cher
En plus du budget « création de site », vous devrez en plus ajouter d’autres frais, notamment :
les frais d’hébergement sur le cloud de vos deux CMS auprès d’un hébergeur comme AWS France, ou l’achat de serveurs dédiés si vous préférez l’hébergement sur-site ;
les abonnements annuels pour chaque CMS, excepté si vous optez pour un CMS open-source comme WordPress.org, Ghost CMS ou Strapi CMS ;
La maintenance de chaque plateforme, etc.
Au final, migrer votre site sous un CMS headless va considérablement augmenter votre budget site web.
Ce qui nous amène à la question suivante : quand devez-vous utiliser un CMS headless ?
Quand devez-vous utiliser un CMS headless ?
Ok, maintenant, vous savez ce qu’est un CMS headless, pourquoi vous devriez l’utiliser et ce qu’il vous en coûtera.
Mais est-ce que vous en avez besoin ?
Après tout, si votre site web fait déjà très bien l’affaire, pourquoi entamer une refonte de ce dernier ?
En réalité, la réponse à cette question dépend uniquement de vos besoins (et de ceux de vos clients). Si vous êtes dans l’une des situations suivantes, un CMS headless est sans aucun doute la meilleure solution pour vous :
vous avez besoin de plus de liberté et de flexibilité quant à la gestion et la conception de votre site web ;
vous voulez vous différencier de vos concurrents en proposant des parcours d’achat inédits ;
vous voulez améliorer le parcours d’achat de vos clients, mais vos développeurs sont limités par votre CMS ;
vous faites du marketing omnicanal, et en avez marre de devoir à chaque fois copier-coller vos contenus ;
votre site web a évolué et a besoin d’autres fonctionnalités présentes chez d’autres CMS.
Si vous vous reconnaissez dans l’un de ces cas, contactez notre chef de projet informatique. Nous vous aiderons à déterminer si oui ou non, un CMS headless est pertinent pour votre présence en ligne.
Comment choisir le meilleur CMS headless pour votre entreprise ?
Cher Lecteur,
En parcourant le web, vous tomberez sur d’innombrables CMS headless. Notamment :
les CMS monolithiques, mais transformables en headless grâce aux API REST : WordPress, Shopify, Drupal, etc ;
les solutions open-source : ghost CMS, Netlify, Tina CMS, Keystonejs, etc ;
les CMS headless propriétaires : Cockpit, Sanity IO, Contentful, etc.
Lequel est le plus adapté à votre situation ?
Eh bien, difficile à dire tant votre entreprise et vous êtes unique.
Alors, nous avons une autre idée : pourquoi ne pas en discuter lors d’un appel ?
Quand on pense à ce gaz à effet de serre, on pense immédiatement aux mines de charbons, aux pots d’échappement des voitures ou aux cheminées des usines.
Et pourtant, une autre source de pollution est très souvent oubliée par les défenseurs de la protection de l’environnement.
Spoiler, vous l’avez entre les mains : il s’agit du numérique.
Si au début des années 2000, la dématérialisation était parfois présentée comme un moyen de réduire l’empreinte écologique des entreprises, aujourd’hui… le constat est plus mitigé.
Preuve en est la conclusion d’une étude de l’ADEME et de l’ARCEP : 4 % des émissions de GES de la France proviennent des technologies de l’information ou TIC.
Hélas, cela se répercute aussi sur votre score ESG\RSE. Il baisse en partie à cause de vos logiciels-maison.
Heureusement, il existe une solution pour amoindrir l’impact de votre matériel informatique et faciliter la transition écologique de votre boîte : le green code.
Sommaire
Qu’est-ce que le green code ?
Pourquoi les applications ne sont pas optimisées ?
Quels sont les avantages du green coding ?
11 pratiques du green code à appliquer au sein de votre entreprise
Qu’est-ce que le green code ?
Développeur web assis dans un champ
Le green code, ou code informatique vert en français, est un code source allégé et optimisé autant que possible. Il s’agit d’une partie d’une démarche écologique plus large menée par les DSI : le green IT.
L’objectif ?
Obtenir un logiciel nécessitant moins de puissance de calcul, d’espace de sauvegarde, et surtout plus rapide.
Adopter l’éco-design pour votre application a trois avantages en termes de business et de compétitivité :
votre bilan carbone va chuter – à vous les certifications des labels écologiques ;
votre responsabilité sociétale va être revue à la hausse ;
vos clients seront plus heureux, car votre solution digitale sera plus efficace ;
vos équipements électriques et ceux de vos clients auront une plus grande durée de vie.
Seulement, vous vous en doutez, la plupart des logiciels sont loin d’être optimisés à 100 %.
Et c’est assez facile même pour vos clients de s’en apercevoir :
la batterie de leurs périphériques fond comme neige au soleil dès qu’ils allument votre application ;
vos produits digitaux sont affreusement lents.
Pour les internautes, ce sont des red flags : la plupart d’entre eux désinstalleront votre application ou quitteront votre site à l’instant.
Bref, si votre application est un obésiciel – un programme remplit de bouts de codes lents, dupliqués et nécessitant une puissance de calcul démesurée – il n’y a pas que votre chargé de responsabilité sociétale qui est concerné.
Vos commerciaux, marketeurs, chefs de projets informatiques et chargés du SAV le sont aussi.
Pourquoi les applications ne sont pas optimisées ?
Ordinateur émettant une fumée noire
Deux raisons expliquent ce problème:
les développeurs doivent souvent livrer des applications dans des délais serrés, ce qui réduit le nombre d’heures consacrées à l’optimisation du logiciel en développement ;
la loi de Moore.
Si vous n’êtes pas un aficionado de la programmation informatique, voici ce que dit cette loi édictée par Moore : « la puissance de calcul des ordinateurs doublera tous les deux ans ».
Édictée pour la première fois en 1971 et corrigée en 1975, elle s’est révélée exacte jusqu’au début des années 2020.
Et cette loi a eu un impact considérable sur les créateurs de logiciels : ils ont eu beaucoup plus de puissance de calculs que nécessaires pendant longtemps.
Exit les longues heures à analyser la taille des mémoires tampon pour gagner quelques kilo-octets.
Exit les multiples tests d’algorithmes et de techniques de parallélisation pour gagner quelques millisecondes de temps d’exécution.
Oui, ça a grandement contribué à diminuer les temps de développement. Par contre, cela a conduit à la production d’une montagne de codes informatiques inutiles, mal écrits et basés sur des algorithmes non-optimisés.
Sans surprise, ils tendent à augmenter la consommation de ressources sur les périphériques sur lesquels ils s’exécutent. Ce qui, à l’heure où les enjeux environnementaux et le réchauffement climatique sont des sujets sensibles pour les consommateurs, passe mal.
Concrètement, voici quelques moyens simples de repérer des codes non-optimisées sans avoir à faire un audit énergétique de votre logiciel :
Il utilise des langages de programmation et/ou des frameworks qui ne sont plus mis à jour ;
Les équipes techniques lui ajoutent régulièrement de nouvelles couches de codes pour repousser sa fin de vie malgré son obsolescence apparente ;
Il s’exécute sur un système d’exploitation trop différent de celui pour lequel il a été conçu.
Interface logicielle ouverte en plein milieu d’une fôret
Les avantages de minimiser l’impact environnemental de vos logiciels sont légion. En voici quelques-uns :
une architecture logicielle réalisant de plus grandes économies d’énergie ;
le renforcement de l’image de marque de votre entreprise auprès des consommateurs grâce à l’obtention de labels d’éco-conception (Green code lab, label Numérique Responsable, etc.) ;
des budgets moins élevés pour le remplacement de votre parc informatique, vu que ces derniers ont une plus grande durée de vie.
Maintenant que vous savez à quel point la rentabilité de votre entreprise peut croître grâce au green coding, passons au point suivant : quelles sont les pratiques de green coding ?
11 pratiques du green code à appliquer au sein de votre entreprise
Vous souhaitez éco-concevoir vos produits digitaux ? Voici quelques astuces qui peuvent vous aider :
utilisez des algorithmes optimisés au sein des modules de vos programmes informatiques ;
éliminez les fonctions inutiles au sein de votre programme ;
réduisez la quantité de bouts de code dupliqué, et créez des fonctions plutôt ;
refactorisez les fonctions non-optimisées ;
utilisez des structures de données efficaces et adaptées aux données que vous allez y stocker ;
utilisez les bons formats d’image — par exemple, assurez-vous que toutes vos images soient aux formats .jpg ou .WebP si vous créez un site e-commerce ;
évitez les chargements automatiques de ressources non-utilisées – à l’instar des vidéos d’arrière-plan ;
limitez le nombre de requêtes HTTP/HTTPS vers vos serveurs ;
développez votre logiciel selon une architecture micro-services ;
Vous trouvez ces explications techniques ? Retenez juste qu’ici, le mot d’ordre est de créer un logiciel consommant le moins de ressources informatiques possibles.
Et si vous souhaitez avoir des idées spécialement pour votre logiciel, site web ou application mobile, contactez notre chef de projet. Son œil d’expert vous aidera à trouver les modifications à apporter à votre code pour le rendre plus éco-responsable.
Maintenant que votre décision est prise, vous vous heurtez à une question plus technique : comment convertir votre site web en une application mobile ?
Bonne nouvelle : c’est exactement ce que nous allons vous montrer aujourd’hui.
Pourquoi votre entreprise a besoin d’une application mobile ?
Cher Lecteur,
Soyons honnêtes : votre site web remplit très bien sa fonction, n’est-ce pas ?
Il est beau, ergonomique, mobile-friendly et parfaitement responsive, alors pourquoi reproposer vos contenus via une app ?
Avant de répondre à cette question, sachez que plusieurs entreprises l’ont fait (et le feront). À titre d’illustration, le New York Times, Canva ou encore Société Générale France pour ne citer que ceux-là.
Application mobile de Canva
Pourquoi ces entreprises ont-elles converti leurs sites web en application mobile ? Pour au moins l’une des 6 raisons suivantes.
1 – toucher son audience plus facilement
C’est sans nul doute la raison n°1 pour laquelle les entreprises créent des logiciels pour terminaux mobiles.
Vous vous en doutez, être absent de la vie de vos clients 9 heures sur 10 est loin, très loin, d’être une bonne idée. Surtout lorsque vos concurrents les régalent avec leurs contenus via les icônes de leur app placées sur leurs pages d’accueil.
2 – Améliorer l’expérience utilisateur
Imaginez un instant que vous ayez un site web qui répertorie les restaurants dans les villes d’Europe.
Naturellement, vos clients cherchent des informations sur des restaurants proches d’eux. Pour cela, ils doivent spécifier leurs villes, ce qui fonctionne parfaitement.
Seulement, c’est exactement ce que font tous vos concurrents.
Pour rester compétitif, vous devez vous démarquer.
Et pour y parvenir, vous avez une idée de génie : anticiper les heures où vos utilisateurs vont faire rechercher une table pour dîner le soir pour leur proposer une liste de restaurants selon leurs préférences.
D’entrée de jeu, sachez-le : offrir une fonctionnalité pareille via votre site web sera tout simplement impossible.
Pourquoi ? Car vous ne disposez pas d’assez d’informations, notamment leurs positions GPS et leurs heures de connexions.
Par contre, en transformant votre site web en une application mobile, vous aurez accès à toutes ses informations et bien plus.
Mieux encore, vous pourrez offrir plus de services à vos clients, ce qui a tendance à les fidéliser davantage.
3 – Activer les notifications push
Téléphone avec des notifications push
Pour les marketeurs, les notifications push représentent le nouveau Saint Graal, loin devant l’emailing.
Grâce à elles, vous pouvez envoyer des messages à vos prospects directement dans leurs barres de notifications. Y compris lorsqu’ils sont déconnectés du réseau internet.
Bien sûr, vous pouvez utiliser des notifications push via votre site web, mais vous risquez d’être déçu par les résultats.
Sceptique ? Combien de fois cliquez-vous sur les boutons “autoriser les notifications” qui inondent votre écran lorsque vous naviguez sur le web ?
Probablement très peu.
Raison pour laquelle les marketeurs en quête de performance (et de ventes) préfèrent activer les notifications push via une application.
4 – Étendre la présence en ligne de votre entreprise sur les boutiques d’applications
Si vous êtes désireux de vous créer un nouveau canal d’acquisition, alors vous devriez songer aux boutiques d’applications.
Faciles d’accès, elles permettent aux internautes de trouver rapidement un logiciel qui répond à leurs besoins.
Dans ce cas, pourquoi ne pas vous assurer que vos prospects tombent directement sur votre application ?
Pour cela, créez une application mobile et optimisez son référencement naturel sur les app stores et le tour est joué.
5 – Améliorer le référencement naturel SEO de votre site web
Une méthode simple pour acquérir encore plus de trafic est de capter l’attention de votre audience via une application.
Dit comme cela, ça a l’air très abstrait. Mais c’est exactement ce que font les plateformes journalistiques comme le New York Times, Fox News, The Guardian ou encore Al Jazeera pour ne citer qu’eux.
Techniquement, vous pouvez accéder à leurs contenus sur leurs sites web.
Mais n’êtes-vous pas ravi d’être alerté des dernières nouvelles directement sur votre smartphone via une notification (oui, encore elles) ? N’êtes-vous pas heureux·se de consulter ces précieux contenus directement via une application à l’ergonomie soignée ?
Concrètement, comment est-ce que les applications impactent le référencement des éditeurs de sites ?
La réponse vient encore une fois de Google : le moteur de recherche a tendance à mettre en avant les sites web avec des applications. Du moins, ceux ayant des applications avec des avis positifs.
La logique étant que si les mobinautes notent positivement votre app, alors vos contenus sont sûrement attractifs.
6 – Récolter plus de données-utilisateur
Cher Lecteur, vous savez certainement à quel point les données-utilisateurs sont indispensables pour optimiser vos parcours-clients.
Seulement, lorsqu’un internaute accède à votre site web via son navigateur, vous ne contrôlez jamais son expérience à 100 %.
La dernière mise à jour de son navigateur web est incompatible avec l’un de vos widgets ? À vous les problèmes de design.
Son browser est équipé d’un VPN ainsi que d’un bloqueur de publicités et de pop-ups et ? Oubliez toute possibilité de collecter ses données personnelles.
Dernier coup de grâce pour votre marketing : votre site web mobile ne vous donne pas accès aux données de son smartphone. Exit donc des possibilités de tracking, de segmentation, de reporting, etc.
Maintenant que vous êtes convaincu des avantages de proposer vos contenus aussi bien sur votre site web que via une app mobile, entrons dans le vif du sujet : comment convertir votre site web en application mobile ?
Adapter votre site web en application mobile en 7 étapes
Cher Lecteur,
Sans plus tarder, voici comment passer d’un site web à une application en 7 étapes.
1 – Définissez l’objectif de votre application
Avant de vous lancer dans la création de votre application mobile, posez-vous cette question : est-ce qu’elle doit être identique à mon site web ou offrir plus de fonctionnalités ?
Si vous choisissez de proposer exactement les mêmes services sur mobile, alors votre application sera un clone de votre site.
C’est ce qu’a fait Canva avec son application mobile en offrant exactement les mêmes fonctionnalités. La seule différence – et la raison de l’adoption massive de l’app – étant qu’elle est avant tout pensée pour les mobiles. Aux yeux des créatifs et des designers, ça fait toute la différence.
L’autre option, c’est que vous utilisez votre application pour fournir des fonctionnalités impossibles à implémenter avec votre site web. C’est le choix fait par IKEA avec son application IKEA Studio.
Elle utilise la réalité augmentée pour vous permettre de visualiser directement les meubles dans votre salon.
Pour choisir sur quel système distribuer votre app, analysez les données de navigation de vos clients sur votre site web. Vous devriez trouver cette information sur Google Analytics.
3 – Listez les futures fonctionnalités de votre site
Vous l’aurez compris, il s’agit de déterminer le périmètre des fonctionnalités de votre app mobile.
Si vous avez décidé de cloner celles déjà présentent sur votre site : recopiez-les et ajustez-les pour un usage sur mobile.
Hormis Apple, ce seront surtout les utilisateurs qui crieront aux scandales si votre application n’est pas ergonomique. De plus, si vos interfaces-utilisateurs ne sont pas belles, vous aurez le combo gagnant pour déclencher une pluie d’avis négatifs.
5 – Choisissez le type d’application mobile à créer
Lorsqu’il s’agit de proposer les contenus de votre site web à des mobinautes via une app, 2 choix s’offrent à vous :
développer une Progressive Web App ;
créer une application native ou hybride.
Voyons-les plus en détail.
Les Progressives Web App, peu coûteuses mais peu performantes
Propulsées par Google, les PWA sont des pages web de votre site internet compilées au format .apk ou .ipa et optimisées pour les mobiles. Elles utilisent exactement les mêmes technologies et les mêmes langages de programmation (HTML5/CSS, JavaScript…) que les sites web classiques.
Vous pouvez y accéder de deux manières :
via une URL ;
en la téléchargeant depuis le Google Play Store.
Côté Apple, sans surprise, la firme maintient son lucratif marché d’applications opposé au PWA. Ce qui a 2 conséquences sur vous :
vous ne pourrez pas proposer votre PWA sur l’App store ;
Safari, le navigateur maison de la pomme, va automatiquement retirer le bouton de téléchargement de votre app.
Pire encore, Apple limite grandement l’usage des fonctionnalités de son hardware aux progressives web app : Bluetooth, détecteur de positions, notifications push, etc. Autant dire que vous serez limité auprès des utilisateurs d’iOS.
Pour résumer.
Les avantages des PWA
elles sont faciles à mettre en place via des builders et des plateformes No-Code ;
elles ne nécessitent pas de maîtriser les technologies spécifiques aux mobiles telles que React Native et Flutter ;
vos prospects peuvent y accéder via une URL ;
elles ont des coûts de développement très bas.
Les inconvénients des PWA
elles sont beaucoup plus lentes que des applications natives ou hybrides ;
vous ne pouvez pas contrôler le rendu des interfaces à 100 % ;
vous n’avez pas accès à toutes les fonctions du hardware ;
l’expérience utilisateur des usagers sous iOS sera de piètre qualité.
Sans plus tarder, passons à la prochaine solution.
Développer une app mobile custom
Cher Lecteur,
Si vous êtes en quête d’une application performante, au rendu professionnel et sur laquelle vous avez le plein contrôle, ne cherchez plus : développez une application mobile sur mesure.
Ici aussi, deux choix s’offrent à vous :
créer une application native qui ne fonctionnera que sur une plateforme spécifique (iOS, Android, etc.) ;
développer une application hybride qui prendra en charge Windows, Android et iOS.
Sachez-le, le type d’application sur laquelle vous jetterez votre dévolu va grandement impacter le coût de développement de votre app.
Les avantages des applications mobiles développées sur-mesure
Pour les marques souhaitant offrir une expérience utilisateur optimale, développer une application mobile est le choix le plus efficace. Et ce, pour plusieurs raisons :
elles offrent un meilleur accès aux composants des terminaux mobiles (détecteur de position, notification, accéléromètre, text to speech, SMS, etc.) ;
leurs performances sont de loin supérieures à celles des PWA ;
leurs interfaces graphiques sont parfaitement prises en charge par tous les appareils mobiles ;
elles fonctionnent hors-ligne.
Cerise sur le gâteau : vous n’avez pas besoin de développer intégralement une app mobile dans ce cas-ci.
À la place, faîtes appel à un prestataire spécialisé qui va développer un front-end pour mobile tout en réutilisant votre back-end.
Hormis ces points, cette solution reste la meilleure si votre entreprise a atteint – ou veut atteindre – un certain stade de croissance.
6 – Faites tester votre app
Durant la phase de développement, votre prestataire vous a sans doute fait tester votre produit durant les cérémonies agiles.
Vous avez ainsi pu fournir des feedbacks constructifs pour corriger les défauts de l’app. Mais êtes-vous certain·e que vous avez détecté tous les défauts de conception ?
7 – Optimisez votre application pour les boutiques d’applications et publiez-la
En vous lançant dans le marketing mobile, vous allez devoir lutter contre des millions d’autres applications.
Dans cette jungle de logiciels dédiés aux terminaux mobiles, vous ne serez qu’une petite icône parmi tant d’autres.
Heureusement, vous pouvez maximiser vos chances de voir votre compteur de téléchargements exploser. Et cela, grâce aux techniques d’optimisation pour les boutiques d’applications ou ASO (App Store Optimization).
En voici quelques-unes :
faire la promotion de votre app avant son lancement ;
donner un nom à votre application en lien direct avec votre activité et/ou votre marque ;
sélectionner les bonnes catégories primaires et secondaires lors de votre inscription sur les magasins d’applications.
Maintenant, vous avez toutes les clés en main pour convertir efficacement votre site web en application mobile.
Le 16 mars, Microsoft a ravi les programmeurs et les aficionados des technologies web en annonçant la sortie officielle de TypeScript 5.0.
Depuis la version bêta du langage de programmation open-source signée Microsoft, les dev web attendaient une version stable avec impatience.
Ainsi, cette nouvelle version vous offre une réduction du temps de construction des modules de 10 à 15 %. De plus, les packages sont 26 % moins volumineux que ceux de la version précédente.
Mais limiter cette nouvelle version à une simple optimisation serait une erreur. Deux nouvelles fonctionnalités ont su séduire les développeurs : l’implémentation des décorateurs et le typage des paramètres via “type const”.
Voyons-les en détail.
Les décorateurs
Cher Lecteur,
En tant que développeur web, vous est-il déjà arrivé de vouloir modifier le comportement d’une fonction d’une de vos bibliothèques ? Si oui, alors vous avez dû réécrire une partie de votre code-source.
Le style de programmation orienté objet et les interfaces facilitent réduisent considérablement le nombre de lignes de codes à retoucher. Mais soyons honnêtes : développer un code en modifiant constamment ces fonctions peut vite le rendre incompréhensible.
Et c’est là qu’entre en jeu la nouvelle fonctionnalité du langage informatique TypeScript : les décorateurs.
En utilisant une technique de programmation logicielle basée sur les décorateurs, vous ne toucherez absolument pas aux lignes de codes de votre fonction.
À la place, vous en créerez une nouvelle fonction qui va « décorer » la fonction que vous ciblez.
Regardez plutôt l’exemple officiel fourni par Microsoft.
Développer une application en entremêlant les instructions d’exécution et celles de débogage comme ci-dessus est rarement une bonne idée. En le faisant, vous rendez vos scripts et librairies difficiles à maintenir pour les autres développeurs web.
Pour éviter cela, vous pouvez utiliser les décorateurs.
Ne trouvez-vous pas que le décorateur loggedMethod améliore grandement la lisibilité et la syntaxe du code ?
Face à une bibliothèque constituée de plusieurs milliers de lignes de code, les décorateurs peuvent faire toute la différence.
Même si TypeScript s’appuie sur du code JavaScript, il fait partie des langages de programmation à typage statique. Exactement comme le langage Java et le Swift.
Ce n’est que lorsqu’il est passé à l’interprète de votre navigateur internet qu’il assigne un type général aux paramètres. On parle alors de compilation, ou transcompilation.
Mais parfois, vous aurez besoin que votre application web prenne un type de données spécifique en entrée. Comment en être certain ?
Et c’est là qu’entre en jeu l’autre fonctionnalité phare de cette nouvelle version : le modificateur “const”.
Pour programmer votre fonction à ne recevoir qu’un seul type de données, ajoutez ce modificateur à la déclaration de paramètre de type. Vous indiquez ainsi au compilateur que l’unique type accepté est celui que vous avez défini lors du codage.
En spécifiant les types attendus, vous vous épargnez plusieurs heures de débogage. Côté client, vous limiterez la frustration causée par une expérience-utilisateur en réduisant les bugs.
Les autres fonctionnalités de TypeScript 5.0
TypeScript apporte aussi d’autres surprises pour les développeurs web et les utilisateurs de frameworks basés sur ce dernier. Notamment :
une nouvelle balise JSDOC « @Satisfies », qui vous permet de détecter les incompatibilités de type afin d’utiliser plus précisément les valeurs dans votre code ;
la prise en charge des formes d’exports de module “ export * from « module” et “export * as ns from « module” ;
la possibilité de surcharger les fonctions avec le paramètre JSDOC @overload.
Véritable vitrine de votre image de marque, votre site web à la lourde mission d’attirer les internautes et de les convaincre de vous passer commande.
Par conséquent, hors de question de négliger son esthétique et son ergonomie. Sinon, vos précieux clients iront vers des sites web mieux construits : ceux de vos concurrents.
Face à la myriade d’éditeurs de site avec lesquels vous devrez lutter, vous disposez d’une technique imparable pour optimiser votre site : la création de maquettes.
Souhaitez-vous apprendre à construire un site web élégant et vendeur ? Voici comment créer une maquette de site web irrésistible.
Qu’est-ce qu’une maquette de site web ?
Une maquette est une représentation statique ou dynamique de votre futur site internet.
D’ailleurs, en faisant quelques recherches sur votre moteur de recherche favori, vous avez sûrement dû voir plusieurs appellations de la maquette : zoning, wireframe, mockup, maquette graphique, etc.
En réalité, il s’agit des différents stades de conception de la maquette.
Pourquoi concevoir la maquette de votre site web ?
Si vous souhaitez monter un site web rapidement, une mauvaise agence digitale peut vous recommander de sauter l’étape du maquettage. Et ce, en prétextant que vous allez gagner du temps.
Ne faites surtout pas cela.
Pourquoi ?
Car une maquette vous offre plusieurs avantages, notamment :
elle vous permet de détecter les problèmes de webdesign rapidement ;
elle vous permet de rester focalisé sur l’expérience utilisateur durant la conception de sites web sans être perturbé par les éléments graphiques ;
elle vous permet d’optimiser l’architecture de votre site et de vos pages web.
Enfin, dernier avantage des maquettes : elles vous permettent de sélectionner la meilleure agence web pour votre projet. En effet, ce sera beaucoup plus simple pour vous d’expliquer à des développeurs ce que vous attendez en leur montrant une image.
6 étapes pour construire votre maquette from scratch
Sans plus tarder, voici 6 étapes pour construire votre maquette.
1 – déterminez l’objectif de votre site web et créez un flux utilisateur
Quel objectif souhaitez-vous réaliser via votre site web ?
La réponse peut sembler évidente, et pourtant ce n’est pas (toujours) le cas.
Voici quelques objectifs fréquents des sites web :
pousser les visiteurs à télécharger une application ;
fournir plus d’informations aux prospects afin qu’ils aillent acheter sur un autre site de vente ;
rediriger les visiteurs vers d’autres sites vitrine ;
poussez les utilisateurs à prendre contact avec vous.
Cher Lecteur,
Cette liste est non-exhaustive, à vous de trouver l’objectif qui vous convient le plus à votre business.
Une fois cela fait, vous pourrez passer à l’étape suivante : créer un flux utilisateur.
Un flux utilisateur est une série d’étapes que vos internautes vont traverser depuis votre page d’accueil. À mi-chemin entre la conception de site centré-utilisateur et le marketing, il vous permet de créer un parcours client optimisé.
En effet, au sein d’un tunnel de vente optimisé, difficile pour vos internautes de ne pas sortir la carte bancaire. Par contre, si entre chaque étape, ils rencontrent des points de friction, ils déserteront vos pages web sans se retourner.
2 – analysez vos concurrents et créez un mood board
Qui sont vos concurrents ?
En sachant face à qui vous devrez vous battre, vous pourrez analyser les stratégies qu’ils utilisent sur leurs sites web.
Voici la liste des éléments qui peuvent vous intéresser :
leurs chartes graphiques ;
leurs typographies et polices ;
leurs palettes graphiques ;
le style de tous les éléments visuels.
Une fois votre analyse terminée, collez toutes vos découvertes sur une planche ou sur un coin de mur : félicitations, vous venez de créer votre moodboard !
Grâce à ce tableau, votre chef de projet sera capable de bien saisir vos attentes en termes de graphisme.
3 – déterminez l’arborescence de votre site web
En plus du référencement naturel ou payant de votre site, vous devez prendre en compte un autre élément marketing : le taux de conversion.
Afin de maximiser ce KPI, vos prospects doivent pouvoir naviguer de manière fluide sur votre site. Imaginez un seul instant avoir à suivre un tutoriel pour comprendre l’organisation des pages d’un site parce qu’il est mal organisé.
En combien de temps quitteriez-vous définitivement pareil site web ?
Pour éviter cela, nous vous recommandons de créer un sitemap visuel.
Grâce à lui, vous pourrez optimiser vos boutons d’appel à l’action et trouver le meilleur agencement de vos pages.
4 – Établissez l’architecture générale de vos pages
Comment allez-vous organiser l’information au sein de vos pages ?
Pour répondre à cette question, armez-vous d’un crayon et d’une feuille et segmentez votre page web en différents blocs : c’est l’étape du zoning.
Page découpée en blocs
À chaque bloc, allouez un type de contenu (image, texte, vidéo, etc.) et des dimensions approximatives. Ce sont ces blocs qui constitueront vos futures interfaces utilisateur.
Si votre site web comporte beaucoup de pages, contentez-vous des pages principales :
la page d’accueil ;
la page catégorie et une fiche produit si vous voulez créer un site d’e-commerce;
la page service si vous désirez créer un site vitrine ;
la page contacts si votre site à une forte dimension B2B.
Par ailleurs, en tant que créateur de site, gardez à l’esprit que Google recommande de construire votre site en priorité pour les mobiles. Et si votre site n’est pas responsive design, votre référencement naturel SEO sera pénalisé.
Et pour être certain que votre site web offrira une expérience utilisateur époustouflante, rendez vos wireframes fonctionnels. Autrement dit, transformez-le en prototype grâce à des logiciels de prototypage comme Figma.
Grâce à son côté dynamique, vous pourrez le faire tester par des utilisateurs réels – et de préférence qui ne font pas partie de votre équipe. Cela vous permettra de récolter de précieuses données utilisateurs afin d’améliorer votre site.
6 – transformer votre prototype en maquette graphique
Vous souvenez-vous de votre mood board ?
C’est à ce moment qu’il entre en jeu : vous allez insérer tous les éléments visuels que vous avez identifiés plus haut sous Adobe Photoshop ou Illustrator.
Couleurs, typographies, visuels… absolument tous les éléments de votre identité visuelle doivent être ajoutés au prototype.
À la fin de ce travail de longue haleine, vous pourrez (enfin) contempler le rendu visuel qu’aura votre futur site web.